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Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

Publié le vendredi 10 juin 2016 à 14h13min

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Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

Après toute honte bue, toute trahison assumée nous voilà dans les feuilletons à dormir debout, orchestrés par le pouvoir de RMCK. Cette libération provisoire des "indignes" du peuple burkinabè est sans appel sur l’absence de volonté totale de ceux qui, dans notre pays étaient censés être les garants de nos institutions. Les charges sont édifiantes, voire accablantes. On en arrive à penser qu’ils essaient de trainer le peuple dans la boue de l’histoire.

Comment peut-on, devant de telles manipulations, déclarer haut et fort que l’indépendance de la justice s’assume, avec des décisions qui plaisent ou qui ne plaisent pas. M. Bagoro, il ne s’agit pas de faire plaisir au peuple burkinabè. Il a assez souffert dans l’histoire pour savoir que la question de la justice n’est pas une partie de plaisir. Il s’agit ni plus ni moins que de lui rendre justice.

Pas une seule fois, vous n’avez apprécié (puisque vous semblez sortir de votre réserve en prétextant la séparation du pouvoir) cette décision au regard de la loi dans notre pays, au regard des "acquis de deux insurrections populaires", une expression consacrée devenue un fourre-tout, dont tous les guetteurs de nouvelle légitimité se repaissent à coup de discours opportunistes, la vidant ainsi de son contenu historique.

Pas une seule fois vous n’avez eu le courage de mettre le moindre doute sur des certificats que des médecins complaisants de ce pays et ailleurs peuvent distribuer à des "patients", en toute complicité et impunité en violation du serment d’Hippocrate. Votre sortie médiatique aurait dû afficher un objectif minimal : Affirmer la volonté du gouvernement d’œuvrer à ce que l’impunité ne passe plus jamais au Burkina Faso, au regard d’une telle décision dont il y aurait à redire. Pourquoi d’ailleurs affirmer à chaque seconde l’indépendance de la justice et faire cette sortie médiatique qui n’honore ni vous ni le gouvernement dans son ensemble.

Monsieur le Ministre, depuis quand l’indépendance de la justice est-elle une réalité pour tous les justiciables au Burkina Faso ? Il ne s’agit pas d’affirmer et de marteler ce qui, sans aucun doute, constitue l’une des plus fortes exigences de notre peuple - la fin de l’impunité passant par une véritable indépendance de la justice- pour que cela advienne comme par magie. Vous devez être en mesure de comprendre que la méthode Coué ne fonctionne pas forcément dans ce cas de figure, même si cela semble être la marque de fabrique des autorités actuelles qui nous gouvernent : la situation du peuple burkinabè change à force d’en parler… Quelle méthodologie de progrès !

Monsieur le Ministre, notre justice, vous le savez, puisque vous en avez la charge opérationnelle, n’est pas indépendante. Pire, les arrestations tous azimuts qui ont lieu doivent faire l’objet d’instructions judiciaires conséquentes, faute de quoi, l’arbitraire prend le pas sur les principes de droit et de justice. Et comme par enchantement, les différentes arrestations n’ont pas eu réellement pour objectif de rendre justice à un peuple qui a vécu et souffert dans sa chair et dans l’âme toutes les humiliations d’un pouvoir despotique dont certains détenus étaient les idéologues et les thuriféraires zélés. En effet, le scénario que vous servez en mission commandée est d’une simplicité telle que même le citoyen ordinaire en comprend le sens.

Au fur et à mesure de l’écriture de l’histoire nationale du pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, ndlr), nous assistons à des reculades de plus en plus importantes dans les promesses, nous célébrons d’innombrables messes inaugurales et de réconciliation nationale et internationale sans justice. Des pactes entre des personnages d’hier et d’aujourd’hui dont les survies sont interdépendantes, sont scellés chaque jour.

Monsieur le Ministre, et tous ceux qui vous envoient en mission commandée plaider une bonne cause avec de fausses raisons, prenez garde au peuple burkinabè, car le principal acquis des insurrections, c’est qu’il ne se laissera pas plus divertir encore moins humilier. Cet enseignement passe au-dessus de tous les montages politico-médiatiques.

Sachez, Monsieur le Ministre, qu’il n’y a pas pire humiliation pour un Homme que de se mentir à lui-même, ou pire encore quand il incarne l’autorité de l’Etat, de mentir à son peuple. Il n’est jamais trop tard pour mériter la dignité de votre fonction.

Mais the show must not go on !

Didier A. Ouédraogo. Paris

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Vos commentaires

  • Le 10 juin 2016 à 15:06, par TANGA En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Didier, yii bééni dawa,
    Tu parles beaucoup pour un peuple qui veut tout en français facile.
    Ici, on cherche la paix. C’est simple de rester loin pour montrer quel mouvement il faut faire dans la lutte. Quand on est aux prises avec l’adversaire ça devient autre chose.
    La critique c’est toujours bien par ce que ça permet de corriger mais sachez allez doucement sans agression par ce que ceux là qui sont là, savent aussi ce qu’ils font.

  • Le 10 juin 2016 à 15:10, par el valiente En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Bien dit mon frère, le MPP se fout du peuple avec cette histoire de liberté de justice pour nous mettre encore dans une situation intenable. Car le 3 leaders du MPP ont visité Blaise en Côte d’ivoire pour petit à petit réinstaller le même pouvoir qui fait partir Blaise. Ainsi la moindre décision pour libéré leur camarade du CDP se justifie par le fait que c’est la justice qui a décidé, nous ne somme pour rien, hors on sait bien que eux qui ont retiré les dossiers aux juges qui en avaient la charge pour remettre à leur complice, afin d’utilsé des subterfuges pour arriver à leurs fin.

  • Le 10 juin 2016 à 15:42, par rRobe En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Bonjour
    Vous avez fait une très bonne analyse, une analyse juste
    Des analyses de ce genre nous réconfortent dans notre position que nous subissons une situation objective d’injustice de la part de notre gouvernement, et . que nous n’avons pas tord, chacun dans son petit coin, de croire qu’ il n’y a pas un véritable changement dans notre pays en matière de justice et même de gouvernance, et que nous n’avons pas tard de s’inquiéter.

    Personnellement je suis très inquiet pour mon pays, car le sentiment que nos jeunes sont mort lors de l’insurrection pour rien, si ce ne pour de donner la possibilité à certains de reconquérir le pouvoir qu’il avait perdu.

    De toute façon, ce gouvernement laisse passer une occasion de devenir un modèle d’engagement en faveur de l’impunité.

    Attention, le sentiment d’injustice peut engendrer la révolte (nous avons vu récemment le cas des élèves dans des différents Etablissements), et la révolte peut engendrer des réactions comme la vengeance, la vendetta, la cruauté l’incapacité au pardon, etc.

  • Le 10 juin 2016 à 15:56, par Sidpayetka En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Bonsoir a tous ! Bonsoir mr Didier ! N.ecoute pas la voix de Tanga "no 1". Tanga lui meme connait ou se trouve la verite, il mouille seulement !!!!!

  • Le 10 juin 2016 à 16:36, par jan jan En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Bel écrit, heureursement que je n’ai pas voté CDPbis. Ces gens se foutent du Peuple et jouent avec le feu. Ca ne m’étonnerai pas que l’on se lève un matin trouvé qu’un coup d’état a été perpétré dans notre Faso. Il ne reste plus qu’à libérer Diendiéré et Djibril, comme ça tout le monde est content. Ce MPP pense t-il réellement au Peuple ?? Pense t-il aux familles des martyrs ?? Ne serait ce que pour leur mémoire, tous ceux qui ont été mis en prison ne doivent bénéficier d’aucune liberté en attendant leur jugement, même si ceux sont vos petits copains messieurs MPP. Les certificats médicaux bétons c’est très facile à produire, du respect pour le Peuple.

  • Le 10 juin 2016 à 17:10 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Votre raisonnement est biaisé car vous devez bien vous informer avant de surfer dans la passion. Ne savez-vous pas que la justice militaire relève du ministre de la défense. Suivez au moins les débats qui se mènent dans votre pays même si vous êtes loin. L’indépendance de la justice ne concerne pas encore le tribunal militaire dans sa forme actuelle. Demandez plutôt sa réforme ou sa suppression. Vous pouvez avoir raison dans d’autres discussion. Mais sur ce sujet, vous passez à côté et voulez induire en erreur en ne situant pas le problème là où il le faut pour sa résolution.

  • Le 10 juin 2016 à 17:45, par francky En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    il faut que ce regime de rock sache qu’il sont entrain de ce foutre du peuple burkinabè.mais sache que l ’incivisme grandissante en est la conséquence de leurs actes

  • Le 10 juin 2016 à 18:08, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Merci Mr OUEDRAOGO pour votre intervention . Le haut d’en haut(sommet) est totalement pourri le reste du corps (justice) le sera logiquement. Les semblables de repentis de Janvier 2014 sont loin d’être saints. Comment voulons-nous que les bons élèves de la mal gouvernance et de l’impunité absolue de l’école de Blaise (trio) soient de bons promoteurs de la bonne gouvernance ? Pendant 27 ans, ils ont diné avec le diable, ils l’ont soutenu et accompagné dans ses projets funestes jusqu’à ce que le petit président François les mettent au garage en 2012(retraite anticipée). Ils ont énormément fait fortune et le beau temps. Pour le parti "la mal gouvernance ou rien " la vertu est un crime. Le régime actuel n’est que le prolongement de l’impunité format nouveau mppiste.

    Parlons à présent de la justice boiteuse du Burkina. Pendant que la justice SÉNÉGALAISE fait des EXPLOITS enviables(procès de Karim Wade et celui de l’ex-président tchadien Hissein Habré) applaudis par le monde entier la justice Burkinabé est entrain de se livrer un spectacle très désolant avec des juges corrompus jusqu’aux chromosomes(annulations des mandats,remise en cause des textes de droit, dessaisissement des juges, libérations massives des grands criminels de sang et économiques..). Des juges faciles (payés substantiellement à coût de millions par le contribuable) parcourant le palais présidentiel de KOSSYAM se lancent dans une course effrénée de biens mal acquis (comptes bancaires bien fournis à Monaco ou au Luxembourg, V8 de luxe, des villas luxueuses sur les cotes balnéaires de Saint Tropez ou à Nice). Les juges ont vite oublié qu’ils sont juges ils sont devenus les affairistes arnaquant les pauvres citoyens (Affaire de 77 millions dans le monde judiciaire : l’omerta) . Les petits délinquants(ciment,tôles, planches) qui en sont les grosses victimes sont trainés dans les hôpitaux comme des chiens errants. Pour un grand criminel de sang ou économique au col blanc,il suffit de présenter allégrement un certificat médical pour repartir libre sans être inquiété les jours à venir.
    J’ai très mal pour notre justice instrumentalisée à tout vent par les politiques pour des intérêts inavoués.

    Pour le dossier du putsch, il faut s’attendre visiblement à des procès expéditifs avec des verdicts connus d’avance des acquittements tous azimuts (Bassolé et les amis d’hier du cdp). Tous les autres dossiers cruciaux (NORBERT, SANKARA, DABO...) connaitront le même sort que celui du putsch.

    LA MAL GOUVERNANCE érigée en règle NE MARCHERA PAS DE FAÇON DIPLOMATIQUE.

    Notre lutte contre l’impunité n’est terminée. BRAVE PEUPLE BURKINABÉ,NE TRAHISSONS PAS NOS CHERS MARTYRS. C’est à travers notre détermination que nous avancerons. Nos victoires héroïques(Insurrection populaire et résistance de Septembre 2015) ont été sacrifiées en 6 mois par UNE NOUVELLE FORME D’IMPUNITÉ.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ UN JOUR(le mensonge).

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID A OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Insurgé

  • Le 10 juin 2016 à 18:45, par SS 20 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Ce qui est là ,est que le pouvoir se dit étonné de ces libérations provisoires ;l’opinion le charge d’être à l’origine de ces libérations , les juges disent que c’est le droit qui dicte leur conduite , le pouvoir de Roch accuse les juges de trop comprendre la notion de l’indépendance de la justice.
    Le peuple se perd dans ce jeu de ping pong ! qui croire ?
    Entre indépendance de la justice , le serment du président Roch à son investiture et la souveraineté du peuple quel rêne actionner pour nous sortir de cette turbulence afin que nous puissions véritablement prendre le chemin du developpement ?

  • Le 10 juin 2016 à 20:34, par Djodaï En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Faut pas rêver, les burkinabè se trompent de penser que ce pouvoir peut leur rendre justice. Dites moi quel dossier peut être juger sans que un de ces trois ne soit cité ? Si on dit DABO y’a le nom de l’un qui sort, quand on dit Norbert ZONGO on pense aux propos de va-t’en guerre de l’autre, quand on dit Thom Sank on pense à Blaise et Blaise ne peut pas être jugé sans que son plus proche collaborateur de toujours ne soit entendu, rappeler vous : quelqu’un avait dit que l’article 37 était anticonstitutionnel, c’était pour servir qui quand il disait ça ? (Soit dit en passant, merci Ablassé pour ta vision en son temps) Quand je pense à ça, j’ai envi de dire que c’est bien fait pour ZIDA et la transition. Avant même que la cour constitutionnelle ne se prononce sur les candidatures, le Présent de la transition avait dit que la mesure ne concernait pas les MPPiste, ce qui avait fait dire que la transition était MPPiste. Aujourd’hui le MPP les remercie de la belle manière. Je voulais dire au peuple que si le MPP est capable de traiter de la sorte ceux qui les ont protégés pour qu’il arrive là où ils sont ce n’est lui le peuple qu’il traitera avec reconnaissance. Hier rejeté par leur patron, ils sont venu faire leur mea-culpa au peuple, traité leur patron de Diable avec qui ils avaient diner sans être eux, des diables. Le peuple les a cru et les a fait roi ils retourne voir leur ancien patron lui présente leur mea-culpa ( c’est ZIDA, on va flinguer une sanction exemplaire). Parce que rien ne nous dit que Blaise n’était pas avec Alassane quand il recevait la délégation conduit par Salif. Le chef de parlement qui se retrouve à la tête d’une mission gouvernementale, ça ressemble plutôt à une mission MPPiste qu’à une mission diplomatique pour l’intérêt du pays. Une mission pour régler le différent entre le Patron d’hier et ces acolytes.

  • Le 10 juin 2016 à 22:09 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Analyse qui traduit la profonde déception que tout Burkinabê digne de ce nom ressent au plus profond de lui même. Le Burkina est devenu singulièrement où le simple fait de présenter un certificat médical complaisant suffit à épargner certains de la prison quand bien même des charges très lourdes pèsent eux. Ce qui se passe au niveau de la justice, la mise en place d’une commission constitutionnelle composée de personnes au profil pour le moins contestable, le caractère anti-démocratique de leur désignation, les propos ambiguës du Président sur l’indépendance ont fin de me convaincre que MPP n’a aucune envie d’engager le Faso dans la voie du renouveau national.Des acquis de l’insurrection, il ne reste plus qu’un slogan vidé de son sens : Plus rien ne sera comme avant !!! Plus personne n’y croit !!

  • Le 11 juin 2016 à 04:18, par SIDZABDA En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Mes chers frères, sachez qu’on ne peut pas faire du neuf avec du vieux.
    La justice ne peut jamais être indépendante en Afrique. Au peuple de prendre son destin en main pour son développement véritable. Inspirons nous simplement de l’exemple de la Chine de Pékin. Toute la vieille garde est une racaille qu’il faut balayer et asseoir une nouvelle génération pétrie de nationalisme, d’intégrité ayant une grande vision pour notre cher Faso et toute l’Afrique. On ne peut pas parler de bien être, de développement tant qu’on n’a pas de VISION. Ce que nos dirigeants n’ont jamais eu.

  • Le 11 juin 2016 à 05:09 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Didier Ouédraogo est un dernier vestige d’un stalinisme désuet. C’est le genre de gars qui, derrière la pseudo défense des droits de l’homme tente vainement de remettre en cause l’ordre établi par l’état de droit. Il fallait dans ce pamphlet rester sur les principes et non faire une attaque personnelle du garde des sceaux. Ce qui rend l’écrit nauséabond. Pouvait-il en être autrement pour un intrigant habituel aigri de sa propre personne et de son être en général. M. Ouédraogo Didier, cela fait belle lurette que les idéologies sont mortes, depuis la chute du mur de Berlin. Que proposez-vous concrètement au garde des sceaux car c’est cela l’essentiel. La critique vile est facile, mais l’œuvre utile est difficile. C’est une seconde loi de la nature. Le mal n’a jamais prospéré, mieux tout mal se paye sur cette terre, avant le chatiment divin même si vous êtes du parti communiste révolutionnaire voltaïque. PCRV. Au 21 ème siècle épargnez-nous de vos niaiseries car aucune idéologie n’a jamais donné du pain et de l’eau à notre peuple. Un citoyen patriote.

  • Le 11 juin 2016 à 05:28 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Didier ne connaît aucun article du code de justice militaire et par conséquent fait un amalgame de tout. Va voir pauvre DIDIER, par curiosité, l’article 31 du cjm sur l’autorité de poursuite avant de pondre un tel torchon. Tu n’y connais rien en droit et le droit n’a rien à voir le plus souvent avec la politique que tu incarne : le gauchisme de Staline, l’assassin de son peuple. Bangr’ Noonma.

  • Le 11 juin 2016 à 12:50, par kassum bado En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    DIDIER Ce n’est pas parce que tu vis à paris que ce que tu dis est juste.
    le problème de ce pays, est que chacun prétend connaitre.N’est-ce pas là notre liberté d’expression recommandée par la démocratie ? Faut-il confondre démocratie et Anarchie ? Même quand il est professeur d’anglais ou de français il prétend montrer à la place des juristes TOUTES LES PROCÉDURES en matière d’instruction, de jugement et d’incarcération
    .N’est pas juriste qui veut, mais celui qui a fait le droit et a minimum niveau LICENCE pour ne pas dire la MAITRISE !!!
    .Le droit, ce n’est pas notre logique a nous mais la prescription des lois .Laissons aux juristes et aux magistrats leur droit comme aux médecin leur medecine-.
    A chacun sa science

  • Le 11 juin 2016 à 13:18, par Kèlèmassa TRAORE En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Nul citoyen burkinabè n’a pas besoin d’attendre d’avoir lu et maîtrisé nos lois (en l’occurrence celles ayant trait à la justice en général, et à la justice militaire en particulier) pour constater, au fil des des décisions prises en cette matière (comme dans d’autres domaines) les reculades et les compromissions graves du pouvoir des RSS, au regard des revendications qui ont enfanté l’insurrection populaire...
    Monsieur Didier OUEDRAOGO décrit bien tout cela, et aucun argument sérieux ne peut lui être opposé...Il ne suffira pas de le cataloguer dans une idéologie ou de l’encarter dans un parti pour pouvoir démontrer sa brillante démonstration.
    Et comme il le dit si bien dans sa conclusion, aucune insulte à l’intelligence de notre vaillant peuple ne restera désormais impunie ! Tôt ou tard, toutes ces reculades et compromissions seront chèrement payées par leurs auteurs....ainsi que tous ceux qui bénéficient de ces mesures scélérates....
    Qui vivra verra....
    Kèlèmassa TRAORE

  • Le 11 juin 2016 à 15:24 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    @ internaute 13 et 14 à Kéré ce lui qui n’a pas honte et est capable de de toutes les bassesses pour faire carrière politique.

    Qui a dit que les propositions de la CEDEAO permettaient une sortie de crise par le haut ? De vous à Didier qui est le plus assassin ? Qui accepte l’idée qu’un militaire peut usage de force à l’égard du peuple ( causant des morts et des blessés ) pour prendre impunément le pouvoir Vous ne serez décidément jamais un "grand homme politique " car la nature vous a ainsi faite.

  • Le 11 juin 2016 à 17:23, par yaja bulo En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Tranquille. Le pouvoir actuel est en train de couper la branche sur laquelle il est assis. Il joue a l’hypocrisie avec le peuple et sa politique consiste à dire aux mécréants et tyrans du régime déchu :" vous savez, nous nous n’avons pas de dent contre vous ; c’est a transition et les autres partis de l’opposition qui sont contre vous. Si on s’entend nous, nous allons vous libérer." Ainsi ils vont se laver les mains tel Ponce Pilate et ces derniers vont se retourner contre l’opposition. Mais sans être dieu ou prophète nous prévenons que ce jeu est très dangereux surtout dans un contexte de koglwéogo. A cette allure c’est l’insurection la plus fatale qui se prépare car ce sera coup cahot. Les règlements seront directs directs il n’y aura plu de détenus. Mais calmons nous car la colère des victimes des deux insurections s’abattra sur les traitres comme la foudre abat un arbre. Savez-vous l’origine des koglwéogo ? pourquoi cette apparition spontanée maintenant alors que le problème d’insécurité existait depuis Compaoré ? Quand le papa est roi les princes s’arrogent du pouvoir de libertinage et de la tyrannie. Oh !! merde je ne voulais pas tout dire. Mais si je ne le disait pas les ancêtres allaient me châtier car je dois être utile à la nation en lui soufflant ce que le troisième oeil que mes ancêtres m’ont donné a vu.

  • Le 11 juin 2016 à 18:44 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    @ internaute 17, on dirait que tu as encore et éternellement jusqu’à la fin de tes jours les yeux rouges comme un fou furieux dingue en voyant du Kéré partout même si tu fait caca. C’est devenu une maladie incurable. Mais tu dois savoir quand même que la politique c’est l’art de boxer en dessous de la ceinture comme tu l’as fait en contestant la désignation du même Kéré par un bureau illégalement constitué et une lettre publiée dans la presse avant même sa transmission par voie hiérarchique au destinataire final. Mais comme tu es un vrai malade mental tu reproches que la décision de nomination à la commission institutionnelle n’a pas suivi la procédure alors que votre torchon de lettre n’a pas été validée par tous les’délégués Csbe de France, a fortiori d’Europe.
    ça c’est plus criminel et assassin mais tu n’as rien vu d’abord car le meilleur pour ton ennemi juré que tu veux sous terre reste à venir. C’est Dieu tout puissant qui va faire la bagarre de kéré. Tu verras la gloire de Dieu et je t’avais déjà prévenu et tu n’y pourras absolument rien.

  • Le 11 juin 2016 à 19:04, par Moi aussi En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Heureusement que j’ai pris le temps de lire l’écrit. Sinon, j’aurai été abusé par son titre.
    Si les certificats médicaux y sont pour quelque chose dans ces libérations (je n’ai pas vu les dossiers), je suis d’accord avec vous qu’à défaut d’interférer dans la décision du juge de libérer ces personnes, le gouvernement peut mettre des garde-fous contre la délivrance fantaisiste de ces certificats par la voie du Ministère de la Santé ou l’Ordre des médecins.
    Je l’ai déjà dit, Bagoro est un de ces porte-étendards de la lutte du peuple burkinabè qui va boire la tasse dans ce gouvernement à force de se dédire sur ses convictions d’hier en sortant chaque fois pour justifier les thiébarinades (en souvenir des raffarinades de l’ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin).
    Un conseil pour vous Didier, ne mettez plus ‘‘Paris’’ à côté de ton nom. Burkinabè est tellement jaloux que certaines s’hérissent dès qu’ils voient que votre quotidien est mieux qu’eux. Alors, ils réagissent subjectivement.
    Quant à vous rRobe (internaute 3), je suis de tout cœur avec vous. Seulement, c’est vous les mêmes jeunes de l’insurrection (qu’on croyait sankariste en majorité. En effet Zida scandait des slogans qui étaient repris par la foule. Les OSC également. Même le Libéral Zéph dans son 2ème communiqué du CEFOP a terminé par ‘’La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons) qui avez trahi l’idéal de l’insurrection en votant MPP. Sous quelles conditions ? Mystère et boule de gomme. L’essai a même était confirmé aux législatives. Toutefois, il n’est pas tard de se ressaisir ensemble. Bonne suite à vous.

  • Le 11 juin 2016 à 20:23, par Kèlèmassa TRAORE En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    L’acquis le plus important de notre tumultueuse histoire récente (insurrection, mise en échec du putsch, ..) c’est que plus aucun régime ne pourra gérer impunément le Burkina, comme Blaise et son clan ont pu le faire , sur un tissu de mensonges, d’accaparement par la ruse, l’argent et la force tous les leviers du pouvoir...
    Tous les démocrates de la 25è heure ( pour qui il faut juriste pour avoir le droit de parler d’indépendance de la justice, et autres balivernes) doivent lire et relire attentivement et sérieusement le pertinent écrit de Monsieur Didier OUEDRAOGO...
    Les (rares) forumistes qui essaient de discréditer et déligimiter son analyse au prétexte (imaginaire) qu’il serait de telle obédience ou tel parti n’arriveront jamais à la cheville de ce grand patriote (grandeur physique, morale et intellectuelle) qui a été de tous les combats démocratiques de notre peuple, à travers de courageuses actions et prises de position....pendant que certains se prélassaient devant leur bière dans des gargotes de Ouaga et d’ailleurs et qui se sont réveillés à la faveur de la victoire de notre peuple...Le Burkina est un pays de savane où l’on reconnaît facilement ses démocrates de la 25è heure, même derrière l’anonymat commode de leurs claviers de cybercafé....
    Monsieur Didier OUEDRAOGO, digne fils du Faso,, continuez votre combat de longue haleine et désintéressé, pour le plus grand bien du peuple burkinabè !
    Kèlèmassa TRAORE

  • Le 11 juin 2016 à 20:57 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Mr Didier avez vous seulement envoyer une petite somme d argent de soutien aux familles des MARTYRS ? Voila le geste qu il faut faire au lieu de diserter unitilement

  • Le 11 juin 2016 à 21:52 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Mes frères burkinabè, chers internautes 2, 10, 11, 16 et sûrement bien d’autres, je trouve aussi l’analyse de Didier Ouedraogo pertinente et j’approuve vos réactions. Ceci étant dit, jusqu’à quand, nous burkinabè serons victimes de notre naïveté qui bafoue constamment le sang versé de nos martyrs ? Voici un peuple qui a souffert de 30 ans d’une dictature sanglante, avec pour principes, la corruption, le népotisme, l’enrichissement illicite, le musellement de l’appareil judiciaire, l’injustice, l’impunité et l’étouffement des crimes économiques et de sang...Voici un peuple courageux qui, épuisé et exsangue, a fini par se donner les moyens de chasser les Compaoré du pouvoir. Système compaoré auquel ont appartenu les RSS. Et voici un peuple qui au moment de tourner la page de cette épisode funeste de son histoire, a choisi de remettre au pouvoir par la voie des urnes, les héritiers de la dictature décriée, en quelque sorte ses tortionnaires d’hier à savoir les RSS et par ricochet le MPP qui n’est qu’un CDP bis.
    En remettant au pouvoir les personnes qui ont participé peu ou prou aux exactions de la période compaoré, à quoi le peuple burkinabè s’attendait-il sinon à la continuité du système décrié ? Qui cela étonne, que les RSS et le MPP au pouvoir libèrent leurs amis criminels d’hier et d’aujourd’hui ? A ce rythme, même le cas des faiseurs de coup d’Etat qui ont eu la gâchette facile en leur temps, pourrait être étouffé au nez et à la barbe du peuple burkinabè. Quels burkinabè sincères s’étonnent du fait que ces gens là, remis aux affaires par nos suffrages naïfs et calculés parfois, continuent d’étouffer les affaires de crimes économiques et de sang dans lesquelles ils sont trempés ? Les courbettes à Paris, à Abidjan et ailleurs ont recommencé et il fallait s’y attendre. Les copains délinquants à col blanc via des pseudo certificats médicaux et autres pseudo vices de procédures sont remis dans la nature. Les ivoiriens Soro et Blaise Compaoré ont sûrement retrouvé le sourire puisque rien ne semble plus les inquiéter (Dites-moi que je me trompe). Pour amuser la galerie, on tape sur le généralissime Zida qui, il faut le reconnaître est loin d’être propre et devrait avoir la dignité de venir s’expliquer devant son peuple. Mais, ceux qui aux affaires aujourd’hui, tacle Zida, sont-ils plus propres que ce dernier ? Pour moi, la réponse est non, non et non. Ils ont tous pillé le peuple et sont tous hyper millionnaires sinon milliardaires. De quels salaires et de quels héritages tirent-ils cela ?
    A qui la faute ? Un peuple a les dirigeants qu’il mérite dit-on. Si oui, à qui la faute ? Ce qui arrive aujourd’hui dans ce pays, n’est que l’inconséquence et l’hypocrisie des burkinabè eux-mêmes car s’il y a des RSS/MPP au pouvoir aujourd’hui, ce sont des burkinabè qui ont voté pour ensuite dire : nous sommes découragés, rien ne va, c’est la continuation de l’ancien régime, l’appareil judiciaire est inefficace, la corruption, le népotisme... Malgré tout cela, même si les dirigeants actuels n’écoutent pas le mécontentement du peuple pour se mettre réellement au travail, nous serons encore capables dans 5 ans, de commettre la même erreur de les reconduire (après avoir mangé leur riz au gras et bu leur bière et soda et reçu un ou deux billets jetés à notre figure) et de nous remettre à nous lamenter sur notre sort !!!! J’espère que d’ici là, nous allons ouvrir le bon oeil au Burkina faso et surtout que d’ici là, la bonne relève se manifestera, exempte de la peste et du choléra ! Surtout, j’espère que d’ici là, la justice, civile comme militaire, fera mieux son travail et veillera à rendre justice en toute indépendance vis à vis de l’exécutif et aussi vis à vis des instances sous régionales (CEDEAO et autres...). Nous sommes au Burkina, pas à la CEDEAO.
    Internaute 12, je ne pense pas que l’Afrique soit cette espèce de jungle irrémédiablement statique qu’on croit. Les choses bougent malgré tout sur ce continent tout comme ailleurs. Parfois, il faut donner du temps au temps et faire en sorte que les générations montantes soient suffisamment éduquées pour être en capacité d’amorcer les changements positifs attendus sur ce continent qui est en devenir du fait de la jeunesse de sa population. Oui, la justice peut être indépendante en Afrique si les africains œuvrent dans ce sens. Ce qui certes, n’est pas encore le cas dans la plupart de nos pays. Mais j’ose espérer que ça viendra. En tant que burkinabè, commençons d’abord par le Burkina et travaillons y !

  • Le 12 juin 2016 à 00:54, par Bouba En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Le mal du Burkina, ce sont ces hommes qui lui ont fait trop de mal depuis trois décennies, en l’occurrence les RSS. Le Burkina se porterait mieux sans eux, Mais hélas ! Pendront-ils un jour leur retraite ? Pour moi 5 ans, c’est trop pour ces gens trop mauvais qui n’ont plus rien à apporter au Burkina après a détresse qu’ils ont apporté à ce pays durant 26 ans au pouvoir à côté du diable. Le pire est qu’ils veulent s’éterniser au pouvoir sachant ce qu’ils ont fait, ce qu’ils ont à se reprocher et qui leur vaudrait de répondre devant la justice et de passer leurs vieux jours derrière les barreaux

  • Le 12 juin 2016 à 06:22, par Fly En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    J’adhère à 100% à l’analyse de Didier. Qui du trio Rss est plus propre que Zida ? Le peuple se laisse divertir et le paiera très cher. Il est encore temps de se réveiller !!

  • Le 12 juin 2016 à 21:44 En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Je confirme que M. Didier Ouédraogo n’a donné aucun centime pour les martyrs. Si c’est pour critiquer c’est facile, mais si c’est pour mettre la main à la poche pour les contributions, il n’y a plus personne. C’est le cas de Didier Ouédraogo.

  • Le 13 juin 2016 à 14:30, par Goama En réponse à : Didier Ouédraogo au ministre de la Justice, à propos des libérations provisoires : « The show must go on ! »

    Si vous n’êtes pas en accord avec les propos de M. Didier Ouédraogo, c’est votre droit. mais de grâce ne mentez pas à vous même ou la communauté burkinabè de France. Vous ne devez vraiment pas savoir ce qui se passe au sein de cette communauté, sinon, vous vous abstiendriez de raconter des mensonges. C’est ce même Didier Ouédraogo qui a été aux avants postes avec d’autres responsables associatifs pour mettre en place la collecte de fonds de solidarité aux victimes de l’insurrection d’octobre. C’est ce même M. Didier Ouédraogo, qui a tenu, avec ces mêmes compatriotes et devant les autorités diplomatiques, l’Assemblée Générale de compte rendu de la collecte de fonds et il a, comme tous ceux qui étaient là et de nombreux compatriotes absents, porté sa contribution dans le panier commun. J’en porte le témoignage. Alors, de grâce, quand on ne sait pas de quoi on parle, on se tait. S’aurait été plus honorable pour vous que de proférer des grossièretés et des mensonges. La question de la justice et de la solidarité avec le peuple burkinabè dans les moments sombres de son histoire n’a jamais manqué le soutien de M. Didier Ouédraogo, n’en déplaisent aux détracteurs comme vous. Apprenez à remuez quelques fois votre langue avant de parler, cher monsieur. De la part de Gomtibo

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