« Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Des élèves, protestant contre l’expulsion d’un des leurs par un professeur, ont manifesté leur colère en brutalisant leurs éducateurs. C’était le 14 Avril 2016. Ils ont ravi négativement la vedette en allant jusqu’à brûler le drapeau national du Burkina Faso.
Meurtri et scandalisé, j’ai appelé mon fils, âgé de 10 ans pour lui parler d’incivisme, dangereux pour la vie d’une nation. Je lui ai fait voir les images afin de vouloir lui administrer une leçon de morale. Je me suis lancé dans une rhétorique que je pensais capable de le convaincre. Après avoir fini, il m’a poliment remercié avant de continuer, « papa, est-ce que je peux dire une chose ? » Bien sûr que oui, ai-je répliqué. « J’ai compris ce que tu viens de me dire, mais c’est qu’au Burkina Faso, ce n’est pas la première fois que l’on voit des gens bruler le drapeau. Pire encore, ce sont des leaders, donc des pères qui l’ont déjà fait ».
Étonné, je lui ai demandé pourquoi il me dit des choses pareilles. « Papa, tu as oublié que tu nous as déjà montré, à moi et à ma petite sœur, les images de l’Assemblée Nationale brulée par ceux qui protestaient contre la révision de l’article 37. Ça s’est passé le jour où ils ont chassé Blaise Compaoré du pouvoir. Papa, on a vu qu’il y avait un drapeau perché sur le bâtiment de l’Assemblée, mais ils l’ont fait. Dans le film, on a vu des députés et même un chef traditionnel. Ils étaient les premiers à rentrer dans l’Assemblée Nationale et immédiatement, l’incendie a commencé. Tu ne vas me dire qu’ils ont pu descendre le drapeau qui était en haut avant de mettre le feu. Voilà pourquoi je dis que ce n’est pas la première fois. » Il venait de me clouer le bec. Mon orgueil de père me poussait à élever la voix sur lui, mais face à la perspicacité de son raisonnement, j’ai préféré détourner son attention sur autre chose. Abattu, je me suis retiré sur mon lit. Faisant violence sur moi, je me suis mis à réfléchir sans passion.
Il est d’une évidence certaine que je condamne ce comportement de la part des élèves. Mais nous devrions allés au-delà pour dénicher les racines enfouies du mal. Les élèves de Nagaré auraient-ils un tort injustifié ? Sont-ils victimes de l’influence négative de la part de ceux qui sont leurs guides naturels : leaders et parents ? Les élèves auraient agi par imitation et par identification à leurs pères (leaders et père). « Les enfants imitent leurs parents. Ils adoptent les attitudes et les émotions existant en leurs parents sans pourtant réaliser qu’ils le font. Faisant ainsi, ils voudraient s’identifient à leurs parents (leaders..).
Dans notre soif d’éviter la révision de la Constitution par Blaise Compaoré et son régime, nous avons incendié l’Assemblée Nationale, symbole sacré de l’autorité de la Nation. Les images ont été publiées partout comme la preuve d’une bravoure nationale. Il a même été question d’un projet de conservation des ruines de cette Assemblée pour l’histoire. Ceci sous-entend que nous qualifions l’acte de positif et nous lui assignons le mérite d’être enseigné. Alors, les élèves de Nagaré pouvaient-ils résister à être séduits par cette promotion de notre part ?
L’esprit d’un enfant est très perméable aux actes de ceux qu’ils considèrent comme étant les phares de la société. Du coup, ils auraient compris que pour exprimer leur colère contre toute décision qui menace leurs propres intérêts, l’une des meilleures façons serait de saccager les symboles de l’Etat. Cela semble ancrer dans les esprits d’autant plus que les personnes auteurs de ce crime national n’ont pas été sanctionnées. Il n’y aurait pas eu un mea culpa public en vue de donner un signal fort que ceci était une offense à la Nation.
Certains me répliqueront que les choses ne sont pas comparables et que par conséquent, les raisons qui ont conduit à l’incendie de l’Assemblée Nationale avec son drapeau sont différentes. Et pourtant, peu importe les mobiles, ce qui a une valeur de leçon chez un enfant et qui renferme un pouvoir d’influence, c’est l’acte lui-même et non les discours. Les élèves coupables pourraient aussi objecté en disant que Blaise et sa volonté de modifier l’article 37 n’étaient pas au-dessus du drapeau National. Comme quoi une bonne intention n’autorise pas l’usage de tout moyen pour l’atteindre.
Pouvaient-ils obéir à l’appel au calme lancé par l’administration du CEG, quand ils pensent que les Koglweogo à Fada ont défié héroïquement l’autorité ? Pouvaient-ils accepter que l’obéissance à l’autorité soit une valeur, quand ils se rappellent que notre ministre de l’Administration Territoriale, Simon Compaoré, s’est déplacé à Leo pour rencontrer des Koglweogo qui lui ont opposé un refus catégorique ? Et rien de fort n’a été fait à leur encontre.
Beaucoup sont ceux qui saluent « les mesures conservatoires prises par le gouvernement pour faire face à cette situation, notamment la fermeture jusqu’à nouvel ordre des deux établissements concernés ». Personnellement, si je dois retenir quelque chose, c’est le fait que les autorités aient pris conscience de sa gravité. Mais j’ai peur que cette décision n’ait que l’effet d’un paracétamol qui calme juste les douleurs sans pour autant soigner définitivement le mal. Certes, le ministère a usé de son pouvoir pour décider, mais est-ce-que cette décision jouira de l’autorité nécessaire pour résoudre le problème ?
Le reflexe nous porterait à jeter l’anathème sur la jeunesse, mais ça serait un raccourci qui conduira peu loin. Souvent le chemin le plus court n’est pas toujours le plus rapide. En effet, l’incivisme au Burkina, la perte du patriotisme, le manque d’engagement pour le bien commun seraient imputables à tous sans exception. En dehors de « l’amour » des actes de vandalisme que nous transmettons à nos enfants, il faudrait noter que les détournements de denier public, la corruption et l’impunité sont aussi des « bibliothèques » avec un pouvoir d’infusion terrible que nous mettons à la disposition de nos progénitures. Inspirés par nos comportements, ils penseront que ce seraient les seuls moyens à leur disposition pour « servir » leur pays. Les fossoyeurs de nos valeurs seraient d’abord nous-mêmes.
Alors, on ne devrait pas s’étonner du type de fruits que portent les arbres que nous nous-mêmes avons plantés. C’est ce qui me fait prendre la valeur de la pensée du Philosophe Jésus quand il recommande à ces disciples ceci :
Un diagnostic sans complaisance est la seule voix pour préconiser une solution efficace et durable. La seule réhabilitation de l’enseignement civique, toute réforme théorique du système éducatif ne seront pas assez, car il est très difficile de vouloir convaincre seulement par le discours. Tant que les enfants ne verront pas en leurs parents, le minimum de modèle que nous leur enseignons, ils n’y adhèreront pas. La rhétorique peut séduire facilement, mais seul l’exemple par les actes influence positivement.
Le tableau semble peu relisant mais il n’est pas encore trop tard pour éviter le gouffre. L’espoir est permis. Si nous voulons un bref future, un Burkina libre de toute sorte d’incivisme, libéré de toue corruption, un Burkina plus intègre, nous devons travailler à inculquer les valeurs de base par le biais de l’éduction. Toute la société, leaders et autres acteurs devrait s’y engager par un exemple de vie. Oui nous le pouvons « Yes, we can ».
Repartons concrètement sur de nouvelles bases. Les autorités devraient admettre que la moralisation de la vie de la nation ne peut se faire sans une prise de conscience engagée : reconnaitre que les acteurs de la vie politique du Burkina pendant les 27 dernières années, (Partis au pouvoir et dans une certaine mesure l’Opposition aussi), sont d’une manière ou d’une autre, responsable de la situation. Tous ont failli. Très rares sont ceux qui auraient les mains blanches pour jeter la pierre aux autres. Tous, sont comptables du déclin de la morale. Tomber n’est par un crime, mais le refus de se relever. Il faudra en toute humilité reconnaitre son tord et se retourner des pratiques anciennes. Refuser cela, c’est vouloir opter pour une culture de règlement de compte qui finira par nous enliser dans un cycle infernal de vengeance réciproque ; ce qui risque de précipiter notre cher dans les méandres du mal.
Les plus grands perdants seront les générations à venir. Ensemble donc, unis comme les enfants d’une seule mère, refusant de nourrir toute haine capable de nuire aux liens consanguins, réconcilions-nous avec nous-même, les uns avec les autres pour remettre le Burkina sur les rails. C’est à ce prix que nous pourrons faire de lui un pays aimé et respecté par les siens, surtout par les générations futures. Si nous voulons que le Burkina soit le meilleur cadeau à léguer au future, il faudrait conserver vive, la teneur de cette philosophie locale : « si la chèvre monte sur la meule, son petit ne peut rester en bas. Il l’a suivra forcement. Le carpeau s’assoit à la manière de sa mère. Le petit de la girafe coureur ne sera jamais boiteux ». Vivement que nous soyons des bougies allumées pour notre postérité en vue d’un Burkina toujours davantage resplendissant.
Sibiri Nestor SAMNE
Communicateur
Email : sasimastor@hotmail.com
Vos commentaires
1. Le 27 avril 2016 à 17:23, par Seydou Kouliga de Ahmado En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
La comparaison est exagérer et tirée par les cheveux. Si je comprend bien, il fallait laisser Blaise faire ou bien ? C’est ce que vous voulez ? Est-ce que cette AN n’ ‘était pas suffisamment devenue l’ entre du mal que seul le feu pouvais purifier ? Donc, on gaze des citoyens, on tire sur eux à balles réellles et quand ilsa gagnent rentrer là où des gens qu’ on a élues et qui sont devenues des malfrats au service d’ un individu, il doivent dire, attendez d’ abord on va descendre le drapeau avant de mettre le feu a ce boum- yoko ? Je suis ca Même déçu, Mr. Samné. Des contribitions de ce genre-là même, c’est zéro, quoi. Il fallait même de te taire.
2. Le 27 avril 2016 à 17:53, par L observateur En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Felicitations
3. Le 27 avril 2016 à 18:11, par Chapité En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Très bel article que j’approuve, les enfants ont imités ce qu’ils ont vu faire et posé comme acte de bravoure sans suite sinon même avec une prime à l’impunité pour de prétendus OSC et hérauts de l’histoire
4. Le 27 avril 2016 à 18:23, par citoyen indigné En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
les comportement de non droit pendant la periode de l’insurrection ne constitue pas un exemple qui peut justifier le meme comportement en periode ordinaire. meme en droit l’exceptionnel peut justifier la derogation au droit. une insurrection ou une revolution n’intervient pas tout les jours dans une republique. les grandes democraties sont passé par là. votre enfant a eu tort. vous etiez a cours d’argument !
5. Le 27 avril 2016 à 18:26, par le nouvo En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Avant d’écrire quoique ce soit, fut-il imagé, prière à vous de faire l’effort de rechercher et trouver LA BONNE INFO : Le drapeau de l’Assemblée n’a jamais été brûlé !!!!!!!!!! Un peu d’égard pour les manifestants du 30 et 31 Octobre 2014.
Conseil d’ami : Soyez attentif sinon votre "fils" vous rendra tristement célèbre ! Sans rancune
6. Le 27 avril 2016 à 18:30, par Somda En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Si ce n’est pas toi qui ment, c’est donc ton fils !
A l’Assemblee Nationale les manifestants ont decroche les drapeaux et s’ en ont fait des echarpes ; ils ne les ont pas brules.
7. Le 27 avril 2016 à 18:38, par SID PAWALEMDE En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Il fallait dire à l’enfant que quand on brûlait l’Assemblée Nationale c’était normal. Mon enfant, tu sais que l’Université c’est le sommet du Savoir et de la Connaissance. Tiens toi bien mon fils, des Universitaires on soutenu la modification de l’article 37 de la constitution comme si au Burkina il n’y avait qu’un seul homme capable. Si Blaise n’avait pas fuit, on pouvait pas savoir que Rock pouvait être Président et qu’après Rock il y’en aura autre. C’est cette culture qui gangrène aujourd’hui le Burkina Faso. Dites à votre fils que si un jour, malgré leur diplôme d’enseignant à l’Université, des gens venaient inciter et soutenir Rock pour qu’il fasse 5 mandats de 5 ans alors que la constitution le lui interdisait, mon fils, soit le premier à bruler KOSIAM et ses drapeau car ce qui présage est mauvais et mon fils tiens toi bien c’est une question de génération !!!!!
8. Le 27 avril 2016 à 19:28, par Dibi En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Attention ! Comparaison n’est pas raison.
Il faut plus, pour qu’une tombe incarne nos morts et notre cimetière commun dont aucune communauté ne peut tolérer la profanation.
Et dégager par un soulèvement populaire violent un ordre politique pourri n’a rien à voir avec une manifestation groupusculaire locale qui s’en prend aux symboles de la nation en brulant le drapeau ; tout geste qui n’a rien à voir avec une protestation contre les régimes pourris qui dirigent ce pays.
Ces élèves seraient dans le sillage de nos héros nationaux s’ils sortaient dénoncer le néocolonialisme qui saccage l’indépendance et la souveraineté de notre peuple, en brulant des drapeaux USA et français de leur confection ; ces drapeaux de la recolonisation qui flottent sur le sol du Burkina-Faso par le biais des bases militaires de ces puissances impérialistes occidentales.
Comparaison n’est pas raison. Aussi, il faut savoir ce que l’on dénonce : la pourriture au sommet ? Ou la Nation ? Et les responsables de cette confusion doivent la payer par des sanctions éducatives : une réorientation éducative ou une exclusion temporaire exemplaire.
Saccager un local ou un siège d’institution (une prison, un commissariat, une préfecture, un conseil régional, un ministère, une présidence...) pour dégager politiquement et de façon révolutionnaire une autorité qui pue la réaction, l’affairisme, la corruption, l’oppression et le crime politique n’a rien à voir avec la destruction d’un symbole national qu’est le drapeau, c’est à dire la Nation.
Au cours des révolutions qui jalonnent l’histoire des peuples, si la révolte est légitime devant une autorité pourrie, il arrive que les révolutionnaires politiquement conscients et organisés contre la pourrissement des régimes s’en prennent aux personnes qui incarnent l’autorité c’est à dire l’ordre réactionnaire établi et les infrastructures que cet ordre investit, mais jamais contre les symboles (drapeau, hymne, armoirie..) qui incarnent le peuple et sa nation.
Détruire un drapeau, c’est symboliquement détruire la nation qu’on ne reconnait pas et dont on nie l’existence même. Et il n’y a que les ennemis de la nation et de notre peuple pour le faire.
Les révolutionnaires de la RDP pour prendre cet exemple, n’ont pas détruit le drapeau. Ils lui ont donné un autre contenu social, politique et culturel.
Tout le nord et le nord-ouest (Oudalan, Sourou..) est bien enclavé et sans véritables voies de communication dignes de ce nom ; mais c’est pas pour autant que les populations s’en prennent au drapeau qui est bien plus qu’un chiffon.
Le jour où, elles le font, c’est le début de la rupture et peut-être de velléités d’indépendance ou d’adhésion au Mali voisin ; ce qui devrait nous inquiéter. Mais ça, au départ, c’est à un sous-préfet, un commandant de gendarmerie, un préfet de région compétent qui normalement sont tenus d’alerter des fonctionnaires compétents au ministère de l’administration territoriale. Faute de quoi, il faut se résoudre à admettre que ce pays est tenu par des cleptocrates qui, au sommet, s’occupent uniquement de faire fructifier leurs immenses fortunes personnelles volées et planquées en Europe et aux Usa ; toute chose qui permet à leurs rejetons, ignares des réalités de notre peuple, d’éviter les universités locales du pays et de suivre des études hors de prix à l’étranger en Occident.
9. Le 27 avril 2016 à 19:52 En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Mr Samné les insurgés vont vous insulter. Mais sachez que votre analyse est bonne. L ’ enfant apprend par les aînés . Si ces derniers sont des pyromanes pilleurs , il devient pyromane pilleur !
10. Le 27 avril 2016 à 19:55 En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
bien dit et vrai dit.
11. Le 27 avril 2016 à 20:08, par MOSSE Augustin En réponse à : Lutte traditionnelle à SAPALA
Dans le cadre de ses activités, l’association ’’ Zewabienko’’, des jeunes de Sapala (village de la province du Nayala ,département de Yaba), organise du 30 Avril au 28 Mai la première édition de la coupe ’’ Zewabienko’’ en lutte traditionnelle, en football et en course cycliste. Elle invite par cette occasion les fils et filles de ladite localité à une concertation afin de trouver ensemble les voies et moyens pour un meilleur développement de leur cher village.
12. Le 27 avril 2016 à 21:10, par phinx En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Dis ce que tu as a nous raconté et ne ment pas sur tes enfants.un communicateur c’est ca votre stratégie.prendre des exemple et marqué la conscience des gens au mentale faible.ns avions brûlé l’AN pour une cause nationale,pour la survie du Burkina faso.donc ne confond pas l’acte d’incivisme des élèves avec l’ inssurection nationale.les 30 et 31 octobre seront des jours fériés et les martyrs commémorés.mais je ne crois pas que le jour ou les élèves ont molestés leur enseignants et intenté a leur vie,déchiré les couleurs nationales sera célébrer comme une journée de victoire.
13. Le 27 avril 2016 à 22:06, par VP En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Mon frère SAMNE ! le jour que l’article a paru sur le faso.net,j’ai immédiatement condamné l’acte.Par la suite,j’ai qualifié les élèves de "Ben Laden" dont votre fils a surement entendu parler.J’ai surtout expliqué que les élèves du Burkina Faso ont été instrumentalisés ces derniers temps dans la pyromanie. Les commissariats de police,les brigades de gendarmerie à la moindre mesure,les domiciles des leader politiques et pire,les Mairies et les maternités ont été incendiés ici.
Je vous conseille d’accompagner votre fils afin chez son oncle au village lui explique les méfaits des incendies volontaires ou criminels.Notre société ne tolère pas ces genres de choses.Actuellement,tout est feu dans ce Faso.
14. Le 27 avril 2016 à 22:13, par Tapsoba R(de H) En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Je pense que la ferméture des dites écoles est fondée plus sur des raisons sécuritaires que d une punition aux élèves même s ils sont en même temps bourreaux de leurs enseignants(facteurs de l insécurité) que victimes collatérales de cette décision(privation du savoir).La priorité actuelle devrait être la réinstallation d un post d agents de sécurité avant d envisager une réouverture des classes.
15. Le 28 avril 2016 à 05:19, par CHRIS En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Bjr,
Merci Mr le communicateur, votre écrit renferme des vérités vraies, mais pêche par des comparaisons qui faussent la logique de votre raisonnement. On compare des choses comparables, ce qui s’est passé dans ce CEG est unique dans nos établissements ; en effet, on a vu des violences dans les établissements après la mort de Norbert Zongo (qui a été brûlé), mais jamais un comportement identique à ce qui s’est passé à Nagaré.
On est tous d’accord que les enfants ont tendance à imiter les adultes, mais retenez que l’élève par qui le drame est arrivé était âgé de près de 24 ans ; à cet âge , on n’est plus enfant ; et quand on n’ est plus enfant, la société est en droit d’attendre autre chose que de la voyoucratie.
16. Le 28 avril 2016 à 06:15, par YIRMOAGA En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
L’incivisme va aller grandissant avec l’injustice ? Voyez l’enseignant réduit à la misère face aux élèves nantis de part leurs géniteurs voleurs, voyez à Ouaga où la ville devient un village avec l’obstruction des voies pour commerce, la gestion des déchets, les balayeuses de sable dans les rues pour cause de pauvreté et personne ne dit rien, quant à la circulation, parlons d’abord de l’occupation anarchique des voies par le commerce ? Logobou, une localité qui voit ses troubles gérées par le gouvernement en lieu et place d’un Gouverneur incapable, comment faire ? Ici la faute revient à l’autorité locale. Aussi on a appris qu’une élève aurait administré une correction à un enseignant et qu’à Ouahigouya un élève aurait assommé une enseignante ? ça vient doucement et y aura clash pour mauvaise gouvernance ?
17. Le 28 avril 2016 à 07:28, par de En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Eviter de construire votre mensonge sur le dos de votre enfant.
18. Le 28 avril 2016 à 07:32, par de En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Ainsi donc votre enfant est les plus intelligent du Monde. Il remarque le drapeau, il estime que le drapeau n’a pas été descendu avant l’incendie, il conclut, il remarque le chef traditionnel premier à l’assemblée, BRAVO pour le mensonge
19. Le 28 avril 2016 à 08:11, par KABAKO En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Rien que la vérité très bien dite.
Un chiot s’assoit toujours de la manière de la chienne
Un lionceau ne dira jamais qu’il ne mange pas de la chaire
Donc combattons le mal depuis son origine
20. Le 28 avril 2016 à 08:12, par Yargouma En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Tout a fait d’avis avec cet article . Il faut que le Burkinabe puisse retrouver son integrite et pour cela il faut bien commencer quelque part quitte a ce que l’on rectifie les choses au fur et a mesure. Ensemble rebatissons un Burkina Faso prospere.
21. Le 28 avril 2016 à 08:43 En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
La porte de l’incivisme est la calque, l’imitation bête, idiote, de beaucoup d’Africains des idées extérieures tant que l’on leur tend un billet craquant d’un Euro ou d’un dollar. Yes, Child abuse, crieront tes voisins de la-bas. Mais ici, il faut dire à nos enfants. "Certes nous sommes fautifs, mais à partir de maintenant nous allons remettre la natte à l’endroit". Et en matière d’éducation avant de pouvoir commander, il faut d’abord obéir. Et entre un père et un enfant, entre un éducateur et un élève IL N’Y A PAS de négociation possible : Le premier commande et le second obéit. C’est simple et carré. Mais c’est comme cela. Mais j’accuse les gouvernants qui voyant des élèves, des non élèves brutaliser les élèves et les enseignants dans les classes disent aux forces de l’ordre "surtout il ne faut pas faire que ça dégénère". Et c’est bandits sachant qu’ils sont protégés, brutalisent tout le monde.
22. Le 28 avril 2016 à 08:55, par Jacques En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Très belle analyse.Je souscrits entièrement
23. Le 28 avril 2016 à 08:58, par la femme battante En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Quelle riche et pertinente analyse !
24. Le 28 avril 2016 à 09:06, par RAZO En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Félicitation pour cette réflexion. A mon humble avis, vous avez tout dit. La question de l’incivisme , c’est la mal gouvernance qu’on nous a servi depuis 27 ans du pouvoir Compaoré. Le régime Compaoré ne se préoccupait pas des problèmes des citoyens, leur souci comment conserver le pouvoir et le pouvoir, le reste "mangez et taisez-vous !". Voilà où nous en sommes incivisme des pères jusqu’aux fils. Ne demandez pas à un enfant de faire ce qu’on ne l’a pas appris ou ce qu’il n’a jamais vu. Les bonnes pratiques, les leaders s’en offusque donc"Tel père, tel fils". Que Dieu sauve notre génération !
25. Le 28 avril 2016 à 09:52, par DAYO Oumar En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
bien dit, qu’Allah fasse que votre apport touche le cœur des burkinabés. Allahouma amine !!!
26. Le 28 avril 2016 à 10:00, par ma vision En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
C’est comme si un français confondait la révolution française de 1789 (prise de la bastille qui a été saccagée et brûlée) et les attaques de terroristes sur le Bataclan et autres lieux publics ! Monsieur SMANE, brûlé l’AN n’est pas comparable à ce que les enfants ont fait à Nagaré !
27. Le 28 avril 2016 à 10:12, par leprospère En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
FELICITATION MONSIEUR SAMNE pour ta contribution bien réfléchie qui ouvre des portes aux réflexions profondes et participatives de tous les acteurs concernés en vue de sauver le navire"le BURKINA FASO".
Certes l’incivisme est grandissant dans toutes les contrées du pays et même au-delà des frontières et touchent nos frères à l’étranger(le cas de burkinabè lors de la tournée de la délégation du gouvernement de la transition à l’ambassade du BURKINA en Côte d’Ivoire).
Mais il importe de faire des diagnostiques sérieuses de cette situation si nous voulons retrouver les comportements exemplaires des burkinabè digne de ce nom, admirés par l’extérieur.
Pour ce faire, les religieux, les coutumiers, les parents, les autorités administratives, les organisations de la société civile et les partenaires technique et financier doivent s’asseoir autour d’une même table pour trouver les solutions idoines afin de rétablir l’autorité de l’Etat et promouvoir le civisme au BURKINA.
La bible exhorte les parents à instruire les enfants selon la voie(les bonnes mœurs) qu’ils doivent suivre, afin que devenus grands ils ne s’en détournent pas. Malheureusement, force est de constater que les parents ont démissionné de leur rôle d’éducateurs et confiant cette éducation à la télé, aux enseignants et à l’Etat. Il n’est étonnant d’entendre des aînés dire que "les jeunes de maintenant ne respecte plus rien ou personne"
A QUI LA FAUTE ?
L’enfant n’agit que ce qu’il voit faire les aînés. Comme on le dit souvent, ce que tu fais crie plus fort que ce que dis.
A côté du savoir-faire qu’on inculque aux enfants, il faut aussi leur inculquer le savoir-être et le savoir-vivre. Ce qui n’est pas souvent le cas à cause de la course effrénée à l’argent et au matériel.
Il est temps de nous réveiller de notre sommeil et de notre non assistance aux enfants en détresse. Dans le cas contraire, attendons nous à voir nos enfants frapper leurs parents et détruire les fruits de nos efforts.
A BAS L’INCIVISME AU BURKINA !
VIVE LE BURKINA FASO !
28. Le 28 avril 2016 à 10:31, par Rapoug-yandé En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Mon cher SAMNE, je pense que tu dois amener ton enfant en consultation à l’hôpital car le jour de l’insurrection tout le monde a plutôt vu un leader politique courir en tenant le drapeau. Il faut plutôt expliquer à ton enfant c’est quoi un drap ? Quelle est son importance ? Ton texte est bien mais l’exemple que tu as choisi pour illustrer tes propos est approximatif. Les 30 et 31 octobre 2014 auraient dû être la fin de l’incivisme au BF mais hélas dans notre élan personne n’y a songé. Il faut remarquer que le long règne de Blaise Compaoré a été le terreau fertile de l’incivisme. Il a été marqué par le népotisme, la corruption, les viols massifs des textes en vigueur, le pillage des ressources, etc. Ces maux finissent par inculquer dans l’esprit de tout un chacun qu’il n’y a plus de limites avec pour mot d’ordre "comme c’est comme ça on casse tout, on brûle tout et c’est fini". Le combat contre l’incivisme revient à inculquer à tout le monde (fonctionnaires, commerçants, marchands ambulants, chauffeurs, élèves et étudiants, éléments des forces de défense et de sécurité) les valeurs suivantes :
a) caractère sacré de l’Etat, des biens publics, du drapeau, de l’armée, de l’institution judiciaire, du gouvernement et du parlement ;
b) le respect de la hiérarchie. Celle-ci doit en retour respecter les valeurs d’éthiques, de justice et de la chose publique
29. Le 28 avril 2016 à 10:33, par GOUBA BERNARD En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
mon frère si tels sont tes analyses tu mérites pas être journalistes. car ce sont les idées un enfant du primaires. tu confonds la bouche et l’anus. même si tu es "pro Compaoré" ne donne des arguments qui te rabaissent au niveau de celui qui n’a pas eu une formation du métier.
30. Le 28 avril 2016 à 10:49, par charles En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Bien dit mon frère, ni les chefs coutumiers, ni les chefs religieux n’ont condamné le pillage et les incendies volontaires des 30 et 31 octobre 2014. aujourd’hui qu’es ce qu’ ’ils peuvent nous apprendre. Ils n’ont plus de crédibilité aujourd’hui. chacun lutte pour sa panse. Avec le recule, es ce que pour empêcher la modification de l’article 37, on avait besoin de tout ça ? Avec ce que le gouvernement de michel kafando nous a servi comme gouvernance, on se demande si le BF mérite qu’on l’appelle une nation. C’est un far west ou les gouvernants viennent trouver un peuple mouton, ils font ce qu’ils veulent, ils partent et basta. Nos enfants aussi imitent, ils bruleront tant qu’ils pourront car y a plus de repère. les propres parents ont cautionné les incendies ou il y a eu mort d’homme calciné par le feu mis volontairement par des gens qu’on connait bien mais qu’on laisse sans condamnation même verbale. on continuera à bruler le pays pour acquérir le pouvoir.
31. Le 28 avril 2016 à 10:50, par RAWA En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Je crois que tous ces gens qui ont fuit les rélités du pays pour aller chercher égoistement leur pain dans des endroits où en d’autres temps on emmenait nos parents ligotés comme des bêtes ferait mieux de nous laisser ici régler nos problèmes. Depuis quelques temps, ces gens là passent le temps à chercher à nous convaincre que nous avons mal fait de chasser Blaise Compaoré et sa troupe de brigands. Nous vous prions de rester là où vous ête et désinterrez vous de ce qui se passe au pays. Nous nous vivions dans ce pays que vous avez lâchement abandonné et nous le construiront sans vous. De plus, nous sommes fière de vivre ici. Ne croyez pas que vous êtes enviés, bien au contraire, vous êtes à paindre.
32. Le 28 avril 2016 à 13:57 En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Ne mélanger pas les choses, où avez-vous vu brûler le drapeau national par les insurgés ? Ceux ci étaient des patriotes, c’est ce que vous ignorez, et des patriotes ne brûlent pas leur drapeau !! Tournez plusieurs fois votre clavier avant d’écrire des contre vérités
33. Le 28 avril 2016 à 16:17, par ZALLE En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
Je remercie mon frère pour son analyse de la situation nationale qui est une contribution à l’éveil des consciences.
34. Le 29 avril 2016 à 02:22, par DAO Abdoul En réponse à : « Incivisme » des élèves du CEG de Nagaré : Quand des leaders et des parents creusent la tombe pour la Patrie, les enfants se sentent moralement obligés de l’ensevelir
A l’internaute numéro 29 (Bernard GOUBA)
Vous voyez ce qui nous intéresse ce n’est pas le fait que Mr Samné soit journaliste ou pas. C’est le plus important c’est la profondeur de ses idées. Combiens de vos « dits bon journalistes » ont passé le temps à caresser Blaise Compaoré dans le sens de ses poils quand il était au pouvoir. Regardez un ouvrier de dernière heure qui se croit plus digne du Burkina. C’est vous autres les traitres qui ont induit Blaise en erreur par votre lèche- bottisme ». Mr Samné a eu l’audace en son temps de dire au Président Compaoré de ne pas modifier l’article. Je me rappelle aussi de son écrit toxique sur l’assassinat du Juge NEBIE. Son titre « Assassinant répétés au Burkina : Tous potentiellement victimes d’un gourdin mystique. J’ai personnellement téléchargé ses réflexions. Faites la recherche sur le net et vous verrez. Pour ce, il ne devrait pas être dans les grâces de Blaise. Contrairement à vos élucubrations qui révèlent une probable jalousie de ta part, Samné fait partie de ceux qui ont dérangé Blaise. J’imagine que vous devez être le meilleur journaliste du Burkina formé dans la plus grande école du monde. C’est bien et félicitation. Mais produisez pour que nous vous lisions. On ne se cache pas derrière des faux noms pour critiques négativement. Il ne faut gâter le nom des Bissa. Tu es vraiment borné à te juger sur la base de réaction. C’est ton niveau qui même pire que celui d’un enfant du primaire. “Réfléchir, c’est tellement difficile que beaucoup de gens préfèrent tout simplement juger.” Toi qui es bon journaliste démasque-toi, produit et laisse les autres aussi te juger. Espèce de prostitué intellectuel. C’est vous qu’on appelle des griots et non des journalistes. Au fait tu dois être jaloux de Mr Samné. Sibiri, continue de donner tes points de vue et laisse les abrutis intellectuels. Sois sélectif avec les combats que tu choisis d’entreprendre ; parfois, la paix vaut mieux que le fait d’avoir raison". Webmaster laisse passer stp.