LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Sécurité alimentaire : L’USAID et le CILSS signent un protocole de plus de 2 milliards de francs CFA

Publié le vendredi 8 avril 2016 à 17h32min

PARTAGER :                          
Sécurité alimentaire : L’USAID et le CILSS signent un protocole de plus de 2 milliards de francs CFA

Le Gouvernement américain, à travers son agence pour le développement international qu’est l’USAID, a procédé, ce jeudi 7 avril 2016 à Ouagadougou, à la signature d’un protocole de financement avec le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS). D’un montant de plus de 2 milliards de francs CFA, ce financement devrait permettre d’améliorer la politique agricole dans l’espace CEDEAO.

C’est l’histoire d’un tandem de plus de 40 ans qui continue de s’écrire dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la désertification. L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) viennent de matérialiser une fois de plus leur collaboration à travers la signature d’un accord de financement de 3 600 000 dollars américains (plus de 2 milliards de franc CFA) d’une durée de 2 ans. Signé par l’Ambassadeur des Etats-Unis, Tulinabo Mushingui, le directeur de l’USAID pour l’Afrique de l’Ouest, Alex Deprez et le Secrétaire exécutif du CILSS, Dr Djimé Adoum, ce protocole permettra d’améliorer la sécurité alimentaire des Etats.

Pour une approche harmonisée

Conformément à la lettre d’exécution (IL 2), cet accompagnement financier permettra de :
-  renforcer les capacités de gouvernance de la direction de l’agriculture et du développement rural (DARD) de la CEDEAO ;
-  de soutenir la douane, le département en charge du secteur privé et de la libre circulation et le département de l’industrie et du secteur privé afin de renforcer leur capacité de gouvernance en termes de politique commerciale, et l’harmonisation des règles et normes agroalimentaires ;
-  appuyer les activités du hub rural afin d’aider la CEDEAO à l’amélioration des performances financières, sociales, environnementales, techniques et économiques de l’ECOWAP/PDDAA.

Pour le patron du CILSS, cet argent sera tout simplement injecté dans « les programmes et les projets qui touchent à la vie des populations les plus nécessiteuses tout comme les populations qui cherchent à se forger un avenir meilleur sur la base de la sueur issue des travaux de modernisation du secteur de production agro-sylvo-pastorale et halieutique ».
Pour Alex Deprez, ce qui est important, c’est une approche harmonisée et intégrée où les pays peuvent s’unir afin d’éliminer la faim et la pauvreté dans le sahel.

Pour des résultats « saillants »

«  Je suis toujours intéressé aux résultats », a confié l’ambassadeur Tulinabo Mushingi. Après avoir salué le leadership du CILSS et le partenariat exemplaire que celui-ci entretient avec le gouvernement burkinabè, le diplomate américain a souhaité que l’organisation continue de« produire des résultats saillants, des résultats qui fassent une différence dans la vie du peuple  ». Il a également rappelé qu’au-delà de la collaboration « constante et fidèle » entre l’USAID et le CILSS, le gouvernement américain s’investit au Burkina à travers l’initiative Rise (Amélioration de la résilience au Sahel) et les priorités résilience pays (PRPs) dont la validation est intervenue le 16 mars dernier.

Pour terminer, Dr Djimé Adoum a invité les journalistes à suivre le travail de tous les intervenants dans la chaine afin que la modernisation du secteur de production soit une réalité pour produire en abondance, transformer et créer des richesses et de l’emploi.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 8 avril 2016 à 20:14 En réponse à : Sécurité alimentaire : L’USAID et le CILSS signent un protocole de plus de 2 milliards de francs CFA

    NOUS NE VOULONS PAS D’OGM DANS NOTRE ALIMENTATION ! Monsieur l’ambassadeur, vous vous intéressez aux résultats mais le résultat économique est la cata avec votre coton Bt de Monsanto. Etes-vous prêts à nous rembourser 50 milliards de perte (sans même parler de dommages et intérêts qui pourraient atteindre 100 milliards de F CFA). Alors, avouez que votre com avec signature pour 2 milliards est indécente pour donner une piécette comme à un mendiant.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique