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Récréatales 2016 : Plus de 300 artistes d’une vingtaine de pays présents à Ouagadougou

Publié le vendredi 19 février 2016 à 23h14min

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Récréatales 2016 : Plus de 300 artistes d’une vingtaine de pays présents à Ouagadougou

La cérémonie de lancement de la 9ième édition des résidences d’écriture et de créations théâtrales (RECREATRALES) a eu lieu le jeudi 18 février 2016 avec pour thème « sortir de l’ombre ». Elle s’est déroulé en présence du cinéaste Gaston Kaboré, parrain de la présente édition.

« Pour donner dans le monde une porte au jeu théâtral dont la profondeur et la richesse ne sont plus à démontrer, avec plaisir, je déclare lancées les RECREATALES 2016 ». C’est donc par cette phrase que Gaston Kaboré, parrain de la 9ièmeédition des RECREATRALES à donné le top de départ. En effet, pour la neuvième année consécutive, les RECREATRALES seront un laboratoire de formation, d’écriture et de créations pour plus de 300 artistes tous profils confondus (comédiens, auteurs, metteurs en scène…) venus d’une vingtaine de pays.

Selon Etienne Minoungou, comédien, dramaturge, metteur en scène, directeur de la Compagnie Falinga et ancien directeur artistique, la particularité de cette édition c’est qu’ils ont accordé une place très importante au spectacle jeune public à travers des créations, des espaces jeunes dans lesquels les enfants seront eux- mêmes animateurs, mais aussi à travers des ateliers faits à l’endroit des enfants. Aussi, à cela s’ajoutent des spectacles qui seront concoctés par l’Italie et le Burkina, le spectacle jeune public (pinopio) sans oublier le spectacle autour de l’ensemble et de l’homme Jean Pierre Guingané qui sera mis en œuvre par Tindano.

De l’avis du parrain, Gaston Kaboré, ce qui est important cette année, c’est que les thèmes donnent l’occasion à tout un chacun de réfléchir (pas seulement les comédiens et comédiennes). Il parle à chaque citoyen et l’amène à se questionner sur ce qui signifie vivre sa vie et être confronté à des obstacles, des écueils, des espoirs déçus, des déconvenues et, de devoir toujours réarmer son énergie pour continuer la route.
Quant aux RECREATRALES de manière générale nous affirme le parrain : « je pense que c’est une expérience fabuleuse que d’avoir su s’insérer dans un quartier et faire partir de l’âme de ce quartier pour se rencontrer en tant qu’artistes, mais aussi pour se mettre à l’écoute des gens de ce quartier ». Par ailleurs, il a signifié que les RECREATRALES pourraient faire naitre des acteurs, des comédiens… parce que c’est une expérience proprement inédite.
« Aussi, je pense que les enfants de ce quartier, de ce secteur en particulier n’auront pas tous la même vie parce qu’ils auront eu à côtoyer tous ces inventeurs d’histoire d’espoir et de combat que sont les gens du théâtre » a-t-il renchérit.
Tout en souhaitant bon vent aux RECREATRALES 2016, M. Kaboré a émis le vœu qu’elles continuent aux côtés des autres festivals qui existent car, elles créent de l’intelligence sociale, de la conversation inter générationnelle.

Pour Aristide Tarnagda, nouveau directeur artistique des RECREATRALES, en tant que premier responsable, sa mission consistera à poursuivre les œuvres et activités de ses prédécesseurs. « je ferai en sorte que l’on continue de maintenir la fièvre qu’il y a pendant les plateformes festivals » affirme-t-il.
« En ce qui concerne mes missions, Il s’agira entre autres de proposer des spectacles de qualité, de développer l’espace jeune public pour que les spectateurs de demain commencent déjà à aller à l’école du spectacle, leurs apprendre à fabriquer des marionnettes, ouvrir aussi le spectacle aux écoles (c’est-à-dire du primaire au supérieur) et maintenir la langue moaga », a-t- il ajouté.
En outre, M. Tarnagda nous apprend qu’au cours de ces RECREATRALES il y aura des soirées partages, des nuits musicales, des représentations théâtrales et ce pendant dix jours.
Pour finir, le nouveau président a soutenu que pour relever les défis, il va s’entourer des ainées et s’imprégner de leurs expériences pour faire en sorte que ceux qui sont dans l’ombre, c’est-à-dire ceux que l’on ne voit pas souvent à savoir l’administration, celles qui reçoivent les artistes puisent vraiment y sortir.

Annick Kaboré (stagiaire)
Lefaso.net

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