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Editions Sidwaya : La section SYNATIC face aux travailleurs

Publié le jeudi 11 février 2016 à 00h00min

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Editions Sidwaya : La section SYNATIC face aux travailleurs

Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), section des Editions Sidwaya, était face aux travailleurs, le jeudi 4 février 2016 dans l’enceinte de l’entreprise. C’était à travers une assemblée générale au cours de laquelle, les responsables du syndicat ont livré un bilan des actions 2015 et se sont penchés sur les activités à venir.

Le secrétaire général de la section SYNATIC, Rufin Paré, perçoit en cette rencontre, « une exigence syndicale qui veut qu’après un temps d’exercice, nous puissions retourner vers nos camardes qui nous ont mandatés, pour leur dire ce qui a été fait, examiner les acquis et voir dans quelle mesure renforcer les liens pour d’autres victoires ».

L’assemblée générale avait inscrit à son ordre du jour, le bilan des activités réalisées en 2015, le compte-rendu de la 31ème session du Conseil d’Administration des Editions Sidwaya, des informations sur le paiement des « Avancements  » et des avances de solde, des informations sur la formation du 20 février 2016 et, enfin, de recueil des préoccupations des travailleurs.

Ainsi, au titre de 2015, on retient que de nombreux acquis ont été engrangés par le syndicat parmi lesquels, l’adoption de mesures concernant des travailleurs en partance pour la retraite mais qui, n’ayant pas cotisé quinze ans, n’avaient pas droit à la pension. « Désormais, des mesures seront prises, de concert avec le ministère de tutelle, pour qu’ils puissent bénéficier de la pension proportionnelle », informe le secrétaire général, Rufin Paré. On note aussi l’instauration d’un climat de travail propice au sein de l’entreprise, grâce à l’action conjuguée de la Direction générale et du syndicat. « Il y a un climat de dialogue que la Direction générale a établi avec la section ; un dialogue assez franc qui fait que nos préoccupations sont toujours portées. Lorsque vous n’êtes pas considéré,lors des luttes, c’est un dialogue de sourd ; on fait semblant. Je pense que le directeur général a compris, c’est une innovation et permanemment, nous sommes en concertations, ça nous évite ses situations de crises … et c’est vraiment salutaire », a-t-il relevé.Toujours à l’interne, le syndicat a pris part au comité de réflexion sur le nouveau statut de Sidwaya, à des activités de formation, au Conseil d’administration de l’entreprise et a contribué aux règlements de litiges entre agents et la direction générale.Tout comme l’action du syndicat a permis d’obtenir une augmentation de la subvention allouée à la mutuelle des travailleurs des Editions Sidwaya.

Toujours au chapitre du bilan, le secrétaire général, a énuméré des activités d’envergure nationale auxquelles la structure a pris part. On peut citer ici, sa participation aux activités de la Coalition nationale contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) et bien d’autres actions initiées par le bureau exécutif national du SNATIC.

« Les avancements relèvent des droits fondamentaux des travailleurs… »

Sur le point des « avancements et de l’avance de solde », qui semble être une préoccupation de l’heure, le secrétaire à l’information et à la formation syndicale, Steveen Ozias Kiemtoré, a livré aux travailleurs, le contenu des échanges que le syndicat a eus avec la direction générale et d’où, on peut résumer que l’entreprise ne dispose pas d’assez de Fonds pour faire face à un épurement des « avancements  ». D’où la proposition de la direction générale de payer d’abord les « avances sur solde ».

« Les avancements relèvent des droits fondamentaux des travailleurs, il ne faut pas cumuler les avancements. Autant nous devons satisfaire à nos obligations, autant nous ne devons pas négliger aussi le respect de nos droits fondamentaux. On nous propose en lieu et place des avancements, des avances de solde qui sont, en termes simples, des crédits sans intérêt. C’est bien, c’est une faveur mais, tout le monde ne veut pas de prêt. Donc, il faut prendre des dispositions de sorte à épurer les dettes sociales », scrutent les responsables de la structure, soulignant plus loin que la direction générale a rassuré de sa volonté de régler les avancements dès qu’elle recevra la première tranche de la subvention de l’Etat.

Avant de recueillir les préoccupations de l’assemblée, les responsables du syndicat ont informé de la tenue d’une formation prévue le 20 février 2016 à Ouagadougou. Cette formation qui vise à renforcer les capacités opérationnelles des travailleurs annonce une série de formations ciblées en faveur des travailleurs.

« La lutte continue … »

Cette assemblée générale statutaire de la section SYNATIC de Sidwaya a suscité des préoccupations relatives, essentiellement, à la carrièreet aux conditions de travail des agents. Il s’agit précisément du règlement des avancements (éviter le cumul), de la carrière des contractuels des Editions Sidwaya (qui ne peuvent pas prétendre aux concours professionnels, ni bénéficier des indemnités de retraite ; bien qu’émargeant au budget de l’Etat au même titre que les autres fonctionnaires). Aussi a-t-il été suggéré un renforcement de la collaboration entre le syndicat et la mutuelle aux fins de mieux contribuer à l’épanouissement des travailleurs.

A certaines de ces préoccupations, les responsables du syndicat ont apporté des explications, tout en promettant soumettre les autres à qui de droit. Ils ont également galvanisé les travailleurs à maintenir le cap car, « seule la lutte paie ».

L’assemblée générale a connu la participation de membres du bureau exécutif national du SYNATIC et de la section de la télévision nationale venus manifester leur soutien à leurs « camarades  » des Editions Sidwaya. Occasion pour le secrétaire général national du SYNATIC, Sidiki Dramé, pour faire le point de leur rencontre avec le nouveau ministre de tutelle, tenue le 1er février 2016.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 février 2016 à 08:35 En réponse à : Editions Sidwaya : La section SYNATIC face aux travailleurs

    Good job les gars, c’est du bon et vous avez parlé, c’est cela aussi être responsables. Contrairement à certains dans d’autres institutions qui se prennent trop la tête. Je vois que c’est un SAMO qui dirige, un esclave. Il ne ressemble pas à SAMO ou bien c’est PARE mossi ? Je crois. Courage

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