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Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

Publié le mardi 26 janvier 2016 à 00h55min

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Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

Le célèbre triptyque de l’Union Générale des Etudiants Voltaïque (UGEV) imposait ou recommandait, très fortement, aux étudiants voltaïques de se former pour être des « cadres techniquement compétents, politiquement conscients et intégrés aux masses ».

S’agissant des voltaïques qui ont une cinquantaine d’années ou plus, tous ont eu l’opportunité de militer dans l’une ou l’autre des sections de l’UGEV aux fins d’apporter leur contribution à l’éveil des consciences du peuple et de le soutenir dans ses luttes multiformes. Chacun fera son introspection et en tirera les leçons utiles pour lui-même, pour les générations actuelles et futures de Burkinabè.

Pour ma part, et le constat est évident : volontairement ou sous la contrainte, de nombreux étudiants de plusieurs générations ont adhéré ou ont été embrigadés de force dans les sections de l’UGEV. Une minorité a milité avec conviction. La grande armée de ceux qui militaient du bout des lèvres pour ne « pas avoir de problèmes », a, dès le retour au pays, jeté aux orties leur « militantisme », et a tout mis en œuvre pour « devenir quelqu’un » dans les différents régimes jusqu’au 4 août 1983. Très, très peu ont adhéré, milité et lutté au sein des organisations syndicales de travailleurs. A l’avènement de la Révolution Démocratique et Populaire (RDP) issue du Coup d’Etat du Conseil National de la Révolution (CNR), de nombreux cadres se sont souvenus, opportunément, de leur passé de « militants », ont intégré les structures mises en place par le CNR ET CERTAINS ONT EU UN PARCOURS EXCEPTIONNEL du 4 août 1983 AU … 31 octobre…2014 et même aujourd’hui.

L’une des spécificités politiques du Burkina Faso, c’est la forte maturité politique de son peuple et de ses élites politiques. Parce que le passé permet de mieux comprendre le présent et d’envisager l’avenir avec sérénité, il est bon de souligner que le cœur du Burkinabè bat à…gauche. Peuple travailleur (« la terre des hommes », dixit le Général Président Charles DE GAULLE), peuple fier, intransigeant sur l’Honneur et la Dignité (au point de rebaptiser l’ex Haute Volta en Burkina Faso c’est-à-dire la Patrie des Hommes Intègres), leur trait commun demeure l’humilité dans la fermeté de la défense des principes, leur recherche continue, perpétuelle de la Justice, de l’Equité, du…Développement mieux partagé. De tout cela découle le penchant pour les idées … de gauche.

Des Femmes et des Hommes symbolisent le combat long, difficile et non encore achevé des étudiants voltaïques et burkinabè. Le Ve Congrès Ordinaire de l’UGEV, tenu en 1978, a reconnu, salué et élevé au rang de … héros les camarades SOME Viyara Ernest et KAMBIRE Hélène. Paix à leurs âmes.

Je salue très respectueusement, la mémoire de feu BATCHONO Jules, brillant diplomate, militant engagé de l’Association des Etudiants Voltaïques en France (AEVF) section de l’UGEV et de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF). Les générations actuelles et futures de Burkinabè doivent savoir que le grand militant Jules BATCHONO a été expulsé de… France et interdit de séjour en France pour son … engagement sans faille dans la lutte contre l’impérialisme, le colonialisme et le néo-colonialisme. Les mêmes mesures ont frappé le camarade…Etienne TRAORE. Oui, le Professeur Etienne TRAORE, Président de Burkina Yirwa. L’histoire du mouvement scolaire et estudiantin de la Haute Volta/Burkina Faso reste et doit être écrite par ceux des responsables vivants et/ou par les historiens et toutes autres personnes douées pour l’écriture, sinon les jeunes n’auront pas tous les repères historiques indispensables pour comprendre la pièce politique qui se joue depuis la création de la FEANF dans les années 50 et singulièrement depuis l’étape très importante du 04 août 1983 et l’accélération historique des 30 et 31 octobre 2014.

Ainsi donc, Etienne TRAORE a constitué et continue de demeurer l’un des modèles de l’intellectuel patriote engagé. Il soumet sa pensée et ses réflexions à la critique des autres en publiant des écrits à chaque interpellation de l’Histoire. Le doyen Edouard OUEDRAOGO (l’ObservateurPaalga) a salué l’une de ses prises de positions dans son dernier ouvrage.

Je salue le courage politique et l’honnêteté intellectuelle du député Lassina OUATTARA, élu dans la Province de la Léraba le 29 novembre 2015. Ce jeune frère mérite le respect. Déjà lors des mutineries militaires de 2011 et alors qu’il militait dans le parti au pouvoir, il a fait preuve d’une grande lucidité politique dans l’interview qu’il a accordée à « L’Observateur Paalga », y compris et surtout dans les critiques adressées à son parti. Ensuite, lors des échanges peu amènes avec certains « médiateurs » de la crise de 2014, Lassina OUATTARA a encore prouvé sa grande maturité politique. Bon vent à ce jeune frère dont je serai fier de faire sa connaissance.

Je ne connais pas Sayouba TRAORE. J’écoute, religieusement, ses émissions sur Radio France Internationale (RFI). Il a fait preuve d’un engagement patriotique élevé dans les lettres qu’il a adressées à son « grand frère Blaise COMPAORE » pour le convaincre de ne pas toucher à la clause limitative des mandats présidentiels, contenue dans l’article 37 de la Loi fondamentale burkinabè.

Le modèle achevé du technocrate parlait, totalement engagé dans les luttes multiformes de son Peuple durant un demi-siècle, oui une … cinquantaine d’années, c’est Hama Arba DIALLO. Parti étudier dans les universités américaines, dans les années 60-70, il en est revenu… « communiste » en tous cas, pétri d’idées de gauche. Le grand patriote africain qui, toute sa vie, s’est battu pour l’avènement de la Révolution dans son pays, nonobstant, les appels « à la raison » de l’Américain Bradford MORSE, alors Administrateur du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), a abandonné son poste de D1 à New York pour rentrer en Haute Volta et devenir le premier Ministre des Affaires Etrangères du premier gouvernement du CNR. Une année après, lui-même et les autres ministres du Parti Africain de l’Indépendance (PAI) ont été écartés du gouvernement, traqués, arrêtés et détenus. Libérés des geôles révolutionnaires, son engagement patriotique en a été renforcé. En 2006, Arba démissionne de son poste de Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies de Lutte contre la Désertification et quitte BONN pour assumer son mandat de maire élu de…DORI, la ville qui l’a vu maître. En matière d’engagement politique patriotique, je n’en connais pas beaucoup qui seraient prêts à consentir un tel sacrifice au nom d’un IDEAL DE LUTTE PATRIOTIQUE.

Nassourou, grâce à la bienveillance de mon ainé Germain Bitiou NAMA et de mon jeune frère Newton Ahmed BARRY, je t’ai rendu hommage de … ton vivant. Dors du sommeil du JUSTE, digne descendant des Diallobe. Et de là où tu nous vois et entends, continue de veiller sur nous et cette Patrie que tu as tant aimée et pour laquelle tu as… TOUT DONNE.

Faut-il le souligner encore ? A soixante dix (70) années passées, Arba a été de toutes les Journées Nationales de Protestation, de toutes les marches (il a été gazé), de tous les meetings. Taquin, très fin dans la symbolique, les symboles, ce grand militant du vrai CDP (« Compaoré Doit Partir », une de ses trouvailles), a tenté de « sauver » le PF en lui présentant le désormais… Carton rouge. S’il avait accepté de quitter le stade du 04 août lors de ce match de mai 2014, il serait aujourd’hui encore au Burkina Faso. En s’entêtant pour poursuivre un match qui n’était plus le sien, DIEU lui a montré un carton de toutes les couleurs et le vaillant Peuple burkinabè l’a contraint à quitter… le terrain, à … sortir du stade, à fuir… du Burkina Faso.

Feu le Professeur Joseph KI-ZERBO constitue un autre exemple de ces Hommes Exceptionnels. Sa célèbre formule « NAN LAARA AN SARA » continue de nous interpeler.

Il n’y a donc aucune antinomie entre être un brillant technocrate et prendre ses responsabilités en ayant un…ENGAGEMENT CITOYEN AUX COTES DU PEUPLE de manière assumée, connue, reconnue et saluée. Les formes d’un tel ENGAGEMENT PATRIOTIQUE sont multiples : au sein des organisations syndicales, de la société civile, au sein des partis politiques, individuellement même, puisque depuis une loi de …2015 les candidatures indépendantes sont légalement autorisées.

Les exemples susmentionnés témoignent amplement de la nécessité pour l’intellectuel de s’engager aux côtés de son peuple.

QUE DIEU NOUS GARDE D’ETRE DES SPECTATEURS DE LA VIE DE NOTRE PEUPLE. NE SOYONS PAS COURAGEUX DU COURAGE DES AUTRES.

LE DITANIYE, L’HYMNE PATRIOTIQUE DU FASO EST PLUS QUE CLAIR…LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS !

Louis Armand Mihyemba OUALI

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2016 à 01:04, par Nouna En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    "Les exemples susmentionnés témoignent amplement de la nécessité pour l’intellectuel de s’engager aux côtés de son peuple"koro Ouali,avec tout le respect que je vous dois,questions:N’est ce pas c’est au nom du peuple que le CNR s’est emparé du pouvoir en 1983 avec le soutien des intellos de gauche dont feu Arba Diallo,4 ans plus tard c’est la rectification avec prof Etienne et cie tandis que d’autres comme Valere Bassirou Sanogo...tombaient dans la disgrâce.Mr Ouali,votre génération à fait plus du mal au pays qu’elle n’à apporter en terme de progrès social et économique,pour le simple fait que le peuple se résume au" peuple de gauche"et le dogme qui va avec,jamais le pluralisme n’à droit de cité.Ainsi depuis 1983 trop de sang innocent à coulé,des rêves brisés dont les événements du 30/31 2014 ne sont’autre que l’un de ces épisodes tragiques d’un peuple victime d’une intelligentsia gauchisante prête à diviser pour obtenir raison même au prix d’un effondrement national.In fine,ce qui caractérise votre génération c’est la marche à reculon à chaque étape de notre evolution:Pause,clarification,rectification et en fin tragédie.Au nom de l’honnête intellectuelle votre génération devra faire son mea culpa et se retirer définitivement de la vie publique.

  • Le 26 janvier 2016 à 04:32, par L’homme de Bassaré En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Toi OUALI, on te voyait venir depuis longtemps. maintenant que l’UPC n’est pas au perchoir, tu nous parles d’idéologie. Tu montres ton impatience pour les 5 ans de ROCH et tu préfères te joindre rapidement à table avec lui car tu salives très fort. Tout le monde sait que dans les jours qui suivent, tu sera promu à un poste de responsabilité pour avoir désavouer L’UPC. Mais l’histoire nous en dira des nouvelles certainement.

  • Le 26 janvier 2016 à 05:05, par MonOpinion En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Tres bon rappel historique.
    Ce serait encore mieux si le koro essayait d’ecrire un ouvrage qui - mieux qu’un article de presse - pourrait resister au temps.
    Merci de la contribution.

  • Le 26 janvier 2016 à 06:32, par memer vovor En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Ce monsieur est très ennuyeux avec ses écrits. Vous avez tous contribué à mettre ce pays en retard. Prototype des intellectuels africains qui regrettent leur passé,vous n’avez posé aucune pierre solide visible pour vos cadets ! Laissez-nous, les jeunes, écrire nous aussi notre histoire.

    Arma de Kklg

  • Le 26 janvier 2016 à 07:24, par Oeil de lynx En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Tu es tout aussi exceptionnel que ceux que tu as magnifié. Merci de nous donner une belle leçon de courage. Nos chemin se sont croisés une seule fois à Bobo et cela m’a suffit pour te jauger et connaître ta valeur d’homme de vérité. Tu fais parti d’une espèce rare en voie de disparition dans notre pays. Longue vie à toi.

  • Le 26 janvier 2016 à 07:41, par Tangba En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Je suis absolument d’accord avec vous qu’il est nécessaire que les "évolués" soient engagés. Mais, il doit s’agir d’un engagement lisible, traçable et édifiant ne pactisant pas de façon circonstanciée avec les intérêts matériels du moment.

    Louis Armand OUALI, Etienne TRAORE, PARE Pargui Emile, si tel est cet engagement voulu, il vaut mieux être un "opposant MOUTON"

  • Le 26 janvier 2016 à 07:51, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    ’’...de nombreux cadres se sont souvenus, opportunément, de leur passé de militants, ont intégré les structures mises en place par le CNR ET CERTAINS ONT EU UN PARCOURS EXCEPTIONNEL du 4 août 1983 AU … 31 octobre…2014 et même aujourd’hui’’.

    - WALY tu as raison. Et moi j’en connais 3 parmi les premiers dirigeants d’aujourd’hui : 1 par son opportunisme et sa capacité à changer de couleur pour s’adapter à toutes les situations, 2 par leur forte capacité à braver les situations et assumer leurs actes.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 janvier 2016 à 08:13, par witebyaanda En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    C’est bien dit mais je pense que le cadre de ce papier est très restreint pour vous permettre d’être davantage compris. Je serai plus en phase avec ce que vous dites si vous consacrez tout un ouvrage pour nous donner des leçons de vie. Parce que dans ce papier, l’absence de certains noms et surtout de certains repères vivants fait que votre écrit perd un peu de sa valeur. Je peux bien me tromper, mais je pense que Laurent BADO fait quand même office surtout pour une bonne frange de la jeunesse de l’intellectuel politique intègre qui a accepté sacrifier une bonne partie de sa carrière et de sa vie à conscientiser les masses ; il en est autant pour Norbert ZONGO. Certains de ceux que vous avez cités ont certes l’esprit à gauche, mais leur ventre balance dangereusement à droite.
    A défaut de consacrer un ouvrage pour retracer l’histoire au profit des générations présentes et futures, il aurait été plus lumineux de limiter votre écrit à un seul exemple qu’il vous aurait plu de détailler davantage.

  • Le 26 janvier 2016 à 08:17, par witebyaanda En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    C’est bien dit mais je pense que le cadre de ce papier est très restreint pour vous permettre d’être davantage compris. Je serai plus en phase avec ce que vous dites si vous consacrez tout un ouvrage pour nous donner des leçons de vie. Parce que dans ce papier, l’absence de certains noms et surtout de certains repères vivants fait que votre écrit perd un peu de sa valeur. Je peux bien me tromper, mais je pense que Laurent BADO fait quand même office surtout pour une bonne frange de la jeunesse de l’intellectuel politique intègre qui a accepté sacrifier une bonne partie de sa carrière et de sa vie à conscientiser les masses ; il en est autant pour Norbert ZONGO. Certains de ceux que vous avez cités ont certes l’esprit à gauche, mais leur ventre balance dangereusement à droite.
    A défaut de consacrer un ouvrage pour retracer l’histoire au profit des générations présentes et futures, il aurait été plus lumineux de limiter votre écrit à un seul exemple qu’il vous aurait plu de détailler davantage.

  • Le 26 janvier 2016 à 08:26, par Adim’s En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Je ne connais pas très bien votre histoire, mais du peu que je sais, vous êtes aussi de la lignée de ces brillants intellectuels, patriotes et intègres, qui ont beaucoup sacrifié pour ce pays. Vous demeurez un exemple et une source d’inspiration pour tout jeune burkinabè. Merci à vous et demeurez toujours ce modèle dont peut être fier toute la jeunesse.

  • Le 26 janvier 2016 à 08:28 En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    C’est du prodada ou bien c’est quoi ?
    Chacun dans ce pays là fait de son mieux pour son édification.
    Sais tu ce que Morbiga Kassoum a fait comme sacrifice pour ce pays ? Non
    Sais tu ce que Worbo a fait pour ce pays ? Là encore tu es égaré.
    Stp ! OUALI tais toi pour toujours

  • Le 26 janvier 2016 à 08:32, par relwind En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Merci pour cet éclairage. C’est un véritable cours d’histoire dont nous jeunes avons besoin.

  • Le 26 janvier 2016 à 08:36, par yelkaye En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Le KORO ARMAND OUALI rentre definitivement dans l’herbe et pourquoi bon sang aller se purifier à l’UPC sinon que d’être un "Prostitué politique" .
    Alors que vous vous decevez de plus en plus d’un , je demande au bureau politique de l’UPC de prendre immediatement ses responsabilité face à de tel cancre au sein du parti qui cherche sa pitance au gré de "l’attalku" auprès du MPP pour preparer sa retraite forcé.
    Aidons-le à aller definitivement souper .

    Attendez vous quoi pour demissionner de vous meme et aller au MPP ?
    Le coeur du burkinabè bat à droite pour temoigner que meme CDP pendant 27 ans d’idéologie à gauche menait pour du real politique des actions à droite pour survivre.
    Et cela, il doit avoir recours à des liberaux engagé pour executé l’action gouvernementale.
    Au fil du temps, OUALI devient de plus en plus une bibliothèque pourri et que meme si le feu prend, personne ne regreterra.
    A jamais !

  • Le 26 janvier 2016 à 09:10, par sidnoman En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Belle déclaration, seulement il faut (à l’analyse de la realpolitik et même du constat que Mr Oualy lui même fait par rapport aux ex UGEV s’étant détournés des idées progressistes de ce qui constitue une deuxième école : le syndicat) décomplexer. L’élite politique n’est pas et ne saurait être que le produit de l’UGEV de la même manière que l’ENA n’est pas l(unique matrice de l’élite politique française.Bien au contraire combattre l’impérialisme et être scotché à la "societé civile" grassement financé par les institutions internationales et les puissance occidentales pour ensuite donner des leçons de militantisme est tout aussi nul qu’exploiter et piller les ressources du pays.

  • Le 26 janvier 2016 à 09:27, par lezoulou En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Bonjour Cher aîné et repère de la jeune génération !
    C’est avec beaucoup d’attention que j’ai lu et relu votre écrit et j’avoue que je ne cesse de le lire et relire tant il dépeint éloquemment la situation réelle de nos intellectuels.
    En effet, il faut le dire tout net, le Burkina Faso regorge d’intellectuels dont la malhonnêteté l’emporte sur la poursuite d’un idéal. La politique ou leur engagement quelconque ne constituant pour eux que le marche pied approprié pour assouvir leur égoïsme de devenir "quelqu’un" comme on le dit couramment. Tant que ces derniers ne sont pas dans les arcanes du pouvoir, leur militarisme est sans égal. Une fois qu’ils accèdent à la table du "Seigneur", ils apparaissent sous leur hideux visage et renient les principes de justice, d’égalité de chance de tous les citoyens et de bonne gouvernance qu’ils ont défendus hier. Quand ils ont affaire à un citoyen qui les interpelle sur ces notions, vous imaginez déjà leur réaction épidermique comme s’ils n’étaient pas là pour servir ce citoyen. Ils veulent tellement conserver leurs privilèges usurpés qu’ils sont prêts au reniement suprême c’est à dire perdre leur dignité.
    Une autre catégorie d’intellectuels en qui notre peuple a mal, c’est bien sûr ceux qui font croire que défendre des principes de bonne gouvernance et l’idéal de justice sociale sont contraires à l’image d’un "intellectuel".
    Somme toute, votre écrit doit nécessairement interpeller les pseudos intellectuels "nombrilistes" qui n’ont d’idéal que leur "Moi" détestable !

  • Le 26 janvier 2016 à 09:48, par Rabao yele En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Encore toi LAO,

    Tu décoche tes flèches empoisonnées contre l’UGEV en l’accusant d’avoir embrigadé de force les étudiants dans ses sous sections.

    Vous avez opéré la scission de l’UGEV lors du 9 eme congrès en 1979 mais l’UGEV vit toujours. Où est passée votre tendance dissidente qui était censé apporter plus de démocratie ? Vous vous êtes diluées dans les compromissions indignes de la noblesse, l’intégrité et de l’honnêteté qui incarnent les valeurs de l’Homme Voltaïque.

    En réalité à l’époque, les idées progressistes étaient le ferment de la jeunesse voltaïque consciente que seule la lutte paye. Ceux qui vivent sont ceux qui luttent (Victor Hugo)

    Cette Terre des Hommes se construira par ses Hommes, mais des Hommes déterminés pour le bien commun, pour les masses, pour le peuple.

    En faisant votre rétrospection, n’oublier surtout pas de vous rappeler qu’en 1978 vous avez diné et déjeuner avec Etienne Gnassingbé Eyadema dans son village de Pia près de Niamtougou , au moment même où celui-ci avait lancé ses sbires contre Norbert Zongo pour son Roman, le Parachutage.Il vous à l’ocasion choyé et comblés de pias.

    Dans cette rétrospection demander la clémence des mânes de nos ancêtres et de tous les dieux auxquels vous croyez pour qu’ils vous pardonnent pour cette traîtrise vis à vis de l’UGEV et de la Jeunesse Burkinabè.

    Quand on a expulsé Etienne et Batchono, j’étais en seconde au noble Zinda et nous avons été gazés et poursuivis par les Officiers Sanfo et Yorian dans l’enceinte du Lycée. Nous luttions pas parce que nous étions embrigadés par l’UGEV mais parce que nous défendions une cause juste pour la patrie.

    La théorie de l’embrigadement est réductrice et est même une insulte à la mémoire et à la détermination de la jeunesse.

    Il ne faut pas se leurrer, Thomas Sankara que l’on présente comme l’un des plus grand patriotes n’est pas tombé du ciel. Il appartient à une génération qui avait compris que le sort de la Haute Volta est entre les mains de son peuple, de sa jeunesse. Cette jeunesse avait été éduqué et l’UGEV y a contribué.

    Les gens qui ont perdu Sankara, c’est vous autres, CDRs brouettes et "Kou-Kouss-Kouss" comme il aimait lui même le dire. Vous avez fait dégager des fonctionnaires honnêtes arrêtés et torturer des militants du Front Syndical taxés d’anarcho syndicalistes.

    Complètement dopés par le DOP, vous avez contribué par vos radicalisme et haine anti-progressistes, à traquer des valeurs sures du Burkina dont beaucoup ont eu leur salut dans l’exil !!!! Celles qui sont restées sur le territoire ont été mises au bas de l’échelle, cassées et humiliées. Vous avez servi la diplomatie de Blaise aux affaires étrangères.

    En fait vous ressembler à un militant pas et peu convaincu et vite fatigué qui a offert gratuitement ses services à un homme qui n’ pas fait de détails dans le bafoument des libertés publiques et individuelles au Togo et l’appétit venant en mangeant vous avez récidivé avec blaise.
    Et l’appétit s’aiguisant vous avez voulu récemmentnoyer votre parti l’UPC dans la mangeoire du MPP qui rien d’autre qu’un CDP cousu avec du vieux fil.

    Hey, Hey, LAO allons doucement sinon on sort les vrais archives.

  • Le 26 janvier 2016 à 09:49, par Matou à Sikassossièra En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Je que je retiens de l’écrit de Kôrô est : " Prolétaires de tous les pays unissons nous" votre,écrit vient une semaine après celui de kôrô Étienne Traoré. Le lien entre les deux est fatal. Tout converge vers le Rocco. Le temps qui reste A kôrô pour rester dans la politique au Burkina cest maximum maximum 10 ans le temps des deux mandats du Rocco. Et voilà UCP ne veut pas aller au gouvernement. Kôrô ressemble à cette fille qui provoque son homme pour garantir son PPS. Kôrô a raison car le temps passe et l’âge aussi est là.
    Mais Kôrô votre passage au CNR pendant la révolution Sankariste, pouviez vous m’expliquez la DÉCANTATION ? Il semble que tu étais concerné avec Étienne Traoré aussi non ? Je veux comprendre ce PAN de notre histoire.
    Ces grands intellectuels que vous aviez cité , combien étaient en phase avec leur localité ?
    Sinon comment un Étienne Traore ne puisse pas se faire élire chez lui ? Ils veulent,toujours être tête de rat que queue de lion. Ne vous en faites pas Kôrô, le Rocco,enverra,quelqu’un pour votre PPS et j’y serai. Hééé Diabre yôrô magni ! Nan Laara an saara !

  • Le 26 janvier 2016 à 09:49, par Zounofol En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    Je ne connais M. Ouali que lorsqu’il était à la mairie de Gaoua. Mon souvenir de l’homme c’est l’exemple d’humilité avec sa P50 sur laquelle il faisait le tour de sa ville ou avec sa vielle voiture. Bref, je pense que ce n’était pas tant le modicité des ressources de la ville qui ne permettaient pas d’avoir un moyen décent mais l’exemple de rapprochement au peuple. Maintenant qu’on nous parle de véléités de depart de l’UPC , est-ce une remise en cause personnelle de s’être trompé ?

  • Le 26 janvier 2016 à 10:23, par Charles Aziz En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Votre part de vérité ne donne pas une liste exhaustive des militants qui ont oeuvré pour la Haute Volta puis BF alors que vous faites cas de certains .
    svp merci de donner toutes les infos et surtout de dire tout je peux parler de Adiouma Amirou THIOMBIANO

  • Le 26 janvier 2016 à 10:52, par l’éteincelle En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Mes chers internautes,vous qui analysez si bien les écrits et points de vue des autres ! Si M. Ouali et les autres n’écrivaient pas qu’allez vous devenir ? On a l’impression que beaucoup n’ont de points de vue que par rapport ceux déja exprimés et assumés à visage découvert par d’autres. Au lieu de tomber à bras raccourcis sur M Ouali, et tous ceux qui prennent leur courage à deux mains pour nous livrer leur perception de la marche de ce pays, prenez de la peine et à VISAGE DECOUVERT d’écrire aussi et partager vos vues,la nation burkinabè vous en saurra grée.A contrario,c’est la culture du négativisme que vous propagez . C’est vrai ,et il est malheureux de le constater depuis un certain 31 octobre 2014,certains burkinabè ont perdu le nord allant jusqu’à faire leùr la célèbre formule de feu JODR "A défaut de boire le lait,on renverse la calebasse" oubliant que certaines calebasses renversées peuvent vous faire plus de mal que le fait d’avoir été sevré du contenu.A bon entendeur.........

  • Le 26 janvier 2016 à 10:54, par Pathe Diallo En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Une fois de plus Koro Ouali fait une belle leçon d’histoire pour les jeuns générations. Tous vos écrits sont d’une grande qualité et prouvent votre niveau intellectuel très élevé. Vous êtes un homme très cultivé aussi engagé que ceux dont vous avez cités ! Le plus grand regret pour moi c’est que cette année, je ne sais pour quelle raison, vous n’avez pas été candidat aux legislatives ! Tu aurais pu contribeuer à élever le niveau ds débats à l’AN. IL faudra maintenant profiter de ce temps libre pour écrire un livre. IL ne faut pas commettre l’erreur de certains que vous avez cités qui n’ont malheureusement pas écrit leurs mémoires avant de disparaitre, partant ainsi avec leur très riche expérience>

    Que Dieu vous bénisse M. OUALI

  • Le 26 janvier 2016 à 11:02, par sidi En réponse à : Technocratie et engagement politique : Ma part de vérité

    I- Genèse et contexte de naissance
    Le mouvement étudiant burkinabé est né dans le contexte général de la lutte pour l’émancipation et l’indépendance des peuples d’Afrique. En effet, la jeunesse estudiantine était déjà présente aux côtés du RDA à travers sa jeunesse militante dirigée par des étudiants radicaux comme Cheick Anta DIOP et AHMADOU Mactar MBOW .
    En 1950, après le « Repli tactique » du RDA dont les dirigeants commencèrent à prôner la « sagesse », l’abandon de la lutte radicale contre le colonialisme français, les étudiants prirent le devant de la lutte anti-coloniale en créant la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF). Ce « Repli tactique » du RDA par rapport à la direction de la lutte fut ressenti par la jeunesse estudiantine comme une trahison de la part des dirigeants du RDA taxés de « réformistes » et de « réactionnaires ». Les étudiants à l’époque menèrent une vaste campagne pour le « non » au Référendum de 1958 et demandèrent immédiatement et sans condition l’indépendance des pays africains.
    C’est dans ce contexte général de lutte que l’Association des Etudiants Voltaïques de France (AEVF) fut crée en 1950 en tant que section de la FEANF. Six années après, c’est-à-dire en 1956 à Dakar, c’est l’Association des Stagiaires Voltaïques (ASV) qui voit le jour et devient une section de l’Union Générale des Etudiants d’Afrique de l’Ouest (UGEAO) crée la même année. Ces deux associations voltaïques ont pris une part active dans la lutte anti-coloniale aux côtés de la FEANF jusqu’à la création de l’Union Générale des Etudiants voltaïques (UGEV) le 27 juillet 1960. Né dans le sillage des années d’indépendance (en 1960), le mouvement étudiant burkinabé a prôné un syndicalisme révolutionnaire, avec d’un coté la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants et de l’autre, la lutte aux cotés des peuples pour leur émancipation, d’où son opposition traditionnelle aux pouvoirs dits « néo-coloniaux ».
    L’UGEV née de la fusion de l’AEVF et de l’ASV a occupé pendant plusieurs décennies la scène syndicale et son histoire s’est toujours confondue à celle du syndicalisme étudiant burkinabè dont elle a été la principale animatrice.
    L’UGEV, s’inspirant de l’expérience de la FEANF et de l’UGEAO, a dès sa naissance opté pour un syndicalisme révolutionnaire très politisé avec au plan corporatiste la défense des intérêts moraux et matériels des étudiants, et au plan politique, la lutte aux côtés des peuples pour leur libération du joug colonial. Son discours politique et idéologique a été marqué par le marxisme–léninisme sous ses différentes variantes, à savoir pro-soviétique, pro-chinois puis pro-albanais jusqu’à la chute du mur de Berlin en 1989.
    L’UGEV qui , dès sa naissance, a refusé de s’enfermer dans une orientation corporatiste, a traversé des crises multiples et des dissensions internes qui ont porté essentiellement sur la ligne idéologique, la nature, l’orientation et le rôle du mouvement étudiant. Par ailleurs, ces conflits internes avaient pour origine réelle les luttes hégémoniques que se livraient les partis politiques pour le contrôle du mouvement étudiant qui évoluait dans un contexte où les sollicitations idéologiques et politiques étaient nombreuses.

    II. Contradictions internes et luttes de lignes au sein de l’UGEV
    2.1 La période de 1960 à 1966
    L’indépendance de la Haute Volta en 1960, avec l’avènement de la première république, fut marquée par la proclamation du parti unique par le nouveau régime et l’embrigadement des libertés syndicales avec l’interdiction des syndicats et des partis politiques. Cette situation entraîne dans la clandestinité l’UGEV et les partis politiques comme le MLN, le PRA, le PAI et le GAP. C’est dans ce climat social et politique très tendu qu’intervient le soulèvement populaire du 3 janvier 1966 qui voit la chute de MAURICE YAMEOGO, premier président du pays. L’UGEV a pris une part active dans ces évènements à travers sa section locale ( l’AEVO).
    Par ailleurs, les analyses et les interprétations diverses sur la signification profonde des évènements du 3 janvier a fait voler en éclat l’unité politique et idéologique qui a prévalu jusque là au sein de l’UGEV. Du reste, cette diversité d’analyse et d’interprétation pourrait s’expliquer par le fait que le mouvement étudiant est un groupement idéologique et politique hétérogène, alors tout changement dans la société entraîne nécessairement des analyses politiques diverses en son sein.
    C’est ainsi que pendant que la faction proche du MNL soutenait que le soulèvement populaire du 3 janvier était une révolution, l’autre branche dissidente estimait qu’il fallait travailler à balayer le nouveau pouvoir « pro-impérialiste » et préparer l’avènement de la vraie révolution. En réalité, la ligne dominante au sein de l’UGEV depuis 1960 (taxée désormais d’ancien courant réformiste) était inspirée par le MLN qui venait de se faire discréditer au sein de la masse estudiantine en participant au nouveau gouvernement du Général SANGOULE Lamizana. Cette crise entraîna un reflux au niveau de la mobilisation.
    2.2 La période de 1966 à 1971
    La ligne « réformiste » proche du MLN est battue en brèche au cinquième congrès de l’UGEV en Août 1971 qui dégage une « ligne anti-impérialiste » et lance le mot d’ordre d’intégration aux masses en ces termes :« L’objectif fondamental de notre lutte étant la libération totale des masses de toutes les formes d’exploitation, les militants de l’UGEV doivent s’intégrer aux masses ouvrières et paysannes, pour s’éduquer auprès d’elles, s’instruire de leurs problèmes et de leurs aspirations profondes. Pour les éduquer et élever leur conscience politique. Les aider à dégager en leur sein des organisations d’avant garde… » Cette importante thèse du cinquième congrès de l’UGEV et proche de la pensée Maoïste trace désormais la ligne idéologique et la direction de la lutte. Ce mot d’ordre, interprété à tort ou à raison fit désormais du mouvement étudiant l’avant-garde pratique, le guide des luttes sociales en Haute-Volta. Le cinquième congrès, affirment certains acteurs de l’époque, aurait surestimé la place et le rôle du mouvement étudiant dans les luttes sociales au Burkina Faso en décrétant le « mot d’ordre d’intégration aux masses ». Cette orientation résolument « révolutionnaire et anti-impérialiste » prônée par le Ve congrès a dominé les débats au VIe, VIIe puis au VIIIe congrès de l’UGEV.

    2.3 La période de 1971 à 1990
    A Dakar, de nombreux étudiants voltaïques sont exclus et expulsés après les violentes manifestations de mai 1968 puis celles qui ont suivi la chute de Kwamé NKRUMAH en 1972. La période des années 1970 marque un regain de l’activisme syndical des étudiants voltaïques dans les universités de la sous région. Plusieurs étudiants voltaïques sont exclus à l’université d’Abidjan pour incitation à la grève. Puis quarante trois élèves à Ouagadougou sont enrôlés de force dans l’armée après de violentes manifestations lors de la visite en 1971 du président ivoirien Houphouët BOIGNY taxé de « véritable représentant de l’impérialisme français en Afrique ». Son cortège essuya des jets de tomates pourries.
    C’est dans ce contexte de turbulence généralisée que l’UGEV a une fois de plus été secouée par une crise au sein de sa section (ASV) à Dakar. Ce courant dissident vraisemblablement inspiré par la LIPAD / PAI est taxé par le comité exécutif de l’UGEV de « nouveau courant réformiste » (NCR). Le responsable de l’ASV à l’époque donne sa version des faits en ces termes : « Après le départ de S.T à la tête de l’ASV suite à l’obtention de sa maîtrise, j’ai été chargé de ré dynamiser l’ASV, qui à vrai dire, se portait mal. Mais une crise éclata très tôt au sein du mouvement. Ce courant réactionnaire et liquidateur était animé par S.T, E.T, P.Z , B.M, et B.J. Ce courant nous accusait d’être manipulés par le PAI. Malgré cette crise, l’ASV fut remise sur les rails et au VIe congrès de l’UGEV, et E.T, S.N et autres furent taxés de réactionnaires, d’opportunistes et exclus de l’UGEV. L’ASV a produit à l’époque un écrit consacré à cette crise et à l’élimination de ce courant. Cet écrit est intitulé : la liquidation des liquidateurs ».
    Après cette crise, le VIIIe congrès scelle l’unité idéologique et politique de l’UGEV et annonce la direction de la lutte en ces termes : « Si en Haute-Volta il naît un parti communiste qui mobilise et dirige les masses dans la lutte contre l’impérialisme, principalement français et ses valets locaux pour la réalisation de la Révolution Nationale Démocratique et Populaire, eh bien !, un tel parti communiste, nous le soutiendrons et cela dans le cadre du Front uni anti-impérialiste que nous préconisons » . C’est en marge de ce congrès en 1977, qu’un groupe d’étudiants marxistes-léninistes crée l’Organisation Communiste Voltaïque (OCV).
    « L’OCV avait pour président Hubert YAMEOGO mais en réalité, c’est Drissa TOURE, rentré après dix années d’absence au pays, qui inspira la ligne idéologique et politique de l’organisation » . Mais très tôt, des divergences vont apparaître au sein de l’OCV suite à la décision de création d’un partit communiste jugé prématuré par certains militants. Avec la naissance du Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque (PCRV) en février 1979, puis de l’union des luttes communistes (ULC), la scission au sein de l’OCV venait de se matérialiser.
    A ce sujet, un ancien membre de l’OCV, puis animateur de l’ULC s’explique :« A la création de l’OCV, quelques temps après, Drissa TOURE et Jean Pierre OUEDRAOGO effectuent un voyage en Albanie. De retour d’Albanie, Drissa TOURE fit ses bagages, rentra au pays et envoya une directive en France intimant l’ordre de créer un Parti Communiste et d’exclure du groupe tous ceux qui s’y opposaient car ce sont selon lui de petits bourgeois aux nerfs fragiles. Voilà comment est née la scission au sein du mouvement étudiant, tout est parti de là à savoir la création du PCRV ».
    Ainsi la crise à l’OCV a eu des répercussions au sein de l’UGEV. En effet, le 21 juin 1978, trente deux militants de la sous-section de l’AEVF- Paris déposent auprès du comité exécutif de l’AEVF – UGEV une motion d’appel au comité exécutif pour la tenue d’une assemblée générale extraordinaire. Ces militants dénoncent, dans cette motion, le « sectarisme, le bureaucratisme, le servilisme, la bolchévisation des militants, les étiquetages systématiques et les ragots de couloir du CE dont sont victimes les militants ». Ces militants s’élèvent aussi contre le travail idéologique visant à « serviliser les militants, capables seulement de prononcer l’éternel : je suis fondamentalement d’accord avec le comité exécutif » Ce courant est désormais connu sous le nom du Mouvement du 21 juin (M21).
    Le comité exécutif réplique en ces termes : « Cette motion, en fait une pétition, élaborée en dehors des structures de l’organisation, sans que tous les militants ne soient au courant est anti-statutaire, anti-organisationnelle et profondément putschiste et scissionniste » .
    Cette crise qui s’apparente à ses débuts à une crise organisationnelle se révèle vite être une crise sur la ligne idéologique, sur la nature et le rôle du mouvement étudiant comme en témoigne l’écrit : « deux pratiques, deux lignes au sein de l’AEVF ». Dans cet écrit, les tenants du Mouvement du 21 juin s’élève contre :
    -  Le refus de l’UGEV de caractériser l’Union soviétique comme étant une superpuissance social-impérialisme ;
    -  Le refus de l’UGEV d’affirmer la nécessité de la direction de la lutte par la classe ouvrière ;
    -  Et enfin, ils s’insurgent contre le mot d’ordre de front démocratique lancé par l’UGEV qui, selon eux, est un mot d’ordre « opportuniste et en dernière analyse contre-révolutionnaire ».
    La ligne défendue par le Mouvement du 21 juin est taxée par ses adversaires de « nouveau courant opportuniste liquidateur » (NCOL). L’un des animateurs du M21 au cours d’un entretien justifie leur position en ces termes : « Depuis que le mouvement étudiant s’est lancé dans la lutte de libération nationale, les partis communistes ont toujours pris le mouvement étudiant comme un baobab derrière lequel ils se cachaient pour lancer leur programme politique. Ainsi, c’est le mouvement étudiant qui définit les critères de la Révolution Nationale Démocratique et Populaire (RNDP), qui lance le mot d’ordre d’intégration aux masses, c’est encore le mouvement étudiant qui lance le Front Démocratique : C’est du populisme. Pour nous, le mouvement étudiant n’est pas l’avant garde de la lutte, ce n’est pas un parti politique donc il ne peut pas lancer un mot d’ordre ».
    La ligne idéologique défendue par le comité exécutif de l’UGEV est taxée de « Mouvement National Populiste Liquidateur » (MONAPOL) par le M21.
    Avec ces dissensions internes, la scission se dessinait déjà au sein de l’UGEV et sa section à Dakar, l’ASV annonçait les couleurs en ces termes : « … eh bien, l’ASV ne travaillera pas à la scission : mais l’ASV aussi n’a pas peur de la scission : si on nous l’impose, si elle devient une nécessité, nous assumerons nos responsabilités jusqu’au bout. C’est clair, c’est net. Camarades, aller à contre courant est un principe révolutionnaire… » .
    Après plusieurs mois de tractations politiques et syndicales, la scission au sein de l’UGEV se concrétise le 11 Août 1979, à la lecture des rapports du IXe congrès quand une partie des délégations de l’Union Soviétique ( AEVUS), de Dakar (ASV) et de l’Algérie (ASVA) proches du M21 quitte la salle.
    Ainsi les tenants du Mouvement du 21 juin vont poursuivre parallèlement à l’UGEV, leur neuvième congrès qui marque la naissance officielle de l’UGEV /M21. La célèbre théorie selon laquelle « un se divise en deux » devient réalité. C’est donc dans un contexte de crise à l’université de Ouagadougou suite à une grève lancée par l’AEVO pour protester contre le système d’examen jugé sélectif à l’ESSEC ( actuel UFR/SEG) que se tiendra le neuvième congrès de l’UGEV fragilisé par la scission qui venait de naître en son sein.
    Le neuvième congrès de la tendance « légitime », l’UGEV condamne le M21 comme étant, « un courant d’intellectuels petits bourgeois contemplatifs », « un courant anti-communiste et dans son fond un courant de collaboration de classe ».Le congrès apporte également une motion de soutient à la République Populaire Socialiste d’Albanie (RPSA), au parti du travail d’Albanie (PTA) avec à sa tête Enver Hoxha et appelle « ses militants à tirer leçons de cette riche expérience révolutionnaire du peuple Albanais pour faire avancer la révolution dans notre pays ».
    Les analyses faites par l’UGEV sur la situation nationale et internationale lors de ce congrès la rapproche désormais du PCRV même si elle se défend d’en être sa caisse de résonance. Quant au M21 qui est en réalité inspiré par l’ULC, il « constate avec indignation que le PCRV cherche coûte que coûte à imposer bureaucratiquement la direction idéologique, politique et organisationnelle à l’UGEV pour la transformer en une jeunesse du PCRV au mépris de son caractère d’organisation de masse ». IXe congrès M21, août 1979.
    Affaibli par les crises multiformes et les dissensions internes, l’UGEV assiste à l’avènement de la révolution d’août 1983, dont la ligne idéologique et politique est inspirée en grande partie par certains animateurs du M/21.
    « Traquée » de toutes part par les Comités de Défense de la Révolution (CDR), l’UGEV devenu UGEB avec le changement du nom du pays par le nouveau régime opte pour la clandestinité.
    Mais les conflits idéologiques au sein des groupuscules marxistes léninistes du Conseil National de la Révolution (CNR) ont une fois de plus des répercussions au sein du mouvement étudiant. En effet, les CDR présents à l’université de Ouagadougou, pilotés par l’ULC–R et l’UCB menaient des luttes hégémoniques pour le contrôle de l’université. Cette opposition entre les groupuscules communistes animés d’un côté par l’ULC-R et de l’autre par l’Union des Communistes Burkinabé (UCB) a connu son dénouement tragique le 15 octobre 1987 avec l’avènement du Front Populaire (FP).
    Au terme de notre analyse, notons que le mouvement étudiant burkinabè depuis sa naissance a constitué un terrain d’affrontement entre partis politiques pour son contrôle. En effet, le verrouillage de l’espace politique et syndical par les régimes successifs a contraint les partis politiques et les syndicats à un repli vers le mouvement étudiant qui se prête fort à ce jeu du fait d’une riche tradition de lutte. Enfin, son discours critique et radical fut énormément inspiré par l’idéologie marxiste-léniniste dans ses différentes versions à savoir pro-Soviétique, pro-Chinois et pro-Ablanais.
    Extrait memoire de maitrise en sociologie
    Thème : « Les déterminants socio-politiques de la contestation estudiantine à l’université de Ouagadougou de 1990 à 2004 », 2005, Université de Ouagadougou
    Sidi barry
    sidibarry12@yahoo.fr

  • Le 26 janvier 2016 à 11:13, par Abraham DICKO En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Mr Armand Ouali, est le prototype d’intellectuel engagé en politique et très malhonnête. Il n’a jamais rappelé dans ses écrits qu’il a été Ministre de Blaise COMPAORE sous le front populaire. Il n’a jamais rappelé le rôle que son ancien mentor politique récent Zephirin DIABRE (UPC) a joué dans l’encrage de la démocratie au Burkina Faso, et que Zeph est un modèle de technocrate engagé en politique. En plus, il ment sur le feu Arba Diallo en disant : "En 2006, Arba démissionne de son poste de SE de l’UNCCD et quitte Bonne pour assumer son mandat de maire de DORI, la ville qui l’a vu maître" . D’abord Arba n’a jamais démissionné de son poste, il était admis à la retraite en 2012, autrement dit il allait démissionné depuis Mai 2006 quand il a été DESIGNE MAIRE car son parti (PDS) avait 43 conseillers/172, le CDP 85/172, ADF 19/172, CFD-DB 23/172, etc. Arba n’avait pas la majorité des conseillers pour être Maire de Dori en 2006. Ce sont presque tous les cadres de Dori indépendamment de nos colorations politiques qui avions voulu que DORI ait un Maire "intellectuel ayant un bon carnet d’adresse et une bonne expérience", voilà comment "Noussourou" est devenu maire, et nous ne regrettons pas d’avoir fait cela. Les faits sont vérifiables car Dieu merci tous les acteurs sont vivants. Nous sommes fiers d’avoir eu l’intelligence de mettre nos "égos" de côté pour choisir un Maire clairvoyant car ça n’a pas toujours été le cas ailleurs. 2ème mensonge et terme de précision intellectuelle, Mr Noussourou Hama Arba DIALLO n’est pas né à Dori, et n’a jamais été conseiller municipale de Dori mais du village de SELBO à quelques Km de Dori où son âme repose en paix. Revenant à notre père Mr "Nassourou" (premier fils en foulfouldè) Hama Arba DIALLO (Paix à son âme), c’est après son deuxième mandant élu en 2012 qu’il effectivement résidé entre Dori et Ouaga. La vérité appartient à Dieu et il "religieusement" dire la vérité surtout lorsqu’on parle des gens. En conclusion, pour moi Mr Armand Ouali est un homme politique extrêmement malhonnête, INGRAT, un caméléon, qui on le savait déjà est entrain de migrer vers le MPP ou vers RMK pour la soupe, est donc devenu griot mais s’il plaît à Allah, cela ne va pas payer car Allah est grand, et il nous a donné les moyens d’être vigilants !!!!
    Abraham DICKO

  • Le 26 janvier 2016 à 11:27, par Olivier sanou En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Mr Ouali svp, nous assez de vos rétroviseurs. A force de toujours regarder dans les rétroviseurs c’est pour cela que notre jeune histoire est pleine accidents.
    Au 21eme siècle, on nous sert encore des pseudo idéologies du genre "le coeur du burkinabè bat à gauche". Voilà l’erreur monumentale de nos grands parents et frères formés dans les pays des blancs entre les années 50 à 80. Ils se sont empoisonnés les esprits avec ces utopiques façons de voir la gestion des sociétés humaines, que de retour dans leur pays chacun a voulu expérimenter sa vérité et la conséquence, un flot de sang qui nous sert de tapis rouge sur lequel la même génération d’intellectuels marché toujours. Que Dieu vous sauve.
    Les nouvelles générations de burkinabè n’ont que faire de vos idéologies à la con "extrême gauche à l’extrême droite en passant par toutes les nuances claires obscures du centre".
    Le burkinabè nouveau intelligent et intellectuel veut de la real politic pour le développement de son pays. On s’en fout des histoires de gauche ou de droite. Dites moi bonnes gens quel pays a pu se développer avec des idées dites exclusivement de gauche ou de droite. La vie est melange de tout et surtout des contraires.

  • Le 26 janvier 2016 à 11:55, par Le Citoyen En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Nouna, internaute n° 1 a tout dit de ce que je voulais faire partager fraternellement avec mes concitoyens burkinabè. Dernière question à M. OUALI : Vous ne pensez pas que la gauche a suffisamment fait souffrir le peuple burkinabè ?
    Maintenant, il faut vous préparer aux gens comme moi sans idéologie précise qui prennent ce qu’il y a de bien à gauche et ce qu’il y a de mieux à droite pour construire tout simplement le Burkina Faso. Les idéologies de toutes sortes sont mortes et il n’y a que la satisfaction des besoins élémentaires de notre peuple qui vaille. Pour un pays comme le Burkina, ce n’est pas la mer à boire pour donner à boire et à manger aux populations. Le Citoyen.

  • Le 26 janvier 2016 à 12:28, par Jeunedame seret En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Belle pluie d’harmattan ; qui ne m’a malheureusement pas lavée ! J’étais où ? Dire qu’avec toute cette fontaine de cadres et de politiciens intègres qui luttaient pour "l’éveil des consciences du peuple", je suis restée trouble ! Sans aucune culture politique ! Je ne parle pas de cette stratégie de conquête des sièges et caisses ! Monsieur OUALI ; vous êtes à portée de tout le monde ? Pourquoi pas de fréquentes conférences à gré ? On a assez lu et écouté les poèmes des griots politiques ; on aimerait recevoir l’art dramatique pédagogique. Sinon un cadre qui disparaît sans transfert est une poudre.

  • Le 26 janvier 2016 à 12:32, par youblo En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    merci grand frère tu as fait ce que tu peux . Tu as osé . Merci et continue de nous éclairer. on ne peu pas plaire à le monde même dans ta propre famille/ ;

  • Le 26 janvier 2016 à 12:51, par T En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    A la lumière de la lecture de cet article qui retrace le parcours de certains de nos vertueux intellectuels, on peut citer allègrement votre NOM, n’en déplaise à vos détracteurs les plus sectaire... Un intellectuel ne doit pas suivre aveuglement... Il doit être une "BOUSSOLE" qui guide et non une "GIROUETTE" qui suit le sens du vent.
    Par ailleurs, je voulais apporter à votre bon souvenir que les girouettes équilibristes et caméléons vous les trouvé énormément dans votre corps de métier, car diplomate vous avez été et nous le savons... C’est triste de voir que certains d’entre vous restés fervent fidèle et "non défenseurs" du Président COMPAORE, jusque dans les derniers instants ont pu embarqué dans le Gouvernement THIEBA... Oublie ou stratégie (des "Nouvelles et Anciennes Autorité") pour mieux les écarter ??? Je ne saurait répondre..
    En tout état de cause leur MUTISME et SILENCE les ont amené à attendre le bon moment (après le 29 novembre 2015) pour embarqué dans le "Bateau du Parti au POUVOIR du MOMENT" et sans considération aucune... L’intérêt personnel, comme à l’habitude, prenant le dessus...
    Tôt ou tard le naturel prendra le dessus... Tôt ou tard...

  • Le 26 janvier 2016 à 13:06, par Tangba En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Un intellectuel communiste va cofonder un parti libéral et refuse pendant la campagne électorale d’aller sur le terrain. Conséquence:l’adversaire de son parti gagne.

    Pour noyer le poisson, il allègue que les projets de société de son candidat et celui du camp adverse ont été inspirés par la même source, donc sont les mêmes.
    Yaako Burkina !
    Il faudra à la fin criminaliser l’empoisonnement intellectuel de la jeunesse par ces soi-disant " intellectuaires", car à vouloir absolument éclairer les gens, on finit toujours par les égarer, si on ne voit claire.

    Tangba

  • Le 26 janvier 2016 à 13:45, par soungalo ouattara En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Malheureux, triste fin politique d’un rêveur de gauche. La vérité cher OUALI, vous êtes un opportuniste politique. Votre idéologie, c’est l’opportunisme. Vous êtes le burkinabè qui a le plus changé de partis politiques toutes tendances confondues : gauche, droite, centre, etc. Vous quittez toujours en trahissant. A votre opportunisme, il faut ajouter votre amour de l’argent. Le Burkina a ce paradoxe que les hommes de gauche ou les communistes aiment l’argent. La preuve, le PCRV sans honte à travers ses organisations de la société civile s’est empressé de prendre l’argent des partenaires occidentaux afin de surveiller une élection pour laquelle, leur mot d’ordre était le boycott. Donc, cher OUALI, votre goût immodéré pour le communisme s’accompagne de votre goût cupide pour l’argent. Qu’avez-vous fait de l’argent pris au CNT sans assister aux sessions ? Une habitude qui date.Un absentéiste qui prend l’argent pour un travail non fait, profitant ainsi des textes laxistes de l’Assemblée nationale et du CNT.Maintenant dites moi en quoi, vous pouvez être un modèle pour la jeunesse burkinabè ? Ou en quoi votre engagement à gauche à profiter au Burkina ? Vous donnez une version tronquée de l’histoire afin d’avoir bonne conscience. Vous êtes de ceux qui ont aidé Blaise Compaoré à asseoir patiemment son pouvoir autoritaire et maffieux. Que le vent du changement qui est entrain de naître dans la conscience de la jeunesse burkinabè vous emporte, vous et votre gauche amoureux de l’argent.

  • Le 26 janvier 2016 à 13:57, par Guillaume Soro En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Continue avec vos histoires d’hommes intègres .Moi Soro, je continuerai à vous couper le sommeil.Vous avez hébergé n’importe qui,pour déstabiliser vos voisins et en RCI nous allons loger Blaise pour vous attaquer jusqu’à ce qu’il épuise vos milliards volés.

  • Le 26 janvier 2016 à 13:59, par Yako En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Il m’arrive de faire lire à ma fille les vieux torchons 70-80 de cette génération de nos aînés,PCRV,ULC-R ;UCB...dont Mr Ouali salut le combat appelé abusivemet"contribution patriotique"Elle se marre énormément et me demande poliment papa:C’est ce modèle là qu’elle idealisait(Albanie d’Anver Hoxa,le pays le plus pauvre d’europe)pour la Haut Volta/Burkina ?Je reponds timidement c’etaient des désabusés du communisme.Avec le sourir naif d’ados:Papa,heureusement que le président Compaoré a su prendre tôt la commande et auquel nous devons notre relative prospérité d’aujourdhui !
    Mr Ouali,Pour être souple il faut de la rigidité intellectuelle quand on écrit ce genre de papier,assumé sa part d’erreur,c’est ainsi vous leguerez votre part de vérité de gauche aux futures générations.

  • Le 26 janvier 2016 à 14:02, par soungalo ouattara En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Malheureux, triste fin politique d’un rêveur de gauche. La vérité cher OUALI, vous êtes un opportuniste politique. Votre idéologie, c’est l’opportunisme. Vous êtes le burkinabè qui a le plus changé de partis politiques toutes tendances confondues : gauche, droite, centre, etc. Vous quittez toujours en trahissant. A votre opportunisme, il faut ajouter votre amour de l’argent. Le Burkina a ce paradoxe que les hommes de gauche ou les communistes aiment l’argent. La preuve, le PCRV sans honte à travers ses organisations de la société civile s’est empressé de prendre l’argent des partenaires occidentaux afin de surveiller une élection pour laquelle, leur mot d’ordre était le boycott. Donc, cher OUALI, votre goût immodéré pour le communisme s’accompagne de votre goût cupide pour l’argent. Qu’avez-vous fait de l’argent pris au CNT sans assister aux sessions ? Une habitude qui date.Un absentéiste qui prend l’argent pour un travail non fait, profitant ainsi des textes laxistes de l’Assemblée nationale et du CNT.Maintenant dites moi en quoi, vous pouvez être un modèle pour la jeunesse burkinabè ? Ou en quoi votre engagement à gauche à profiter au Burkina ? Vous donnez une version tronquée de l’histoire afin d’avoir bonne conscience. Vous êtes de ceux qui ont aidé Blaise Compaoré à asseoir patiemment son pouvoir autoritaire et maffieux. Que le vent du changement qui est entrain de naître dans la conscience de la jeunesse burkinabè vous emporte, vous et votre gauche amoureux de l’argent.

  • Le 26 janvier 2016 à 15:22, par SOME En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Mon frere ouali, bien merci pour ce rappel qui fera du bien a nos petits freres et sœurs sinon a nos enfants. Si je suis d’accord avec toi sur l’historique, globalement, je diverge grandement sur les interpretations et certaines affirmations ou justifications appportees a certains faits. Tu sais ce que tu fus et ce que tu fis dans le mouvement etudiant UGEV (Union generales des etudiants voltaaiques) et AEVO (association des eleves voltaiques de ouagadougou), Je ne te ferai point l’insulte de parler de l’ASL (association des scolaires du lobi, surnommé a l’époque l’enfant cheri de l’ugev et pour cause... tu le sais).

    Le fameux 5e congres de l’ugeb a été historique (et d’autres aussi) et se fait sentir jusqu’à aujourd’hui : les simon compaore, roch kabore, Valere somé, basile guissou, some thimoté, raymond trin poda etc etc et la scission avec ULC (union des luttes communistes) ou le Mouvement du 21 juin (le M21), surnommé par ses detracteurs adverssaires de l’ugev de NCOL (nouveau courant Opportuniste liquidateur ou nouveau collabo selon les cas).

    Ce mouvement du 21 juin fut solidement installé a Dakar. Tu fis partie de ce mouvement... Je ne parle pas des ideologues chevronnes pcvr ugev comme les alidou ouedraogo, francois de paul some, aimé nikiema, plein, plein d’autres... Je n’aborde meme pas la Lipad PAI... C’est dire que la haute volta etait un creuset de bouillonnement d’idees politiques et surtout dominée par la gauche qui a faconné son ame jusqu’à aujourd’hui, qu’on veuille le reconnaître ou non. Oui il y avaient de vrais debats ideologiques et politiques, oui il y avaient de vrais luttes syndicales ; Et les voltaiques/burkinabe ont beaucoup contribué a la lutte au sein de la FEANF dont tu parles (comme bien d’autres nationalités). L’influence des etudiants voltaiques en afrique etaient sans conteste et tres respectee.

    « L’histoire du mouvement scolaire et estudiantin de la Haute Volta/Burkina Faso reste et doit être écrite par ceux des responsables vivants et/ou par les historiens et toutes autres personnes douées pour l’écriture ... » Oui mais qu’est -ce a dire par « doué pour l’ecriture » ? .. !? Encore faut-il que les vivants la disent honnetement cette histoire, et ne versent pas dans le revisionnisme.

    Tu reconnais que le 4 aout 1983 fut une date historique contrairement a tes adversaires du PCRV, mais cela, c’est normal. Leur interpretation et analyse ideologiques ne leur permettaient de soutenir la revolution du 4 aout car ce n’etait qu’un coup d’etat et non pas une revolution, Tu sais le debat qu’il y a eu en ces temps là parce que tu y as participé. Il y aurait tellement de chosess a dire ! En fait le PCRV ne pouvait pas accepter venir se mettre avec ceux qui ont fait la scission au sein de l’UGEV (ceux du M21 : les Valere Somé, Simon compaore, basile guissou et roch kabore entres autres bien sur !).

    Je comprends que tu te sentes obligé de prendre la plume en tant que personne « douée d’ecriture » pour « defendre » ton camarade Etienne traore. Ce meme Etienne qui a trahi allegrement cette revolution historique du 4 aout 1983 . Et cela, tu le sais ! Quant à Edouard ouedraogo et son journal L’observateur puis Observateur paalga, ce n’est pas une reference, surtout pas en matiere de revolution car il est la piece clé de la reaction reactionnaire en haute volta et au burkina faso, qui a toujours oeuvré a contrecarrer toute idee de gauche ou idée revolutionnaire.

    Tu parles de sayouba traore. Je le connais et nous avons milité et tu dois le reconnaître si tu le vois (a moins que ton affirmation ne soit une hypocrisie litteraire de plus, toi qui es doué d’ecriture).

    Alors que je finis mon intervention, je tombe sur l’intervention N°19 de Sidi : c’est tres tres instructif et tres vrai et pedagogique ; cela permettra de faire la part des choses a ceux et celles qui n’ont pas ete des acteurs de ces periodes là. Cela laisse entrevoir pourquoi sankara a été assassiné et qui sont les complices et que la revolution a ete arretée apres lui. Dans cet historique, placez vous memes des individus comme Salif diallo Etienne traore, ou plus precisement le travail de sape que firent ces individus-là sur le campus de ouaga avec des groupes comme le GCB, OCB etc créés apres le 4 aout 1983 (avec les Blaise compaore, Pierre ouedraogo des CDR, etc).

    Cette intervention N°19 de Sidi vaut la peine d’etre connue des plus jeunes car elle retrace assez correctement un resumé succinct et non deformé de l’histoire du mouvement etudiant. Cela fait voir les choses autrement que ne le fait Ouali, car il sait trafiquer les faits pour les faire correspondre a ses visons : c’est ce que j’ai qualifié de révionnisme.

    Mais je vois aussi que l’intervenant suivant N°20 Abraham Dicko a retabli une partie des choses. Et comme il le dit, eux dans le nord, ils ont eu le souci de penser a la situation des populations et ont donc eu l’intelligence de taire leurs egos pour le bien des populations, contrairement a ailleurs, comme il le dit aussi. Et je veux parler plus particulierement du Sud ouest (la region des lobi dagara) ou les égos ont tué réellement cette region pleine de potentialités a tous les niveaux. Aujourd’hui cette region n’est rien, alors qu’elle regorge des capacités enormes. Or M Ouali est « issu » de cette region et y a milité au sein de l’ASL. Mais là n’est pas la discussion !

    Ce qui est sur, c’est que M Ouali est resté constant avec lui meme dans son cameleonisme equilibriste, specialiste des positionnements interessés. Et je repose encore la question sur les vrais objectifs visés par son ecrit : pourquoi se met-il a ecrire ceci maintenant ? Nous le savons, lui-même le sait.

    Si le peuple burkinabe a toujours eu le cœur a gauche en tant que peuple epris de justice sociale, de partage, de liberté et de dignité humaine, c’est justement parce qu’il est heritier de ces luttes là, qui proviennent aussi de leur culture et education. Mais là je relance les memes debats qui eurent lieu depuis les années 70 et qui ont parcouru les debats sur la RDP ou la RNDP, la conscientisation du peuple, etc et jusque aus ein du CNR. Quand sankara parle de faire un pas avec le peuple plutôt que 100 pas sans le peuple, on voit de quoi il parle. Mais il s’est fait traiter de revisionniste qui devoie la revolution. Par qui ? Les memes qui pretendent nous diriger aujourd’hui. Alors....
    Bonne sansse a nous toussse mon cher boanga
    SEULE LA LUTTE PAYE.
    SOME

  • Le 26 janvier 2016 à 15:38, par Falcao En réponse à : Il a réussi son coup le OUALI

    Félicitations parent. Tu as réussi ton coup vu les réactions et j’en ai bcp appris. Comprendre le passé permet de se rassurer aujourd’hui et prendre les bonnes décisions de demain.

  • Le 26 janvier 2016 à 16:39, par ibrahimo En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Le malheur du Burkina d’aujourd’hui réside dans l’incurie de cette génération post indépendance mue plus par des intérêts gauchisto-égocentrique et qui se flatte d’avoir apporter quelque chose de plus que les autres à cette nation.

  • Le 26 janvier 2016 à 17:28, par eliane. En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Très instructif merci à tous les intervenants pour la qualité des posts

  • Le 26 janvier 2016 à 18:27, par Mehtibar Bidhi’ Or En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Moi j’ ai un probleme avec les inconstants. ce monsieur a de bonnes idees mais il me semble, et je rejoins SOME, qu’ il n’est que "doue en ecriture". C’est la ou il est dangereux. ceux qui sont doues en ecriture, quand ils n’ associent pas l’ ethique a leur ecriture, ils deviennent de veritables poisons pour la jeunesse. En voila moi un gauchiste a 4 sous qui a milite dans presque tous les partis de ce pays, partis de gauche, de droite, de devant, de derriere, d’ en bas, d’ en haut de cote, etc.. Il vient d’ echouer a L" UPC, un parti dont son fondateur n’ a meme pas honte de se reclamer Neo- liberal. Il va le quitter bientot de jure car il ; l’ a deja quitte de facto et il lorgne maintenant avec un regard glauque et torve dans la soupe MPP. Mr. Ouali, qu’ avez - vous vraiment appris dans vos longues peregrinations "ideologiques" ? La feinte ou quoi ? Vous n’ etes pas un modele car quelque soit votre intelligence, quand vous changez comme une girouette, meme si vous ne manquez pas de mots pour enfariner les plus jeunes qui n’ ont pas le contexte pour mieux reconstruire votre texte, vous ne servez pas a grand- chose. Continuez de sauter de parti en parti comme un ecureuil sur une branche perche dans la foret sacree de Gbonblorah. C’est desolant de laisser son ventre "balancer dangereusement a droite" quand on croit que son esprit est accroche a gauche. Encore merci SOME. Et je te dis que toi meme tu dois ecrire maintenant un livre car te connaissant, tu es un tresor quand a l’ histoire politique de ce pays. Tu n’ es pas n’ importe qui meme si ta modestie te laisse encore quelque peu dans l’ ombre. Depuis que je t’ ai connu, tu es reste constant. C’est ca on dit Garcon Pile avec deux Testicules bien accroches la ou il faut. Sankara n’ est pas mort. Je connais un vivant ne de nouveau, re- ne donc et baptise dans l’ eau du Jourdain Ebrie qui est mort. Il vit, plutot, il vegete mais il est mort et bien mort. Pourquoi je dis ca ? Parce qu’ on ne peut pas tuer l’ Esprit meme si on ecrabouille le corps avec une grenade. Ils ont tue le corps du Christ mais ce faisant, ils ont meme libere son Esprit qui est inatteignable ! Tu me reconnaitras.

    La Patrie ou La Mort, nosus Vaincrons

  • Le 26 janvier 2016 à 18:31, par Sidpayétka En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    BONSOIR A TOUS !
    EH ! Mr OUALI !!!!!
    Pardon, il faut faire pardon a cause de Dieu.
    J’ai lu et relu votre écrit a 4 heures du matin et j’ai longuement hésiter a vous répondre
    Le Burkina regorge de beaucoup d’intellectuels que vouloir les citer tous ou en citer des sommités on risque de commettre des énormités. En 1979 mon rêve d’étudiant intégré aux masses populaires pour une libération totale de notre peuple (politiquement et économiquement) s’est vu brisé par la faute des gens comme vous. Je me rappelle encore comme si c’était hier sur ma mobylette CT en partance pour mon village pendant les vacances j’ai fait escale dans le champ d’un paysan et je l’ai aidé a cultiver pendant une bonne trentaine de minutes. Nous avions échangé et j’ai décliné mon identité et mon brave paysan était très satisfait car plus ou moins étonné qu’un futur cadre de son pays se comporte de la sorte. Entre 1978 et 1979 beaucoup d’étudiants dispensaient gratuitement des cours aux universités libres (les cours du soir dans les différents lycées de Ouaga) Je suis fier d’avoir joué ma partition a ce niveau en dispensant des cours de mathématiques. C’est minable comme fait de guerre (en tant qu’étudiant) que du reste j’ai honte a brandir mais a chacun ce qu’il a pu faire de bon pour son pays. Suite a la gréve de juin 1979, plus de 1000 étudiants ont été licenciés pour fait de gréve dont le cartouchard que j’étais. C’était la misère das la ville de Ouaga , tous ces étudiants étant a la recherche de travail rémunéré et certains ont replié sur des concours niveau terminale comme moi, niveau BEPC comme tant d’autres. Et comme une suite de Fibonacci, le problème de l’emploi se pose avec acuité aujourd’hui plus que qu’hier. Certains membres du comité exécutif de l’AEVO, sur indication d’autres étudiants qui ne partageaient point leur idéologie ont été surpris et arrêtés vers 1 heure ou 4 heures du matin puis internés au camps CRS pendant 11 a 12 jours. Certains ne dormaient plus chez eux (il n’ y avait pas de campus comme de nos jours) et étaient rentrés dans la clandestinité. Et la gréve fut ainsi brisée. De mauvaises langues disaient meme que tous les grévistes allaient être transférés au CENEC de Po sous commandement de Feu Thomas SANKARA pour y subir des manœuvre militaires et un lavage de cerveau. Heureusement Thomas avait opposé une fin de non recevoir a cette idée du gouvernement d’alors sous Youssoufou CONOMBO. A l’avènement du CNR, THOMAS NOEL ISIDORE SANKARA avait invité tous les étudiants dont le cycle de formation avait été perturbé par ce licenciement pour fait de gréve a repartir s’inscrire et reprendre normalement leurs études Personnellement j’y ai été bien qu’étant déjà en service pour le monde rural, et après avoir pris connaissance des conditions j’ai renoncé.
    Mr ALO, peut être vous-reconnaîtrez vous dans cette situation des étudiants a l’époque et tout ce que je puis vous dire,c’est que nombreux sont ces étudiants qui sont toujours et de nos jours suivis, traqués et bloqués dans leur carrières. parfois taxés a tord ou a raison de PCRVistes a cause de leur prise de position contre le népotisme, le clientélisme et l’injustice. Il avaient meme caricaturé le train de la révolution comme roulant a grande vitesse et fonçant dans un précipice et que certains cherchaient a s’échapper. Or il n’en rien, il y a seulement que des gens comme vous ne militez que pour vos propres intérêts et oubliaient qu’ils avaient embarqué dans le mauvais train et la suite vous la connaissez : le CNR fut rectifié et bien rectifié avec des cadavres a l’appui. Au lieu de nous pomper l’air a Ouagadougou il est temps d’aller restituer dans ton village natal ce que tu as appris de ce les blancs. On verra si tu tiendra le coup. L’opportunisme finit toujours par mal payer celui qui y tire profit. Je n’ai rien put faire pour le développement accéléré de mon pays mais je n’ai rien fait non plus pour lui spolier le peu de richesses dont il dispose et qui sont censées être redistribuées équitablement. Sinon, comment un fonctionnaire peut-il terminé sa carrière avec un compte toujours en rouge si ce que parce que soit il est mal payé soit il refuse d’être corrompu !!!!!!!!!!!!!!. Par contre ceux qui sont venus a la faveur de la rectification ont meme des chalets en France ou plus exactement dans l’espace Shenguen. Dieu vous voie et tout se paye ici bas.
    Les mossi disent souvent qu’une sorcière vaut mieux qu’un racontar qui rappelle meme les histoires pénibles. Merci quand bien meme d’avoir ouvert la boite au pandore qui permettra aux jeunes de comprendre et surtout d’apprendre que ce qui leur arrive n’est que la faute d’un groupuscule d’individus insatiables et politiquement myope qui ne sont autres que des pions du damier français sinon européen dans l’échiquier mondial. Ce n’est point tous les acteurs de l’ancienne génération qui sont a l’origine de la paupérisation du peuple. Puisse DIEU TOUT PUISSANT sauver le BURKINA Faso

  • Le 26 janvier 2016 à 20:00, par zemstaaba En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Les gars, laissez Ouali aller chercher sa pitance au MPP. IL est à la retraite, il a encore des enfants jeunes,il n ’a pas pu amasser des biens, et il est fatigué de lutter ! Il n’est pas le seul ! Regardez Bado Laurent ! Regardez Etienne Traoré ! Tous ces gens qui ont dépassé la soixantaine se disent que c’est maintenant qu’il faut manger, parce que la vie est courte ! C’est ça le fond de l’affaire ! Le reste, c’est des élucubrations. Tous ceux qui ont connu Ouali depuis le secondaire à nos jours en passant par l’AEVT savent que derrière les théorie marxistes fumeuses qu’il adore, se cache un personnage cupide et pingre, qui aime l’argent. Quand il était Ministre de l’Environnement de Blaise, il a réussi à séduire la cousine de Chantal Compaoré et s’introduire dans l’entourage immédiat de Blaise Compaoré. Mais ça n’a pas duré ! Quand on l’a éjecté du gouvernement, la fille l’a largué !
    Le drame pour lui c’est qu’il n’a plus aucun avenir. L’UPC risque de l’exclure, et les gens du MPP ne veulent pas de lui dans leurs rangs. Les gens du MPP de sa province du Poni ont gâté son nom auprès de Salif qui est son bailleur de fonds. S’il créé son parti, ce sera un fiasco ! Même dans sa propre famille personne ne va le suivre !

  • Le 26 janvier 2016 à 20:15, par Moïse En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Si les communistes foutaient la paix au pays, le Burkina se porterait mieux. Votre seule prouesse a été d’introduire une pseudo lutte des classes stérile dans le pays. Pro Albanais, pro russes, pro chinois etc vous n’avez fait que colporter des idéologies mal assimilées dont les séquelles sont encore visibles. Vous n’avez apporté au pays ni indépendance formelle, ni indépendance économique. C’est sous votre férule que la vie humaine n’a plus eu de valeur au point que les crimes de sang se sont banalisés. De 1960 à 1982, la politique en Haute Volât a été un champ de débats politiques d’idées. De 1983 à nos jours, nous vivons le règne des démarcations et des liquidations physiques sur fond de combats prétendument idéologiques.

  • Le 26 janvier 2016 à 20:19, par lofo En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Très bel hommage à des hommes que l’histoire a oublié. je ne connais pas la grande majorité des personnes citées mais je suis très respectueux de cet acte que vous avez posé. Longue vie à vous !

  • Le 26 janvier 2016 à 21:48, par Le Sage. En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Ouali est un vrai policien dans le sens négatif de la politique. La gauche a fait du mal à notre pays, je vous le jure. Le Sage.

  • Le 26 janvier 2016 à 23:15, par Sidpayétka En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    BONSOIR A TOUS !
    EH ! Mr OUALI !!!!!
    Pardon, il faut faire pardon a cause de Dieu.
    J’ai lu et relu votre écrit a 4 heures du matin et j’ai longuement hésité a vous répondre
    Le Burkina regorge de beaucoup d’intellectuels que vouloir les citer tous ou en citer des sommités on risque de commettre des énormités. En 1979 mon rêve d’étudiant intégré aux masses populaires pour une libération totale de notre peuple (politiquement et économiquement) s’est vu brisé par la faute des gens comme vous. Je me rappelle encore comme si c’était hier sur ma mobylette CT en partance pour mon village pendant les vacances j’ai fait escale dans le champ d’un paysan et je l’ai aidé à cultiver pendant une bonne trentaine de minutes. Nous avions échangé et j’ai décliné mon identité et mon brave paysan était très satisfait car plus ou moins étonné qu’un futur cadre de son pays se comporte de la sorte. Entre 1978 et 1979 beaucoup d’étudiants dispensaient gratuitement des cours aux universités libres (les cours du soir dans les différents lycées de Ouaga) Je suis fier d’avoir joué ma partition a ce niveau en dispensant des cours de mathématiques. C’est minable comme fait de guerre (en tant qu’étudiant) que du reste j’ai honte à brandir mais à chacun ce qu’il a pu faire de bon pour son pays. Suite à la grève de juin 1979, plus de 1000 étudiants ont été licenciés pour fait de grève dont le cartouchard que j’étais. C’était la misère dans la ville de Ouaga, tous ces étudiants étant a la recherche de travail rémunéré et certains ont replié sur des concours niveau terminale comme moi, niveau BEPC comme tant d’autres. Et comme une suite de Fibonacci, le problème de l’emploi se pose avec acuité aujourd’hui plus que qu’hier. Certains membres du comité exécutif de l’AEVO, sur indication d’autres étudiants qui ne partageaient point leur idéologie ont été surpris et arrêtés vers 1 heure ou 4 heures du matin puis internés au camps CRS pendant 11 a 12 jours. Certains ne dormaient plus chez eux (il n’ y avait pas de campus comme de nos jours) et étaient rentrés dans la clandestinité. Et la grève fut ainsi brisée. De mauvaises langues disaient même que tous les grévistes allaient être transférés au CENEC de Po sous commandement de Feu Thomas SANKARA pour y subir des manœuvres militaires et un lavage de cerveau. Heureusement Thomas avait opposé une fin de non recevoir a cette idée du gouvernement d’alors sous Youssoufou CONOMBO. A l’avènement du CNR, THOMAS NOEL ISIDORE SANKARA avait invité tous les étudiants dont le cycle de formation avait été perturbé par ce licenciement pour fait de grève a repartir s’inscrire et reprendre normalement leurs études Personnellement j’y ai été bien qu’étant déjà en service pour le monde rural, et après avoir pris connaissance des conditions j’ai renoncé.
    Mr ALO, peut être vous-reconnaîtrez vous dans cette situation des étudiants a l’époque et tout ce que je puis vous dire, c’est que nombreux sont ces étudiants qui sont toujours et de nos jours suivis, traqués et bloqués dans leur carrières. parfois taxés a tord ou a raison de PCRVistes a cause de leur prise de position contre le népotisme, le clientélisme et l’injustice. Il avaient même caricaturé le train de la révolution comme roulant a grande vitesse et fonçant dans un précipice et que certains cherchaient a s’échapper. Or il n’en rien, il y a seulement que des gens comme vous ne militez que pour vos propres intérêts et oubliaient qu’ils avaient embarqué dans le mauvais train et la suite vous la connaissez : le CNR fut rectifié et bien rectifié avec des cadavres a l’appui. Au lieu de nous pomper l’air à Ouagadougou il est temps d’aller restituer dans ton village natal ce que tu as appris de chez les blancs. On verra si tu tiendras le coup. L’opportunisme finit toujours par mal payer celui qui y tire profit. Je n’ai rien pu faire pour le développement accéléré de mon pays mais je n’ai rien fait non plus pour lui spolier le peu de richesses dont il dispose et qui sont censées être redistribuées équitablement. Sinon, comment un fonctionnaire peut-il terminé sa carrière avec un compte toujours en rouge si ce n’est que parce que soit il est mal payé soit il refuse d’être corrompu !!!!!!!!!!!!!!. Par contre ceux qui sont venus a la faveur de la rectification ont même des chalets en France ou plus exactement dans l’espace Shenguen. Dieu vous voie et tout se paye ici bas.
    Les mossi disent souvent qu’une sorcière vaut mieux qu’un racontar qui rappelle même les histoires pénibles. Merci quand bien même d’avoir ouvert la boite au pandore qui permettra aux jeunes de comprendre et surtout d’apprendre que ce qui leur arrive n’est que la faute d’un groupuscule d’individus insatiables et politiquement myope qui ne sont autres que des pions du damier français sinon européen dans l’échiquier mondial. Ce n’est point tous les acteurs de l’ancienne génération qui sont à l’ origine de la paupérisation du peuple. Puisse DIEU TOUT PUISSANT sauver le BURKINA Faso

  • Le 27 janvier 2016 à 02:35, par Finaud Armand Walaiye En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    ALO a commence le debat a l’ envers. Il aurait fallu d’ abord definir ce que ce mot fluide d’ intellectuel recouvre. Est-ce celui qui est alle a l’ ecole ? Est-celui qui a fait l’ universite de France ? de Dakar ? de Zogona ? Intellectuel- meme c’est quoi ? Et en plus vos criteres qui ont gouverne le choix de vos "intellectuels engages" est tres arbitraire. Quelle a ete votrer grille ? Et vous- meme, ou vous placez- vous ? Etes - vous aussi un intellectuel qui voltige de parti en parti ? Tous les partis se valent- ils ? Seriez - vous sans ideologie ? Repondez a toutes ses questions sans essayer de finauder.

  • Le 27 janvier 2016 à 07:04, par COB En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Merci d’avoir donné l’occasion à des personnes de s’exprimer. Ils sont incapables de pondre une idée de pondre une idée ou une opinion par eux mêmes. Incapables d’assumer leurs opinions.

  • Le 27 janvier 2016 à 09:19, par Sidpayétka En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    BONJOUR A TOUS !
    BONJOUR A TOI n0 42 alias COB
    C’est tout ce que vous avez pu "pondre" comme idée ? C’est pas édifiant çà et c’est totalement contre productif. Si vous n’avez rien a apporter a Mr ALO, il faudrait éviter de l’étreindre de cette manière si non vous risquez de mieux l’exposer pardon de l’étouffer en voulant trop l’embrasser. Ici c’est un devoir de mémoire et de restitution de faits historiques dans le but de donner une orientation politique juste et équilibrée a notre pays dans le concert des nations, sans chauvinisme aucun ni machiavélisme. Tu piges ?

  • Le 27 janvier 2016 à 11:13, par Pathe Diallo En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Bonjour Abraham Dicko,

    Je voudrais apporter des corrections sur vos affirmations concernant Hama Arba Diallo et Dori. Tout ce que M. Ouali a dit sur Arba Diallo est conforme à la réalité. Pour ce qui est de sa démission de son poste aux Nations Unies, il a effectivement démissioné de son poste en juin 2007 pour assumer son mandat de maire de Dori. M. Abraham, vous devez aussi savoir que la retraite aux Nations UNies c’est 62 ans pour tous les fonctionnaires, à l’exception de ceux qui ont atteind le grade de Assistant Secretaire General (comme le cas de Arba) qui ont la lattitude d’aller au delà, s’ils veulent. Alors quand vous affirmez que Arba est parti à la retraite en 2012 c’est totalement faux ! il a démissioné volontairement et en son temps, le Secretaire General des Nations Unies a publié un communiqué pour lui rendre hommage. Pour ce qui est de l’élection de Nassourou en 2006 au poste de Maire, je suis d’accord avec vous quand vous dites que son parti n’avait pas la majorité. Mais vous affirmez que ce sont les intellectuels de Dori qui se sont entendus pour le fiare élire, je suis totalement surpris !!! De quels intellectuels s’agit il ? dans quel cadre s’y sont ils retrouvés ? je sais que moi et d’atres de Dori que je connais bien n’ont jamais été conviés à tel cadre s’il existe. Pourtant le CDP et ses intellectuels qui étaient sûr de guagner (avec 80 conseillers !) non seuleument on tout fait par avoir le poste de Maire mais pire, pendant plus de deux ans, les mêmes ont tout fait pour faire tomber la mairie, ils ont tout essayé. Si Nassourou est resté c’est grace à sa combativité et sa détermination à aller jusqu’au bout de sa bataille pour l’intérêt des populations. Pour ce que je sais, en 2006 Nassourou a été élu gràce à une coalition de partis (dirigée par l’ancien Chef de Dori) qui étaient opposés au CDP ou du moins au candidat sortant. On peut saluer la clairvoyance de ces leaders qui ont préféré soutenir Nassourou en lieu et place du candidat sortant qui techniquement, ne faisait pas le poids et n’avait rien à apporter à la commune. Pour ce qui est du lieu de naissance de Arba, Selbo fait partie de la commune de Dori et donc quand Ouali dit que Arba est né à Dori c’est tout à fait juste. Je crois que quand on parle de personnalités du genre de Nassourou c’est important de se renseigner auprès de ceux qui le connaissent et M. Ouali le connait mieux que beaucoup de gens, pour avoir cheminé avec lui au plan professionnel et politique ! Si ce fameux cadre d’intellectuels, existe, c’est le moment de se retrouver pour chercher le remplaçant de Arba et personnellement je suis prêt à prendre part à ce cadre.
    M. Dicko, j’attend donc votre invitation

  • Le 27 janvier 2016 à 11:45, par soméledur En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Mon frère,
    Nous sommes fatigués de tes errements. Jusque là, moi je te défendais dans tes prises de positions mais depuis ton écrit sur l’alliance UPC/MPP, je ne réponds plus de toi. Je suis déçu ! Je te croyais vraiment un militant sincère et désintéressé, mais je découvre maintenant que tu es cupide et avide d’argent. A quoi sert cet écrit ? A nous dire que tu es de gauche, après avoir fait le tour de tous les partis politiques de ce pays ? PAI, APL, PDR, CDP, PDEB, UPC, et bientôt MPP ? Si toi Ouali tu de gauche, alors je préfère etre réactionnaire ! Toi et tes accolytes (Elysée Kiemdé, Tambi Kaboré, Célestin Zouré et autres Nathanael Ouédraogo), prenez votre courage à deux mains pour démissionner et, soit rejoindre carrément le MPP, créer votre propre parti, ce qui d’ailleurs permettra aux gens de constater que vous ne pesez rien. Moi je demande une seule chose à Zeph : il faut exclure ces opportunistes afin qu’il mangent la honte. Aucun d’entre eux ne peut se faire élire député chez lui en se basant sur son propre poids politique. Ouali ne mobilise plus personne dans le Sud Ouest ( tous les députés du sud ouest ses ont désoldarisés de lui dans cette affaire : Dah Nicolas de la Bougouriba, Bernard Somé du Ioba, Jacques Palenfo du Poni, Ollo Ferdinand Somé du Noumbiel) ; Elysée est vomi au Bazèga et si on le chasse de l’UPC, il verra qu’il n’est rien ; Tambi et Nathanel ont été pitoyablement battus lors des primaires au Kadiogo. Zouré est vomi à Garango depuis son passage à la mairie et dans le Boulgou, l’UPC n’a besoin de lui pour réussir. Le score obtenu lors des élections dans la province étaient dus au fait que c’est l’enfant du pays qui briguait la magistrature suprême ; ce ne sont pas les candidats aux législatives qui ont engendré ce score et Zouré le sait très bien. S’il sort de l’UPC, on verra s’il sera encore député ! Prési, il faut chasser ces traitres pour qu’on voit ce qu’ils vont devenir ; . Notre souhait profond est qu’ils aillent au MPP ou qu’ils créent leur parti !Ces gens cherchent des postes ; or l’UPC n’a pas de postes à leur donner. Mieux vaut donc s’en séparer maintenant et les remplacer par de nouveaux leaders pour qu’on avance ;

  • Le 27 janvier 2016 à 12:16, par Zerbor En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Je ne comprends pas le sens et l’intérêt de cet écrit. L’engagement de technocrates dans la politique ne date pas d’aujourd’hui. Le MLN était un parti de technocrates engagés en politique (Ky Zerbo, Damiba, Ali lankoandé, etc..)° ! Le PAI regorge de technocrates (Amirou Thiombiano, Arba Diallo, Philippe Ouédraogo, etc..) Au CDP même il y avait des technocrates. L’UPC est dirigé par quelqu’un qui symbolise mieux que quiconque l’engagement d’un technocrate en politique. Tahirou Barry, Adama Kanazoé, Ablassé Ouédraogo, etc...sont des technocrates engagés en politique. Donc le phénomène n’est pas nouveau, et les technocrates n’ont pas attendu les conseils de Ouali pour aller en politique. Quel est donc l’intérêt de cet écrit, qui mélange d’ailleurs plusieurs choses à la fois ? Ouali veut il dire que lui aussi il est technocrate en plus d’être politique, et que donc ses nouveaux amis du MPP doivent penser à le nommer quelque part, eux qui, en allant chercher un cadre de la BCEAO, semblent aimer les technocrates ? J’avoue ne pas comprendre ce qu’il cherche. Par contre, il nous permet de nous souvenir, nous qui étions avec lui à Lomé, et qui avons suivi son parcours, que lui Ouali était tout, sauf un militant sincère du mouvement étudiant. Tous ses promotionnaires se souviennent sans doute de cette AG houleuse à Lomé où Ouali a été exclu du mouvement pour être aller diner avec le tortionnaire Eyadéma ! Ouali était un mouchard de la police togolaise, au moment où ladite police avait pour cible favorite Norbert Zongo ! Quand on voit le meme Ouali évoquer Norbert Zongo, on ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer. Ouali était membre de la cohorte du M21 qui a fait la scission au sein du mouvement étudiant et qui a rejoint plus tard le CNR. Une fois au pouvoir, lui et ses camarades ont pu indiquer aux militaires les noms des animateurs du courant PCRV, et la répression s’est abattue sur eux. La liste des partis où Ouali a milité est longue : PAI, APL, ULD, PDR, CDP,PDEB, UPC et bientôt MPP ou un autre parti à créer. Ouali, c’est au sein du mouvement étudiant que tu as appris ce nomadisme ? Surement pas ! Tout le monde peut vanter les vertus du militantisme étudiant sauf toi, car tu n’as jamais été un militant sincère. Tu as toujours été un traitre, avide d’argent, envieux de la réussite matérielle des autres et pingre comme un rat d’église ! Et ça se vérifie à nouveau ! Bon vent à toi dans tes errements politiques, mais n’essayes pas d’abuser de la bonne foi des nouvelles générations. Eux ne te connaissent pas, mais nous qui te connaissons très bien , nous ne laisseront passer aucune occasion de leur dire ta véritable nature ! C’est facile, à soixante ans passés, d’abuser de la bonne foi de ceux qui en ont 30, en donnant de soi une image vertueuse. sauf que dans une vie, il ya plusieurs vies et elles vous rattrapent toujours.

  • Le 27 janvier 2016 à 16:52, par OUATTARA En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    BRAVO M. OUALI ! Il ne restait plus que ces eloges.On ne s’attendait pas a mieu que cela venant de votre part.tu n’est plus une reference poilitico-intellectuelle de ce pays.Un des pere fondateur de l’UPC, député UPC du Poni en 2012, apres avoir forcer la main a l’actuelle responsable des jeunes UPC du pays(ZAGRE Leonce) pour aller au CNT au nom de l’UPC, vou avez tenter d’etre deputé au poni en 2015 et le parti vou a dit de donner une chance a d’autre militant,vou navez plu rien a gagner dans un parti d’opposition,nous vou encourageons a eller vite a la majorite le temp que les poste juteux finissent et arreter de faire du chantage a votre parti hote.l’UPC ne vou exclura pa maintnant,eller-y de vou meme sinon les burkunabé finiront par voir votre vrai visage et cela est deshonorant.Bon vent et vive le BURKINA

  • Le 27 janvier 2016 à 22:31, par Le Sage. En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    M. Ouali Armand, cet opportuniste notaire et patenté, qui vogue et surfe sur toutes les vagues d’un courant marin multiforme (avec tout le respect que je lui dois pour avoir cru en lui et en ses précédents écrits trompeurs), a mis au grand jour les préjudiciables tares congénitales des gauchistes invétébrés du Burkina Faso qui ont empêché notre patrie, le Burkina Faso de mettre en place une simple politique de développement basée sur la satisfaction des besoins primaires de nos populations.
    Que signifie la lutte des classes dans mon village où aucun paysan ne peut palper 20 000 francs CFA par an ? Hein Ouali ?.
    Je demande simplement aux gouvernants burkinabè actuels de mettre en place des plans locaux de développement pour sauver les populations des maux majeurs suivants :

    - L’alimentation (réorganiser l’agriculture dans son mode de fonctionnement)

    - L’éducation (planifier les écoles maternelles, primaires, les lycées et les Universités)

    - La santé (Mettre en place un système de kitts d’urgence par le système de l’aide médicale mutualisée) Remarque importante : tous les gouvernements de M.Maurice YAMEOGO à Blaise COMPAORE ont lamentablement échoué sur ce dernier cas.

    Le MPP devrait réussir ces cas pour marquer la différence nette avec le CDP.
    Tout le reste, je dis bien tout le reste (banques, assurances, mines, coton, ciment) ne peut que constituer des instruments pour réussir les points focaux ci-dessus indiqués.
    Que celui qui a des oreilles écoute et que celui qui a des yeux voit car le meilleur reste à venir comme dirait le Président de l’ADF/RDA. Le Sage.

  • Le 28 janvier 2016 à 07:45 En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    En fait Ouali veut que l’UPC le sanctionne et le radie de ses rangs, pour pouvoir aller tranquillement manger chez MPP. Car il sait que s’il part tout de suite comme ca, on va lui coller l’image d’un bordel (heu nomade) politique. Et c’est pas bien pour sa crédibilité et son honneur qui lui tiennent pourtant à cœur...

    Mais Ouali, tu devra y aller de ton propre gré et prendre tes responsabilités.

  • Le 28 janvier 2016 à 19:20, par MonOpinion En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Non Ouali ne veut pas que l’UPC le sanctionne, Il fait tout simplement un virage ideologique force qui s’apparente a de l’opportunisme.
    Voici quelqu’un qui milite dans un parti liberal (UPC=droite) et occupe meme les devants de la scene (2e Vice President) qui subitement renie la ligne de ce parti pour faire l’apologie de la ligne ideologique opposee (MPP, CDP = gauche).
    Ce rapprochement de la gauche est preche au moment ou il n’est plus dans les bonnes graces de l’UPC parce qu’ayant echoue a amener l’UPC a rentrer dans la mouvance presidentielle.
    Le jeu est assez clair : cet article est un appel au secours lance au MPP pour demander une bouee de sauvetage.
    Ouali en a le droit et il faut eviter de lui lancer des propos irrespectueux, voire des injures inutiles.

  • Le 29 janvier 2016 à 12:42, par sincère En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Comme l’a si bien dit l’internaute N° 50, on se demande à quoi sert cet écrit ! Que dit il de nouveau que l’on ne sache vraiment ? Rien ! Ce n’est pas aujourd’hui que les technocrates sont engagés en politique ! On peut d’ailleurs écrire sans se tromper que même sous la colonisation il yavait des technocrates en politiques. Houphouet Boigny, malgré tous ses défauts, était considéré comme un technocrate quand il a fondé le RDA ; n’oublions pas qu’il sortait de William Ponty et qu’il était un des premiers médecins africains. Chez nous au Faso, au lendemain des indépendances, de nouveaux partis ont vus le jour, animés par une nouvelle génération qui a fait des études supérieures. Le MLN de Ky Zerbo est un exemple ; contrairement à ce que semble insinuer Ouali, Ky Zerbo nétait pas le seul technocrate du MLN ; que dire de Pierre Claver Damiba, de Ali Lankoandé, et de tous ces cadres supérieurs qui animaient le parti à ses côtés ! La même remarque vaut pour la PAI : Amirou Thiombiano, frais émoulu de l’École des Douanes, était un technocrate ; sans parler de Philippe Ouédraogo, le premier burkinabè à être diplômé de l ’école Polytechnique. A leurs cotés , de nombreux technocrates ont milité ! Et dans tous les partis politiques de nos jours, on trouve des technocrates. Dans le parti où lui même Ouali milite (l’UPC),on a des technocrates de grand e valeur. On peut ne pas aimer Zéphirin Diabré, mais la vérité commande de reconnaitre que c’est un technocrate de haut vol, doublé d’un politique, qui a atteint un niveau aux Nations que très peu de burkinabè ont atteint. Diabré était au grade Secrétaire Général Adjoint (USG) des Nations Unies, ce qui correspond au plus haut grade du système avant le Secrétaire Général lui même ! Il a quitté avant la fin de son mandat pour poursuivre sa carrière à Areva et revenir faire la politique ! En qui est moins valorisant que ceux qui ont quitté des postes D2 ou Assistant Secretaire général, qui est la grade en dessous de USG ? .Si quelqu’un connait un burkinabè qui a atteint le grade USG dans le système onusien, qu’il m’apporte l’info. Je soupçonne que notre compatriote Zerbo doit etre au meme grade, mais j’hésite avant d’affirmer !
    Les autres références que prend Ouali sont d’ailleurs surprenantes. En quoi Etienne Traoré est une référence ? Etienne Traoré fait partie de la cohorte des opportunistes qui ont poignardé Thomas Sankara dans le dos, se sont acoquinés avec Blaise Compaoré, qui en bon Machiavel, les a rangés par la suite au placard. Plus surprenant est la référence à Ouattara Lassina. Ouali le connait il vraiment ? Connais til son parcours depuis l’université ? connais t’il sa moralité ? Je soupçonne pour quoi il tresse des lauriers à " Oualass" comme on le surnomme ; c’est qu’en fait Oualass est un des "petits" de Salif Diallo qui l’utilise même comme émissaire pour donner des enveloppes aux hommes politiques. Qu’est ce que "Oualass" a fait d’extraordinaire pour mériter cet éloge ? C’est en fait un appel du pied, inspiré par une tactique vielle comme le monde : quand on arrive plus à approcher un grand, on se lie d’amitié avec un de ses petits ! Ouali se souvient qu’il est de gauche après avoir navigué dans tous les courants idéologiques.Lors de la création de l’UPC en 2012, c’est le même Ouali qui nous expliquait que l’UPC n’était ni de gauche ni de droite !
    C’est une fin politique pitoyable pour Ouali ! Tomber si bas après avoir été tant estimé ! Le ventre, il n’ya rien de plus dangereux pour un homme politique. Ouali devrait aller droit à l’essentiel : au lieu de pondre des articles dans la presse pour se faire remarquer ;qu’il aille carrément adhérer au MPP ; comme cela, il aura le plat entier de lentilles devant lui !

  • Le 30 janvier 2016 à 08:40, par Jonassan En réponse à : Technocratie et engagement politique : La part de vérité de Louis Armand Ouali

    Beaucoup d’internautes sont autant malhonnêtes que Ouali. Quand il était adulé à l’UPC et que je m’insurgeais sur ces récupérations des gandados qui nous quittaient, ils ont crié sur moi parce que je disais que l’opposition "modérée" (c’était le Faso Autrement et l’UPC, le MPP n’était pas encore né) relativement à l’opposition "radicale" (l’UNIR/PS) n’était pas sincère. On m’a traité de tous les noms. Aujourd’hui, les gens ont honte à la lumière du comportement de certains de leurs militants, ils ont honte d’apporter des appréciations et veulent se dédire ; gymnastique très périlleuse. Même en politique, il faut rester honnête et ne pas soutenir INconditionnellement voire moutonnement. Les vrais intellectuels intègres ne sont pas des "quelqu’uns" aujourd’hui ; s’ils ont eu la chance ils sont rentrés de l’étranger avec une licence et exceptionnellement une maîtrise. ON A TOUT COUPE et là vous avez la chance qu’on ne vous est pas coupé vous-même. Paix à l’âme de Boyir, Sessouma et autres. La vérité, la même batardise qui a fait détruit le tissus économique au profit d’opérateurs économiques qui n’étaient pas les plus dynamiques a été utilisée dans le volet intellectuel pour hisser des copains et amis qui sont repartis gracieusement faire des doctorats puis parachutés à des postes internationaux grâce aux faveurs-compromissions de son excellence Néron Blaise et son ODP/CDP, le faiseur de riches et de technocrates. L’histoire des technocrates au Burkina est facile et se conjugue avant et au temps des Blaise.
    1. Avant 1983 : ces technocrates sont des tous des battants ; les Ki-Zerbo ont fait la fierté de l’Afrique. Ils étaient tous égaux devant la République ; et c’est des villages que ceux-là se sont envolés loin mais ont travaillé dur pour être des licenciés, maitrisards, docteurs, des professeurs...
    2. En 1983 : pause ; tous au travail et surtout proche du peuple.
    3. Sous Blaise : ODP/CDP : il faut être militant pour ne pas dire courtisan pour avoir eu un doctorat et surtout avoir un poste international. Bien de gens ont honnêtement reconnus que sans Blaise - qu’ils n’osent jamais appelé Blaise, mais le président Blaise Compaoré - ils ne seraient pas devenus quelqu’un.
    EXCEPTION : des burkinabé sont restés à l’extérieur ou se sont exilés et ont mangé du "gonré" sous des amas de glace pour décrocher le sésame. Beaucoup ont donc atterri avec leur diplome acquis de haute lutte et on a été OBLIGE de les intégrer dans l’administration ; ce sont nos derniers vrais technocrates : ILS SONT LA MAIS ILS NE SONT PAS RICHES ET N’ONT PAS OCCUPES DE POSTES INTERNATIONAUX.
    Quand les gens parlent aujourd’hui au hasard-là ils croient que ceux qui les ont vivre sont tous morts. ON EST ENCORE LA.

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