Il y a deux ans de cela, l’unité sanitaire de la Croix-Rouge de Bobo-Dioulasso, mettait la clé sous la porte, faute de ressources humaines, de moyens techniques et financiers. Depuis lors, les populations démunies de Kuinima et environs, qui bénéficiaient de la gratuité des soins de cette unité relevant du district sanitaire de Dafra, ont pris le CSPS de Bolmakoté comme dernier recours.

Face à cette situation, la Croix-Rouge burkinabè s’est tournée vers ses partenaires, en l’occurrence l’ambassade du Japon, qui a bien voulu prêter une oreille attentive aux préoccupations des populations vulnérables de la ville de Bobo-Dioulasso. « La réhabilitation de cette unité sanitaire avec le soutien financier de l’ambassade du Japon, vient à point nommé pour redonner le sourire à des milliers de personnes de Bobo-Dioulasso », a signifié le président de la Croix-Rouge du Burkina, Denis Bakyono .
Ainsi, la réhabilitation de l’unité sanitaire prendra en compte les différents départements tels que le laboratoire, le dispensaire, le service de santé maternelle et infantile (SMI), le dépôt pharmaceutique et l’acquisition du matériel médical.

Pour le Japon, « la sécurité humaine » est un élément important qui contribue à assurer à tous, une vie digne. Raison pour laquelle, de l’avis de Futaishi Masato, le Japon ne pouvait rester en marge du combat mené par la Croix-Rouge burkinabè, c’est –à-dire, garantir le développement et le mieux-être des populations vulnérables.

Par ailleurs, l’ambassadeur du Japon a précisé que ce don est avant tout, un acte de coopération. L’objectif étant de contribuer d’une part, au renforcement de la résilience des populations vulnérables notamment, les femmes enceintes et les enfants et d’autre part, au développement durable et inclusif de la ville de Bobo.
A ce jour, l’unité sanitaire de la ville de Bobo-Dioulasso est le 5ème CSPS réhabilité par le Japon dans le cadre du don aux micro-projets locaux.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net