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Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

Publié le samedi 12 décembre 2015 à 02h45min

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Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

Le 12 novembre 2015, le gouvernement burkinabè a lancé le projet de G Cloud pour augmenter la connectivité Internet au profit de l’administration. Quelques jours plus tôt, le Burkina tenait ses premières assises sur l’économie numérique. Sur ces différentes initiatives qui visent la redynamisation du secteur des TIC, nous avons rencontré un professionnel du secteur pour avoir son appréciation.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Merci de me donner cette opportunité d’échanger sur les TICs dans mon pays. Je suis VOKOUMA Pascal, Administrateur de sociétés, Président du Conseil d’Administration de la société fournisseur d’accès Internet « Internet Puissance Plus », Secrétaire Général Adjoint du Réseau des Professionnels des TICS ( RPTIC) , Administrateur et Directeur Général du Groupe SKyvision Global Network pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo.

Quelles sont les activités de Skyvision ?

Skyvision est un Opérateur international de Télécommunications spécialisé dans les TICS notamment la transmission des données, la vidéo et la voie ainsi que la fourniture d’accès Internet à travers des technologies telles que le Satellite ( VSAT), le MPLS ( la fibre optique) et la BLR ( Radio fréquence).

En tant qu’acteur du secteur des TIC, comment avez-vous accueilli les premières assises l’économie numérique qui se sont déroulées récemment ?

Avec beaucoup de joie car nous l’attendions depuis plusieurs années en ce sens que nous estimons que notre pays était à la traine en matière de TICs malgré le fait que nous avions été initiateur de plusieurs projets innovants en la matière en Afrique. Il était donc temps que le Politique se décide à faire le diagnostique et comprendre ce qui n’a pas marché et trouver des pistes. En cela, je salue la démarche du ministre des TICS qui a eu l’initiative de ces assises.

Que pensez-vous des conclusions ?

Je rejoins le Ministre du Département des TICS pour dire que ces conclusions ne devront pas dormir encore une fois dans les tiroirs, et la tenue d’une veille biennale permettra effectivement d’être plus proactifs. Certains points de ces conclusions ont été déjà soulevés par le passé mais n’ont pas été suivis d’actes concrets. Pour ma part, la volonté politique est l’unique chance qu’aura notre pays pour être dans le concert des nations en ce qui concerne les TICS. Nous ne pouvons plus rester en marge des TICS comme outils de développement économique et social. J’approuve ces conclusions et espère que tout sera mis en place pour leurs applications. Tout se résumant en trois mots : INFRASTRUCTURES, REGLEMENTATION et RESSOURCES HUMAINES.

Le Burkina vient de lancer le G-Cloud, comment appréciez-vous cette initiative ?
C’est une bonne initiative. Toutefois nous devons aller jusqu’au bout de notre démarche. Il ne faut pas s’arrêter à l’effet mode parce que beaucoup d’autres pays ont lancé leur Cloud. C’est un outil qui permettra l’optimisation dans le travail mais cela exige un investissement dans des infrastructures opérationnelles et disponibles au niveau de tous les acteurs de ce G-Cloud. Un Cloud gouvernemental sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles sera un échec. N’oublions pas qu’avec le G-Cloud, l’Etat décide de ramener toutes ses données en un seul point accessible via Internet ou accès direct radio. Imaginons maintenant que l’internet ne soit pas disponible ou de mauvaise qualité ou que les accès directs soient défaillants, cela suppose que vous ne pouvez plus travailler d’où le risque de perte de temps et de mauvais résultats. Avons-nous les moyens de cette politique d’investissements, les acteurs sont ils assez formés pour exploiter, maintenir de façon efficiente cette opportunité technologique ?

Vous qui êtes un fournisseur d’accès Internet, comment appréciez-vous l’état de la connectivité au Burkina ?

L’utilité d’internet, c’est la possibilité de se connecter aisément au monde. Ce que nous appelons dans notre jargon « le Backbone ». Tant que nous n’allons pas résoudre ce problème de connectivité au Backbone international, l’Internet restera malheureusement pour le Burkina un luxe et sa vulgarisation, un leurre.

Comme rappelé plus haut, nous avons cette manie de prendre tout notre temps pour faire avancer les projets. Le Projet « PRICAO » qui nous donne l’opportunité d’avoir notre accès au Backbone international à travers un financement Banque Mondial n’est toujours pas opérationnel malgré l’engagement pris par les opérateurs privés, etc…. On parlait de ce projet il y a quelques années déjà au même moment le Bénin a pu rendre le leur opérationnel, la Guinée est venue plus tard et est aujourd’hui opérationnelle, je pourrai en citer encore.

Pour faire face à cette situation des opérateurs satellitaires comme SKyvsion propose des solutions d’accès internet qui n’ont pas besoin que ce backbone soit sur le territoire national mais qui malheureusement ont un coût élevé même si nous faisons des efforts pour les faire baisser d’année en année. Il y a aussi des ISP qui sont obligés de construire des segments de connexion avec des pays comme le Ghana pour aller chercher cette capacité de Backbone qui malheureusement reste encore élevée.

Les usagers sont confrontés souvent à une mauvaise qualité des solutions de connexion proposées, comment expliquez-vous cela ?

La mauvaise qualité réside aussi bien dans la qualité de l’infrastructure de l’usager mais aussi dans celle de la gestion de la capacité internet distribuée par le fournisseur de l’accès Internet. Pour que les usagers aient un accès, on utilise plusieurs types d’infrastructure qui posent souvent des problèmes de stabilité (interférences, coupures électriques, etc….). Toutes choses qui influencent la qualité de l’accès aux équipements du fournisseur d’accès internet. A cela il faut ajouter le fait que les fournisseurs d’accès Internet, pour rentabiliser leurs investissements, sont obligés de pratiquer des taux de contentions ou taux de partage de la capacité qui sont très élevés au détriment de la qualité de l’internet que les usagers reçoivent sur leurs équipements. On a des taux qui dépassent les 1 pour 30. En clair vous avez 1 Mbps pour plus de 30 accès simultanés soit environ 34 kbps pour chacun. Il est évident qu’à cette vitesse la qualité ne pourra qu’être mauvaise. Tant que l’accès au Backbone ne sera pas effectif avec un coût raisonnable et une quantité importante de capacité disponible, les usagers seront toujours confrontés au problème de qualité.

Quelles perspectives voyez-vous au secteur des TIC dans les années à venir ?

De par les conclusions de ces assises, je reste optimiste car je présage que la volonté politique est à pied d’œuvre pour mettre les TICs à la place qu’il faut. Ces assisses se sont tenues dans un environnement politique de transition et j’ose espérer que le nouveau gouvernement prendra fait et cause de ces conclusions afin que nous allions de l’avant en matière de TICS. Cependant des projets prioritaires comme le PRICAO , dont un travail colossal a été abattu par les responsables pour nous permettre déjà de recevoir et de façon gratuite ( financement Banque Mondiale ) de la capacité fibre optique à partir d’un backbone international directement au Burkina, ne doivent plus souffrir de retard dans leur mise en œuvre. Des partenaires internationaux existent et sont prêts pour accompagner le Burkina dans la mise en œuvre de sa politique de développement des TIC. Le cadre réglementaire devra être assoupli pour permettre des coûts supportables et une meilleure vulgarisation. Clairement dit, nous ne devons plus attendre ; Il faut se lancer.

Cyriaque PARE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 décembre 2015 à 18:06, par yelkaye En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Cet interview est propre . Un professionnel explique point par par point la neccissité d’un support fiable (la connectivité) avant de parler de CLOUD.
    Il faut que nos "experts" de l’ANPTIC comprennent que s’il n’y a pas de d’accès direct aux DATA, le G ou premier Gaou CLOUD mourra s’implement et qu’il est inutile d’endetter notre pays vers une technologie qui nous trouve pas de support de succès .

    Allez -y étape, par étape et doucement car vous êtes pressés !!!!!

  • Le 10 décembre 2015 à 18:38, par RV En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Il est bon. Tout est dit. Il faut de la volonté politique car les TICs vont nous permettre de combler un grand retard en matière de développement.

  • Le 10 décembre 2015 à 19:38, par francs En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    je pense selon moi qu’il est temps de rediscuter avec le groupe MAROC TELECOM pour reprendre le téléphone fixe de l’ONATEL et le mettre a la disposition de l’État Burkinabe qui reste avant tout une patrimoine de l’État.

  • Le 10 décembre 2015 à 20:12 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Les propos du 1er intervenant sont correctes. il ne sert vraiment à rien d’endetter notre pays déjà pauvre avec des projets dont on ne fait jamais de bilan. Je ne doute pas des compétences des experts de l’ANPTIC mais je pense qu’ils doivent vraiment jouer leur partition en menant une étude en bon et du forme pour voir le bien fondé d’un projet, la valeur ajoutée de ce projet sur le pays et la faisabilité. Actuellement quant on regarde le déroulement des choses (projets) on se rend compte que beaucoup de projets ont été lancé a des fin de mode. Si non l’un des rôles d’un expert c’est de faire une bonne analyse pour permettre aux décideurs de prendre une bonne décision. Le big boss de l’ANPTIC (Alfred) doit faire un point des projets en cours d’exécution et qui a la charge en précisant leur niveau d’exécution et les délais

  • Le 10 décembre 2015 à 22:43, par ahmed En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Bien fit un g cloud sans one Bonne connectivity EST veine

  • Le 11 décembre 2015 à 00:50, par Ghislain En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je suis d’accord avec M. Vokouma sur la nécessité de développer l’accès à Internet, avec des infrastructures d’accès fiables, pour une meilleure rentabilité du G-Cloud. C’est d’ailleurs l’approche du Ministère en charge de l’économie numérique qui, il faudra le savoir dispose de plusieurs projets COMPLÉMENTAIRES et dont l’exécution se fait suivant l’ordre prioritaire. RIEN N’EST FAIT AU HASARD ou PAR EFFET DE MODE !!! C’est probablement l’information que le public n’a pas. JE PROPOSE ALORS que le Faso.net s’approche du Ministère des TIC et de l’ANPTIC pour leur donner la parole, afin qu’ils apportent les prévisions nécessaires. N’oublions pas que M. Vokouma a reconnu que le G-Cloud était une bonne initiative. Monsieur Vokouma n’ayant pas la situation de l’ensemble des initiatives en cours dans le secteur, les techniciens du Ministere des TIC et de l’ANPTIC pourront nous fournir les informations complémentaires. Nous souhaitons donc que le Faso.net donne maintenant l’opportunité à ces derniers de pouvoir apporter les compléments utiles.

  • Le 11 décembre 2015 à 04:07 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Son discours est clair et précis. Sans connexion internet fiable au Burkina Faso le Cloud ( Projet qui coutera des milliards) sera un échec.Il faut commencer les choses par le bon ordre , travailler a avoir une connexion internet fiable avant de passer au Cloud. Voici comment certaines choses mal programmés nous font perdre de l’argent. Merci a ce Monsieur pour sa clairvoyance.

  • Le 11 décembre 2015 à 09:55, par Insider En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    M. Vokouma a raison sur la base des informations dont il dispose. Mais cependant, s’il s’approche du ministere des TIC et/ou de l’ANPTIC ont lui dira qu’il y’a d’autres projets comme l’interconnexion avec le cable sousmarin a travers le Ghana pour resoudre ce probleme de connexion Internet. Et la fin de l’implementation de ce projet va problamenet se faire avant la fin de l’implementation du G-Cloud. Donc pour rassurer M. Vokouma, sa citation « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec » est vrai mais ne s’appliquera pas au cas du Burkina Faso.

  • Le 11 décembre 2015 à 10:40 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Puisque monsieur Ghislain sait qu’il y a d’autres projets complementaires dans le ministère de TICs, alors pourquoi le silence des responsables ? Qu’est ce qu’il y a de secret à garder . N’ont-il pas de communicateur ? Pourquoi alors c’est le G-cloud seul que nous avons connaissance , nous contribuables . Nous citoyens avons seulement besoin de l’information public mais c’est gens ne parlent jamais jusqu’au jour ,il voient les gens à leurs portes.
    Le fasonet est la et le ministère de TICs à travers ses journalistes peut etre ignorants de la nécessité de nous donner la vraie information en matière de TICS ,nous pompent l’air .

  • Le 11 décembre 2015 à 11:51 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Le problème d’accès aux données est tellement capitales qu’il ne peut être camouflé en projet complémentaire derrière le projet du G-Cloud. Non ! Finissons avec les problèmes de connexion Internet et réseaux nationaux avec de bons débit et vous serrez à l’aise pour nous parler de G-Cloud. Sinon jusque là vous mettez les charrues avant les boeufs. Si on n’entend parler plus que du G-Cloud c’est que l’intérêt y est mis par rapport aux interconnexions. Faites nous voir d’abord des réseaux avec de bons débit comme ça vous serrez plus crédibles. Merci

  • Le 11 décembre 2015 à 12:29, par le Citoyen En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    @Intervenant 8, monsieur Vokouma connait très bien le sujet. En effet l’Interconnexion avec le Ghana est le projet PRICAO dont il a parlé. Et comme , il le dit si bien, on ne voit pas le démarrage des travaux.

  • Le 11 décembre 2015 à 12:34, par sawadogo yacouba En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je n’ai pas de connaissances sur ces domaines des TIC seulement en tant que forumiste nous devons souvent commenter sous réserve . M Vokouma reconnaît que la solution que sa société peut proposer est onéreuse alors que d’autres initiatives sont en cours tant au niveau de l’Etat que de certains privés donc évitez d’insinuer un éventuel insuccès si on n’a pas tous les tenants et les aboutissants du projet ou des projets. on appelle cela de l’intelligence économique

  • Le 11 décembre 2015 à 12:41, par sawadogo yacouba En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je n’ai pas de connaissances sur ces domaines des TIC seulement en tant que forumiste nous devons souvent commenter sous réserve . M Vokouma reconnaît que la solution que sa société peut proposer est onéreuse alors que d’autres initiatives sont en cours tant au niveau de l’Etat que de certains privés donc évitez d’insinuer un éventuel insuccès si on n’a pas tous les tenants et les aboutissants du projet ou des projets. on appelle cela de l’intelligence économique

  • Le 11 décembre 2015 à 18:46, par Nifri En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Soyons sérieux !!!! Comment peut-on mettre en place un projet de ce type sans parler d’accès Internet. De plus le problème est très mal posé, dans la bande passante du Backbone, une grande proportion est du trafic interne Burkina vers Burkina, parce que tous les usagers n’utilise pas le même accès. Déjà il faut résoudre cela avec un point d’échange Internet qui mettra en liaison direct les opérateurs et où les géants comme google, youtube, etc viendront mettre des miroirs. Aussi combien de sites burkinabé sont dehors ? en les ramenant au Faso avec le projet de G-cloud vous verrez que notre bande passante sera libérée. Ce ne sont pas les solutions qui manquent mais le Ministère des TICS ne bosse pas assez, il est trop dépendant de nos partenaires au développement pour les projets, c’est là le problème !!!!!!!

  • Le 11 décembre 2015 à 21:12 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je vois qu’il y a des OPPORTUNISTES qui ne manquent pas d’occasion pour sauter tel un FAUVE sur le pauvre ANPTIC. Le gars de Skyvision fait la prodada de son travail un point c’est tout.
    Il ne connait pas les détails du projet g-Cloud en plus LE GOUVERNEMENT N’A PAS BESOIN D’INTERNET POUR ACCEDER A SON CLOUD. Le gouvernement dispose d’un réseau local pour accéder au Cloud. C’est aux autres clients d’avoir des bonnes connexions pour accéder aux services du Cloud. Pour ce cas C’EST AU PRIVE D’OFFRIR UNE BONNE CONNEXION AU PUBLIC. C’est comme cela que ça se passe dans tous les pays. Si l’Etat veut fournir la connexion Internet au grand public c’est le même "expert" de SkyVision qui va sauter pour dire que l’état prend leurs marchés. Alors qu’ils SONT INCAPABLES de développer le réseau pour le grand public. Lors du dernier forum AfPIF à Maputo il a été clairement dit que l’Etat ne doit pas investir dans les grandes infrastructures au risque de faire barrage au privé. Mais que faire si le privé est INCAPABLE ? Depuis la privatisation de l’ONATEL qu’est ce qu’ils ont fait en termes de développement du réseau au BF ? En quoi ont-ils amélioré le réseau ? SI LE PRIVE FAISAIT SON TRAVAIL L’ETAT N’AVAIT PAS A ENDETTER LE PAYS AUPRES DE LA BANQUE MONDIALE POUR LA CONNEXION.
    Les gars comme celui de Skyvision sont des gens qui aiment le BUZZ et qui se jouent les experts en oubliant son propre rôle. Il ne connait pas les derniers développements internationaux en matière d’investissement dans les TIC (préoccuper par la recherche du profit) et s’hasarde sur des sujets qu’un technico-commercial ne devrait traiter.
    Je suis très souvent les attaques sur l’ANPTIC et il serait grand temps que celle-ci sorte de son silence pour faire taire ses détracteurs qui ne sont en réalité que les marionnettes d’autres personnes tapis dans l’ombre. Notre pays a besoin de grands projets pour avancer mais à chaque fois qu’il y a un projet des pseudo-experts avec la complicité du journal lefaso.net sortent de nulle part pour saboter les choses et les opportunistes saisissent comme d’habitude. Cependant, quand l’état fait quelque chose de bien ils font comme s’ils n’ont pas vu.
    J’ai suivi les résultats des élections sur Open Election et je pensais que les journaux en ligne allaient en parler vu que c’est une innovation en Afrique afin de valoriser le pays. Mais rien n’est fait. Au lieu de cela je tombe sur un article pour DENIGRER.

    PAUVRE FASO !!!!!

  • Le 11 décembre 2015 à 22:48 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Le véritable problème des gens c’est qu’ils ne lisent pas assez les différents documents. Les TIC , chers amis comme vous le savez progressent très rapidement. En fonction des opportunités du moment chaque acteur avance. Pour l’accès à Internet, plusieurs dossiers sont en cours et incha Allah des résultats concrets seront visibles en 2016. Je demande aux uns et aux autres de savoir garder raison et de ne parler que de ceux qu’ils maîtrisent. Référez vous aux différents acteurs pour avoir des informations nécessaires sur le sujet. Je peux citer la DGICE, l’ANPTIC, l’ARCEP, la DGDI, la DGTIC. Le reste des acteurs ne maîtrisent forcément pas tous les aspects.

  • Le 11 décembre 2015 à 23:04, par LaVerite En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Félicitation M. VOKOUMA pour avoir dit la vérité. Le projet G-Cloud dans sa configuration car la connectivité n’existe pratiquement pas. Pour moi c’est de l’argent qu’on va jeter par la fenêtre et si l’ANPTIC ne fait pas attention ils feront la G-MACO ou E-MACO.

  • Le 12 décembre 2015 à 07:54, par Le Parisien En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    C’est ceux qui osent, qui ont fait le monde ! Bravo à l’ANPTIC pour cette initiative. La seule chose que je reproche à l’ANPTIC c’est de ne pas communiquer beaucoup, même si ces derniers temps elle fait l’effort de s’améliorer sur ce terrain. Débarrasser vous de la maladie connue des burkinabés qui osent comme vous : la modestie maladive. Vous faites des choses formidables qui font parler du Burkina dans les milieux avertis du domaine des TIC. Soyez comme nos frères Sénégalais qui savent se valoriser.
    Enfin, BRAVO à l’ANPTIC pour sa plateforme « Open Election » qui a fait la fierté de tout le Burkina, et qui nous a permis de faire une fois de plus le GROS DOS parmi la diaspora africaine notamment ! Monsieur du Faso.net, pourquoi ne parlez-vous pas de ça ?

  • Le 12 décembre 2015 à 11:00 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je valide pour l’intervention de l’Internaute 15, c’est clair et véridique.
    En plus, Il faut souligner qu’un des gros problème auquel notre pays reste confronté est le manque de formations aussi bien au niveau technique que professionnel. Et à ce niveau, les causses sont multiples et multiforme.
    Pourtant notre pays n’a d’autres voix pour ce développé qu’en ayant des citoyens compétents et travaillant avec efficacité. Et une bonne utilisation des TICs pourrait vraiment être un levier très puissant pour tous les autres secteurs de notre économie.
    Ce secteur est malheureusement aujourd’hui miné par un certain nombre d’acteurs qui veulent se présenté comme ayant le monopôle des connaissances dans un domaine qui brasse des secteurs aussi dissemblables que diversifiés.
    Il serait donc impératif pour un domaine aussi ondoyant que sont les TICs, que l’on pense unifier toutes les compétences, en faisant appel à une sorte de forum où toutes les compétences, je dit bien toutes les compétences (car ce ne sont pas forcement les plus compétents qui sont toujours vu en première ligne) du domaines pourraient donner leurs contributions pour véritable essor de ce secteur dans notre très cher pays.

  • Le 12 décembre 2015 à 11:07 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je valide pour l’intervention de l’Internaute 15, c’est clair et véridique.
    Toute fois il est à souligner qu’un des gros problème auquel notre pays reste confronté est le manque de formations aussi bien au niveau technique que professionnel. Et à ce niveau, les causses sont multiples et multiforme à ce niveau.
    Pourtant notre pays n’a d’autre voix pour ce développé qu’avec des citoyens compétents et travaillant avec efficacité. Et une bonne utilisation des TICs pourrait vraiment être un leviers très puissant pour tous les autres secteur de notre économie.
    Ce secteur est malheureusement miné par un certain nombre d’acteurs qui veulent se présenté comme en avant des connaissances dans un domaine qui brasse des secteurs aussi dissemblables que diversifiés.
    Il serait donc impératif pour un domaine aussi dissemblable que diversifié que sont les TICs, que l’on pense unifier toutes les compétences, en faisant appel à une sorte de forum où toutes les compétences, je dit bien toutes les compétences (car ce ne sont pas forcement les plus compétents qui sont toujours vu en première ligne), du domaines pourraient donner leurs contributions pour véritable essor du domaine dans notre très cher pays.

  • Le 12 décembre 2015 à 11:22, par LE FORGERON En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Bonjour,

    Je ne suis pas expert mais je voudrais simplement dire que l’intervenant N°3 a parfaitement raison. En effet c’est l’erreur que de tous les pays francophones ont commise dans la privatisation du secteur des télécommunications (c-a-d ne pas créer une structure nationale pour gérer la connexion fibre optique ). L’État devrait remettre la gestion de l’interconnexion à une structure comme l’ARCEP et tous les opérateurs de télécommunications partent s’abonner.
    Les autres pays qui ont l’atterrissage du câble SAT3 ont fait la même erreur c’est à dire laisser l’opérateur historique gérer la fibre optique.

    Je pense que seule la fibre optique pourrait rendre la connexion internet accessible à tous à moindre coût.

    Cordialement,

  • Le 12 décembre 2015 à 11:39, par KER En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je pense que l’ANPTIC n’est pas le seul acteur des TIC même s’il est un acteur majeur. Il y a le privé et les autres directions generales du ministère.
    Pourquoi les gens pensent que c’est l’ANPTIC qui doit tout faire ?
    C’est ensemble que le paysage TIC sera construit et non un seul acteur

  • Le 12 décembre 2015 à 13:19, par sogossira sanou En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je ne suis pas un spécialiste de ces questions ; donc je ne ferai pas la critique facile qu’ont l’habitude de faire certains.
    Mais je partage entièrement les points de vue de 14 NIFRI, du 15 et du dernier 18 Le Parisien (quand bien même je n’aime pas paris), sur les aspects qu’ils ont développés ;
    Je ne suis pas partisan que nous confions certaines de nos questions au privé (cas de l’Onatel qui est suffisamment éloquent, et aussi le PRICAO etc.) qui est sous financement de la Banque Mondiale ; c’est incongru de confier sa chèvre à la hyène ; nous n’avons pas de PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT mais nous avons des RAPACES sur nos têtes pour nous spolier comme ce terme et concept bien triste est utilisé par certains.

  • Le 12 décembre 2015 à 20:21 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    avec le Cloud, on a mis la charrue avant les boeufs !!! Cet investissement n’est pas prioritaire tant que l’on n’aura pas résolu le problème de connexion rapide et fiable au BF dans les 13 régions du pays. Même s’il y a des projets complémentaires.... je ne demande qu’à voir car jusqu’à preuve du contraire, nous sommes les derniers de la classe en matière de débit et, loin, derrière notre voisin, le Mali. Je ne suis pas loin de penser que les intérêts des multinationales du secteur sont prioritaires par rapport à nos intérêts nationaux en inversant l’ordre des investissements.

  • Le 12 décembre 2015 à 21:17 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Il faut parler de ce que vous connaissez M. Vokouma. On ne peut pas être expert dans tous les domaines. Il ne s’agit pas ici de payer une capacité satellitaire pour la revendre. Le Cloud est un sujet complexe et il faudra avoir l’humilité nécessaire quand on aborde la question et utiliser le CONDITIONNEL pour ne pas TROP induire les gens en erreur.

  • Le 13 décembre 2015 à 00:08, par Quelques vérités sur le G-Cloud En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    PREMIERE VERITE :

    Selon le National Institute of Standards and Technology. Le cloud est « l’accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables ». L’exploitation d’un Cloud ne se fait donc pas UNIQUEMENT via Internet, mais SIMPLEMENT via un « réseau de télécommunications ».

    DEUXIEME VERITE :

    Un G-Cloud (Cloud gouvernemental) n’a pas la même définition suivant les pays ! Il s’agit AVANT TOUT d’une solution Cloud pour les besoins privé d’une Administration. Afin de relever les défis de l’Administration électronique, notre Gouvernement a fait le choix de cette technique, source de mutualisation des ressources (mutualisation de ressources réseaux, de ressources de puissance de calcul, de stockage, de ressources logiciels et de ressources humaines,….). Cette perspective paraît d’autant plus réaliste que la contrainte budgétaire pèse comme jamais dans la balance de la décision publique, surtout dans un contexte POST INSURRECTION où « tout semble prioritaire ».

    TROISIEME VERITE :

    Cette innovation technologique constitue une source de réduction des dépenses, de gain en rapidité et en flexibilité, donc en efficacité.

    La réduction des dépenses est liée aux couts d’investissement presque nuls et aux charges d’exploitation très réduites, pour les futurs projets TIC.

    La rapidité est relative à la mise à disposition d’environnements aux utilisateurs qui en font la demande, au moment où ils en font la demande. Un travail de 6 mois pourrait désormais se faire en 2 semaines (plus de perte de temps pour commander des serveurs, mettre les infrastructures réseaux en place,…).

    La Flexibilité est liée à la possibilité d’adaptation, par exemple, aux montées en charge des applications métier qui tournent actuellement sur des plateformes rigides, incapables de s’adapter aux niveaux de sollicitations des usagers.

    QUATRIEME VERITE :

    Pour l’exploitation du G-Cloud, les services administratifs n’auront pas forcément besoin d’Internet, mais d’un « réseau de télécommunications » (voir PREMIERE VERITE) les reliant à la plateforme G-Cloud. Dans le cas du Burkina, ce réseau existe bel et bien et est même en cours de renforcement et d’extension. Il s’agit du Réseau Informatique National de l’Administration (RESINA).

    Dans le cadre du G-Cloud, environ 1400 km de fibre optique seront déployés et serviront à interconnecter environ 500 principaux bâtiments publics dans les 13 Chefs-lieux de régions, au « cœur du G-Cloud » reparti sur 6 localités du territoire.

    Outre ces réalisations dans le cadre du RESINA, l’ANPTIC a un autre projet (le BKF/021), prévu démarrer lui aussi en 2016 pour le renforcement du RESINA et son extension dans 25 nouvelles provinces, portant à 39/45 le nombre de provinces disposant du RESINA, dans sa forme convergente Voix/Données/Images, d’ici la fin de la mise en œuvre du G-Cloud (c’est pas une bonne nouvelle ça ?).

    CINQUIEME VERITE :

    Même si c’était UNIQUEMENT pour répondre aux besoins internes de l’Administration, le G-Cloud était d’une grande nécessité pour notre pays ! En témoigne le « désert technologique » dans la plupart des départements ministériels.

    SIXIEME VERITE :

    Les services que le G-Cloud prévoit d’offrir aux entreprises et aux citoyens se feront EN COMPLEMENT de ceux liés aux besoins internes de l’Administration. C’est DANS CE CADRE que la nécessité d’un RESEAU INTERNET large bande, disponible et sécurisé, s’impose. Là aussi, les contraintes dépendront de la nature du service demandé.

    SEPTIEME VERITE :

    Plusieurs INITIATIVES pour l’amélioration de la qualité du réseau Internet sont déjà en court dans notre pays : PRICAO (Point d’atterrissement virtuel, Point d’échange Internet,…) ; BACKBONE (Contrat technique déjà signé avec Huawei pour 5445 Km de fibre optique ; Convention de financement en phase de finalisation ; lancement espéré pour 2016 également).

    Le PRICAO devrait s’achever avant le G-Cloud.

    Quant au Backbone, il devrait connaitre un niveau de réalisation confortable (au moins 50%) d’ici la fin du projet G-Cloud.

    HUITIEME VERITE :

    Au regard de ce qui précède, lancer le G-Cloud MAINTENANT découle d’une VISION STRATEGIQUE qui a nécessité un effort de coordination à plusieurs niveaux et dont l’ambition est de permettre à notre pays d’être au RDV de l’histoire ! Il ne s’agit NULLEMENT de suivre une quelconque mode, ENCORE MOINS de mettre les charrues avant les bœufs !

    Je ne pense pas non plus qu’il faille attendre qu’on amène les bœufs avant de COMMENCER A FABRIQUER les charrues !!!

    NEUVIEME VERITE :

    La conception du G-Cloud est le résultat de plusieurs mois de réflexions, d’étude et de recherche par des experts animés d’un ardent désir d’offrir à notre pays un environnement favorable pour sa transformation numérique.

    Cela a nécessité des nuits blanches et des ennuis de santé pour certains !!!

    DIXIEME VERITE :

    Le G-Cloud est plus compliqué que cela. J’ai simplement essayé d’être compréhensible, espérant me faire comprendre UNIQUEMENT par ceux qui sont animés d’une bonne volonté.

    Tout ce qui a été dit ne vous permettra pas de « Maitriser les contours du projet G-Cloud », mais UNIQUEMENT de comprendre très sommairement pourquoi et dans quel environnement le projet a été lancé.

    Si vous voulez comprendre davantage, passez à l’ANPTIC où prenez votre mal en patience : une campagne de communication est prévue pour vous permettre de mieux cerner le projet !

  • Le 13 décembre 2015 à 00:16 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Le Burkina a mal de ses « intellectuels » qui ne savent RIEN FAIRE d’autres que critiquer.

  • Le 13 décembre 2015 à 00:59 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Vous savez, le G-Cloud est un projet innovant, structurant et COMPLEXE pour être compris UNIQUEMENT sur la base de son nom. Je pense aussi qu’une petite présentation a été faite lors du lancement de ce projet, le 12 novembre dernier, et à moins d’être de mauvaise foi, certains détails sur ses différentes composantes ont été portés à la connaissance du public, notamment des acteurs du secteur.

  • Le 13 décembre 2015 à 01:03, par Eééh burkinabé En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Eééh burkinabé, RIEN n’a jamais été bon chez nous : Echangeurs : mauvais ! Aéroport de Donsin : Mauvais ! ..... G-Cloud : mauvais ! Même la révolution de SANKARA n’a pas été bien appréciée en son temps, ET POURTANT, rares sont aujourd’hui les burkinabé qui s’expriment sans faire référence aux idéaux et à l’action de Tom SANK. Soyons un jour fier de quelque chose.

  • Le 13 décembre 2015 à 01:09 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Pour moi, le problème dans cette interview est moins les déclarations approximatives de Monsieur Vokouma, concernant le G-Cloud, que le titre TRES TENDANCIEUX du journaliste du Faso.net. On dirait qu’Il tente de faire passer un message !!! Suivez mon regard !

  • Le 13 décembre 2015 à 01:16 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    "Le plus porté à critiquer le travail des autres est celui qui ne fait rien" (C. Anglés B.)

    ANPTIC, laisse parler les gens.

    "Allons seulement" !

  • Le 13 décembre 2015 à 01:45, par En quoi consiste concrètement le projet G-Cloud ? En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    En quoi consiste concrètement le projet G-Cloud ?

    Ne confondons pas le projet G-Cloud comme un projet de mise en place d’un "dropbox" !!!

    Dans le projet G-Cloud il y a plusieurs dimensions et donc plusieurs « projets » se complétant les uns les autres pour créer un écosystème opérationnel dans le contexte burkinabé :

    1. Il y d’abord un projet de connectivité : connecter les bâtiments administratifs, les universités, les hôpitaux, etc. en fibre optique à la plateforme G-Cloud. Interconnecter aussi les huit nœuds du Cloud distribués à travers le pays entre eux pour que l’ensemble de la capacité soit accessibles à tous. Plus de 1400 Km seront déployés à ce sujet.

    2. Il y ensuite un projet de réseau sécurisé (dit réseau IP – MPLS) permettant aux personnes, aux systèmes, aux applications d’interagir et de transporter les flux d’intranet, et d’Internet. Mais aussi pour que l’ANPTIC puisse gérer à partir de Ouagadougou les nœuds déportés de manière centralisée.

    3. Il y aussi un projet qu’on va appeler ici « cœur de G-Cloud », constitué de 8 nœuds distribués dans 6 localités. Ces nœuds sont branchés sur le réseau IP-MPLS précités. Ils vont contenir les serveurs, les routeurs et les espaces de stockages qui vont être sollicités par les différentes communautés.

    4. Il y a à Ouagadougou, le projet qu’on va appeler ici « cerveau de G-Cloud » constitué d’un ensemble de logiciels installés sur le nœud principal à Ouaga permettant de gérer, contrôler et exploiter les ressources disponibles dans le « cœur de G-Cloud ».

    5. Il y a un projet d’« Actifs numériques du gouvernement ». Effectivement, le numérique est un ensemble d’actifs comme des données, des contenus éducatifs, des applications communes, des processus qu’il faudrait gérer comme des actifs. Il faut les répertorier, les maintenir en état, les mettre à jour et surtout les rendre exploitables par les développeurs. L’image souvent utilisée consiste à les considérer comme des ingrédients que les développeurs « consommeraient » dans leurs programmes informatiques. De cette manière, le gouvernement encourage toutes les communautés à faire usage des actifs communs tout en améliorant le contrôle et la sécurité d’usage de ces derniers.

    6. Le projet inclus également une plateforme d’interactions par SMS, permettant au gouvernement de gérer et généraliser ce mode de communication de manière centralisée (cette fonction fera partie des actifs numériques du gouvernement).

    7. Il y un projet qu’on appelle la confiance électronique. Il s’agit d’avoir une base de données centralisée des usagers (essentiellement du service public), pour les authentifier et pour gérer leurs droits d’accès. La confiance numérique comporte également un volet Signature Electronique.

    8. Enfin pour que les différentes communautés puissent prendre en charge et exploiter les possibilités offertes par le G-Cloud, il y a un projet de développement des compétences qui va se dérouler en parallèle pendant toute la durée du projet de déploiement. La transition vers la prise en main complète de l’infrastructure va aussi être faite en douceur grâce à une période de service managé où le fournisseur transfère les compétences nécessaires à la gestion et à l’exploitation de l’infrastructure aux équipes burkinabé.

  • Le 13 décembre 2015 à 01:48, par Soyons fiers En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Le Burkina Faso est l’un des leaders africains dans le domaine du G-Cloud. Soyons-en fiers, et allons encore plus loin !

  • Le 13 décembre 2015 à 01:53 En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    ANPTIC, laisse les gens te critiquer ils faut bien qu’ils aient un moyen d’exister !!!

  • Le 13 décembre 2015 à 03:13, par LeVéridique En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Il faut que les vieilles habitudes finisssent maintenant. Quand il y a des critiques fondés il faut les analyser pour s’améliorer et non se mettre en pleurnisser. Dans tout secteur ou domaine il y a un acteur majeur, et du coups une grande responsabilité. Le problème de connectivité est réelle et on ne peut l’ignorer (meme les paysans sont au courant). ca fait plusieurs années on nous parle de backbone, des opérateurs téléphoniques qui nous arnaquent et d’autres projets comme certains l’affirme(rien n’est fait). Le role du Ministere de l’Economie Numerique ou de l’ANPTIC est supra, couvrir l’ensemble des projets relatifs au TICs d’où une collaboration avec l’ensemble des acteurs des TICs (public comme privé). Vivemement qu’il y ait changement dans le domaine des TICs, car il y a vraiment un problème de "stratégie nationale". On est toujours dans l’ancien système où on se plait à lancer des "Choses" juste pour lancer sans motivations réelles et dans son petit coin. Revoir la gestion des Projets, ca ne se limitent pas forcement aux seuls agents du ministere de l"economie numerique car tout simplement ce sont des projets transversaux. merci.. et .. Adoptons le changement positif..

  • Le 13 décembre 2015 à 21:14, par Yoshida En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Calmez vous ! dans le programme du MPP l’Onatel va revenir à la table du conseil des ministres et la gestion sera confié à l’état. C’est une erreur que le gouvernement vorace a commis et le peuple en a que trop souffert.

    Le privé à montré sa limite et il faut que l’état prenne ses responsabilités en renforçant des structures comme l’ANSI et l’ANPTIC. Aussi les fonds de l’ARCEP pour le développer le réseau doit être utiliser pour financer effectivement le secteur et non financer les voyages des gens de l’ARCEP qui partent dans les rencontres certainement pour aller dormir. Il faut une assise pour discuter du statut de l’ARCEP.

  • Le 13 décembre 2015 à 23:38, par Ahmed En réponse à : Pascal VOKOUMA (SKYVISION) : « Un Cloud gouvernemental, sans un accès Internet et des infrastructures d’accès fiables et disponibles, sera un échec »

    Je Pense qu’il faut arrêter de tergiverser sur l’ANPTIC ou sur SKYVISION.
    Le projet G cloud n’est fait ni pour l’un ni pour l’autre. Il est fait comme le nom l’indique pour le gouvernement c’est à dire pour l’administration publique, ses partenaires et ses clients...
    En analysant les différents acteurs l’on s’aperçoit que pour le premier (l’administration publique), on a, en grande partie pas besoin d’internet pour que le G cloud fonctionne car il s’agit essentiellement d’un management des informations en Local. Pour ce qui est des deux autres acteurs (partenaires et clients) seul une partie aura accès au G-Cloud par un accès local, il s’agit de c’eux figurant sur le territoire national et ayant une connexion au « backbone national »...
    Ainsi, il est important de féliciter l’ANPTIC pour ce projet qui apportera sa contribution à l’essor des TIC au Burkina (que ce soit en libérant une partie de la bande passante internationale, ou en offrant un meilleur accès aux informations gouvernementales…)
    Cependant, il est important de souligner et de souhaiter avec Skyvision, que les « N » projets existants dans le domaine des TIC, plus particulièrement dans le développement des infrastructures intra et internet ne reste pas endormis dans les tiroirs.
    Le secteur privé burkinabé a sa partition à jouer dans l’expansion des TIC et des accès internet, mais ils ne feront jamais gratuitement du social ; le privé c’est du Business comme l’a dit un autre donc la recherche du profit. Et personne ne viendra développer notre pays à notre place. Que l’état s’offre la volonté et les moyens de consulter et de revisiter les cahiers de charges des différents acteurs privés tel que l’ONATEL, CELTEL, TELECEL et le consommateur burkinabé en sortira gagnant (si ces milliards qui devaient être investi par ces acteurs, l’étaient nous ne serions pas à discuter de la faiblesse de notre bande passante). J’appelle les acteurs des différents projets à communiquer largement, s’ils ne le font pas, nous avons le devoir de les interpeller donc bravos Mr VOKOUMA, car votre écrit à ce mérite.

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