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Saran Séré Sérémé

PDC

Publié le vendredi 6 novembre 2015 à 22h47min

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Saran Séré Sérémé

Candidat de Parti pour le Développement et le Changement
Saran Sérémé Séré
Chef d’entreprise
Née le 17 novembre 1968 (47 ans) à Ouagadougou
Situation de famille : Mariée

Biographie de Saran Sérémé Séré

Saran Sérémé naît à Ouagadougou. Son père, Tombo Sérémé, est gendarme. Elle est aussi la cousine de Mariam Sankara Sérémé, la femme de Thomas Sankara.

Titulaire d’un BAC série D, elle commence des études de médecine, abandonnées à cause de ses activités militantes.

En 1983, elle manifeste pour la libération du premier ministre Thomas Sankara qui a été mis aux arrêts. Sankara accède à la présidence après la première révolution burkinabée et est assassiné durant le coup d’État organisé en octobre 1987 par Blaise Compaoré. Sérémé fait partie des manifestants demandant à ce qu’il soit élevé au rang de héros et reçoive une sépulture digne, ce qui lui coûte arrestation et torture. Elle s’exile ensuite au Mali, où elle effectue des études de sciences économiques à l’école nationale d’administration.

De retour au Burkina, Sérémé fonde une entreprise de travaux publics

Carrière

Saran Sérémé est élue députée de la Boucle du Mouhoun en 2002, puis de la province du Sourou en 20073. Elle siège au bureau politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le principal parti burkinabé fondé en 1996.

Depuis le début des années 2000, elle fait la promotion du Festival international de lutte africaine, danse et chants au Sourou (FESTILADC).

En 2012, le parti lui refuse son soutien en vue des prochaines élections législatives.

Confrontée à un système qu’elle estime corrompu, elle démissionne et fonde le Parti pour le développement et le changement (PDC)4. Opposée au projet de Blaise Compaoré, qui souhaite amender l’article 37 de la Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels, elle organise spatule à la main le 29 octobre 2014 une marche de femmes dans la capitale du pays, Ouagadougou6,7. La marche est suivie d’autres manifestations, qui aboutissent à la chute du président burkinabè.

En juillet 2015, à l’issue du congrès du PDC, elle obtient l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle de 2015.

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