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Programme Valorisation des Compétences : La phase 2 officiellement lancée

Publié le lundi 5 mai 2014 à 01h12min

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Programme Valorisation des Compétences : La phase 2 officiellement lancée

La deuxième phase du Programme Valorisation des Compétences (VAC2) financée par le Bureau de la Coopération suisse au Burkina Faso et dont la coordination et gestion est assurée par Eau Vive Burkina Faso, va bientôt entrer dans une phase active. En effet, le lancement officiel de l’ambitieux programme de quatre ans (2014-2018) destiné aux producteurs et entrepreneurs ruraux, les citoyens et élus, s’est déroulé le 30 avril 2014 à Ouagadougou au cours d’une cérémonie placée sous la présidence du Ministre de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi.

Pour le lancement officiel, ce 30 avril 2014, de la deuxième phase du Programme Valorisation des Compétences (VAC2), c’est une trentaine d’acteurs qui s’est retrouvée sur l’initiative d’Eau Vive Burkina Faso à l’hôtel Splendid de Ouagadougou. Entre autres présence à cet atelier le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Frédéric KABORE, représentant son Ministre, le Directeur Pays d’Eau Vive Burkina Faso, Yongo NIGNAN et Mme Habibou KOANDA la Représentante du Bureau de la Coopération suisse, partenaire financier dudit programme évalué à 1.940.000 francs suisse soit 970.000.000 FCFA.

S’exprimant au nom du Ministre Basga Emile DIALLA qu’il représentait, le Secrétaire Général Frédéric KABORE a indiqué que la deuxième phase du Programme VAC était une réponse adaptée aux besoins du Burkina Faso face à la faiblesse des capacités techniques des acteurs mais aussi à l’insuffisance quantitative et qualitative de l’offre de formation/conseil des producteurs et artisans au Burkina Faso. Il s’inscrit, dit-il, dans la vision du Programme d’Appui à la politique sectorielle de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle. « Ainsi, il va contribuer à mettre à la disposition des producteurs et des artisans, un module innovant de formation ». S’exprimant toujours au nom de son Ministre, Frédéric KABORE a rendu hommage à Eau Vive Burkina Faso pour sa démarche inclusive et l’appui qu’elle ne cesse d’apporter aux communautés défavorisées de notre pays.

Acteurs de la phase 2 du Programme VAC

Eau Vive Burkina Faso a été retenue comme mandataire suite à un appel à projets par le Bureau de la Coopération Suisse pour assurer la coordination et la gestion de la deuxième phase du Programme. « Notre mandat privilégiera le consensus et la co-construction des projets et programmes avec les partenaires. Pour cela, Eau Vive ne ménagera aucun effort pour continuer à soutenir les efforts de développement du Burkina Faso à travers la mise en œuvre de ce projet, mais aussi à travers son appui à d’autres initiatives porteuses de progrès » a assuré le Directeur Pays de l’organisation de solidarité internationale, Yongo NIGNAN.

Pour la représentante du Bureau de la Coopération suisse, qui assure le financement, l’objectif principal de cette deuxième phase du Programme VAC est de permettre aux acteurs de développement (producteurs, artisans) et aux citoyens bénéficiaires d’améliorer les performances de leurs entreprises grâce à la démarche du Programme qui offre une opportunité de plus pour améliorer les performances des acteurs de développement. Cette deuxième phase du Programme touchera selon Yongo NIGNAN près de 20.000 chefs d’entreprise, 10.000 jeunes ruraux, 300 accompagnateurs et 12 formateurs. Il s’agira aussi, selon lui, de faire le plaidoyer pour que les bénéficiaires du projet puissent à terme être éligibles aux fonds nationaux (FAFPA, FONAENF, FAPE, FODEL, FAIJ, FASI) et dont les représentants ont pris part au présent atelier de lancement.

Cette deuxième phase sera mise en œuvre sur le terrain avec l’appui des promoteurs suivants :
- Association pour la Promotion de l’Education Non formelle (APENF) ;
- Association des personnes ressources pour le Renforcement des capacités de développement à l’Est du Burkina Faso (APRCD) ;
- Association pour la Promotion des Petites et Moyennes entreprises agricoles et artisanales (APM2A) ;
- Agence Conseil Recherche Action et Développement d’Expertises (CORADE)
- Helvetas Swiss Intercooperation (HSI) ;
- Réseau du Faso Espaces Formations, Formations d’Espaces (REFASEFFE).

Bref, le présent atelier de lancement aura permis de mettre les uns et les autres au même niveau d’information. En cela, le coordonnateur du Programme VAC 2, Francis Lamoussa Kologo, se dit confiant pour la suite des actions du programme. Il a annoncé l’organisation, très prochainement, d’un atelier avec les fonds nationaux

Grégoire B. BAZIE

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Deux participantes apprécient

Habibou Kouanda, chargée de programmes à la coopération suisse : « Un moment de plaidoyer important »

« C’est une rencontre qui était nécessaire en ce sens qu’elle a permis aux premiers acteurs du programme de rencontrer leurs partenaires potentiels et de leur expliquer le projet qui est en phase de démarrage. Donc, c’était un moment de plaidoyer important. A la fin de cette rencontre, nous, nous sommes satisfaits parce que les échanges qui ont eu lieu ont permis aux uns et aux autres de prendre contact et de savoir comment ils vont tisser des partenariats pour la réussite du programme. « Nous, nous sommes le Bailleur de fonds, et nous avons cru à ce programme et nous avons fait confiance à Eau Vive et aux Promoteurs. Aujourd’hui, c’est le baptême, le lancement pour que tout le monde sache qu’il y a quelque chose que nous allons faire et qui est très important en tout cas pour le développement de notre Pays ».

Emilienne Balima, Directrice générale adjointe du Fonds national pour l’Education non formelle : « Important pour le développement du capital humain »

« C’est la première fois que je participe à un atelier de ce programme. Ç’a été très intéressant. Ç’a été une découverte pour moi. Au niveau du FONAENF, nous finançons les activités d’alphabétisation et de formation aux techniques spécifiques. On verra avec les promoteurs, ce qu’il y a lieu de faire, ce qu’on peut faire ensemble. C’était vraiment instructif. Valorisation des compétences, c’est très important pour le développement du capital humain. Maintenant, on verra à la mise en œuvre, à quoi on peut contribuer pour la réussite de ce programme-là ».

Propos recueillis par GB

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