« SOFITEX 12 » a vu l’adhésion du pool bancaire international composé de HSBC-CCF (banque anglo-française), SIFIDIA Investment Company LTD (affilié au groupe français BNP Paribas), ING-BHF BANK (banque allemande), NATEXIS Banques populaires, la Société générale (banques françaises) et KBC BANK NV (banque belge). Elle marque également le retour de DRESDNER-BANK AG (banque allemande) qui avait quitté le pool en 2001/2002.

La convention signée mardi dernier intervient, dit le directeur général de la SOFITEX, « dans une période de morosité du marché international du coton » et d’une baisse du chiffre d’affaires de la SOFITEX de 35%, en dépit d’une hausse de la production de la campagne 2004/2005 en cours. Aussi a-t-il remercié ces « partenaires dignes de confiance qui ont cru à la filière coton du Burkina, à sa capacité de relever le défi, à son ambition pour devenir une grande filière dans le continent ».

La porte-parole du pool international, Anne Laure Coutant, a rassuré le directeur général de la SOFITEX et tous les acteurs de la filière coton du Burkina : « vous pouvez compter sur le CCF, le groupe HSBC et sur les banques partenaires du pool off-shore pour continuer à accompagner la croissance de la SOFITEX », a-t-elle précisé. Cela parce que ce pool pense que « la SOFITEX est probablement la société cotonnière la mieux armée pour tenir le premier rôle » sur le continent.

« SOFITEX 12 » marque six ans de collaboration entre le pool international et la SOFITEX. Le montant global de financement se chiffre à 310 milliards de francs CFA (480 millions d’Euros). Tout cela a permis d’accompagner la hausse de la production et plus d’un million de tonnes de coton fibre sur les campagnes financées.

A cette convention s’ajouteront celle du pool local d’un montant de 65 milliards de francs CFA pour l’achat du coton et une autre du pool international pour un montant de 40 milliards de francs CFA devant servir à l’achat des intrants.

La cérémonie de signature de la convention a connu la présence du représentant du pool bancaire national, Gaspard Ouédraogo, par ailleurs PDG de la Banque internationale du Burkina, du député Salia Sanou, du président de la Chambre de commerce de Bobo-Dioulasso Djanguinaba Barro, de représentants d’autres banques et de travailleurs de la SOFITEX. Des animations des troupes Yayiri de Sifarasso (Kénédougou), Dankan (Houet) et de la chorale « Chœur de la charité » ont tenu en haleine ce parterre d’invités.

Urbain KABORE

ils ont dit...

Célestin Tiendrébéogo, Dg de la SOFITEX : Nous accueillons avec joie cette convention de financement puisque nous sommes dans un contexte de crise. Il n’est donc pas facile de mobiliser des financements. Si les banques ont eu à intervenir, c’est parce qu’il y a la confiance au niveau de la filière. Nous ne pouvons que nous réjouir de cela. Il faut noter que les pools bancaires international et local financent la campagne cotonnière en cours. Personne n’a déserté.

François Traoré, président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina : Nous nous réjouissons de cette signature de convention parce que même en temps de difficulté, la filière a maintenu son rythme de travail et de collaboration avec les partenaires financiers et techniques.

U.K
Sidwaya