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Infrastructures : « Petit à petit la Zaca sort de terre »

Publié le jeudi 20 juin 2013 à 22h24min

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        Infrastructures : « Petit à petit la Zaca sort de terre »

Constater de visu l’état d’avancement des constructions du Projet Zaca (Zone d’Activités Commerciales et Administratives). Tel était l’objectif de la visite effectuée par le Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry, sur une dizaine de chantiers ce jeudi 20 juin 2013. A l’issue de la visite, il s’est satisfait de l’exécution des travaux et a fait le constat que « petit à petit Zaca pousse de terre ».

Lancé le 14 janvier 2010 par le Premier ministre, Tertius Zongo, le Projet Zaca tarde visiblement à sortir du sol. Sur le terrain, des immeubles à différents niveaux de construction occupent l’espace.

Si certains promoteurs de ces bâtisses nourrissent l’espoir de les voir finir cette année, d’autres par contre, attendent l’année prochaine. « Des promoteurs, après avoir payé les prix des parcelles préfèrent souffler un peu avant d’attaquer la construction de leurs immeubles », a indiqué Moussa Sankara.

De l’immeuble d’Antoine Balkini à celui de la Banque Of Africaine (BOA), le Ministre a visité au pas de course, une dizaine d’immeubles en construction ou déjà achevés.

Le Grand Hôtel a retenu l’attention des visiteurs du fait que la technique utilisée dans la construction a permis de contenir l’eau. « Il y a un ancien lit d’un marigot ici et la nappe phréatique, selon certains constructeurs, serait située à 1 ou 2m du sol.

Mais il faut dire qu’une solution technique a été trouvée. On vient de visiter le Grand hôtel qui a un sous-sol mais en y descendant on ne sent pas de l’humidité », a fait remarquer Moussa Sankara. C’est aussi le cas du chantier de la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC).

Des doléances des promoteurs

Au cours de sa visite, le Ministre Yacouba s’est également entretenu avec des propriétaires de parcelles. Les promoteurs des immeubles ont profité de l’occasion pour soumettre leurs préoccupations au Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.

Il s’agit pour la plupart de la cherté de certains matériaux dont le ciment, le fer, le bois, etc… Pour le Ministre, leurs préoccupations sont légitimes mais trouveront leur solution dans l’accélération des constructions.

« Après analyse, on se rend compte qu’il y a chaque année un renchérissement des coûts. Ce qu’ils n’ont pas pu vous dire, c’est que depuis le début de leurs chantiers à aujourd’hui, les coûts des matériaux ont augmenté. Ils gagneraient à accélérer les chantiers car à attendre d’autres facilités, ils risquent d’avoir des effets contraires. Mais l’Etat est prêt à examiner les doléances et dans la limite de nos moyens, nous verrons dans quelle mesure les aider dans la mise en œuvre de leur projet », a indiqué le Ministre Yacouba Barry.

Satisfait des constructions

A l’issue de sa randonnée sur les différents chantiers, le ministre s’est dit satisfait des constructions. « Nous sommes très satisfaits. Quelques réalisations que nous avions vues sur les plans de la qualité, de la mise en œuvre, des calendriers qui nous avaient été présentés, nous sommes vraiment satisfaits et nous encourageons tous les autres qui ont souscrit à emboîter le pas de ceux qui ont déjà engagé leurs chantiers », a ajouté Yacouba Barry.

Lancée le 14 janvier 2010, la phase de la mise en œuvre du Projet Zaca a aujourd’hui fière allure. Divisée en trois phases, la partie sensibilisation, communication et négociation avec les résidents est déjà achevée.

Les services techniques sont actuellement sur la phase d’aménagement que sont le pavage des zones de parking, de trottoirs et de petites voies et le revêtement en enrobé dense (bitumage) des voies principales et secondaires.

Des services comme l’Onatel, la Sonabel et l’Onatel sont également en train d’installer leurs équipements dans la zone. Bien que les travaux sur ce plan avancent lentement, Moussa Sankara demeure confiant quant à la finition dans un bref délai des travaux.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juin 2013 à 08:09, par lepeul En réponse à : Infrastructures : « Petit à petit la Zaca sort de terre »

    La première action qui a jeté les bases de la Zone d’Activités Commerciales et Administratives, en abrégé ZACA, est le projet de reconstruction du marché central de Ouagadougou. En effet, en août 1985, le CNR (Conseil National de la révolution) décida de reconstruire le marché central de Ouagadougou dans une architecture moderne. Au regard du standing de l’équipement qui sera édifié, il a été jugé nécessaire de réaménager la zone d’environnement direct du marché pour créer un ensemble harmonieux. Cette idée évoluera avant même sa mise en oeuvre pour prendre la forme plus globale de zone commerciale qui intègre une étendue plus large. Les autorités de cette époque considéraient alors le centre de la ville avec en son sein le marché central qui présente de manière assez homogène le même dynamisme.

    En juillet 1985, la Présidence du Faso qui assurait directement la tutelle du projet, confie à la DGUTC (Direction Générale de l’Urbanisme, de la Topographie et du Cadastre), le soin d’établir un dossier préliminaire d’aménagement de la zone commerciale et d’établir les conditions d’occupation des parcelles ainsi que les caractéristiques des bâtiments à construire. Le 26 août 1985 déjà, soit un mois plus tard, le plan d’aménagement est officiellement annoncé et le cahier des charges adopté.

    Le plan définissait une zone centrale (confère annexe plan de la ZACA) à aménager délimitée au Nord par l’Avenue Nelson Mandela, à l’Est par l’Avenue de la Résistance du 17 Mai, à l’Ouest par l’Avenue Bassawarga et au Sud par l’Avenue Houari Boumedienne.

    A côté de cette zone commerciale, le CNR dans le souci d’aménager et d’embellir l’environnement direct de l’aéroport international de Ouagadougou situé au Sud-Est de ladite zone, créa la cité An IV A. Cette cité est aménagée à l’extrémité sud de l’Avenue Kwamé N’Krumah. Elle comportera le long de cette avenue des Immeubles à 3 niveaux avec des boutiques au rez-de-chaussée et des appartements aux étages.

    Sur cette avenue qui va de la cité An IV A pour rejoindre le Rond Point des Nations Unies en traversant la zone commerciale se développera dès lors une dynamique qui est celle des centres des affaires. Fort d’un développement immobilier qu’il a impulsé à travers le fonds de l’habitat, l’Etat aura alors l’idée d’une zone d’activités commerciales et administratives qui englobera la zone commerciale déjà en exécution et la cité An IV A.

    Le conseil des Ministres en sa séance du 5 septembre 1990, au titre du secrétariat d’Etat à l’habitat et à l’urbanisme a adopté le KITI portant création de la ZACA qui est un complément à la zone commerciale d’une bande de terrain de 199 m de large centrée sur l’Avenue Kwamé N’Krumah en intégrant la cité AN IV A.

    La ZACA ainsi créée, connaîtra une extension dix années après pour donner une Zone actuelle d’une superficie d’environ 200 ha. Cette nouvelle zone a été déclarée d’utilité publique et ses limites géographiques sont définies comme suit :

    - Au Nord par :
    * L’avenue de la Nation sur sa portion comprise entre le carrefour de celle-ci avec l’avenue BASSAWARGA et le Rond Point des Nations Unies ;
    * L’avenue de l’Indépendance sur sa portion comprise entre le Rond Point des Nations Unies et le Carrefour de ce dernier avec l’Avenue de la Résistance du 17 mai.

    - A l’ Est par :
    * L’avenue de la Résistance du 17 mai et l’Avenue de l’Aéroport sur sa portion comprise entre le carrefour de celle-ci avec l’avenue HOUARI BOUMEDIENNE et celui avec l’avenue OUEZZIN COULIBALY.

    - Au Sud par :
    * L’avenue de l’Aéroport par sa portion comprise entre le carrefour de celle-ci avec l’Avenue OUEZZIN COULIBALY et celui avec l’avenue de la Grande Mosquée.
    * L’avenue HOUARI BOUMEDIENNE sur sa portion comprise entre le carrefour de celle-ci avec l’avenue BASSAWARGA et celui avec l’avenue de la Grande Mosquée.

    - A l’Ouest par :
    * L’avenue BASSAWARGA sur sa portion comprise entre le carrefour de celle-ci avec l’avenu HOUARI BOUMEDIENNE et celui avec l’avenue de la Nation.
    * L’avenue de la Grande Mosquée sur sa portion comprise entre le carrefour de celle-ci avec l’avenue HOUARI BOUMEDIENNE et celui avec l’avenue de l’Aéroport.

    Pour participer à la mise en oeuvre du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urganisme (SDAU) du " GRAND OUAGA" de la ville de Ouagadougou, il a été adopté par décret, lors du conseil des ministres du 02 novembre 2000, la création d’un Projet d’aménagement de la Zone d’Activités Commerciales et Administratives dénommé "Projet ZACA".

    Le projet ZACA est exécuté par un Bureau d’exécution dont le siège est à Ouagadougou sur l’Avenue Kwamé N’Krumah. L’adresse du Projet ZACA est la suivante : 03 BP 7003 Ouagadougou 03 Tél. 31 62 70 - Fax 31 62 71.

    Pour atteindre ces objectifs, le Projet devra accomplir les missions suivantes :

    * La démolition des constructions existantes après l’acquisition foncière en cours
    * L’implantation de la nouvelle trame ;
    * L’aménagement des voies avec l’installation des différents réseaux (eau, électricité, téléphone, etc. ...)
    * La construction des équipements publics ;
    * La commercialisation des parcelles ;
    * Le suivi du respect du cahier des charges par les acquereurs de parcelles dans la zone nouvellement am�nag�e.

  • Le 21 juin 2013 à 10:52 En réponse à : Infrastructures : « Petit à petit la Zaca sort de terre »

    On est en train de faire le pavage de la zone, alors que ça sera des chantiers a ciel ouvert. Tout ça va là va etre détruit. Et puis ces pas ces gence de pave qui devrait etre mis. c’est des paves de luxes que ceux autour du jardin Yennega et des rond point de la ZACA. Pourquoi ça se transforme en pave générique sans esthétique ? ça commencer a partir. J’espere que le ministre a aussi vu les trous béant sur les voies bitumés ? c’est des vrais pièges pour les gens. Vous dites koi ? Est-ce que quelqu’un a fait la reception de ces travaux ? En lieux et place de goudron neuf et lisse, c’est des goudrons piece a coller qu’on livre. Et ça n’émeut personne. DIEU NOUS SAUVE

  • Le 21 juin 2013 à 15:23 En réponse à : Infrastructures : « Petit à petit la Zaca sort de terre »

    Ce bâtiment est architecturalement rébarbatif, nul pas du tout futuriste. Que Dieu nous en garde croyez vous que si ce bâtiment s’écroule on puisse y récupérer une aiguille ? Chers architectes soyez plus créatifs.

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