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Bruno Bouteille, PDG de SIREA : « Nos produits couvrent l’intégralité du champ du besoin énergétique »

Publié le jeudi 14 février 2013 à 00h41min

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Bruno Bouteille, PDG de SIREA : « Nos produits couvrent l’intégralité du champ du besoin énergétique »

Président Directeur Général de l’entrepriseSolutions en électricité et automatismes (SIREA)basée en France, Bruno Bouteille se prononce sur la participation de sa structure et de ses partenaires locaux à la deuxième édition du Salon International des Energies renouvelables de Ouagadougou (SIERO), initialement prévue du 12 au 16 février 2013 et reportée in extremis du 26 au 30 mars 2013. Interview exclusive.

Lefaso.net : Peut-on savoir l’objet de votre présence en ce moment au Burkina ?

Bruno Bouteille : Nous sommes là dans le cadre du SIERO. Notre présence ici au Burkina Faso est motivée notamment par le fait qu’on a une filiale qui s’appelle SIREA Afrique, implantée sur le site de Kamboinssin et qui est développée en partenariat avec 2IE. En fait, nous travaillons dans le domaine des énergies renouvelables. Le SIERO étant le Salon de développement durable et des énergies renouvelables, notre présence s’imposait.

Concrètement, quelle sera votre participation au SIERO 2013 ?
Notre participation au salon consiste à présenter nos activités, notamment les gammes de produits que SIREA développe et souhaite aussi faire développer à SIREA Afrique dans le cadre d’un développement local. L’ensemble de nos matériels couvre l’intégralité du besoin en énergie. Cela part de la balise d’éclairage solaire pour l’électrification rurale aux équipements pour les zones péri-urbaines jusqu’auxéquipements pour des installations autonomes c’est-à-dire des maisons, des grandes installations qui peuvent être de l’équipement urbain ou de l’équipement industriel. Bref, nous couvrons l’intégralité du champ du besoin énergétique.

Vous êtes là pour la deuxième édition du SIERO qui vient d’être reportée. Cela vous pose-t-il problème ?

Effectivement, cela nous pose quelques soucis puisque nous avons prévu d’amener du matériel. On avait amené une grande quantité de matériel qui a été livré d’ailleurs et qu’on comptait exposer au SIERO. En plus, l’édition 2013 du SIERO devrait être vraiment notre base de lancement pour le développement des activités de SIREA Afrique. Ce report retarde de fait le lancement de nos activités et nous est préjudiciable.

Comment comptez-vous vous y prendre avec ce contre- temps ?

SIREA étant représentée ici par SIREA Afrique, notamment par le directeur général Azoumah Yao, notre participation à ce salon est confirmée ; même si, personnellement, en tant que gérant de SIREA, j’ai des responsabilités qui m’obligent à repartir en France.

Vous étiez déjà à la première édition du SIERO. Qu’est-ce qui va changer dans votre participation à cette deuxième édition ?

Pour nous, la deuxième participation, c’est de rentrer formellement et beaucoup plus concrètement dans le développement de nos activités. Le premier Salon, pour nous, c’était plus comme une découverte. La réussite du premier salon nous a incités à être présents au deuxième salon. Mais, comme je le disais, c’est quand même préjudiciable que ce salon soit reporté. Parce que les acteurs étrangers ont fortement investi pour être présents. C’est eux aussi qui apportent une fiabilité, une crédibilité au salon. Si aujourd’hui, ils se retrouvent quelque peu mis devant le fait accompli parce qu’on l’a appris au dernier moment et on n’a pas pu le gérer ; ça crée forcément un souci.

Cela pourrait-il avoir un impact sur votre participation ?

Actuellement, c’est difficile de répondre concrètement par l’affirmative ou la négative à cette question. Aujourd’hui, nous devons déjà évaluer sur cette semaine les actions qui ont été mises en place pour nous permettre de rebondir par rapport à ce désagrément. La tendance est plutôt qu’on soit présent au salon. Il faut reconnaître que les organisateurs, hors mis le fait qu’on a appris que le salon a été décalé en raison de la finale des Etalons que l’on ne pouvait initialement prévoir, font quand même ce qu’il faut pour accompagner et essayer de remédier à ce préjudice. Donc, l’on se doit d’être reconnaissant par rapport à ça.

Propos recueillis par Grégoire B. BAZIE

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