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Bonne gouvernance : Le rapport 2010-2011 de la Cour des comptes entre les mains du chef de l’Etat

Publié le lundi 8 octobre 2012 à 01h47min

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 Bonne gouvernance : Le rapport 2010-2011 de la Cour des comptes entre les mains du chef de l’Etat

Le rapport public 2010-2011 de la Cour des comptes est entre les mains du président du Faso. Le document, remis ce lundi 8 octobre 2012 à Blaise Compaoré, met l’accent sur les subventions accordées aux partis politiques, la gestion des collectivités territoriales et le contrôle de la gestion des finances publiques 2009.

Juridiction supérieure de contrôle des finances, la Cour des comptes veille sur la sauvegarde du patrimoine de l’Etat et s’assure de la sincérité des finances publiques. Depuis 2009, elle n’avait plus « pondu » de rapport sur ses activités. « Nous avons connu des difficultés de fonctionnement en interne qui ne nous ont pas permis d’élaborer un rapport en 2010 et en 2011 », avance son premier président, Noumoutié Herbert Traoré, pour expliquer ce « silence ». « Nous avons rattrapé notre retard et prenons l’engagement de poursuivre sur cette lancée pour être à jour chaque année », promet-il.

Le document remis au chef de l’Etat sous les yeux du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, et du président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, fait le point de contrôles de l’exécution de la loi de finances gestion 2009, du contrôle des subventions accordées aux partis et formations politiques de 2002 à 2010 et du contrôle des opérations des collectivités territoriales.

Des irrégularités, la Cour des comptes en a noté. Au niveau des collectivités territoriales par exemple, le non respect des délais de dépôt des comptes de gestion au greffe central de la Cour et le paiement de certaines dépenses sans pièces justificatives sont pointés par le rapport. Quant aux partis politiques, le document relève des manquements dans l’utilisation des fonds alloués à ces formations politiques et le manque de volonté de certains partis politiques à rendre compte.

Il faut noter qu’en application des règles de la contradiction propres aux procédures de la Cour, les responsables des entités contrôlées ont reçu des copies des rapports concernant leur gestion et ont exercé leur droit de réponse. Ces réponses sont intégrées dans le rapport.

wendonde

Fasozine

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