Burkina#Gabon : Nous voulons comprendre
L’on savait les conditions de travail difficiles pour les petites catégories des Etalons mais personne des premiers concernés n’osait lever le ton. Sous d’autres cieux, un entraineur sentant que toutes les conditions ne sont pas réunies pour lui favoriser un bon travail rend le tablier. Parce qu’en cas de contreperformance, c’est son image qui est en jeu. Mais au Faso, on garde sa patience en attendant que les choses changent du jour au lendemain. Et la plupart du temps, le changement prôné et escompté ne vient jamais. Arriérés de salaire, primes de signature impayées, absences de matchs amicaux internationaux sont entre autres problèmes énoncés par le coach des Etalons juniors Séraphin Dargani, très coléreux après le nul face aux Panthères du Gabon.
Un courage à saluer parce qu’il y a peu d’entraineurs locaux qui, à sa place, accepteraient hausser le ton face en de pareilles situations de peur de voir leur pain (en souffrance) se couper définitivement. C’est vrai qu’outre le manque de motivation d’entraîneurs, l’instance dirigeante du football burkinabè ne semble pas accorder plus de sérieux aux petites catégories Etalons. Sinon comment expliquer qu’à ce moment crucial (dernier tour qualificatif) de la compétition, des éléments sur qui reposaient les chances du Burkina comme Victor Nikièma, Fadil Sido, Rachid Coulibaly et bien d’autres ne puissent pas répondre à l’appel. Nous voulons comprendre.
C’est vrai qu’il y a ce problème mais Séraphin Dargani doit aussi faire son autocritique notamment sur le choix de ses hommes, à commencer par la titularisation du portier Lassané Nikièma à la place de Séni Ouédraogo. Ce dernier, qui a gardé les perches des Etalons cadets champions d’Afrique, est titulaire à l’USO contrairement à Lassané qui joue les doublures à l’AS SONABEL. Aussi, pourquoi le maintien d’un Armand Bambara inexistant durant toute la rencontre. Incompréhensible. Dargani doit se remettre en cause dans ses choix comme les responsables aussi doivent revoir leur copie dans le traitement des entraîneurs surtout locaux. Ce qui est sûr, les choses ne se seraient pas passées ainsi si le staff technique des Etalons juniors venaient de l’autre côté. Suivez notre regard…
Yves OUEDRAOGO
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 26 septembre 2012 à 12:59, par fissoni En réponse à : Burkina#Gabon : Nous voulons comprendre
N’importe quoi .
2. Le 26 septembre 2012 à 13:07, par lebarbus En réponse à : Burkina#Gabon : Nous voulons comprendre
vous voyez, il est tres facile de dire que l’on a perdu parce qu’il nous a manque ceci ou cela. a qui avait on pose ce probleme avant ? puisque ca na pa ete resolu, l’entraineur cherchait koi encor à la tete d’une equipe dotan plus kil semblait savwr quil n’yorait pa de resultat ? ca agace a la fin toutes ces comportements d’hypocite ki cherche à sinocenter aprs. voyez vous il ya une equipe nationale du burkina ki est en regroupement actuellement. vous savez combien ils eu en rentrant à linternat ? 20000 je di bien 20 000 fcfa. vous savez dan kel condition dormen til ? pourtant ces les memes couleurs nationale kils vont ale defendre. la crise sociale de 2011 etait liée a kw ? lindiference des otres face à la condition miserable des uns. a titre dinformation, je parle de lékipe nationale de volley ball ki est en rgroupemen actuellemen. laba, on ne parle pa de prime de selection. au retour de la competition, meme souvent en ramenant une medaille de bronz, il ne rentr finalement chez eu meme pa avec 200 000 fcfa. on leur parle de patriotisme. ou es alors passe le patriotism de ces pretendu footballeurs ? arrete de nous nargue en nous criant sur les toits ke vous avez des arrieres.
nous on se bat pour le pays et le pays ne nous reconai pa. ce ca le faso et ce ca le volley ball burkinabe.
Le 26 septembre 2012 à 15:33, par Walasse En réponse à : Burkina#Gabon : Nous voulons comprendre
Merci mon frère pour ta réaction. Battez vous, gagnez des matchs, montrez que vous aimez votre pays et nous serons vos premiers défenseurs pour que vous ayez de meilleures conditions. Au lieu de gâter notre argent et venir toujours accuser les autres.