Dans un courrier daté du 20 juin, la Fédération algérienne de football proposait que « tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF ».

La proposition a fait bondir dans la sphère du football continental, chacun s’interrogeant sur les motivations réelles des auteurs d’une telle initiative à environ cinq mois de l’élection du président de l’instance continentale du football africain. Beaucoup estimaient que c’est un texte taillé sur mesure, dont la seule volonté est d’écarter de sérieux candidats pouvant inquiéter Issa Hayatou, l’actuel locataire de la maison du football africain au Caire. Les débats promettaient alors d’être houleux.

Finalement, peut-on lire sur le site officiel de la CAF, l’amendement a été approuvé ce 3 septembre 2012 par 44 voix pour, 6 voix contre et une abstention. Le vote se serait déroulé dans une bonne ambiance. « Les pour et les contre ont pu librement exprimer leur opinion. Les uns ont expliqué pourquoi il s’agissait d’une bonne proposition, les autres pourquoi ils la rejetaient au cours d’une session empreinte d’une grande sérénité », rapporte cafoline.com.

Une autre disposition très importante adoptée au cours de la séance est l’augmentation du nombre de membres du Comité exécutif, porté dorénavant à 13, un de plus qu’aujourd’hui, sans compter le Président de la CAF. Le nouveau siège sera réservé à la COSAFA, l’union zonale du Sud, la plus dense du continent avec 14 membres.

WENDONDE

Fasozine