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CHUTE DE PYLÔNES AU STADE MUNICIPAL : Des engins de mort dans un lieu public

Publié le vendredi 3 août 2012 à 00h19min

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Et de deux pour le Municipal. On a presqu’envie de dire 2 à 0 ! Oui, le stade a encaissé la chute de son 2e poteau qui supporte les lampadaires. Sauf que ça ne fait rire personne. Le support s’est froissé comme une feuille. La cause, la tornade du mercredi 18 juillet. Il ne reste plus que deux poteaux sur 4. Et pour combien de temps encore ! Déjà que le premier à chuter, il y a maintenant plus d’une saison, n’espère pas être relevé de si tôt. On a les projeteurs qu’on a accrochés sur des supports de toute nature. A l’arrivée, on a un éclairage défectueux mais les matchs nocturnes s’y jouent. Tant pis pour les malvoyants. A présent, il ne faut même pas y penser. La débrouille, ça ne marchera plus.

Conséquence, plus de matchs dans cette enceinte, la nuit tombée. Est devin qui donnera l’année où la lumière reviendra sur la pelouse de ce stade. Mais dans la hiérarchie des conséquences, c’est un moindre mal. Car on l’a échappée de peu. L’infrastructure s’est endommagée, le soir d’un match de D3.. Fort heureusement, la pluie a obligé le peu de spectateurs à se masser à la tribune officielle. Et c’est à la tribune solaire que l’accident a eu lieu. On pouvait craindre le pire. Car sur la tribune officielle qui servait d’abri, il y a un autre poteau.

Si les poteaux tombent les uns après les autres, il faut se mettre à l’évidence que la sécurité n’est pas la chose la mieux partagée dans ce stade. Du coup, nous nous posons la question sur la qualité de l’infrastructure dans son ensemble. Déjà, la piste athlétique autour de la pelouse coulée dans du béton fort est un tombeau creusé sous les pieds des joueurs. Maintes fois, des compétiteurs sortis du terrain en course ont été pris dans une glissade qui pouvait avoir une suite dramatique. Imaginez une nuque au contact de ce béton !!! Pour revenir au pylônes, comment a-t-on bien pu en implanter de si peu sécurisants dans un lieu de grande affluence comme le stade ? Car, il ne faut pas avoir peur des mots.

La qualité de ces poteaux laisse à désirer. On n’a pas besoin d’être un ingénieur en bâtiment pour le dire. Le monde est peuplé de stades. Mais des chutes de pylône, c’est assez rare. Du reste, le 4-Août est construit longtemps avant le Municipal. Pour autant, ces poteaux d’électrification sont toujours là bien en place. Dans quel monde sommes-nous ? L’efficacité se trouve dans l’ancienneté ! Mais au Municipal, la couleuvre est difficile à avaler !

Jérémie NION

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 4 août 2012 à 00:28 En réponse à : CHUTE DE PYLÔNES AU STADE MUNICIPAL : Des engins de mort dans un lieu public

    Imaginez une nuque au contact de ce béton !!! Pour revenir au pylônes, comment a-t-on bien pu en implanter de si peu sécurisants dans un lieu de grande affluence comme le stade ? Car, il ne faut pas avoir peur des mots.

    Tu ne sais pas ou tu es ? On est au Burkina Presse, djo. Faut faire vite pour t’ enichir avant la clarification. Parce que tous ces voleurs vont rendre gorge. Bine vrai y a personne pour siffler la fin de la re- Mortification, pardon la re- Kreation mais on doit avoir pitie des pauvres gens qui n’ ont plus que l’ amour du sport pour noyer leur misere.

  • Le 5 août 2012 à 18:20 En réponse à : CHUTE DE PYLÔNES AU STADE MUNICIPAL : Des engins de mort dans un lieu public

    Moi je vis a l’etranger. Remarquez comment le public burkinabe laisse faire ses dirigeants. parce que quelqu’ un n’est pas mort, personne ne se soucie du travail m,al fait. C’est ainsi qu’ un peuple de gnantorises permet a son gouvernement de faire tout ce qu’ il veut./ Sous d’ autres cieux, ceux qui ont donne les marches et ceux qui ont construit les pylones allaient suer. Mais c’est le faso de l’ insouciance enfantine. Jusqu’a ce que le drame se produise pour qu’ on dise que c’est Dieu qui a fait. Vous avez deja vu Dieu construire un barrage ou des stades ? Fatalistes, attendez.

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