Qui dit mieux ? Selon les sources de Kantigui, depuis janvier 2012, donc depuis l’arrivée du nouveau DG de la Douane, Sylvestre Sam, les recettes enregistrées par la douane croissent de façon continue. Ces résultats, de mémoire d’agent de douane et du trésor public, n’ont jamais été réalisés depuis que le Burkina s’est doté de services de douane. Kantigui salue ces bons résultats des douanes burkinabè et exhorte les douaniers à continuer à travailler ainsi, avec la conscience professionnelle la plus affirmée. Kantigui salue cette performance et souhaite qu’elle ne fasse pas l’effet d’un feu de paille.

Le Secrétariat exécutif du CDP rencontre les responsables des structures du Kadiogo

Kantigui a ouï dire qu’après la mise en place des structures du Kadiogo, la direction politique du CDP rencontre les cinq mille responsables de la section du Kadiogo. Selon une source digne de foi, la rencontre a pour objectif général, la mobilisation des militantes et militants des structures pour une adhésion effective, consciente et responsable aux idéaux du parti. Il est parvenu à Kantigui que la rencontre sera une occasion pour le secrétaire exécutif national, Assimi Kouanda, de faire le point du Ve congrès aux militants. Par la suite, il y aura un face-à-face entre les militants, qui auront le loisir de poser toutes les questions qui les brûlent pour la bonne marche du CDP et de la direction politique nationale.

La radio de la Solidarité de Ouahigouya veut reconquérir ses auditeurs

Il est parvenu à Kantigui que la radio de la Solidarité à Ouahigouya est à la recherche de son lustre d’antan. En effet, cette radio islamique qui couvrait presque toute la région du Nord, a vu son pylône emporté par un vent violent en fin 2011. Depuis lors, une bonne partie de ses auditeurs se trouve privée des émissions, car la puissance de l’émetteur qui était de 110 km a été réduite à 50. C’est pourquoi, a-t-on appris à Kantigui, les responsables de cette radio sont en train de mettre les petits plats dans les grands, pour reconquérir tous les fidèles auditeurs, d’ici à un mois. Pour cela, en plus de la réinstallation d’un autre pylône de 75 mètres, l’acquisition de nouveaux matériels de qualité (émetteur, console, ordinateurs, etc.) est annoncée pour une reprise sereine des activités. Il est également prévu la confection d’une nouvelle grille des programmes bien étoffée et intégrant des sujets de société, le recrutement de journalistes et la création d’un périodique. Kantigui qui se fait le porte-voix de cette radio, lance un appel à toutes les bonnes volontés à l’appuyer dans sa noble mission.

Amicale des anciens enfants de troupe du Burkina Faso

Kantigui a reçu un communiqué du président du bureau exécutif national de l’Amicale des anciens enfants de troupe du Burkina Faso (AAET-BF), adressé aux membres, amis et sympathisants de la structure qu’il vous livre in extenso, dans les lignes qui suivent : « Dans le cadre de la relance de ses activités, le Bureau exécutif national (BEN) de l’Amicale des anciens enfants de troupe du Burkina Faso (AAET-BF) a le plaisir d’informer les Anciens enfants de troupe (AET), amis et sympathisants qu’il organise une plantation d’arbres, le samedi 7 juillet 2012 sur le site du PMK à 7h 30. Le bureau exécutif national sait compter sur votre forte participation et votre engagement aux idéaux de l’Amicale. Par ailleurs, le BEN prévoit une assemblée générale ordinaire courant le mois de septembre 2012 ». Pour de plus amples informations, le président du bureau exécutif national de l’amicale répond au 70 82 10 51 ou au 70 20 11 62.

La DREBA du Centre-Sud, "relookée" aux couleurs nationales

La direction régionale de l’enseignement de base et de l’alphabétisation du Centre-Sud a vu hisser dans son enceinte pour la toute première fois, le 25 juin 2012, les couleurs nationales. Kantigui a été témoin de l’événement ce jour ; le Premier ministre a lancé le Programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT). A ce qui se dit, la DREBA du Centre-Sud ne disposait pas, jusque-là, de mât de drapeau. Considérant qu’il n’est jamais tard pour bien faire, Kantigui a apprécié l’initiative de l’actuelle équipe dirigeante, installée il y a moins d’une année. De par son rôle de coordination des actions d’éducation dans la région, cette infrastructure, estime Kantigui, se veut être une vitrine en matière de promotion de civisme et de citoyenneté chez les tout-petits. Au-delà de cette noble action, la direction régionale a bénéficié d’importantes réfections allant de l’élargissement de certains bureaux au rafraîchissement de la peinture et tyrolienne en passant par les sanitaires et l’électricité au niveau des bureaux et du centre d’accueil. Des actions, pense Kantigui, qui permettront de rendre aux personnels, un cadre agréable de travail et de séjour dans le centre d’accueil.

Latoden célèbre Saint Pierre ce dimanche

Il est parvenu à Kantigui que l’Eglise-Famille du diocèse de Koudougou, en général et la paroisse Saint Pierre de Latoden, en particulier, sera plongée dans une grande ferveur religieuse, ce dimanche 1er juillet. En effet, cette date coïncide avec l’anniversaire du Saint Patron de l’église de cette commune rurale du Passoré qui a célébré ses 75 ans en janvier dernier. En tout cas, cette journée ne passera pas inaperçue. La fête patronale rassemblera du beau monde : paroisses voisines, parents, amis et connaissances. Kantigui a ouï dire que d’ores et déjà, les fidèles chrétiens de la paroisse Saint Pierre mettent les petits plats dans les grands pour cette grand-messe d’action de grâces placée sous le parrainage de Mgr Joachim Ouédraogo, évêque du diocèse de Koudougou. Les différentes Communautés chrétiennes de base (CCB) que sont Bagaré, Latoden, Samba s’affairent à réserver un recueillement digne de foi, sous la conduite de leur guide spirituel. Leurs ressortissants aux quatre coins du pays n’entendent pas être en marge de cette effervescence religieuse. Ils ont promis de converger nombreux à Latoden, localité située à 25 km de Yako, sur l’axe de Toma dont les habitants s’activent à venir égayer leurs « nobles voisins » avec ce qu’ils ont de mieux : « le chap et le waou waou ».

La CIL forme à la bureautique/informatique

Il est parvenu à Kantigui que la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), organise, du 2 au 6 juillet 2012, une formation à la bureautique/informatique. Cela, au profit des gagnants qui avaient obtenu des bons de formation à la bureautique/informatique, lors des jeux radiophoniques initiés au cours des journées portes ouvertes de l’institution, du 3 au 5 mai 2012. Ainsi, la quarantaine de personnes qui suivront cette formation a été subdivisée en deux groupes. Un groupe suivra la formation de 8 heures à 12 heures et l’autre, de 14 heures à 18 heures, du 2 au 6 juillet 2012, dans les locaux de la CIL, en partant de l’échangeur, route de Pô, sur le monument des martyrs à Ouaga 2000.

Le personnel technique des Chambres régionales d’agriculture sans salaire depuis 6 mois

Kantigui s’inquiète et se pose une question, puisque dans son profond sommeil, il a été réveillé par un coup de fil l’informant que le personnel technique des 13 Chambres régionales d’agriculture (CRA) du pays sont sans salaire. Pour ces établissements à caractère professionnel, l’Etat devrait, en principe, leur verser de quoi payer les salaires et pourvoir aux frais de fonctionnement. A ce qui se dit, depuis janvier 2012 jusqu’à nos jours, le personnel est toujours dans l’attente. Cela fait donc six mois qu’ils « vivotent ». Kantigui se joint à eux dans ce cri du cœur pour interpeller qui de droit, afin de trouver rapidement une solution à cette situation. Si la bonne volonté anime la plupart de ce personnel qui tient jusqu’à présent, il faut craindre qu’ils ne baissent les mains, si la situation perdurait.

Affaire véhicule de la Fondation FITIMA : la réaction de la structure

Kantigui a reçu un droit de réponse de la Fondation FITIMA, suite à un de ses écrits. Il vous livre ledit droit de réponse en intégralité, dans les lignes qui suivent :
"La Fondation FITIMA prend acte de l’article paru dans la rubrique "On murmure" de Sidwaya N° 7185 du mardi 6 juin 2012. Elle profite de l’occasion pour faire la lumière sur cette situation qui n’a d’autre objectif que de ternir l’image et la bonne réputation de FITIMA. La fondation FITIMA créée en 2003, prend en charge plus de 80 enfants burkinabè en situation de handicap, dont 39 sont inscrits en éducation spécialisée. Le transport de ces enfants est organisé en fonction de leur programme de prise en charge, établi par les éducateurs-spécialisés. Depuis 2006, un minibus de neuf (9) places est dédié au transport quotidien de certains enfants (notamment les plus démunis). Il est donc injuste de dire que les parents doivent maintenant "se débrouiller pour assurer le transport quotidien de leurs enfants". Pour information, FITIMA occupe la présidence du Réseau ouest-africain de prise en charge des myopathies (ROAMY), qui est un instrument de plaidoyer, de mobilisation de toutes les ressources (techniques, humaines et financières) en faveur des personnes en situation de handicap en général, et des myopathes en particulier.

C’est dans ce cadre que la Fondation FITIMA a réalisé, grâce au véhicule octroyé par l’UNICEF en 2009, des missions hors du Burkina pour aider des associations locales à mettre en place des structures de prise en charge. Ces voyages ont aussi pour but de promouvoir et de développer des stratégies communes entre les acteurs
médicaux, paramédicaux et socio-éducatifs. Nous sommes convaincus que seule une synergie d’actions permettra une prise en charge pluridisciplinaire appropriée des personnes atteintes de maladies neuromusculaires.

De plus FITIMA, forte de son expérience dans la prise en charge des personnes handicapées, est en train de mettre en place, au profit des enfants de Guinée, une structure identique à celle du Burkina. Les parents d’élèves de FITIMA sont régulièrement informés de l’évolution du projet lors des réunions des familles. Nous ne nous reconnaissons donc pas dans ces allégations mensongères et diffamatoires. Les personnes qui s’adonnent à de tels ragots gagneraient à mieux connaître la Fondation FITIMA qui arrive à réaliser de très grandes choses avec le peu de moyens dont elle dispose. (visitez notre site web : www.fitima.org)

Hawa BARRY/ DRAME

Présidente Fondation FITIMA

Enrôlement biométrique : quelques difficultés dans les Balé

Kantigui a constaté en fin de semaine dernière, le démarrage effectif de l’opération d’enrôlement biométrique dans les zones programmées, notamment dans la boucle du Mouhoun. Mais les problèmes ne manquent pas, selon le constat fait auprès de l’équipe d’enrôlement biométrique d’un des villages de la commune de Oury. Là, les paysans ont d’abord l’esprit aux semis des champs, avant de penser à l’enrôlement. Si bien que ceux disposés à le faire avant d’aller au champ sont très tôt, devant le centre d’enrôlement au centre du village. Mais, les machines posent parfois problème. En effet, Kantigui a été témoin des insuffisances du groupe électrogène.

Destiné à charger l’ordinateur du kit d’enrôlement, il avait du mal à démarrer. Les opérateurs visiblement motivés pour le travail, ne baissent pas les bras et courent dans tous les sens, pour satisfaire les paysans pressés de prendre la route des champs. A force de tâtonner tantôt pour nettoyer la bougie noyée, après un jour de mise en marche, tantôt pour régler le fonctionnement du moteur dont le ralenti refuse de rester stable, La machine répond enfin, et les électeurs potentiels passent devant le Web-cam, à tour de rôle.
Autre problème, aux yeux des paysans, la carte d’électeur est « la sœur siamoise » de la Carte nationale d’identité burkinabè. Pour lever la confusion, quelques rares connaisseurs sont non loin, ils tournent et retournent la nouvelle carte qui vient de leur être remise, les différences se retrouvent au niveau des couleurs nationales sur les deux faces et inexistantes sur la CNIB.

KANTIGUI

Sidwaya