Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Sitôt dit, sitôt fait. A l’issue du sommet extraordinaire qui réunissait les chefs d’Etat de la CEDEAO, lundi, dans la capitale sénégalaise, le président en exercice de ladite institution, l’Ivoirien Alassane Ouattara annonçait la mise en place immédiate d’une force d’attente ; dans la foulée, il indiquait que les chefs d’état-major des pays concernés devaient se réunir dans un bref délai dans le but d’examiner « les modalités d’activation » de ladite force.
C’est désormais chose faite : jeudi 5 avril 2012, se tint à Abidjan ladite rencontre « d’urgence », à laquelle prirent part les chefs d’état-major de la Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Niger ; fait digne d’importance, en présence d’officiers américains et français.
On le voit, la Cédéao est, au plus bas mot, sur le pied de guerre. Secret militaire oblige, la rencontre d’Abidjan s’est faite à huis clos ; mais la célérité avec laquelle l’entité ouest- africaine entend gérer l’affaire malienne montre bien que la double crise au pays d’ATT la préoccupe au plus haut point ; ce qui ne signifie pas que l’entreprise ne présente pas de difficulté.
Car on se rappelle qu’à l’occasion de la crise ivoirienne, il y a moins d’une année, la CEDEAO patina, tituba, et fit étalage de toutes ses failles et fissures. Pour l’heure, on a l’impression que tout le monde y chante à l’unisson : les rebelles touaregs, qui ont déferlé et conquis la majeure partie du territoire malien, autant que les putschistes, qui ont conquis un pouvoir qu’ils ont toutes les peines du monde à gérer, semblent avoir fait l’unanimité des Etats membres contre eux ; soit ; il reste à savoir qui, concrètement, enverra quoi pour renvoyer Sanogo et consorts à leur caserne et en même temps refouler les combattants du MNLA et affidés dans leurs dunes désertiques.
Car le succès d’une mission armée de la CEDEAO suppose un coup double : restaurer l’ordre constitutionnel, d’une part, et, d’autre part, étouffer les velléités sécessionnistes des hommes bleus qui, d’ailleurs, ont trouvé des alliés de circonstances en Ansar Dine et Aqmi, tous formant une sainte alliance aux motivations diverses : les uns étant pour la partition du territoire malien, les autres pour sa conversion en Etat islamique ; la nébuleuse filleule d’Al Qaïda, elle, ne veut ni plus ni moins qu’une zone « sécurisée » dans laquelle elle opère en toute tranquillité.
La CEDEAO a du pain sur la planche ; car Sanogo et ses hommes, même affaiblis par les différents embargos, montrent qu’ils entendent rester à la barre ; quant au conglomérat réunissant MNLA, Ansar Dine et Aqmi, on peut le dire, sans risque de se tromper de beaucoup, ils n’entendent pas se faire déloger de leurs positions, qu’ils estiment avoir chèrement acquises. Pareille expédition punitive peut s’avérer coûteuse en hommes, en finance ainsi qu’en logistique ; nul doute que les alliés occidentaux qui semblent avoir donné leur quitus pour la mener sauront en temps opportun délier les cordons de la bourse ; c’est en tout cas ce que souhaitent les pays membres de la CEDEAO, qui tiennent là une bonne occasion de résoudre à l’africaine un problème ouest-africain.
Par Jean Claude Kongo
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 6 avril 2012 à 05:45, par georges italie (kpl) En réponse à : Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Je vous le dis et vous le repecte,la CEDEAO ne va rien faire de bon au Mali.c’est un regroupement de pays incapables de prendre une position claire,qui fait chaque fois appelle a la FRANCE.Comme exemple ,le probleme ivoirien.Quelle honte.Prenez vos decisions et assumez les,vos etes des pays independants.J’ai les armes aux yeux.bande d’incapable
Le 6 avril 2012 à 13:21 En réponse à : Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Nous sommes fatigués des gens irresponsables comme toi ! Les armes viennent d’où ? Le matériel de guerre vient d’où ? Quand est ce qu’on arrêtera de voir la France partout quand ça ne nous arrange pas ? Imbécile
Le 6 avril 2012 à 16:42, par AO En réponse à : Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Pkoi tu l’insulte,c’est pas bien hein.Il dit ce qu’il pense et suis d’avis avec lui.
C’est toi ki es nase pcq avec des personnes kom toi,t’es capable de vendre 1 personne ki t’es chere pr juste 1 paquet de biscuit salé
Tchurrrrrrr
Le 6 avril 2012 à 18:38 En réponse à : Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Voilà encore un autre imbécile. C’est quoi ce préjugé que tu te fais sur moi ? Tu ne me connait pas. Imbécile n’est pas nécessairement une insulte. C’est une personne qui est peu capable de raisonner, de comprendre et d’agir judicieusement. Si tu partages son point de vu je te pose les mêmes questions qu’à lui. C’est à cause des imbéciles (qui refusent de changer) que les occidentaux peuvent nous acheter et nous revendre à leur guise. Si nous abandonnons nos réflexions sentimentales (de haine ou d’amour pour la France) pour des réflexions centrées sur nos intérêts (vendons nos richesses et coopérons avec le plus offrant) tu verras que les choses irons mieux imbécile.
Le 6 avril 2012 à 18:53 En réponse à : Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Sur pied de guerre contre qui ? Contre le peuple frère du Mali ?
On croit rêver quand cette bande de buveurs de sang d’Albinos et de peuple, nous sert un cauchemar, sur ordre secret de Paris, en envisageant de saccager et de violer un grand peuple africain menacé dans sa souveraineté et son intégrité par des Salafistes racistes soutenus en sous-mains par les prédateurs de l’impérialisme occidental. Où nous mènent-ils de tels nègres porte-cotons de minables et dépravés politiciens occidentaux ? Allez prendre ses ordres auprès des Forces Licorne à Abidjan ? On voit par là qu’il n’y a rien à attendre de la CEDEAO qui aille dans le sens de la défense de la souveraineté nationale du Mali.
2. Le 6 avril 2012 à 18:41, par Famous En réponse à : Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Le vin est déjà tiré:il va falloir le boire amèrement. La France tient à son Sahara ; et c’est déjà un acquis avec la proclamation de l’état d’Azawad. Ce nouvel état sera retrogradé après les négociations, en province autonome au cours de l’année 2012, par la suite (dans moins de 5 ans) les touaregs réclameront et obtiendront l’indépendance totale de l’Azawad.Les maliens sont entre le marteau et l’enclûme. Laisser la situation évoluer comme le veut la France c’est à dire 2 Mali (Nord et Sud)dans un fédéralisme puis dans 5 ans, 2 pays indépendants Mali et Azawad ; ou rester un et indivisible dans un Maliba islamique. Moi je ne suis ni pour le 1er cas ni pour le second. Etant donné que la CEDEAO fera le jeu de la France, il faudra l’en empêcher coûte que coûte. Maliens, levez-vous ! résistez contre l’impérialisme et ses valets locaux. Négocier avec l’agérie et la Mauritanie ; Faîtes des concessions à ces 2 pays (la mauritanie, je n’en sais rien mais l’Algérie vous aidera)
Le 6 avril 2012 à 23:11 En réponse à : Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Cher ami, il va falloir aller dire cette connerie au Mali. Les maliens ne sont pas dupes. Ils savent ce qu il veulent et n ecouteront pas des conseils aussi debiles que les tiens. Tout le monde est devenu Diable ! C est grace a la CEDEAO que Gbagbo est tombe. Elle peut s en orgueillir d etre intervenu au liberia. Vive l integration qui nous rapprochera tous les uns des autres !