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CONFIDENCES DU WEEK-END : Hamed Smani à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou

Publié le mercredi 4 janvier 2012 à 00h27min

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En partance pour un concert le 22 décembre dernier, Hamed Smani, le précurseur du Takborsé, a mortellement fauché un cycliste à quelques encablures de Sabou, dans le Boulkiemdé. L’affaire a été confiée à la gendarmerie de la même localité. Mais après avoir été auditionné par les pandores dans la matinée du mercredi 28 décembre, l’artiste a été transféré à la Maison d’arrêt et de correction de koudougou. Le dossier suit son cours.


"Quand l’hôpital pédiatrique refuse de soigner"

Ceci est un coup de gueule que Adama Ouédraogo lance à l’encontre de l’hôpital pédiatrique. Il en appelle à l’implication du ministre de la Santé pour que cessent certaines pratiques.

"Monsieur le ministre, J’ai été victime d’une situation que je qualifie de non-assistance à personne en danger de la part d’agents de santé. Les faits. Mon fils de quinze mois est malade depuis plusieurs jours. Je l’ai amené dans une clinique de la place où un médecin, une dame, a prescrit une ordonnance après des examens de sang et de selles. Après le traitement avec des produits contre le paludisme et les infections, l’enfant présentait d’autres signes inquiétants de convulsions nocturnes. Par téléphone, j’en informe le médecin-traitant qui prescrit un nouveau produit en attendant de la revoir. Le samedi 24 décembre 2011, la nuit fut mouvementée avec les pleurs et les convulsions du petit qui ne mangeait pas et refusait même le lait maternel. Le lendemain, j’appelle de nouveau le médecin qui me conseille de me rendre immédiatement à l’hôpital. N’étant pas loin de Yalgado, je montre un jeune en blouse blanche qui, manifestement, n’avait pas le temps.

Il faisait des va-et¬-vient, passait des coups de fil et riait à gorge déployée. Je finis par lui demander ce que je dois faire. Il me dit que c’est mieux d’aller à la pédiatrie Charles-De-Gaulle. Du reste, c’est ce que le médecin-traitant de l’enfant m’avait dit. Je démarre en trombe pour y aller. Sur place, une jeune étudiante de l’UFR/SDS nous accueille et nous fait comprendre que notre enfant ne pourra pas être consulté. « Pourquoi ? » lui demandai -je. « Nous sommes débordés, ce n’est pas possible. Vous ne voyez pas les gens qui attendent ? » « Ok, je vais attendre aussi pourvu que mon enfant soit examiné ». Elle me répondit sèchement non et ajouta avoir reçu l’ordre de ne prendre aucun malade. « Je fais comment alors ? » Réponse : « Je ne sais pas, ce qui est sûr, on ne peut pas vous admettre en consultation ».

En clair, cela signifie que le service public nous refuse les soins et donc, notre enfant peut crever. Finalement, j’ai appelé un couple de médecins qui m’a dit de venir à domicile en urgence au regard des signes que j’indiquais. Ce fut fait, l’enfant a été consulté au domicile du médecin et j’ai pu acheter d’autres produits. Monsieur le ministre, je vous écris cette lettre pour attirer votre attention sur les dysfonctionnements graves enregistrés dans les centres de santé. Si je n’avais aucune relation ou si je ne connaissais aucun médecin, que ferais-je ? Pire, si l’état de l’enfant s’aggravait davantage ou s’il tombait dans le coma, les agents qui m’ont refoulé en seraient responsables. Combien sont-ils, les Burkinabè qui peuvent se retrouver dans une telle situation et qui ne connaissent personne ou n’ont pas les moyens ? L’hôpital peut être débordé, je l’admets. Mais cela n’est pas un argument pour refuser d’examiner un malade, de surcroît un enfant. Le droit à la santé est un droit constitutionnel. Et aucun argument du genre ne doit être possible à un patient. Peut -être qu’il y a des textes réglementaires que j’ignore mais je voudrais comprendre parce que, semble-t-il, ces cas sont fréquents."


Politique : le CDP en congrès en mars 2012

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) sera, en principe, en congrès ordinaire dans le premier trimestre 2012. Les dates ont même déjà été arrêtées. Il s’agit des 1er, 2, 3 et 4 mars à la Maison du peuple de Ouagadougou. Il reste le thème qui n’est pas encore déterminé.


Hôpital Yalgado : le problème de matelas sera en résolu 2012

Dans notre édition n°5017 du 23 décembre, nous publiions un pot-pourri sur le manque de matelas à l’hôpital Yalgado. Voici la réponse qu’apporte le Service de communication dudit établissement sanitaire.

"Dans l’édition n°5017 du 23 décembre 2011 de notre quotidien, à travers la rubrique "Pot-pourri", un citoyen a bien voulu attirer l’attention "des responsables du CHU-YO" sur le manque de matelas au service de la chirurgie générale et digestive. Toute chose qui crée des désagréments aux malades. Tout en remerciant le citoyen pour son acte d’interpellation, la Direction générale voudrait, à travers ces lignes, rassurer l’opinion que le problème de l’insuffisance des matelas et des lits au CHU-YO est une préoccupation qui est perçue et prise à bras-le-corps par les plus hautes autorités du pays et par le nouveau directeur général. L’on se rappelle, en effet, qu’à l’issue de sa visite le 20 juin 2011 à l’hôpital Yalgado, Son Excellence Monsieur le Premier ministre a consenti un effort exceptionnel de six cent millions (600 000 000) de F CFA aux hôpitaux pour les aider à s’équiper en matériels divers.

Dans ce cadre, le CHU-YO recevra dans les premiers mois de 2012 divers matériels pour améliorer la prise en charge des malades au niveau des services d’urgence et d’hospitalisation. Par ailleurs, dès son installation, le nouveau directeur général, après avoir fait le point des nombreux problèmes liés à la literie des différents services d’hospitalisation, a opté pour une solution globale et durable de cette question, à travers l’acquisition sur le budget 2012 de 500 matelas de grande qualité et de grande résistance. De tout ce qui précède, la direction générale du CHU-YO voudrait solliciter la compréhension et l’indulgence des malades et de l’opinion nationale pour les insuffisances qui émaillent encore le fonctionnement du CHU-YO. Elle demande surtout un peu de patience et donne l’assurance que d’ici la fin du premier trimestre 2012, l’opinion aura la possibilité de constater des améliorations notables au niveau du service des urgences et des services d’hospitalisation. Tout en vous remerciant pour l’intérêt que vous portez à votre hôpital, nous vous prions d’agréer monsieur le directeur de publication, l’assurance de notre grande estime pour votre organe"


Nuit des animateurs culturels : Lalsaga Amandine élue meilleure animatrice 2011

Le mercredi 28 décembre dernier, on a récompensé les meilleurs animateurs de l’année 2011. Troisième du genre depuis 2008, la cérémonie a vu la présence d’éminents hommes de culture dont le directeur de cabinet du ministre de la Culture et du Tourisme, Nassirou Cissé. Des prix spéciaux ont été ainsi décernés. Du côté de la radio, deux prix spéciaux, composés d’une attestation d’encouragement, ont été donnés à Rigobert Millogo de la Radio Canal Arc-en-ciel et à Tahirou Battiono de la Radio municipale. Au niveau de la télévision, il n’y a pas eu de lauréat. Concernant les prix du jury, au niveau de la radio, Alain Alain de Horizon FM et Ahmed Alex Lawal de Savane FM ont été sacrés respectivement 2e et 1er. Ils ont reçu comme récompense 20 000 et 30 000 F CFA et des trophées. Quant à la catégorie télévision, Lalsaga Amandine de Canal3 s’en est sortie avec le gros lot. Avec son émission intitulée « Yibéog kibaré », elle a pu convaincre le jury qui lui a décerné le 1er prix composé de 30 000 F CFA en plus du trophée. La 2e place a été occupée par Roger Kisito de la Télévision qui a reçu la somme de 20 000 F CFA plus un trophée.


La paroisse de La-Toden en fête

La paroisse Saint Pierre de La-Toden (diocèse de Koudougou) sera en jubilé dès le 5 janvier 2012. Une bonne raison d’action de grâce pour le curé. L’Abbé Joseph Aimé Diendéré et tous les fidèles catholiques de ladite paroisse célébreront son jubilé d’albâtre (75 ans). Le clou de cette fête est prévu pour le samedi 7 janvier 2012 sous le parrainage de Mgr Joachim Ouédraogo, évêque de Koudougou. Le thème retenu est : "Pour 75 ans de grâces inestimables, ensemble, louons le Seigneur".


Financement de l’éducation : EPT dresse un bilan et fait des recommandations

La coalition Education pour tous (EPT) a mené une enquête sur la problématique du financement de l’éducation. Au terme des enquêtes et des analyses, un rapport a été produit et remise en a été faite le 31 décembre 2011 au ministre de l’éducation nationale, Koumba Boly/Barry. A l’occasion de la cérémonie de remise, le vice-président de la coalition, Mamadou Barro, a souligné que EPT a jugé utile de mener une telle enquête afin de faire l’état des lieux du financement de l’éducation, analyser les difficultés qui ses présentent et faire une appréciation critique sur l’efficacité de ce fiancement. Tout cela vise donc une meilleure utilisation des ressources financières. Le coordonateur de EPT, Tahirou Traoré a donné de façon succincte les grands aspects qui ressortent du rapport de l’enquête. Il a de ce fait remarquer que le financement existe et connaît même une hausse.

Néanmoins, la difficulté demeure dans l’absorption de ce financement pendant que le coût même de l’éducation au Burkina Faso reste le plus élevé de la sous-région. A cela il faut ajouter les fuites et les déperditions de façon générale. Koumba Boly/Barry, ministre de l’éducation nationale a quant à elle salué l’initiative de la coalition qui selon elle contribue fortement à l’amélioration de l’offre éducative au Burkina Faso. Cela dénote de la volonté de EPT d’accompagner le gouvernement a t-elle dit et il s’agit là d’une belle interpellation. Le rapport, a laissé entendre le ministre sera exploité à bon escient.


Bobo-Dioulasso : Arbre de Noël pour les déshérités de Bobo

A la faveur des enfants déshérités, la fondation François Chanuac en collaboration avec l’association des jeunes pour le bien être des enfants du diocèse, a organisé le jeudi 22 décembre dernier, un arbre de noël sous le parrainage de Nestor Bassière, Député à l’assemblée nationale, où plus d’une centaine d’enfants ont bénéficié de la générosité du père Noël. Venus du village SOS Dafra, de la paroisse Saint Vincent de Paul, de la paroisse du secteur 22 …ces enfants ont rencontré le père noël où plusieurs cadeaux leur ont distribués. De ce geste, ils ont trouvé le sourire comme les autres enfants qui ont encore la chance d’avoir des parents qui leur distribuent des cadeaux à l’occasion de la fête de noël. Selon le père Vincent Traoré, noël qui est la nativité du Christ, est une fête qui concerne plus les enfants, d’où ce geste de la fondation François Chanuac depuis 5 ans, pour inculquer aux enfants l’esprit de partage, en même temps que l’initiative vient permettre aux enfants en difficulté de vivre la fête de noël sans distinction à l’image de Dieu fait homme pour tous. Le parrain a saisi l’occasion exprimer sa ferme disponibilité d’œuvrer à mise en place d’un environnement favorable pour l’épanouissement des enfants en difficultés.


Des vivres pour les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Bobo (MACB)

Un lot de balaies, 4 cartons de savon, 2 sacs de maïs de 100 kg, 3 sacs de riz de 50 kg, 9 seaux et 25 litres de pétrole ; ce sont ces matériels qu’ont bénéficié les détenus de la MACB le jeudi 22 décembre 2011 des autorités municipales de Bobo. Une offre généreuse qui vient à un moment précis où les pensionnaires de cet autre lieu exprimaient le besoin pour aussi passer de bon moment de fête à l’image des autres citoyens qui ne sont pas privés de liberté. La remise de ces offres a été précédée d’une visite guidée des différentes cellules de détensions, où les autorités avec à leur tête le maire de l’arrondissement de Dafra, accompagné du président du tribunal de grande instance de Bobo et le procureur du Faso, Modeste Kondombo, ont pu s’enquérir des réalités des conditions de vie des détenus. Le procureur du Faso, saisissant de l’occasion, a souhaité que les autorités municipales puissent plaider auprès des différents services administratifs de l’Etat, pour l’application effective de TIG (Travaux d’Intérêt Général), qui apparait comme l’une de solution pour résoudre le problème de surpopulation carcérale dans la prison civile. Le chef de la maison, Sidi Mohamed Sana, régisseur de la MACB et par ailleurs Directeur régional de GSP, a lancé l’appel à toute personne de bonne volonté qui désire offrir quelque chose aux détenus à ne pas hésiter.


Promotion du travail décent et la gouvernance administrative : le projet d’amélioration de la participation syndicale lancé à Bobo par LA CNTB

Il s’est tenu le mardi 27 décembre 2011 à Bobo-Dioulasso, un atelier de lancement d’un projet dit d’amélioration de la participation syndicale à la promotion du travail décent et à la gouvernance administrative dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Présidée par le directeur de cabinet du ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, la cérémonie de lancement a connu la participation des représentants des autres organisations syndicales. Dans la présentation du projet faite par le coordinateur Soumaïla Lingani, il a fait savoir que le projet d’une durée de 9 mois (1er octobre 2011 au 30 juin 201), vise entre autres objectifs à assurer la participation citoyenne des organisations de la société civile, en occurrence les syndicats, à la lutte contre la pauvreté , tout en permettant aux différents militants, par un renforcement de leurs capacités, de mieux jouer leur rôle de partenaires dans la gouvernance et le développement du Burkina Faso.

Le projet financé par l’Union Européenne à travers son programme de renforcement des organisations de la société civile (PROS) au profit de la confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNtB), entend lutter contre la pauvreté en améliorant l’action syndicale au niveau des travailleurs en vue de leur implication effective et de la prise en compte de leurs préoccupations dans les espaces consultatifs et décisionnels au niveau des deux villes dessus-citées. Selon la présentation, plusieurs activités de sensibilisation et de communications tous azimuts marqueront les travaux entrant dans le cadre du projet durant les 9 mois. Pour le secrétaire général de la CNTB section Houet, Yacouba Koné, Bobo-Dioulasso est le point de départ du syndicalisme au Burkina Faso, d’où le choix le choix de cette ville pour lancer ce vaste programme de renforcement de la visibilité des actions de la CNTB.


Ouahigouya:NAABA kiiba à la lune

Sa Majesté NAABA kiiba, Roi du Yatenga s’est absenté de sa Résidence et ce pendant une semaine. C’est un rituel coutumier qui veut que le ROI quitte le palais pour aller hors de la ville. Là bas, le chef devrait habiter sous un hangar construit à la hâte.Les bois de cet hangar sont coupés par les forgerons, puis laissent le soin aux Nakomssés pour la construction. Ce séjour est coutumière appelé Naba yit kioughuin, Traduisez le roi est allé à la lune. Son retour au palais royal le 27 décembre a donné lieu à un véritable carnaval.une fête qui a mobilisé tant de monde venu saluer sa majesté.


Tangaye : la police et la population en ordre de bataille contre l’insécurité

A L’initiative du CHEF de canton de Tangaye,à 12 km de Ouahigouya,une rencontre entre policiers et populations issues des Associations KOGLWEOGO a eu lieu le 27 décembre à Tangaye.Conduits par le chef coutumier ,lui-même ancien gendarme à la retraite, les débats ont tourné autour de la collaboration entre forces de l’ordre et membres des associations Koglwéogo. Au moins 10 villages du Yatenga et du Zondoma étaient présents à ce conclave qui a réuni plus de 500 participants.Les discussions ont permis de définir le rôle et la place d’un membre des Kogl weogo. Celui-ci lutte contre l’insécurité, protège la population, collabore avec les forces de l’ordre sans rien attendre en retour.En clair, c’est le volontariat pur dans cette activité.Sur place, le bilan fait par les responsables Koglweogo cite en pele mele de grandes opérations menées.Des voleurs et autres malfaiteurs sont traqués et remis soit à la gendarmerie ou à la police.De la drogue à la prostitution en passant par les viols collectifs, les agents koglweogo en font leur cheval de bataille.Représentant le DR de la police du nord, le directeur provincial de la police nationale du Yatenga a salué le travail combien gigantesque mené par ces volontaires.

Le Pays

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