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Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

Publié le vendredi 28 octobre 2011 à 01h33min

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Le président nigerian Goodluck Jonathan, arbitre du match Bénin-Burkina à la CedeaoLe Bénin et le Burkina Faso se disputent la présidence de la Commission de la Cedeao. Pendant que l’arbitre nigerian Goodluck Jonathan compte les points.
« Le président béninois Boni Yayi n’a rien lâché, mais Djibril Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, est resté inflexible », déplore-t-on au Bénin au lendemain du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Abuja, 18 octobre).

Les deux pays se disputent la présidence de la Commission de l’organisation, poste occupé, à titre provisoire, par le Ghanéen James Victor Gbeho depuis le départ, début 2010, de son compatriote Mohamed Ibn Chambas.

Les autorités béninoises plaident pour une rotation par ordre alphabétique – un critère retenu en 2006 – et font valoir que leur pays n’a jamais occupé de poste dirigeant au sein de la Cedeao. Les Burkinabè insistent sur le rôle de Blaise Compaoré dans la résolution des conflits dans la région. Prochaine étape en décembre, lors du prochain sommet. D’ici là, le match devrait être arbitré par Goodluck Jonathan, chef de l’État nigérian et président en exercice de la Cedeao. Jean-Marie Ehouzou, le candidat béninois (et ancien ministre des Affaires étrangères) se déclare « optimiste ».

Par Jeune Afrique

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Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2011 à 08:05, par Oumou dilli En réponse à : Cedeao : Burkina aux commandes

    bOAD, UEMOA, BAD, UA CILS, jamais un burkinabè aux commandes, nous tenons cette fois ci a la place qui nous revient de part la compétence de nos cadres et comme prix de nos implications dans les conflits sous régionaux ! Djibrill tient bon !!!

  • Le 28 octobre 2011 à 08:10 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    Bagarre de clocher qui n’a pas lieu d’être.En espèce,nos autorités font dans la mauvaise foi si ce qui est écrit est vrai parcequ’il y a les textes et il faut s’y confirmer.Donc avancer l’argument fallacieux que nous avons résolu des conflits et de fait,le poste nous revient,n’est pas digne mais c’est connu,lorsque les textes ne nous arrangent pas,nous ne les respectons jamais chez nous.Ceci expliquerait peut-être un tel comportement déplorable qui ternit notre image à l’extérieur

    • Le 28 octobre 2011 à 17:07, par bouba En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

      Jeune Afrique cite je crois une source bénninoise qui a sans doute une parti pris. N’y a-t-il pas un parti pris pour l’équilibre de l’information ?

    • Le 15 novembre 2011 à 16:43, par natonti En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

      Je partage ce point de vue. S’il est vrai qu’en 2006, il avait été convenu que la rotation par ordre alphabétique soit appliquée, il faut s’en tenir à cela.
      Prétendre qu’on a résolu des conflits est une attitude condescendante et méprisante pour les autres pays.
      La crédibilité de l’institution en prend un coup parce qu’il me semble que la préoccupation ici n’est plus l’intégration de économies chétives, qui n’ont pas d’autres alternatives que de se mettre ensemble.

  • Le 28 octobre 2011 à 09:49, par SIDNOMA En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    Encore un problème d’alternance, Si le Burkina est un vrai arbitre, qu’il s’arbitre lui même car le système est retenu depuis 2OO6 : la rotation. Pourquoi forcer ? Attendons notre tour.

  • Le 28 octobre 2011 à 10:41, par loys En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    qui est le candidat du Burkina ? Kadre Ouedraogo ? le Senegal a t-il retiré sa candidature ?

  • Le 28 octobre 2011 à 10:47 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    Bonjour,
    Je suis un burkinabe mais si c’est le seul argument du Burkina, je ne l’approuve pas. Il faut respecter les regles dans les institutions. Le BF doit laisser le Benin diriger la CEDEAO ou trouver un argument plus objectif. C’est le meme forcing que le Senegal tente de faire face au Niger a l’UEMOA. C’est le meme forcing que le Nigeria a fait pour la presidence de la BIDC. Comment voulez vous que des personnes choisies d’une telle maniere pour diriger des institutions regionales puisse beneficier du soutien franc du pays du candidat recale ? Ca fragilise nos organisations. Arretez ca !

  • Le 28 octobre 2011 à 11:02, par S. TOURE En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    Le Burkina doit rester inflexible sur cette question parce que Mr Christian Narcisse Adovèlande un Beninois a dejà eu à exercer la présidence de la BIDC( Banque d’investissement et de développement de la Cédéao) pendant 5 ans avant de remplacer à la BOAD son compatriote démissionaire Abdoulaye Bio-Tchané . L’ordre alphabétique oui mais il ne faut pas que ce soit les mêmes pays qui président les institutions. Pour une fois que la Faso qui n’a jamais exercé à ma connaissance une présidence d’institution sous régionale sort de sa timidité diplomatique il faut defendre bec et ongle cette candidature.

  • Le 28 octobre 2011 à 12:06 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    On ne comprend plus cette affaire de la présidence de la commission de la CEDEAO. Avant, c’était le Sénégal de Wade qui s’opposait au Burkina, maintenant c’est le Bénin de Yayi qui apparaît. Preuve que Blaise perd son leadership sous-régional ou la logique que les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts. Le Bénin tient quand même la présidence de la BOAD. En dehors d’abriter certains sièges (UEMOA, OAAS) je ne vois pas la présence du Burkina sur la Scène internationale en termes de poste. C’est dire que Blaise aura travaillé pour les autres. On lâchera pas. Ordre alphabétique pour ordre alphabétique, pourquoi la règle n’a pas été respectée par le poste de gouverneur de la BCEAO

  • Le 28 octobre 2011 à 12:40, par koudka En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    En tant que observateur de la situation qui dure depuis longtemps (d’abord le Sénégal et maintenant le Bénin) je me permet d’apporter ma modeste contribution.Beaucoup d’ancre et de salive ont coulé dans cette affaire. Il faut arrêter comme ça ! Je propose pour ma part cette formule : le Burkina ayant occupé la vice présidence a un retour d’expérience qui pourrait servir. Que le Vice Président actuel soit désigné Président de la commission et que le Benin occupe le poste de vice président. A la fin du mandat le Benin passe à la présidence et le pays suivant l’ordre alphabétique (excepté le Burkina Faso)prend la vice présidence et ainsi de suite. A la fin du cycle le Burkina ayant été le pays pivot gère la vice présidence du dernier pays sur la liste et on reprend le même principe.Cette formule a le mérite de capitaliser les compétences et les expériences pour assoir un bonne base dans la marche radieuse de notre communauté. le second mérite de la proposition est que le contexte international actuel impose un maintien de ressources avisées et expérimentées et à la fois un mixage de nouvelle vision pour notre communauté. et le Bénin serait certainement un maillon essentiel dans la vice présidence de la CEDEAO.

  • Le 28 octobre 2011 à 13:09 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    BENIN - Refus de Sarkozy de recevoir Yayi et affaire CEDEAO : SALE TEMPS POUR LA DIPLOMATIE BENINOISE

    23 oct, 2011 | Par Hubert

    (Les vraies raisons de ces cinglants camouflets)

    [Carica lautr lund 24 octobre 11 copie]

    La diplomatie béninoise vient d’enregistrer dans l’intervalle d’une semaine, deux cinglants échecs. Il s’agit d’abord de l’opposition du président Blaise Compaoré de Burkina Faso à laisser la CEDEAO aux mains de l’ancien chef de la diplomatie béninoise, Jean-Marie Ehouzou, puis du refus du président français Nicolas Sarkozy de recevoir le chef de l’Etat du Bénin, Boni Yayi. Deux cuisants échecs ayant pour toile de fond, la mauvaise gouvernance et la mauvaise gestion de la démocratie sans oublier les corolaires des dernières élections organisées au Bénin.

    Pourquoi le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy a-t-il refusé de recevoir son homologue béninois ? Pourquoi c’est à la veille du voyage de Boni Yayi et de sa délégation que la partie française décide de l’informer de son indisponibilité à lui accorder une visite officielle, alors que les précurseurs étaient déjà à Paris ? Ces interrogations trottinent dans nombre de têtes au Bénin depuis que la nouvelles est tombée dans la soirée du samedi dernier. En fait, le docteur Boni Yayi, président de la République du Bénin devrait être reçu dans la cadre de sa visite en France projetée du 23 au 25 octobre 2011 par son homologue français ce jour lundi 24 octobre même à l’Elysée. Mais malgré sa volonté d’être aux côtés de Nicolas Sarkozy, ce dernier vient de dire que son agenda ne lui permettra pas de recevoir l’actuel locataire du palais de la Marina. Or, tout un étage avait déjà été réservé à l’hôtel 5 étoiles Bristol, dans le 8e arrondissement de Paris. Et tout était aussi ficelé pour organiser comme d’habitude une campagne médiatique autour de ce voyage. Mais les vraies raisons sont ailleurs et sont bien regrettables.

    La démocratie béninoise à genoux sous Yayi

    Tout le monde sait que la manière dont la démocratie béninoise est gérée par le régime Yayi n’est pas du goût des Français. Si malgré les dizaines de milliards englouties dans la réalisation de la fameuse Liste électorale permanente informatisée (Lépi), le Bénin ne dispose pas jusque-là de liste électorale – situation ayant conduit à un bizarre K.O. après l’élection présidentielle du 13 mars dernier – il est d’autant plus clair que les autorités françaises ne comptent pas cautionner du flou et donc ont décidé de prendre leur distance vis-à-vis de la Marina. En effet, avec une Cour constitutionnelle, que les gens pensent être mandatée, qui prend des décisions en commettant des erreurs matérielles, les députés de la mouvance présidentielle n’ont cessé un seul instant de donner à l’avance la décision que les sages de la haute juridiction rendront à propos des dossiers sur lesquels ils échouent au Parlement. Et ce qui est souvent paradoxal, c’est les prophéties des thuriféraires du pouvoir se réalisent toujours comme celles relatives aux résultats des différentes élections organisées cette année 2011. Cet état de chose fait que le Bénin qui était une référence en matière de démocratie en Afrique il y a encore quelques années a malheureusement perdu ses lettres de noblesses en la matière avec le Changement puis la Refondation.

    La refondation et la révision de la Constitution…

    En dehors de ces comportements du pouvoir en place qui sont jugés suspects au sein de l’opinion publique, il faut ajouter le débat sur la révision de la Constitution. Aujourd’hui, le président Boni Yayi est plus que jamais déterminé à réviser les Textes fondamentaux du Bénin. Or, après avoir terni l’image du pays sur l’échiquier mondial en matière de la démocratie son historique K.O. qui laisse encore en suspens une crise de confiance terrible, les Français veulent que l’actuel locataire du palais de la Marina respecte strictement la Constitution. Ce qui est absolument normal quand on sait que les intentions autour de cette affaire ne sont pas encore claires et que les aspects liés à la limitation d’âge et de mandat n’est pas clairement explicitée dans la loi référendaire. Par ailleurs, de sources proches de l’Elysée, il y a aussi les rapports du chef de l’Etat avec la Chine qui gênent la métropole. Mais avant ce camouflet, il y a eu un premier quatre jours à l’avance. C’est celui lié au poste de président de la Commission de la CEDEAO que la partie Burkinabè ne compte pas laisser au Bénin.

    Pourquoi le président Compaoré bloque Ehouzou

    Des échecs de la diplomatie béninoise, on note celui relatif à la Commission exécutif de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Et le chef d’Etat qui crée tous les problèmes à la partie béninoise reste et demeure celui Burkinabé, le président Blaise Compaoré. Ce dernier ne veut laisser aucune chance à l’ancien ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Béninois de l’extérieur, Jean-Marie Ehouzou, pour lui permettre de prendre la tête de cette organisation. En effet, au cours des travaux de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette dernière tenue à Abuja (Nigéria) le mardi 18 octobre dernier, le président du pays des hommes intègres n’a pas caché ses intention de mettre le bâton dans les roues de la partie béninoise. Or, selon l’actuel ministre des Affaires étrangères, plusieurs critères confortent le Bénin quant à ce poste. Malgré cela, le Burkina s’est opposé au choix du Bénin et a sorti un vieil accord qui lui accorde « le droit de tour ».

    Ehouzou rattrapé par l’échec de Tidjani Serpos à l’UNESCO

    Tous les Béninois qui ont suivi les péripéties qui ont conduit à l’échec du compatriote Nouréni Tidjani Serpos à l’UNESCO estiment aujourd’hui que ce qui arrive à Jean-Marie Ehouzou est normal. Ils lui imputent la responsabilité de ce qui est arrivé à leur frère qui a été driblé en son temps par une bande de membres du gouvernement et de certaines personnes très proches de la Marina. Pour mémoire, la Libye et le Koweït soutenaient la candidature égyptienne. Mais les Américains avaient pris l’option de dire à Moubarak à l’époque que son candidat ne pourra pas passer car, c’était le tour de l’Afrique – Amérique latine. Et donc le candidat du Bénin était favori avec de soutiens de taille. Malheureusement, dans cette affaire il y avait la main vicieuse d’un plus célèbre professeur du Bénin qui sait dribler. Aujourd’hui les conséquences sont-là. Les Burkinabés disent que c’est à cause de la diplomatie béninoise que l’Afrique a perdu ce prestigieux poste au niveau de l’UNESCO. Aujourd’hui, certains d’entre eux disent que c’est le moment plus que jamais de rendre la monnaie à cet ancien ministre et sa bande.

    Les raisons économiques aussi…

    Dans ces deux échecs diplomatiques, les raisons économiques sont aussi inscrites aux premières loges à l’instar de celles politiques. Plusieurs chefs d’Etat africains et même européens ne sont pas contents du président Boni Yayi. Et pour cause, il a laissé la contrebande dans les mains d’un certain « puissant » Oloyé, un privé qui fait la pluie et le beau temps avec l’essence frelatée malgré son illettrisme. A cause de cette situation, le Nigéria avait sorti un rapport qui montre que cette activité fait perdre plus de 30 milliards par an au Bénin et rend la vie difficile aux sociétés régulièrement installées dans ce domaine. Ce qui fait que les investisseurs étrangers n’osent investir dans le pays dans ce domaine. Les quelques citoyens qui ont essayé d’entreprendre quelque chose dans le secteur comme le promoteur de Pegaz se retrouvent en difficulté aujourd’hui. C’est dire donc que tout ce qui arrive aujourd’hui à la diplomatie béninoise n’est rien d’autre que les conséquences des multiples erreurs du passé renforcées par l’incompétence de ceux qui sont à la tête des Affaires étrangères. Affaire à suivre…

    Prince BOCO

    L’Autre Fraternité

  • Le 28 octobre 2011 à 14:14 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    Au moment ou on parle de bonne gouvernance, il faut qu’on apprenne à respecter ce qui à été le fruit d’un consensus. Si dans les textes de la CEDEAO, il est question d’alternance par ordre alphabétique, il faut que cela soit respecter par tous. Je suis Burkinabé et il faut que nos autorités apprennent à respecter les textes édictés comme celui de l’article 37 au Burkina Faso.

  • Le 28 octobre 2011 à 14:21 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    Sacrés Béninois ! Yayi Boni aura - t- il oublié la mésaventure de Nicéphore Soglo en 1996 ? L’ordre alphabétique lui avait fait perdre les élections, ses compatriotes lui reprochant d’avoir été le premier à signer l’acte de dévaluation du franc CFA. En effet, à la réunion de Dakar devant entériner la dévaluation, personne ne voulait signer en premier. On avait dû recourir à l’ordre alphabétique. A ce jeu, Soglo s’est retrouvé entrain de signer avant les autres. En 1996, aux élections présidentielles, les opposants avaient ressorti la cassette vidéo de l’évènement qu’ils ont diffusé partout en disant aux populations qu’aucun président ne voulait de la dévaluation sauf Soglo et qu’il s’était précipité pour signer avant tout le monde ! Excédé, Soglo avait dû expliquer bec et ongle à ces compatriotes que ce n’était pas de sa faute si le Bénin commençait par B !En vain ! Il a perdu les élections cette année là ! Depuis ce moment, dans les rencontres internationales, les Béninois n’aimaient jamais qu’aucune présentation se fasse par ordre alphabétique ! A croire qu’ils réclament ça aujourd’hui ! Le Bénin et l’ordre alphabétique, une histoire qui leur colle à la peau ! Décidément !

  • Le 28 octobre 2011 à 15:55 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

    Bonjour,
    Le positionnement des burkinabés à des postes internationaux est un sujet qui méritent des échanges. Pour la présidence de la commission, la rotation par ordre alphabétique serait –elle l’unique critère ? Par ailleurs, est-il possible qu’un tel critère retenu en 2006 ne veuille plud rien signifier en 2011 (cinq ans après) face à des défis qui exigent d’autres performances ? Faisons alors confiance aux experts conseillers qui travaillent sur ce dossier. Malgré tout ce que nous aurions comme grief contre les autorités, c’est dans ces genres de situations que nous burkinabés devrons apprendre des autres nations au sujet de l’adage qui dit que « le linge sale se lave en famille ». De surcroit c’est l’une rares fois que les autorités burkinabés ne se résument pas à soutenir les candidatures des autres pays, ou tout simplement à étouffer ou ignorer les candidatures burkinabés à de tels postes. Résultats ? Les réputés burkinabés travailleurs sont peu nombreux à ces postes de décisions à l’international et sont voués à des positions où ils travaillent pour faire monter les autres. Il est temps de changer !!! S’il est vrai que le Burkina Faso n’a pas fait piètre figure dans la vie de la CEDAO en y consentant des sacrifices, nous devons soutenir cette candidature en recommandant aux autorités de 1) ne pas lâcher prise ; 2) présenter une candidature non partisane et honorable ; 3) engager des négociations actives avec toutes les parties prenantes au processus de désignation et 4) de façon générale, mettre en place un mécanisme sérieux et responsable de suivi pour l’occupation des postes internationaux par des Burkinabés femmes et hommes. Bonne chance à notre futur Président Burkinabé de la CEDEAO !!! Une citoyenne.

    • Le 12 novembre 2011 à 20:39 En réponse à : Cedeao : Bagarre pour la présidence de la Commission

      Parce que justement c’est l’ une des rares foisa que nos autorites se resument a lutter ouvertement pour un compatriote, on doit ouvrir les yeux gros comme ca. Vous savez ce que le mot patrimonialisation veut dire n’ est- mce pas ? Et si toute cette lutte ne visait qu’ a caser un Monsieur mais pas n’ importe quel burkinabe meritant ?
      Ne soyez pas des patriotes depourvus d’ esprit critique.
      Vous savez comment Cesar s’ est empare de la democratie chez les romains. C’est en jouant du tam- tam patriotique. George Bush a operer un recul democratique aux Etats- Unis avec son Patriotic Act. Maintenant on peut vous mettre sous ecoute pour raison de securite interieure. C’est du beau, ca.

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