UNIR/PS : des exclusions qui font des vagues

La décision d’exclure certains responsables de l’UNIR/PS de Ouagadougou, suscite des vagues. Les exclus, selon des documents parvenus à notre Rédaction, s’en vont avec des militants. Ces démissions collectives concernent les secteurs 11, 30, 28 et 20. Pour rappel, le 4 août dernier, le Bureau politique national de l’UNIR/PS a décidé d’exclure Hervé Bandé, Alassane Tiemtoré, Edouard T. Kaboré, Alphonse Ouédraogo et Aubien K. Zongo, tous de la Fédération du Kadiogo.

Route Ouaga-Bobo : un car quitte la voie et fait 2 morts à Pâ

Le dernier car d’une compagnie de transport de la place qui a quitté Ouagadougou pour Bobo dans la nuit du 7 au 8 septembre 2011 n’est pas arrivé à destination. Il a quitté la voie à mi-chemin de Pâ, dans la province des Balé. Bilan au moment où ces lignes sont tracées : 2 morts et de nombreux blessés. Selon nos sources d’informations, le chauffeur se serait endormi au volant et le car a quitté la route. C’est en voulant revenir sur la chaussée que le car a basculé.

Boussouma : ils dépouillent les paysans de leurs animaux

Depuis plusieurs mois, des voleurs écument Boussouma (localité située à 30 km de Kaya) et dépouillent les paysans de leurs biens. Le vendredi 9 septembre dernier, un habitant de la localité nous a rendu visite pour nous expliquer la situation. Lui-même a vu arriver deux délinquants le mardi 6 septembre dernier à son domicile. Avec un véhicule, ils l’ont dépossédé de son boeuf et ont continué leur ronde la même nuit dans un autre village. Malgré les déclarations qu’ils font à la police, les choses ne semblent pas évoluer. Aujourd’hui, les paysans ne savent plus à quel saint se vouer dans la zone de Boussouma et ils souhaitent que les autorités se penchent sérieusement sur cette situation.

Centre-Ouest : une société civile responsable pour un Burkina apaisé

Comment donc impliquer la société civile afin de réussir la transition dans laquelle notre pays s’est engagé ? C’était l’objet d’une déclaration faite au cours d’une conférence le jeudi 8 septembre 2011 dans la salle de conférences de l’Environnement et du développement durable à Koudougou, animée par Abdou Ouédraogo, responsable du groupe de plaidoyer des organisations de la société civile au Centre-Ouest. Selon le conférencier, cette crise profonde que certains qualifieront de malaise sans précédent, est en partie due à la mort de l’élève Justin Zongo et de ses camarades et à la crise financière mondiale et la crise alimentaire qui ont engendré de facto des manifestations diverses à travers le monde, l’Afrique et plus particulièrement le Burkina Faso, depuis le mois de mars. Pour lui, la restauration de l’autorité de l’Etat, une transition apaisée et un pacte transversal (pas de discrimination entre majorité et opposition ; entre partis politiques et société civile) sont autant de priorités pour faire face aux nouveaux défis.

Koudougou : Me Hermann soutient les communicateurs

Le président de l’UNDD, Me Hermann Yaméogo, a encore apporté un appui financier aux hommes de média de la ville du Cavalier rouge. En effet, le samedi 10 septembre dernier, il a remis par l’intermédiaire de Marcellin Yaméogo, ancien maire de Koudougou, la somme de 150 000 F CFA aux communicateurs afin de les aider à mieux mener leurs activités socio-professionnelles. Un engagement que l’homme politique a pris depuis 2008 en vue de soutenir à chaque 3 mois la presse locale avec une somme de 100 000 F CFA.

Insécurité à Ouaga : deux auberges et un atelier de vulcanisation braqués

Deux auberges et un atelier de vulcanisation, de charge de batteries et de vente d’essence situés au secteur 18 de Ouagadougou ont été braqués le 9 septembre à 3h du matin. Selon nos sources d’information, le braquage a été opéré par trois individus avec des armes de guerre, des kalachnikovs notamment, cachées dans des sacs. Ils ont d’abord opéré au niveau des auberges où ils ont fait main basse sur les recettes de la nuit. Après, ils se sont retrouvés à l’atelier de vulcanisation, qui fonctionne 24h sur 24 pour, disent-ils, débusquer un gérant d’une des auberges, située non loin, qui s’y serait réfugié. Au passage, ils ont contraint avec leurs armes et un couteau militaire un des employés de l’atelier à leur remettre sa recette avant de repartir sur leurs motos.

Sortie ouest de Ouaga : une barrière mal balisée tue une femme enceinte

La sortie ouest de Ouagadougou en réfection a encore fait une victime dans la nuit du 8 septembre à 23h. Une jeune femme en travail du nom de Salamata Sana est décédée sur le bitume après que son frère, Abdoul Razac Sana, qui l’amenait à la maternité à moto eut violemment heurté une barrière de dalles et de blocs de béton mise en travers de la route et sans aucun balisage digne de ce nom. Le drame s’est produit à hauteur de l’ancien poste de police de Boulmiougou. Le jeune homme a été amené dans un état critique aux urgences de la chirurgie viscérale. Aux dernières nouvelles, son état de santé s’est amélioré.

La jeune femme, mère de deux enfants, a été inhumée le vendredi 9 septembre. La population riveraine, révoltée par cet énième accident mortel sur cette voie depuis le début des travaux d’agrandissement, a manifesté jusqu’à 5h du matin en barrant la route. Elle a aussi incendié un camion benne et une bétonnière de l’entreprise en charge des travaux. Le maire de Boulmiougou, Johanny Ouédraogo, s’est rendu sur les lieux à 1h du matin. Depuis le drame, l’entreprise a mis des pancartes, du ruban, un gyrophare de chantier pour baliser non seulement ce lieu mais aussi au niveau des autres lieux dangereux.

SONABHY/SODIGAZ : vers un accord

Suite à la décision de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) de ne plus charger les bouteilles Shell Sénégal pour le compte de SODIGAZ, une tension a été ressentie dans l’approvisionnement des Burkinabè vu que SODIGAZ est l’un des principaux distributeurs. Le motif de cette décision est que la marque de bouteilles "Shell Sénégal ne figure pas sur l’agrément de SODIGAZ".

Elle a donc été invitée par la SONABHY à demander à l’autorité compétente de faire figurer ces bouteilles sur sa liste d’agrément. Ce qui fut fait. De sources proches du dossier, on apprend que le ministère qui a rencontré les différentes parties, vendredi, pourrait autoriser l’inscription de la marque querellée sur la liste de SODIGAZ. Cette société a immobilisé plus de 14 000 bouteilles et injecté près de 10 000 pour compenser le gap. Si cette mesure est une bonne nouvelle pour les consommateurs, il n’en demeure pas moins que des efforts doivent être faits pour empêcher l’importation anarchique de ces bouteilles et surtout lutter contre la vente informelle des bouteilles de gaz. C’est une activité qui prend de l’ampleur avec la vente de bouteilles pleines.

Le Pays