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CONFIDENCES DU WEEK-END : Gorgadji, le préfet suspendu

Publié le lundi 1er août 2011 à 03h09min

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La population du département de Gorgadji est sortie dans la rue le 26 juillet 2011. Elle protestait contre certains agissements du préfet, notamment les interpellations de conseillers municipaux et de certains citoyens, une incitation à la haine et à la division, une entrave à l’épanouissement de la jeunesse, des surtaxations illégales des actes de fourrière et dans les champs et un enrichissement illicite. En marge de cette suspension, certains citoyens avaient déjà engagé des poursuites judiciaires à l’encontre de leur préfet. Le lendemain, soit le 27 juillet 2011, le prefet Idrissa Lompo a été suspendu par le ministère en charge de l’administration territoriale.


Dédougou : un sexagénaire retrouvé mort dans une chambre de passe

TB, 61 ans, a été retrouvé mort dans la nuit du 29 au 30 juillet 2011 dans une chambre de passe au secteur 1 de Dédougou. Selon certaines indiscrétions, c’est aux environs de 23h que le corps a été découvert par le gérant des lieux. Ce dernier savait que la victime s’y était introduite quelque temps avant avec une femme et voulait s’assurer que la chambre avait été libérée. C’est ainsi qu’il trouva, selon toujours nos sources, TB nu, seul et sans vie. Aussitôt informée, la police, accompagnée du procureur du Faso, s’est déplacée sur les lieux pour le constat d’usage. Polygame (2 femmes) et père de 3 enfants, TB a été inhumé le 30 juillet 2011.


Djibo : le barrage pollué ?

Ce week-end, des sources concordantes font état d’un camion transportant des produits chimiques dangereux, qui se serait renversé dans le barrage de Djibo dont l’eau sert à plusieurs usages, agropastoraux notamment. On craint désormais une contamination de l’eau. Si cette menace est avérée, ce serait alors une vraie catastrophe pour les hommes et pour les animaux.


Crise au sein des cotonculteurs : les frondeurs libérés

Face à la fronde de certains cotonculteurs, une délégation gouvernementale conduite par le Dr Bognessan Arsène Yé avait rencontré le 25 juillet dernier les cotonculteurs de la Boucle du Mouhoun. Au sortir de cette ultime rencontre, la section des recherches de la gendarmerie de Bobo Dioulasso avait procédé, séance tenante, à des arrestations. Selon nos sources, plusieurs personnes, parmi lesquelles de grands producteurs de renom, avaient été arrêtés, amenés à Bobo, puis libérés le 29 juillet au soir. Selon certaines sources, cette libération a été saluée à sa juste valeur, parce qu’elle permet, à en croire les mêmes sources, de ramener le calme, la sérénité et la cohésion au sein des producteurs qui ont décidé d’investir leurs champs pour la production.


Société burkinabè des filières alimentaires : la nouvelle unité de production sera inaugurée le 2 août

Le 2 août 2011, la Société burkinabè des filières alimentaires (SBFA) procèdera à l’inauguration de sa nouvelle unité de production située à la zone d’activités diverses (ZAD). La cérémonie est placée sous la présidence du Premier ministre Luc Adolphe Tiao et sous le parrainage du ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat. La nouvelle unité pallie l’engorgement de l’ancienne.


DPENA Tuy : l’école privée franco-arabe de Houndé 1 remporte la coupe de l’OSEP 2011

Les activités sportives et culturelles au titre de l’année scolaire 2010/2011, de la direction provinciale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (DPENA) du Tuy, ont pris fin le mardi 19 juillet 2011 sur le terrain communal Kiéni de Houndé par la finale en football. Le match a opposé l’école privée franco-arabe de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Houndé 1 qui l’a remporté par 2 buts à 0 contre l’école primaire publique de Moukounien de la CEB de Houndé 2. Bon an mal an, la direction provinciale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation du Tuy a pu tenir son pari : celui d’organiser les manifestations sportives et culturelles pour la fin de l’année scolaire 2010/2011.


72 heures de la jeunesse pour consolider la paix durable

Les 29, 30 et 31 juillet 2011, Bobo a vibré au rythme des grandes manifestations inédites au profit de la paix. Dîner-gala, cross populaire, reboisement, foot, conférence, don de sang, etc., étaient au menu de cette manifestation que l’AJSP (Association jeunesse solidaire pour la paix) a initiée pour marquer d’une pierre blanche le retour de la paix.


Spécial vacances à Ouaga FM

Pour le lancement de ses activités 2011, le fan club Ouaga FM organise un match de football. Ce match opposera les auditeurs de la radio à la police municipale le samedi 6 août 2011 sur le terrain de Sa Majesté le Moogho Naaba à partir de 15h.


Emploi des jeunes : le gouvernement s’y attèle

Le ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Achille Tapsoba, et celui de la Fonction publique, du travail, et de la sécurité sociale, Apollinaire Soungalo Ouattara, ont donné un point de presse le vendredi 22 juillet dernier à Bobo-Dioulasso sur l’employabilité des jeunes. La conférence venait en appoint d’un atelier sur la stratégie pour une synergie d’action entre les directions régionales de l’ANPE et celles du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale. Il s’est agi, pour ces deux organismes, d’établir des échanges francs sur les axes autour desquels un partenariat assorti de résultats concrets pourrait être développé entre les services publics d’emploi et ceux du travail.


Biche égarée : le propriétaire a récupéré son animal

Dans notre édition du week-end, nous faisions cas d’une biche égarée qui s’est retrouvée dans un maquis aux 1200 Logements de Ouagadougou. Nous nous demandions d’où elle pouvait bien provenir : du parc urbain Bangrweogo, du CNRST ou de chez un particulier ? La parution de l’écrit a permis au propriétaire de retrouver son animal. En effet, il nous est revenu que la biche est la propriété d’un résident des 1200 logements. C’est en écoutant la reprise de l’article en langue nationale mooré sur la radio Savane FM, le matin du vendredi 29 juillet, jour de parution, qu’il a su que l’animal sauvage s’est retrouvé dans un maquis du quartier attenant la coopérative COOPEC-GALOR. Il s’y est donc rendu et a récupéré son animal.


Retour de la police municipale à Ouahigouya

La police municipale se réconcilie avec la population. En effet, depuis un certain temps, la police municipale a marqué son retour dans les rues de la ville de Naaba Kango. On se rappelle que depuis les événements de Koudougou, qui ont provoqué des manifestations des scolaires et des commerçants, les "chasseurs" des imprudents de la circulation avaient disparu de la circulation.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 1er août 2011 à 08:55 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Gorgadji, le préfet suspendu

    "Elle protestait contre certains agissements du préfet, notamment les interpellations de conseillers municipaux et de certains citoyens, une incitation à la haine et à la division, une entrave à l’épanouissement de la jeunesse, des surtaxations illégales des actes de fourrière et dans les champs et un enrichissement illicite."

    Qui peut me dire combien gagne un préfet par mois. Je suppose qu’il gagne relativement bien leur vie pour se permettre encore un "enrichissement illicite" au dépend des pauvres populations.

    Sans rancune

  • Le 1er août 2011 à 10:37 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Gorgadji, le préfet suspendu

    Monsieur le Ministre,
    il faudrait jeter un regard plus à coté de vous, à Tanghin Dassouri où certains agents des forces de l’ordre c’est à dire la Police bouffe avec les voleurs de bétail et les protège ; vous y verrez des choses incroyaables

  • Le 1er août 2011 à 10:47, par lejusticier En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Gorgadji, le préfet suspendu

    Gorgadji, le préfet suspendu

    BRAVO A SES BRAVES POPULATIONS QUI ONT COMPRIS QUE PERSONNES N’EST AU DESSUS DES LOIS ! JE PENSE QU’UN COLLECTIF D’AVOCATS DEVRAIT POUVOIR SOUTENIR CES POPULATION POUR QUE CE PREFET VEREUX PAYE POUR LE MAL QU’IL A FAIT A CETTE COMMUNE RURALE ! VOICI, UN PREFET SANS AUCUN NIVEAU, IL SEMBLE QU’IL N4A MËME PAS LE CERTICAT D’ETUDE , UN SIMPLE INTERPRETE AU TGI DE DORI, D’OÜ IL A ETE CHASSE POUR FAUX, USAGE DE FAUX, USURPATION DE TITRE DE MAGISTRAT QUE LE GOUVERNEMENT NOMME PREFET D’UN DEPARTEMENT PCQ IL EST DU PARTI MAJORITAIRE !PENDANT CE TEMPS NOUS AVONS DE JEUNES ADMINISTRATEURS CIVILS ET SECRETAIRE ADMINISTRATIFS QUI CROUPISSENT DANS LES BUREAUX ! METTEZ LES A L’EPREUVE ET VOUS LES RESULTATS POSITITIFS DE LA DECENTRALISATION ! C’EST UN APPEL QUE JE LANCE AU MINISTRE BOUGOUMA

  • Le 3 août 2011 à 14:13 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Gorgadji, le préfet suspendu

    j’écris à propos de la nouvelle société burkinabè des filières alimentaires qui est implantée à Ouaga et qui attend d’être incessamment inaugurée par le PM. Je ne comprends ce qui est dans la tête de nos dirigeants. Tout le monde sait que Ouaga est une ville qui fera face très prochainement à des pénuries d’eau (il n’y a aucun fleuve près de Ouaga). Concentrer les industries à Ouaga conduit à un accroissement important et rapide de la population de la ville : exode des populations en quête de travail. Ouaga n’est pas un producteur agricole. Elle n’est que consommatrice. A mon avis, Ouaga devait restée une ville purement administrative avec peut-être l’industrie de services. Toutes les industries autres celles de services en particulier devaient être implantées dans les provinces. Il y a plusieurs avantages : elles donneront de l’emploi aux populations locales, des revenus aux communes (on réglera un tant soit peu l’échec de la communalisation intégrale même si cet échec est dû en grande partie à la mauvaise gouvernance) et cette façon d’occupation le territoire national évitera les concentrations trop importantes de populations et permettra un développement harmonieux de toutes les régions (création de méga-villes avec tous les problèmes que l’on connait : insécurité, difficulté d’offrir les services sociaux de base (électricité, eau courante, centres de santé, tout cela aggravé par la prostitution, le la délinquance en tout genre, etc.)). Le choix d’implantation des unités industrielles devait tenir compte des potentialités de chaque région et de la nature de l’unité industrielle. Ainsi on créerait de nombreux emplois directs et indirects : développement des infrastructures (routes, chemin de fer, transport aérien, voir fluvial si les conditions le permettent, etc.), activités économiques le long des chemins et routes, (hôtellerie, commerce ambulant et établi, etc.). Il est souhaitable qu’une politique véritablement d’aménagement et d’occupation du territoire national basée sur le développement socio-économique des régions à partir de leurs potentialités soit adoptée par le gouvernement afin de donner à toutes les régions une chance de décoller. Il y va aussi de la stabilité nationale.

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