Ensuite, elles ont commencé à appeler la victime par son nom et à lui demander de les conduire chez sa mère qui l’avait devancée au village pour des soins. Mise en confiance par cette familiarité, l’enfant est donc montée seule à bord d’une voiture, une Mercédès dont la couleur n’a pu être identifiée. C’est le démarrage en trombe de la voiture et le changement de direction intervenu par la suite qui éveilleront les soupçons des autres enfants dont certains avaient proposé de monter avec leur amie pour qu’elle ne soit pas seule. Mais il était déjà tard car les cris d’alerte ne feront rien. Pas plus que la mobilisation de ceux qui étaient toujours dans leurs champs et la chasse donnée à moto à la voiture qui, selon le père de la victime, a regagné Ouagadougou en passant par Ragnongo.

Depuis lors, l’intéressé est sans nouvelles de son enfant et s’accroche à la plainte déposée à la gendarmerie ainsi qu’aux alertes données sur des antennes de radios de la place. Avis donc à toute personne qui aurait des nouvelles d’une jeune fille enlevée, de contacter Olivier S. Compaoré au 70 22 19 74.

Ségolène Royal bientôt à Ouahigouya

Le président du Conseil régional du Nord, Aboubacar Rélwindé Sawadogo, a reçu le jeudi 21 juillet 2011, une délégation de 3 membres de l’Association internationale des régions francophones basée à Paris en France. Conduite par Bruno Chiaverini, délégué général de l’association, la délégation a eu une séance de travail avec les membres du Conseil régional pour discuter des questions de partenariat. Ainsi, les visiteurs ont promis de soutenir le Conseil régional du Nord dans ses efforts d’accompagnement de la jeunesse. Moment propice pour le président du Conseil régional de la jeunesse, Mahamoudou Ouédraogo, de se dire soulagé de voir cette association internationale se pencher sur le sort des jeunes de la région du Nord. A partir de cette première rencontre, d’autres suivront afin d’officialiser le partenariat. On prévoit l’arrivée prochaine à Ouahiyouya de l’ambassadeur de France dans notre pays et surtout de Ségolène Royal, femme politique française.

Ouahigouya : une fille violée à tour de rôle

Dans la nuit du 7 juillet 2011, le sieur illiassa Maïga a été envoyé sous bonne garde à la brigade de gendarmerie de Ouahigouya, section recherches. Devant l’officier de police judiciaire, Fousseini Ouattara, il a avoué avoir eu des rapports sexuels avec la petite Assita Ouédraogo, 14 ans, et ce, avec le consentement de cette dernière. Faux, rétorque la gamine qui soutient avoir été violée par le sieur illiassa Maïga et son complice en cavale. Selon la version des faits relatés par Assita, c’est dans une maison de 8 tôles que ses bourreaux ont abusé d’elle à tour de rôle. Après avoir passé près de 48 heures à la gendarmerie, Maïga a été conduit au parquet.

11e rencontre gouvernement/secteur privé : une actrice du secteur privé indignée

Fondatrice de l’école Groupe privé sainte Bernadette, Bernadette Yago/Somé a pris part à la 11e édition de rencontre annuelle gouvernement/secteur privé, mais n’a pu poser sa préoccupation. En effet, elle s’est indignée d’un traitement injuste dont une de ses élèves, Limatou Ouédraogo, a été victime. 2e de la 6e circonscription de l’Enseignement de base de Bobo-Dioulasso (CEB Bobo 6) avec une moyenne de 54,5 ; on lui aurait refusé un prix de mérite lors d’un concours organisé pour récompenser les meilleurs élèves de la CEB, sous prétexte qu’elle est du privé. La fondatrice affirme avoir acheté des gadgets pour récompenser personnellement l’élève, mais celle-ci a refusé parce qu’elle pense que ces cadeaux devraient lui être remis en présence des autres élèves, pour traduire son ardeur au travail. Selon Mme Yago, cette ségrégation fait perdre la confiance que les gens ont placée en eux, en envoyant leurs enfants dans les établissements privés. Elle a, en son temps, interpellé l’inspecteur de la circonscription sur la question. A cela, s’ajoute le mauvais traitement de son dossier d’ouverture d’une ENEP. Selon elle, le dossier aurait traîné entre les directions régionale des Hauts-Bassins et générale des enseignements de base à Ouaga, et n’a été retrouvé qu’après que la commission a siégé.

Police municipale de Koudougou : "on pousse avant de démarrer"

Surprise, ce mardi 18 juillet 2011 aux environs de 8h 30 à la mairie de Koudougou. Des policiers et autres agents ont été obligés de pousser la "bachée" de la police municipale, faute de batterie. Ces hommes, malgré leurs efforts, n’ont pu faire démarrer la voiture de service de la police municipale. Selon nos renseignements, cette panne dure depuis plus de 3 semaines.

Quand des scorpions sèment la mort à Ouahigouya

Depuis le début de la saison pluvieuse, au moins 3 personnes ont succombé à des morsures de scorpions à Ouahigouya et dans sa banlieue. Ces morts en série laissent tout le monde perplexe. Le premier cas de décès fut celui d’un enfant de près de 4 ans mordu dans la nuit en même temps que sa mère. Si la maman s’en est sortie avec des douleurs atroces, le fils en est mort sur le coup. Le second cas est celui d’une vieille dame à Sissamba, à 7 km de Ouahigouya. Le dernier cas de décès enregistré est celui d’une fillette de 9 ans à Ouahigouya. Selon certains sages, c’est du jamais vu ni entendu.

Fara : un pont mal en point attend réparation

Fara, un département de la province des Balé, dans la Boucle du Mouhoun, est sérieusement menacé par l’enclavement. En effet, un pont, situé à 500 m du grand marché de Fara, qui relie la localité à Hamélé au Ghana, est en partie défoncé depuis environ cinq mois par un camion. Pendant la saison sèche, c’est le lit du cours d’eau qu’enjambe le pont qui servait de chemin. Cependant, avec la saison pluvieuse, les usagers de la route, dont de nombreux véhicules poids lourds, sont obligés d’emprunter l’infrastructure défectueuse, avec tous les risques de drames possibles. Outre ces risques, ce pont est autrement important pour le département. Fara, en effet, à l’image de la région qui l’abrite, est un véritable grenier à céréales et à bananeraies, où des opérateurs ghanéens viennent s’approvisionner. Ce qui, bien sûr, est source de devises pour les habitants de cette localité. La destruction définitive de ce pont pourrait donc être vue comme une catastrophe par ces populations. Elles attendent alors que les autorités ne respectent pas une fois de plus le principe selon lequel elles n’accourent que lorsqu’on ne peut plus rien faire d’autre que compter des cadavres ou mesurer la quantité de larmes essuyées.

Bakary Dembélé fait sa réapparition

Eloigné des salles de spectacles et autres aires d’animations musicales depuis novembre 2010 pour cause de maladie, Bakary Dembélé a fait sa réapparition le 10 juillet 2011 à Dédougou. C’était lors des journées promotionnelles des semences améliorées et calibrées. A l’occasion, le virtuose du thianhoun qui est désormais opérationnel à 100%, à l’en croire, a encore épaté ses fans avec ses morceaux fétiches, tels Kalé kania ou encore Fulbé Wumé. Satisfait de sa prestation, le public l’a gratifié de quelques billets de banque. Bakary Dembélé a également saisi l’occasion pour remercier tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, l’ont soutenu durant sa maladie.

Hauts-Bassins : le gouverneur à la rencontre des hommes de médias

Après sa prise de fonction à la tête du gouvernorat des Hauts-Bassins, Siaka Prospère Traoré ne cesse de multiplier les contacts avec les acteurs de la région. Après avoir rendu visite aux autorités religieuses et coutumières, il a rencontré les hommes de médias de la région le mercredi 20 juillet dernier à son service pour une prise de contact. "Hormis le cinquantenaire, c’est pour moi la première fois de rencontrer la presse", a introduit le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Siaka Prospère Traoré. "Je n’étais pas à Bobo, mais j’ai eu écho du travail que vous avez abattu lors du cinquantenaire. Cela confirme tout le professionnalisme dont vous faites preuve. Nous avons toujours besoin de votre accompagnement", a déclaré le gouverneur, comme encouragement à la presse. Il dit avoir mesuré les difficultés que les journalistes connaissent au quotidien dans l’exercice de leurs fonctions. Il a ajouté que les portes de son service restent grandement ouvertes à tous les journalistes.

Droit d’auteurs : les artistes-comédiens désormais bénéficiaires

Il s’est tenu le mardi 19 juillet 2011 au Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA) de Bobo-Dioulasso, un atelier de formation à l’attention des artistes- comédiens sur les droits voisins de l’audiovisuel. L’objectif recherché par cet atelier de formation, est, d’une part, de permettre aux artistes-comédiens de bénéficier de leurs droits, tout comme les autres artistes ; et d’autre part, de permettre au BBDA de couvrir le champ pluridisciplinaire. A cet effet, trois communications ont marqué les temps forts de la formation. La première communication de Solange Dao a porté sur "l’aperçu des droits de propriété littéraire et artistique de l’audiovisuel". La deuxième communication, animée par le directeur général du BBDA, Balamine Ouattara, a porté sur le processus de mise en œuvre des droits voisins de l’audiovisuel par son département. Enfin, Chantal Flore s’est entretenue avec les comédiens sur la constitution des dossiers d’adhésion en droits voisins de l’audiovisuel.

Mairie de Koudougou : des collecteurs mécontents

Les collecteurs des marchés et yaars de Koudougou ne sont pas contents de leur traitement. En effet, certains d’entre eux exercent ce travail depuis plus d’une décennie et sont toujours traités comme des contractuels et payés en fonction des collectes faites. Ils se plaignent parce que certains d’entre eux qui travaillent il y a seulement moins de deux ans auraient été intégrés. Les mécontents envisagent de rencontrer le maire de la commune pour poser les problèmes relatifs à leur intégration.

Centre pour la paix : catholiques et musulmans en concertation à Dori

"Tolérance, paix et développement, quels liens pour un monde meilleur ?", tel est le thème du 10e stage international qu’organise l’Union fraternelle des croyants de Dori du 21 au 25 juillet 2011 à Dori. Ce stage entre dans le cadre des activités de son centre pour la paix DUDAL JAM, centre promu par cette ONG interconfessionnelle dont la mission est la promotion du dialogue interreligieux et interculturel pour la paix et le développement. Le stage connaît la présence de plus de 30 jeunes catholiques et musulmans venus de Cikasso au Mali, de Maradi au Niger et de 7 régions du Burkina.

Université de Ouagadougou : le sport à l’honneur les 28 et 30 juillet

Le sport sera en attraction les 28 et 30 juillet 2011 sur le campus de Zogona avec l’Université Club de Ouagadougou (UCO). Cette nouvelle structure sportive, qui ambitionne de promouvoir le sport d’élite et de maintien sur le campus, organise à la fois la coupe du président de l’Université de Ouagadougou et les activités de ses sous-sections. L’édition 2011 des manifestations sportives de l’UOC donnera lieu, le jeudi 28 juillet, à la première journée du vélo avec comme activité phare une course cycliste dénommée "Campus critérium" entre étudiants. Dans la même journée auront lieu les finales des tournois de basketball et de volleyball dans le cadre de la coupe du président. L’apothéose sera la finale du tournoi de football de la Coupe du président qui se déroulera le samedi 30 juillet 2011 sur le terrain de l’ex-IBAM à partir de 15 h.

Le RNJD naît à Ouahigouya

Le cercle des réseaux des professionnels des médias vient de s’agrandir avec la naissance du Réseau national de journalistes de lutte contre la dépigmentation (RNJD). Basé à Ouahigouya, le RNJD compte en son sein des journalistes des médias publics et privés. On y retrouve également des dermatologues, des psychologues, des juristes, des économistes, mais aussi des femmes ayant dit au revoir à la dépigmentation. Le RNJD se donne pour objectif, à travers des activités diverses, de combattre ce fléau qui ronge silencieusement la société. Une conférence de presse est prévue afin de présenter les dirigeants du RNJD aux hommes de médias et au public.

Un tournoi de football pour sensibiliser contre la drogue

Le terrain de football de Dayongo au secteur 30 à Ouagadougou va vibrer au rythme d’un tournoi de football qui débute le 14 août prochain pour prendre fin le 16 octobre 2011. Une compétition qui est à sa deuxième édition sous l’initiative de la Fondation Lazare Gandema et organisée dans l’objectif de lutter contre la drogue. Les organisateurs espèrent faire mieux que la première édition en 2010 au cours de laquelle ils avaient enregistré la participation de douze équipes et dont le bilan, selon eux, a été satisfaisant puisqu’ils ont pu faire passer leur message. Il faut noter que le président de la fondation, Lazare Dandema, qui a donné son nom à celle-ci, confie avoir été un ancien drogué de 1988 à 1994 mais avoir été délivré par Dieu. C’est ce qui explique qu’il est devenu depuis lors homme de Dieu, à savoir Pasteur.

ASAC-BF : retour sur un pan de l’histoire de Cuba

Dans le cadre de la Commémoration du 58e anniversaire de l’attaque de la caserne de Moncada à Santiagho de Cuba le 26 juillet 1953, l’Association de Solidarité et l’Amitié Cuba-Burkina Faso (ASAC-BF), en collaboration avec l’ambassade de la république de Cuba au Burkina Faso fera un exposé, le 25 juillet 2011 à 18h au centre FABAO Espoir, qui vise à faire connaître l’histoire et les leaders politiques cubains. Le Centre est situé au quartier St Jean Samuel à côté de Tools yaar, après le mur de l’aéroport à Kalgodin. La cérémonie est organisée au profit des membres, sympathisants et amis de l’association au Burkina Faso.

Le Pays