LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

On murmure : Dissolution du mouvement "J’aime ma patrie"

Publié le mercredi 4 mai 2011 à 03h11min

PARTAGER :                          

Kantigui a été ampliataire d’une déclaration sur l’auto-dissolution du mouvement "J’aime ma patrie". Ce mouvement, regroupant des organisations de la société civile burkinabè, avait, on se rappelle, organisé le 11 février 2011, une marche-meeting à Ouagadougou et dans le reste du pays, pour marquer sa solidarité aux Burkinabè de Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens qui ont des liens séculaires avec le Burkina. Pour les raisons de cette dissolution, la déclaration informe que le mouvement avec son bureau de 12 personnes, après l’arrestation le 11 avril dernier de Laurent Koudou Gbagbo, au regard de son caractère spontané et informel, est à la fin de sa mission.

Le mouvement "J’aime ma patrie" a bon espoir que la paix sera de retour et que les deux peuples sauront rétablir la confiance et l’amitié séculaires qu’ils ont toujours entretenues.


Des feux tricolores autonomes à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso

Kantigui se réjouit d’une initiative de la nationale d’électricité en cette période difficile. Avec les perturbations importantes que l’on observe parfois dans la circulation à Ouagadougou pendant les périodes de coupure d’électricité, la SONABEL a décidé, sur instruction du ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, d’équiper en urgence, les feux tricolores des principaux carrefours de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso de systèmes d’alimentation-secours. A ce qu’on dit à Kantigui, ce système vise à autonomiser les feux et en assurer leur fonctionnement continu en cas de coupure de courant.

Cette autonomie de fonctionnement peut atteindre 9 heures de temps et est rendue possible par l’installation d’un onduleur et de batteries. A ce jour, les feux tricolores de cinq carrefours ont déjà été équipés de ce système d’alimentation-secours en électricité dans la ville de Ouagadougou. Il s’agit des carrefours suivants : rond-point des Nations unies, rond-point de la Patte-d’Oie, château d’eau de Kamsonghin, Place des cinéastes, croisement avenue Charles De Gaule- avenue Babanguida. Après cette phase-pilote qui a été jugée satisfaisante, une deuxième phase a été lancée et concerne dix autres carrefours de la capitale. La troisième phase qui suivra, permettra d’équiper dix-huit carrefours supplémentaires à Ouagadougou et douze à Bobo-Dioulasso.

Au total, trente-quatre carrefours à Ouagadougou et douze à Bobo-Dioulasso seront dotés de ce système révolutionnaire de fonctionnement des feux qui plus est, contribuera grandement à la fluidité de la circulation dans les deux métropoles du Burkina. Un investissement total de 95 millions sera consenti par la SONABEL pour mettre en place ce système d’autonomisation des feux tricolores.


Djibrill Bassolé parti pour le Darfour…

Kantigui a ouï dire que le médiateur conjoint des Nations Unies et de l’Union africaine (ONU-UA) au Darfour, notre ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a quitté Ouagadougou ce mardi 3 mai 2011 pour un long périple de plusieurs jours. Selon les sources de Kantigui, il se rend au Darfour pour les derniers réglages avant son retour définitif au Burkina pour promouvoir la diplomatie de son pays, le Burkina Faso. Djibrill Bassolé rendra visite aux autorités de Khartoum (Soudan) avant de continuer à Doha au Quatar où ont lieu les négociations très positives entre le pouvoir de Khartoum et les rebelles du Darfour. De source digne de foi, le ministre Bassolé mettra ensuite le cap sur Addis Abeba pour rendre compte de sa mission au président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping. Après Addis Abeba, le médiateur de l’ONU-UA prendra un vol pour New York aux Etats-Unis en passant par la France pour faire le même compte rendu au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Nommé médiateur conjoint de l’Organisation des Nations unies-Union africaine en 2007, Djibrill Yipènée Bassolé semble avoir bien accompli sa mission avec un Soudan qui retrouve de plus en plus la paix.


Une marche féminine pour la paix

Pour contribuer à la recherche de solution à la crise que connaît en ce moment, le Burkina Faso, il est revenu à Kantigui que les organisations féminines, en collaboration avec le ministère de la Promotion de la femme entendent consacrer une journée de prière pour la paix et la réconciliation des cœurs. Cette journée de prière qui se tiendra le jeudi 5 mai 2011 sur toute l’étendue du territoire national, implique toutes les communautés religieuses. Toutes les filles et fils du Burkina Faso sont alors invités à s’unir dans la prière, afin que la terre commune retrouve la paix et la stabilité. Par ailleurs, Kantigui a appris qu’une marche des femmes et des filles pour la paix aura lieu le 14 mai à partir de 8h. Elle partira de la place de la Nation pour rejoindre le rond-point des Nations unies où un message sera remis au chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Kantigui se joint déjà aux initiateurs pour implorer l’Eternel et les ancêtres pour qu’ils aident le Burkina Faso à retrouver sa paix et sa stabilité.


SOS Ambulance pour le CMA de Manga

Le 30 avril dernier, le nonce apostolique Burkina-Niger, Vito Rallo, procédait à l’installation du nouvel évêque de Manga, Mgr Gabriel Sayaogo. Un tel événement, drainant du monde fou, les accidents et autres accrochages sur la route pouvaient aussi s’y inviter. Kantigui qui s’était invité à cette cérémonie d’intronisation a été témoin d’un accident ce jour, entre un confrère et une fillette qui traversait la voie pour aller voir l’avion à bord duquel le nonce s’était rendu dans la cité de l’épervier. Quelle ne fut pas la consternation de Kantigui, en apprenant qu’il n’y avait pas d’ambulance pour venir chercher les blessés dont un perdait du sang. Renseignements pris, Kantigui s’est laissé dire que suite à un accident de la circulation à Toécé de son ambulance, le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Manga n’a qu’une vieille ambulance qui n’arrive pas à assurer efficacement les évacuations. Comme alternative, a-t-on confié à Kantigui, les autorités sanitaires mobilisent en cas d’urgence, l’ambulance de Nobéré, situé à une vingtaine de kilomètres. Face à cette situation, Kantigui lance un cri du cœur aux autorités sanitaires, aux fils de la localité à trouver des solutions idoines à cette situation. Ce cri du cœur est d’autant plus pressant que le CMA de Manga ne dispose pas de service d’imagerie.


Une coupure d’électricité plonge les Mangalais dans un black out informationnel

L’actualité du week-end dernier, était d’un grand intérêt pour les populations de Manga. Déclaration et point de presse du gouvernement sur les manifestations de policiers dans plusieurs localités du Burkina dont Manga, diffusion d’une information erronée faisant état du décès d’une fille blessée par balle à Manga, l’intronisation du nouvel évêque de Manga, pour ne citer que ces deux. Malheureusement, a appris Kantigui, les populations de cette ville sont restées dans un black out informationnel, engendré par une coupure d’électricité. Selon des sources proches de la nationale de l’électricité, cette coupure d’électricité a été causée par une tornade sur le réseau au niveau de Koubri.


Pour meilleure collaboration avec la presse internationale

Ça bouge dans les ministères. Selon des informations qui parviennent à Kantigui, les nouveaux ministres s’activent chacun de son côté pour accomplir la mission à lui confiée et rétablir la paix, la cohésion et l’image positive du Burkina Faso écornée ces derniers temps. Du côté du ministère de la Communication, Kantigui qui est partout et observe, a appris que le patron de ce département, Alain Edouard Traoré, a rencontré les correspondants des médias internationaux au Burkina (RFI, BBC, AFP, AP, VOA etc,) pour discuter de la collaboration avec ces puissants canaux d’information. Parler le même langage, faire porter la voix des autorités et travailler à aider le pays à retrouver ses marques, tel était l’objectif de cette rencontre qui, semble-t-il, s’est déroulée dans une bonne ambiance. Kantigui ne peut qu’encourager toutes ces initiatives dont a besoin le Burkina Faso et souhaiter bon courage à ces représentants de la presse internationale.

KANTIGUI

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 4 mai 2011 à 12:15 En réponse à : On murmure : Dissolution du mouvement "J’aime ma patrie"

    Bonjour

    Voilà un mouvement ("J’aime ma patrie") qui cherche la paix pour autre pays mais qui s’oublie soit même. Je ne saurai comment qualifier ce genre de personne. Le Burkina est dans une crise mais on ne voit pas. Etes-vous des Ivoiriens ou Burkinabè ? La honte n’est pas Burkinabè car ce n’est pas tout le monde qui mérite ce titre « burkinbila ».

  • Le 4 mai 2011 à 15:33, par le bon citoyen En réponse à : On murmure : Dissolution du mouvement "J’aime ma patrie"

    Ce mouvement ne devait même pas exister. Il ne peut que s’auto dissoudre car ses objectifs étaient on ne peut plus claire, répondre au coup de pied de l’âne.
    En plus il était prêt pour défendre l’honneur de Blaise et non du Burkina. Et dire que la plus part de ces dirigeants se disaient de la société civile, c’est déplorable. Ce mouvement a été discrédité par les récents évènements qui prouvent qu’il est hypocrite.

    Pour Manga, je préfère ne pas parler. Quand on force pour transformer un village en chef lieu de région voilà ce qui nous arrive. Tous ces sujets font partie de la colère du peuple. Et s’il n’est résolu, on en parlera encore un jour.

    Merci à Asalfo Kab pour les feux autonomes. Quand on fait du bien nous on reconnait et on vous remercie.

    Que le PF demande à ses marcheurs de nous épargner ce griotisme qui fait le lit aux frustrations. Pourquoi le mouvement j’aime ma patrie est en train d’auto dissoudre et qu’on permette d’autres mouvements superflus. Notre situation n’est pas arrivée à ce niveau. Surtout que le PF ne se rend pas au rond point pour recevoir le message, car il sera obligé de s’y rendre pour recevoir dorénavant les messages des syndicats, des élèves et étudiants, des militaires etc. … sinon on aura la preuve que Blaise aime le Naam et tout ce qui chante ses louanges. Conseil d’un burkinabè qui aime son pays et tout ce qu’il contient.

  • Le 4 mai 2011 à 19:17, par wendbenedo En réponse à : On murmure : Dissolution du mouvement "J’aime ma patrie"

    Mon frère Bationo, encore du courage ! On ne cesse pas d’aimer sa patrie parce qu’en RCI il y a un semblant de paix retrouvée ! Nous avons plus que besoin d’aimer notre patrie, le Burkina faso par ces temps de revoltes et d’actes incendiaires.

    Du courage Gounrounga !!!!

  • Le 4 mai 2011 à 19:30, par Maapoko En réponse à : On murmure : Dissolution du mouvement "J’aime ma patrie"

    C’est la preuve que la nouvelle ministre de la promotion de la femme n’a pas saisi le sens de tout le remue ménage fait par les burkinabè ces derniers temps. Ce qu’elle organise avec les associations féminines est dépassé. Elle aurait dû s’en tenir aux prières pour la paix. Quand à remettre un document au Président dans lequel nous savons que c’est pour déplorer ce qui s’est passé et l’encourager et même l’encenser ce n’est pas la peine. Nous sommes en 2011 bon sang ! Et ce sont ces pratiques qui induisent les dirigeants en erreur !

  • Le 4 mai 2011 à 23:42 En réponse à : On murmure : Dissolution du mouvement "J’aime ma patrie"

    Par Nabonswendé
    La création d’association est régie par des textes je crois. Outre l’obligation d’avoir un bureau et des membres nommément cités, il faut aussi avoir des statuts, un règlement intérieur, etc., avant d’obtenir le récépissé du MATD.
    Je me trompe ?
    Si ce que je crois est exact, est-ce que l’association "J’aime ma patrie" a eu cette reconnaissance officielle, vu sa spontanéité ?
    Si ça se trouve, elle était simplement illégale.
    Nabonswendé

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées