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SITHO et desserte aérienne du Burkina : Les compagnies assurent, sans dispositions particulières

Publié le vendredi 1er octobre 2010 à 05h35min

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Le tourisme, c’est d’abord une affaire de visiteurs, notamment étrangers qui se déplacent pour découvrir, sinon redécouvrir les potentialités en loisirs d’une zone ou pays donnés. En cela les organisateurs du 7e Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadouogou (SITHO) n’ont pas joué faux en fixant la barre à environ 20 000 personnes le nombre de touristes attendus à la manifestation. Mais pour que tous ces visiteurs potentiels viennent participer effectivement à l’édition 2010 du SITHO, il faut au moins que les communications du pays avec l’extérieur soient assurées, surtout en matière de transport. Et c’est là que jouent un grand rôle les compagnies aériennes que nous avons approchées pour savoir comment elles vivent cette fête du tourisme.

Une manifestation de grande envergure comme le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) ne se joue pas seulement au niveau des sites touristiques, des lieux d’exposition ou d’hébergement. La réussite de l’événement passe également par une bonne desserte du pays, notamment par les airs.

Une tâche qui incombe au ministère des Transports, et surtout aux compagnies aériennes, chargées concrètement d’assurer les communications avec l’extérieur. Pour le SITHO 2010 qui bat actuellement son plein, les organisateurs espèrent recevoir 20 000 visiteurs. Parmi ces dizaines de milliers de touristes attendus, beaucoup emprunteront certainement l’avion pour venir au pays des Hommes intègres. A ce propos, les compagnies ont-elles pris des dispositions particulières pour assurer le service ? Des différentes sociétés visitées, la réponse est identique : « Pas de dispositions particulières ». A Air France KLM, l’on est depuis un certain temps en promo jusqu’au 31 octobre 2010.

Ainsi, pour le trajet Ouaga-New York-Ouaga ou Ouaga-Toronto-Ouaga, le tarif revient à 350 000 F CFA. Pour se rendre à Londres ou à Bruxelles et revenir à Ouaga, le passager n’a que 200 000 F CFA à débourser. Mais l’aller-retour Ouaga-Paris-Ouaga fait 220 000 F CFA.

A part cela, rien, selon un des responsables marketing, n’a changé dans le plan de vols de la compagnie. Chaque jour, il y a un vol, en classe affaire comme en classe touriste ou économique.

A Air Burkina, c’est également un statut quo : aucune modification dans le dispositif de la société, avec les mêmes programmes de décollage et d’atterrissage des avions.
Du côté d’Air Ivoire, il n’y a pas non plus eu grand changement. A part l’ouverture d’une nouvelle ligne sur Niamey chaque mercredi. Mais cela reste un fait indépendant du SITHO, la nouvelle ligne étant fonctionnelle depuis le 19 septembre. D’autres compagnies aériennes comme Air Maroc ou Ethiopian Airline ont été par ailleurs visitées. Là aussi, pas de bouleversements. Ni dans la façon de travailler des agents, ni dans les plans de vol. Mais le déroulement de la présente édition de SITHO a-t-il une quelconque incidence sur les activités des acteurs du transport aérien, ne serait-ce qu’en termes d’augmentation du nombre de passagers par vol ?

Aucun de nos interlocuteurs n’a voulu répondre frontalement à cette préoccupation, concurrence oblige, chacun craignant de livrer des données qui pourraient être exploités par les concurrents, malgré nos assurances. C’est de bonne guerre et nous en avons pris acte. Mais le moins que l’on puisse retenir de notre tournée, c’est que partout où nous sommes passé l’essentiel était là : le service est normalement assuré, sans nécessité de dispositions particulières. Ainsi, dès le 26 septembre 2010, les tours operators étaient déjà sur place et certains ont pu se rendre dans les régions des Cascades et du Sud Ouest pour toucher du doigt leurs potentialités touristiques.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er octobre 2010 à 12:00 En réponse à : SITHO et desserte aérienne du Burkina : Les compagnies assurent, sans dispositions particulières

    Si le Burkina veut faire la promo de son tourisme, il devrait revoir à la baisse le coût du visa. Sinon, une partie des touristes ne viendront pas au Burkina et iront par exemple ailleurs comme au Sénégal où il n’y a pas de visas. Entre les deux, il y a de la marge. Pourquoi revenir aux prix antérieurs ?

    Si le visa reste à ce prix, les perdants seront avant tout ceux qui vivent de ce tourisme : hoteliers, agence de voyage, guides, restaurants, artisans....

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