Etalons locaux au Yemen : Ne voulait-on pas les laisser partir ?
Les Etalons locaux séjournent depuis le 15 mai 2010 au Yémen où ils prennent part au Yemen Unification cup tournament prévu du 17 au 22 mai. Mais ce fut la croix et la bannière pour cette formation des Etalons B, de quitter Ouagadougou.
« C’est parce que nous sommes des locaux qu’on nous traite de cette manière ». Cette phrase que nous a balancée l’un des joueurs de la délégation en dit long sur la frustration qu’ont vécue les Etalons locaux à l’aéroport international de Ouagadougou le vendredi 14 mai 2010.
En effet, c’est à cette date que la formation burkinabè, qui a été invitée par la fédération Yéménite de football devait prendre son vol. Mais, elle a été bloquée à l’aéroport non pas par manque d’avion, mais pour absence d’ordre de mission. Alertée, notre équipe de reportage a fait le déplacement de l’aéroport pour comprendre la situation.
Ce sont des joueurs à la mine renfrognée que nous avons trouvés à l’entrée principale. Certains assis à même le sol et d’autres sur des bancs, ils attendaient d’être reconduits au COMET. Selon le chef de la mission, Sylvain Lankoandé : « l’équipe avait pourtant eu la garantie que l’ordre de mission lui sera remis à l’aéroport ». Dommage, elle attendra vainement ce papier.
La compagnie Ethiopian qu’elle devait emprunter a, selon le chef de la mission, « accusé un retard de 30 mn pour attendre les joueurs ». L’avion était obligé de partir sans eux. Est-ce que la demande de l’ordre de mission a été déposée à temps, avons-nous demandé. Selon M. Lankoandé, cette demande aurait été portée au ministère des Sports et des Loisirs le lundi 10 mai 2010.
On s’étonne alors de voir qu’au jour de départ ce document ne soit pas encore signé ; pourtant le caractère urgent de cette mission y aurait été souligné. A noter que cette mission est entièrement prise en charge par la partie Yéménite qui assure les billets d’avion, le transport interurbain sur place au Yémen, l’hébergement ainsi que la restauration.
Une aubaine qui, selon M. Lankoandé nous permet de donner de la compétition au onze national. Condamnés à effectuer le déplacement sous peine d’une amande de 60 000 dollars, la délégation espérait rattraper Air France dans la soirée, au cas où on signérait l’ordre de mission avant 13 heures. Ce sera peine perdue, puisqu’elle n’obtiendra son « passeport » qu’après 18 heures.
Et comme le pays hôte tenait à ce que les Etalons soient de la partie, il les a encore soutenus avec les frais pour le transfert des billets pour Afriqiyah. c’est donc ce qui a permis à Assami Ouédraogo et ses camarades de prendre le vol le samedi 15 mai à 21 heures. Nous osons croire qu’ils ont encore le moral pour jouer au ballon.
B. Léopold YE
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 1er juin 2010 à 08:15 En réponse à : Etalons locaux au Yemen : Ne voulait-on pas les laisser partir ?
ca c’est le Burkina Faso tout crache, et ca sera toujours la meme chose meme en l’an 5010, qui dit mieux ???????????
2. Le 1er juin 2010 à 14:19, par Pignimé En réponse à : Etalons locaux au Yemen : Ne voulait-on pas les laisser partir ?
C’est vraiment dommage dans ce pays, les lenteurs et lourdeurs administratives, les négligences des premiers responsables. Comment il faut comprendre une affaire dans laquelle on a tout a gagné qu’on puisse se permettre de trainer les pas. Ce n’est vraiment pas rationnel. Ce type d’agissement est général dans l’administration publique burkinabé et c’est très déplorable dans ce contexte de mondialisation où le monde n’attend pas, les choses évoluent vite, toutes les nations sont en compétitions. Ils se concurrencent pour obtenir des marchés, pour accéder à la technologie, aux compétences et à l’investissement international. Dans ce contexte de mondialisation auquel nous ne pouvons pas nous soustraire sans en payer les conséquences, ce sont les gouvernements qui invariablement, partout et toujours qui procurent les avantages qui font la différence. Le gouvernement du Yémen pourrait ne plus nous offrir une telle opportunité au regard de ce qui c’est passé et en ce moment nous tenons nos autorités pour responsable. Vive le dynamisme dans notre administration publique pour le bonheur de tous !
3. Le 2 juin 2010 à 10:45, par PABLO En réponse à : Etalons locaux au Yemen : Ne voulait-on pas les laisser partir ?
BONJOUR TOUT LE MONDE. VOUS CROYEZ QUOI ? LES SIGNATAIRES VONT GAGNER QUOI EN SIGNANT RAPIDEMENT ?ILS SEN FOUTENT DES ETALONS . C EST LE PETIT GESTE QU ILS ATTENDAIENT. OU BIEN ? AHAYA !KA NANA KOHI.EST CE QUE CEST DIFFICILE DE COMPRENDRE QU UN PYAS PETRODOLLAR INVITE DES JOUEURS ET QUE LA FEDERATION SEULE SE TAPE LES SOUS ? BON,TOUT LE MONDE EST CORROMPU, ARRETEZ DE FUSTIGER LES GENS.
4. Le 2 juin 2010 à 14:08, par Hermino En réponse à : Etalons locaux au Yemen : Ne voulait-on pas les laisser partir ?
Bonjour,
C’est révoltant ce qui s’est passé.Et on veut que les joueurs aient l’amour de la patrie en portant le maillot.Quelle honte.
Il faudra aussi savoir le pourquoi de ce dysfonctionnement auprès de la personne responsable de la signature.
Non seulement on a rien,on veut nous aider et on fait le malin.Et c’est pour nous raconter après que les joueurs manquent de compétition parce qu’il n’y a pas de moyens.
Bande de nazes !!!!!!!!
5. Le 3 juin 2010 à 06:23, par Strong Boy En réponse à : Etalons locaux au Yemen : Ne voulait-on pas les laisser partir ?
Je suis depasse quand j’ai fini de lire l’article. Ce que je peux dire "C’est de la pure mediocrite au Burkina" dans la gestion. Quand meme, ils n’ont pas honte ces cadres de la FBF. C’est la "jalousie" qui fera que nous serons toujours derriere( Mendiant). Je suis sur que c’est parce que le Yemen avait peur qu’on ne puisse pas gerer nos joueurs qu’il a pris tout en charge. Et qu’est-ce qu’on en fait ? N’Importe quoi ! C’est un manque de respect non seulement au Yemen(toute une nation) mais aussi a nos Etalons(locaux).Si c’est parce qu’ils sont locaux que vous les traitez ainsi, comment voulez-vous qu’on se developpe nous-memes et chez nous ? Des vrais vauriens !
Ca m’a choque aussi quand les Etudiants burkinabe a Taiwan sont alles a un tournoi du Ministere des Affaires Etrangeres de Taiwan et on n’avait pas de maillots pour porter.Pendant que la Gambie, Le Sao-Tome, et autres faisaient leur faro !
6. Le 4 juin 2010 à 03:16, par SAWDAM En réponse à : Etalons locaux au Yemen : Ne voulait-on pas les laisser partir ?
ces genres de situations arriveront toujours avec le BURKINA FOSO ;tout simplement parce que nous ne mettons pas les Hommes qu’il faut , à la place qu’il faut.on doit se poser la question à savoir si les <> de la FBF sont pour l’avenir du football BURKINABE ? QUANT à nous etudiants à TUNIS,on s’est mobilisé massivement pour le match ASFA-y# ESPERANCE DE TUNIS,tout simplement pour montrer que nous sommes pour l’avenir du foot au FASO ; ; ;mais on savais pas que la FBF n’est pas pret.!!!tout nos découragements !!! à quand le changement ?