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Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

Publié le vendredi 2 avril 2010 à 04h50min

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Cher Wambi,
Les coutumiers de Kougsablogo et de Mon-Mikdou, dans le Namentenga, n’ont pas encore fini de sacrifier à la tradition léguée par les aïeux que chrétiens d’ici et d’ailleurs, eux, célèbrent ce week-end la fête pascale, qui consacre la passion, la mort et la résurrection du Christ. Tu le sais aussi, ici aux Pays des hommes intègres et principalement dans l’archidiocèse de Ouagadougou, cela annonce les funérailles chrétiennes. Je ne doute pas que, comme de par le passé, à Laye aussi vous passerez en rangs serrés, de porte en porte, manifester votre solidarité à cette commémoration du souvenir des morts. En attendant, de quoi l’actualité nationale est-elle donc faite ?

Foi de Tertius Zongo, et en dépit des pires intempéries qui ont été les nôtres durant l’année écoulée, le Burkina se porte à merveille. Telle fut, en effet, la sentence du Premier ministre sur l’état de la Nation, décliné la semaine dernière devant nos honorables élus. Et pourtant !

Nul ne doute que dans l’ex-Haute-Volta, même les partenaires au développement ne cessent d’entonner l’hymne de la corruption et de la malgouvernance. En tous les cas, ils auraient eu tort si, de nos jours, certaines maisons d’arrêt et de correction ne regorgeaient pas de cadres de l’Etat, bien que, pour l’instant, il ne s’agisse là que du menu fretin. Il est, en effet, avéré, cher cousin, que dans les ministères où il y a des projets juteux, surgissent aussi des rongeurs adeptes de la petite échelle. Le département de la Santé ne fait pas exception à cette règle, qui enregistre depuis le début de l’année une épidémie de détournements à décourager les bailleurs de fonds.

Après le Centre hospitalier national Yalgado-Ouédraogo (CHN-YO), qui a pu se débarrasser, il y a peu, de cette nouvelle race de prédateurs, voilà que la contagion vient de gagner successivement les districts sanitaires de : Saponé dans la province du Bazèga (30 millions FCFA dissipés) ; Manga dans le Zoundwéogo (18 millions) ; et Dori dans le Séno avec, excuse du peu, 100 millions de nos francs copieusement broutés.

Certes, les coupables sont aujourd’hui hors d’état de nuire ou en voie de l’être, mais comment un tel fossé financier a-t-il pu être creusé sans la moindre suspicion dans ce pays de savane ? Mais voilà qui vient en ajouter la liste, kilométrique, des dossiers pendants au Pays dit des hommes intègres, où l’on ne lève la massue que sur les voleurs de poulets et de pintades.

Oui, cher Wambi, dans la cité du Paysan noir, les travailleurs de la SG-GMB sont inquiets six mois après la résiliation du contrat intervenue le 15 octobre 2009 avec le repreneur, le groupe Koussouka, pour mauvaise gestion. En témoigne cette lettre adressée au Premier ministre, Tertuis Zongo, dans laquelle ils disent être plongés dans une confusion totale, qui se caractérise par un flou sur le statut du personnel et l’absence de mesures sociales pour accompagner les travailleurs.

Le départ de l’usine des forces de sécurité policières, disent-ils, ranime en eux le spectre de la dernière crise, qui a duré finalement cinq longues années, au cours desquelles de nombreux actes de vandalisme et de sabotage ont été perpétrés contre le matériel de l’usine du fait de la longue période d’inactivité. Cela avait entravé énormément les travaux de redémarrage. Les travailleurs, en tout cas, disent attendre toujours que le gouvernement prenne une décision claire sur la reprise effective des activités de la société.

Interpellé devant la représentation nationale le 25 mars dernier par la député Makoura Héma à l’occasion de son discours sur l’état de la nation, le PM a donné des explications sur les procédures en cours devant permettre à l’Etat de reprendre l’entreprise de façon saine, sans toutefois donner de précisions sur une éventuelle date de reprise. Depuis cette nouvelle fermeture, les travailleurs, pour la plupart, se retrouvent chaque matin devant leur usine pour regarder le soleil accomplir sa course quotidienne, hélas...

Mais à chacun ses angoisses, me diras-tu, cher cousin. Les riverains du boulevard France-Afrique, qui mène à Ouaga 2000, ne diront certainement pas le contraire, qui ont assisté en cette matinée du lundi 29 mars dernier à un spectacle des plus inédits sur le terrain vague de la SONATUR à Pag-Layiri au secteur 16 : Un expatrié, qui y a fait l’aumône du siècle en plein jour, a certainement des comptes à rendre avec bon Dieu, si ce n’est avec la terre entière. Ouvre bien les yeux et lis, cher Wambi : 2 gros taureaux, 10 béliers et un paquet de billets craquants offerts en aumône, à l’heure où plus d’un crie à la vie chère.

Il n’en a pas fallu plus pour ameuter tous les quartiers environnants, d’où sont venus des bataillons de mendiants, ou prétendus tels, pour bénéficier de ce cadeau royal, le bon samaritain ayant exigé que tous les ruminants soient égorgés sous ses yeux. Et ce fut fait avant qu’il disparaisse dans la capitale burkinabè à bord de son rutilant bolide. Pour sûr, l’événement restera à jamais gravé dans les esprits à Pag-La-yiri, où l’on a pu déceler, en ce lundi béni, des athlètes en devenir qui ont bravé les épines et les cailloux les pieds nus.

S’il est une nouvelle culture qui vient de s’inscrire dans le patrimoine burkinabè, ce sont les délestages d’électricité, qu’on croyait jadis réservés à certains pays de la sous-région. Les conséquences ne sont plus à décrire ici, cher cousin, mais l’on ne saurait passer sous silence l’anarchie qui s’installe de plus en plus sur différentes artères de la capitale, et surtout aux intersections, principalement aux heures de pointe, du fait du “mutisme” des feux tricolores.

Situation qui aurait pû être palliée par les agents de la police municipale, mais dont les agents ont subitement disparu de la circulation. Toujours là quand les feux fonctionnent pour réprimer les contrevenants, ou les rançonner comme disent les mauvaises langues, mais jamais au rendez-vous des délestages pour fluidifier la circulation. Heureusement qu’il y a encore sous nos cieux de bonnes volontés pour jouer les patriotes. A l’exemple de l’Association burknabè des jeunes volontaires pour la sécurité routière (ABJVSR), dont l’uniforme blanc-vert était devenu plus que familier aux usagers.

De nos jours, et on peut les voir, de jeunes vendeurs de cartes de recharge ou de pochettes tentent de réglementer la circulation. Ce qui n’est pas sans me rappeler cette sagesse enseignée au village, selon laquelle, cher cousin, si la chèvre mord l’étranger, c’est le chien qu’elle a honni. Une médaille donc pour ces jeunes, qui triment sous la canicule de la capitale, ce ne serait point de trop.

Ainsi, et sans attendre, cher cousin, je m’en vais t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, qui a choisi de mettre le cap sur l’arrondissement de Sig-Nonghin, lequel vient d’abriter le Projet Stratégie de collecte des déchets.

- Le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, doit avoir été ébranlé par les protestations contre la taxe de développement communal ces derniers jours. Il en a donné la preuve le 30 mars dernier, à la faveur de l’inauguration d’un centre de tri sélectif de déchets ménagers dans l’arrondissement de Sig-Nonghin. Pour la pérennisation du projet de collecte et de valorisation d’ordures, l’ambassadeur-chef de délégation de l’Union européenne, Amos Tincani, a invité le Conseil municipal de Ouagadougou à réfléchir à l’institution d’une taxe y relative. Simon Compaoré, qui est intervenu après lui, n’a pas osé se prononcer sur cette suggestion du diplomate européen.

Approché à l’issue de la cérémonie par un journaliste pour savoir ce qu’il en pense, le bourgmestre réagit sans détour : « Non ! Ça, c’est une question piège ! Je ne réponds pas à cette question. Qu’est-ce que vous croyez ? Moi, je suis intelligent, voilà pourquoi j’ai tout fait pour ne pas revenir sur la proposition de l’ambassadeur. Si je l’avais fait, vous irez titrer que Simon a encore inventé une nouvelle taxe ». Comme l’on dit, qui est fou ? Certainement que c’est de peur de jeter l’huile sur le feu, car c’était la veille de la grève contre la fameuse TDC lancée par la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés.

- Et plouf ! Tel une bouteille à la mer, le projet d’Agapé, en partenariat avec la boulangerie Nabonswendé, dont nous faisions écho sous la même rubrique la semaine dernière, est pour le moment à l’eau. Car tout ne serait pas clair comme l’eau de roche du côté de la partie française, selon le propriétaire de Nabonswendé, qui a du reste mis un terme au contrat par voie officielle. Ce qui a découragé notre compatriote, à ses dires, c’est que, en dépit du contrat signé, Agapé rechignait à verser le moindre kopeck tant que ses activités ne démarraient pas. Lesquelles étaient conditionnées, selon lui, à l’obtention d’une exonération fiscale. Evidemment, les premiers responsables de Nabonswendé ne pouvaient qu’en être exaspérés bien que, disent-ils, à entendre leur interlocuteur, ses objectifs étaient nobles et méritaient d’être soutenus, puisque visant à résorber le chômage des jeunes.

- A Ouagadougou, certains se croient tout permis, se fichant royalement des autres citoyens. La preuve, cette attitude du conducteur du véhicule 11M1045-BF, qui, dans la soirée du lundi 29 mars, a failli endeuiller des usagers de la route, dans le quartier Pissy, aux feux tricolores de la boulangerie. On ne sait trop pourquoi, le chauffeur a brusquement ouvert sa portière gauche alors que le feu était à l’orange, s’est extirpé du véhicule encore en marche, pour revenir s’installer au volant et démarrer en trombe pendant que le feu était passé au rouge. Sans se soucier de la volée de protestations que son acte a provoquée, à juste titre d’ailleurs. Voilà ce qu’on appelle un vrai chauffard, qui ne mérite vraiment pas de détenir un permis de conduire.

- Quand Shakespear nous enseigne que Always to Rome, Voltaire lui rétorque que tous les chemins mènent à Rome. Séraphine Ouédraogo, le maire de l’arrondissement de Boulmiougou à Simonville, vient de choisir le sien en s’offrant une grotte à domicile pour communier avec bon Dieu, à travers la mère de son Fils. En attendant, peut-être de s’envoler pour Lourdes, sur les traces de la vierge Marie.

- Les nuisances sonores dans la capitale burkinabè, on en reparlera tant de paisibles citoyens demeurent impuissants fassent aux bruits des maquis qui distillent leurs décibels de 20 h 00 à l’aube, et des lieux de culte qui poussent à tous les coins de rue au mépris de la loi en vigueur, et dans l’indifférence totale de l’autorité.

A ce qu’on dit, dans la zone 1, un bras de fer oppose le maquis “La Dynastie” à un voisin dont l’épouse malade ne supporterait pas le vacarme quotidien qu’on lui fait subir. Rappelés à l’ordre plus d’une fois, les responsables du maquis auraient fait la sourde oreille, au mépris du danger qui plane sur la pauvre dame. La police municipale, elle aussi, alertée, aurait adopté la politique du singe. Dans quel pays sommes-nous donc ? C’est bien beau de s’engager dans la recherche effrénée de l’argent, mais de là à se transformer en croque-mort !

- Dans le cadre de ses activités, le Bureau exécutif national de l’Amicale des anciens enfants de troupe du Burkina Faso (AAET-BF) organise, du 08 au 09 avril 2010, son quatrième atelier sur le civisme, au profit des élèves des lycées et collèges de Koudougou et de Réo avec pour thème central : “Education et citoyenneté responsable”. Placé sous le parrainage du ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, cet atelier se déroulera à Koudougou dans la salle de conférences de la direction régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation.

- La communauté évangélique de Zagtouli sera en fête ce samedi 3 avril avec l’inauguration de la première église des Assemblée de Dieu. Le pasteur principal de cette église sera heureux de vous compter parmi les siens pour cette dédicace à la veille de la fête pascale. “Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”. Ce passage de Mathieu 18-19 figurant sur la carte d’invitation témoigne de la volonté de participer au rayonnement de l’Evangile.

- Le Groupe de presse Fasozine vient d’emménager dans ses nouveaux locaux, sis au 1er étage de l’immeuble situé sur l’avenue du Moogho Naaba, à Kamsonghin, non loin de la pharmacie Mariama. A cet effet, et pour maintenir l’esprit de rapprochement qu’il a instauré avec ses partenaires et lecteurs depuis sa création en décembre 2005, Fasozine convie le public aux Journées portes ouvertes qu’il organise les 8 et 9 avril 2010. Thierry Hot, le fondateur et le président du Conseil éditorial du magazine, se fera le plaisir de conduire la visite des locaux. Et ce sera l’occasion de mettre un visage sur les différentes signatures du journal et du quotidien numérique.

- Mamadou Simporé, ancien directeur général de l’Office des postes et télécommunications (OPT) et ancien ministre des Transports, entre autres, a donc rendu son dernier souffle le mardi 30 mardi dernier à Ouagadougou, ce qui a créé un deuil qui frappe aussi la grande famille de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), dont il fut un des présidents, laquelle invite par conséquent tous les supporters bleu et blanc à l’accompagner dans sa dernière demeure ce vendredi 02 avril 2010 au cimetière de Gounghin à 14 h 30.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 2 avril 2010 à 12:31 En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

    Qu’est ce que vous croyez, que les médecins spécialisés (bac+9) continuent de louer les mini villas des préposés de douanes ou des cadres c des impots ? C’est tristes mais ceratains volent semblent porter un message

    • Le 2 avril 2010 à 23:54 En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

      Je suis tout à fait d’accord avec vous ! Cette situation traduit une triste réalité !les médecins sont mal payés au Faso. Si rien n’est fait et avec la loi autorisant la libre circulation des médecins dans l’espace CEDEAO, on assistera dans quelques années à une fuite des médecins vers des destinations meilleures.Wait and see.

    • Le 3 avril 2010 à 12:45 En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

      écoutez, arrêtez de faire l’oplogie de certains vols en les comparant à d’autres. les auteurs doivent être extirpés et punis sévèrement.

    • Le 3 avril 2010 à 15:43 En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

      Un médecin spécialiste c’est au moins 13 ans d’étude (bac+13). Je vous explique. Médecine générale : 8 ans et spécialisation 5 ans. ca c’est si vous n’avez pas redoubler. Vous voyez !!!

      • Le 4 avril 2010 à 06:21 En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

        ca ne veut rien dire BAC +13 et les prof qui les ont enseigner ? ils devraient avoir une carte blanc pour detourner le denier plubic ?

      • Le 5 avril 2010 à 15:31 En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

        Et après, ce sont les plus intelligents de ce pays ?

        Ce n’est pas parce qu’on a fait Bac+13 qu’on doit être mieux payé que celui qui n’a pas fait autant.

        Ce genre de raisonnement est typique à l’Africain.

        La rémunération devrait être en fonction de l’expérience et de l’ancienneté.

        Autant la population a besoin du médecin que le médecin a besoin du mécano, du cordonnier, de l’informaticien, etc...

        Cessez de banaliser les autres professions.

  • Le 2 avril 2010 à 13:44, par Gbabili En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

    Pour ceux qui connaissent le ministère de la santé, les detournements ne peuvent pas le surprendre. Ce ministère est suffisamment financé tant par le budget de l’etat que par les bailleurs de fonds internationaux à coup de milliards. Mais ne chercher pas à comprendre comment ces fonds sont gérés.Dans ce ministère n’importe qui manipule l’argent. Les prétendus gestionnaires et autres ACH formé à l’ENSP manque de compétences sur le terrain ; Pire c’est le MCD qui choisit son gestionnaire ; dans ce cas la complicitéb est parfaite pour brouter les feuilles.Regardez un peu dans les hopitaux, les DG n’aiment pas trop la présence des agents comptables et des controleurs financiers. ils les empechent de puiser dans les caisses ; Mr le ministre de la santé doit experimenter ce mode de gestion dans les disticts pour minimiser les dégats

    • Le 2 avril 2010 à 16:58, par SIDYA SIDA En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

      Ce n’est pas seulement à la santé que cela se passe. Des sous se sont volatilisés au PEDEB (MEBA),ce n’est pas la santé. Des grands responsables ont fait disparaitre des fonds au M. Finances (rappellez vous) . Au trésor des sous ont disparus,ça aussi ce n’est pas la santé. L’argent des taxes routière a disparut quelque part, ce n’est pas à la santé. L’argent a disparut des caisses de la douanes et le réseau informatique a été ...., ce n’est pas la santé. A l’Assemblée ce n’est pas plus clair non plus.Aux infrastructures il y a des exemples (la route de bobo ???. Même dans l’armée il y a des cas ( les perdiem de maintien de la paix des pauvres soldats. Que dites vous.Les pauvres médecins qui après 10 années d’étude galère pour se loger et venir vous sauver dans les structures sanitaires et leur gestionnaire ne peuvent pas constitués l’exception. Les CF et les AC ne sont pas des exemples.Ils sont comme les autres.C’est le pays qui est comme cela. Notre souhait est que tous ceux qui ont trempé leur mains dans ces histoires répondent. On se connait les salaires au BF.balle à terre....

  • Le 3 avril 2010 à 16:19, par Bayiri Noma En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

    THIERRY HOT est il Burkinabe ?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 5 avril 2010 à 02:15, par konate en Espagne En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

    Toutes mes condoléances à la famille Simporé à Bobo au secteur 2 et particulièrement à Madi Simporé mon ami d’enfance.Que la terre du Burkina lui soit légère.

  • Le 6 avril 2010 à 21:46, par n En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

    slt
    Ne déplaçons pas le débat car le salaire n’a rien à voir avec le détournement de deniers publiques. BAC+9 ou 13 n’a rien à voir ici c’est une question de civisme. certes les gens sont mal rémunérés. le cursus universitaires dépend des professions choisis et personne ne nie cela n exonère en rien un crime commis.

  • Le 14 avril 2010 à 19:16 En réponse à : Une lettre pour Laye : Epidémie de détournements à la santé

    Salut les gars ! Il ne faut pas encourager le vol. Arrêter de dire que le médecin spécialiste a fait BAC+13 et qu’ensuite, il est mal payé. Ce n’est pas une raison de détourner les deniers publics. Un de mes prédécesseurs a dit (en substance) que si c’est ainsi, les enseignants des médecins spécialistes devraient avoir l’autorisation de voler. J’ai beaucoup de respect pour le corps de la santé. J’y suis moi-même. Mais il ne faut pas encourager le vol. Arrêtez là les gars. Nous avons fait des études pour être médecins, un point , c’est tout mais pas pour voler l’argent. Prenez l’exemple du mathématicien russe Gregori Perellman (pour ceux qui consultent le net, il y était il n’y a pas un mois à la Une sur Yahoo) : Pour avoir résolu l’un des 7 problèmes les plus difficiles de notre millénaire (je rapporte ce qui a été écrit), il obtint la Médaille Fields d’une valeur d’1 million de dollars. Vous savez ce qu’il a fait ? Non seulement il refuse d’aller recevoir le prix, mais aussi il arrête ses travaux car pour lui, c’est OUI AUX MATHEMATIQUES MAIS NON AUX BILLETS VERTS. Pourtant, à ce qui est dit, il ne vit pas dans l’oppulence ! Alors, faisons honneur à notre travail, qui d’ailleurs peut nous permettre de vivre décemment dans ce pays.

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