On murmure : Une fille meurt de suite d’avortement à Gayéri
Kantigui a été écœuré en apprenant le décès d’une fille de la classe de 3ème attristant Gayéri et tout le monde l’enseignement secondaire de la province de la Komondjari. La fille serait morte le 25 février dernier en tentant d’avorter d’une grossesse de 3 mois.
Cela, semble-t-il, avec la complicité de l’auteur de la grossesse qui, selon les bruits, serait un tailleur. Elle serait morte dans l’ambulance qui la transportait d’urgence pour le Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma. Un fait qui oblige une fois de plus Kantigui à interpeller les parents des adolescents surtout des élèves à être plus regardants dans les faits et gestes quotidiens de leurs progénitures.
Au moment où l’on prône l’éducation des filles, au moment où des associations féminines se mobilisent pour assurer un avenir meilleur à la femme burkinabè, il est inacceptable de voir partir de cette façon une fille qui, par ignorance peut-être, aurait contracté cette grossesse. Quelle perte ! Chers parents, chers éducateurs, intensifiez vos efforts de sensibilisation sur les conséquences des avortements clandestins afin qu’aucune fille ne soit tentée de prendre ce risque. Le pays a besoin de ses filles et fils pour assurer son développement.
Section CDP du Yatenga : une marche de soutien à Salif Diallo
Il est parvenu à Kantigui que la section provinciale du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du Yatenga s’est réunie lundi 1er mars à Ouahigouya pour apprécier la levée de la suspension de Salif Diallo des instances et organes du parti.
De sources bien introduites indiquent que la section aurait apprécié positivement la décision du Bureau politique national du CDP de lever cette sanction. Kantigui s’est par ailleurs laissé dire que les militants du CDP de la localité projettent organiser une marche de soutien à Salif Diallo et remercier par la même occasion les responsables du parti majoritaire pour leur clairvoyance.
Insuffisances de latrines pour les producteurs
Les ministres de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Laurent Sédogo, de l’Environnement et du Cadre de vie, Salifou Sawadogo, des Ressources animales, Sékou Bâ et le ministre délégué à l’Agriculture auraient séjourné le lundi 1er mars à Ziniaré pour faire le point de l’organisation de la 14e édition de la Journée nationale du paysan prévue du 3 au 5 mars 2010.
Du côté du comité national comme du côté du comité régional d’organisation, les petits plats ont été mis dans les grands plats pour que cette grande rencontre annuelle connaisse un succès. Mais si tout semble bien se passer, du côté de l’hébergement des producteurs, quelques difficultés se posent, selon les sources de Kantigui.
Il s’agirait de l’insuffisance des toilettes pour les différents sites d’hébergement. Des demandes auraient été faites du côté de l’ONEA et du CREPA. Mais seul l’ONEA aurait réagi positivement. Sur une centaine de latrines demandées, seulement 41 auraient été obtenues. Des instructions auraient été données par le ministre Sédogo pour un bon accueil et un bon séjour des producteurs à Ziniaré.
18 millions de FCFA pour mobiliser la population
Depuis l’annonce de la tenue de la Journée nationale du paysan dans la capitale régionale du Plateau central, Kantigui a ouï dire que toutes les initiatives se développeraient pour donner un éclat particulier aux manifestions. Dans cette dynamique, le Cercle d’initiative et de concertation de l’Oubritenga (CICO) entend marquer cette journée par une forte mobilisation de ses membres.
Le budget de cette mobilisation, selon certaines indiscrétions, serait estimé à près de 18 millions de FCFA. La forte mobilisation attendue ce jour concernerait toutes les sept communes de la province et plus de mille jeunes et femmes seraient mobilisés pour réserver un accueil chaleureux à leur frère, le Président Blaise Compaoré, natif de la province.
Des bourses pour promouvoir le journalisme d’investigation
Kantigui a été convié le samedi 27 février 2010, à Ouagadougou, au Centre national de presse Norbert Zongo, au séminaire de lancement du Programme PAIR au Burkina. Initié par l’Association danoise pour le journalisme d’enquête (FUJ) et l’International media support (IMS) en collaboration avec la Fondation pour les médias de l’Afrique de l’Ouest (MFWA), ce programme vise à promouvoir le journalisme d’investigation au Burkina Faso.
Il consistera à financer des reportages d’investigation dans plusieurs domaines que les journalistes burkinabè voudraient bien lui soumettre. Le programme qui est basé sur une expérience dénommée « Scoop », menée en Europe de l’Est concerne aussi le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Il a une durée de trois ans.
45 000 cartes d’identité gratuites pour les “Jeunes de Blaise Compaoré”
Kantigui constate qu’à l’approche de l’élection présidentielle, le milieu associatif foisonne d’initiatives. C’est ainsi que l’association dénommée “Jeunes de Blaise Compaoré” se prépare à lancer une opération de délivrance gratuite de 45 000 Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB). Selon les sources de Kantigui, le lancement de cette activité, initialement prévu le 6 mars 2010, a été finalement reporté au 19 mars prochain à Bobo-Dioulasso.
Les 45 000 CNIB seront délivrées en raison de 1 000 par province afin de couvrir les 45 provinces du pays. Cette opération vise à inciter les jeunes à se mobiliser pour un succès éclatant de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle. Kantigui a par ailleurs appris que le président des “JBC” Ousséini Faïçal Nanéma va organiser d’autres activités comme des cross populaires pour soutenir le candidat Blaise Compaoré.
Sidwaya à l’honneur…
Kantigui a appris que la Jeune chambre internationale a décidé d’œuvrer à la mise en place d’une nouvelle Organisation locale membre (OLM) à Ouagadougou. Kantigui qui note que cela confirme le dynamisme de cette organisation s’est laissé dire que la cérémonie d’installation interviendra dans les jours qui viennent et sera l’occasion pour la Jeune chambre d’élever, El hadj Ibrahiman Sakandé, Directeur général des Editions Sidwaya, au rang de membre d’honneur.
Kantigui a ouï dire que c’est le sens de la justice, de la tolérance et les qualités personnelles de El hadj Sakandé, par ailleurs, un grand soutien aux actions de la Jeune chambre qui valent à Sidwaya d’être honoré au-delà de la personne de son Directeur général. La Jeune chambre, a-t-on assuré à Kantigui, espère ainsi mieux bénéficier des conseils de El hadj Sakandé qu’elle voudrait voir la jeunesse prendre en exemple.
Kantigui
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 3 mars 2010 à 14:38 En réponse à : On murmure : Une fille meurt de suite d’avortement à Gayéri
POurquoi ne pas légalisé l’avortement au Burkina ?
Le 3 mars 2010 à 17:17, par aich En réponse à : On murmure : Une fille meurt de suite d’avortement à Gayéri
il faut vraiment etre bète pour dire ces genres de choses la
Le 9 mars 2010 à 09:45, par Mc christal En réponse à : On murmure : Une fille meurt de suite d’avortement à Gayéri
Je crois que nous ne devons pas copier de façon azimute ce qui se passe ailleurs. A force de vouloir légaliser l’avortement, on va finir par vouloir légaliser aussi l’homosexualité et cela serait abominable au pays des homme intègres
Le 18 mars 2010 à 15:12, par coridan En réponse à : On murmure : Une fille meurt de suite d’avortement à Gayéri
il est certain que la légalisation de l’avortement permettrait :
que ces actes soient effectués par des professionnels formés
d’éviter de voir tant de décès dans la population féminine
de plus une bonne information sur les jeunes en ce qui concerne la sexualité est en amont indispensable ;
tout est question de respect de l’autre ;
2. Le 4 mars 2010 à 01:07 En réponse à : On murmure : de l’initiative de Jeune de Blaise Compaoré
Ce serait une grave erreur pour notre administration de permettre des association d’aussi mauvaise inspiration d’instrumentaliser la délivrance de documents administratifs à des fins politiques. C’est vraiment incroyable comment on peut être égaré.
3. Le 4 mars 2010 à 13:24 En réponse à : On murmure : Une fille meurt de suite d’avortement à Gayéri
s’est encore plus bête de ne pas avoir l’esprit critique
4. Le 10 mars 2010 à 16:58, par lasophe En réponse à : On murmure : Une fille meurt de suite d’avortement à Gayéri
je pense que le mieux est de sensibilisé les filles des risques quelles courent et en meme temps sensibilisés les parents qui croient qune grossesse est synonymes dechec.