L’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS) est née des cendres de la coalition de la même dénomination au cours d’un congrès constitutif qui s’est tenu les 28 et 29 juin 2008. En rappel, la coalition était composée de la Convention nationale des démocrates patriotes (CNDP), de la Convergence pour la démocratie sociale (CDS) et de la Convention pour la démocratie et la fédération (CODEF).

Ces partis étaient dirigés respectivement par Alfred Kaboré, Djéjouma Sanon et le Dr Fidèle Hien, tous anciens ministres et députés. Si l’on fait attention à la date de naissance de ce parti, l’on se rend compte qu’il n’a jamais participé à une élection. La présidentielle, prévue pour novembre prochain, sera donc comme un baptême de feu pour l’UDPS.

Comme pour camper l’ambiance de ces retrouvailles au centre Antoine-Nanga, le président de ce regroupement politique a fait remarquer, tout juste après la cérémonie d’ouverture, qu’il y a beaucoup de discussions qui se mènent actuellement au sein de l’opposition en vue de coalitions multiples. Son parti se doit donc de consulter ses bases pour une éventuelle constitution d’une force d’alliance. Pendant son discours d’ouverture, l’hôte du jour s’est également appesanti sur la situation au Niger qui doit, à son sens, interpeller plus d’un dirigeant. « L’actualité en Afrique, c’est aussi celle du Niger ; qui résume à la fois le mal et le remède.

Le mal des chefs d’Etat atteints de « tripatouillite » aiguë, qui triturent et manipulent les Constitutions dans le seul but de se maintenir indéfiniment au pouvoir. Ils n’ont d’yeux et d’oreilles que pour leurs intérêts personnels et ceux de leurs progénitures ... La situation survenue au Niger rappelle à tous ceux qui sont atteints de « tripatouillite », que le vaccin est découvert et qu’il a même été homologué par les peuples en quête de démocratie et d’alternance ».

Issa K. Barry

L’Observateur Paalga