Trois mois nous séparent du marathon Ouaga-Laye, édition 2010. Pour que tout marche comme sur des roulettes, le comité d’organisation a eu une séance de travail le vendredi 12 février dernier dans la salle de conférences du journal avec la Fédération burkinabè d’athlétisme (FBA), qui était représentée par son secrétaire général, Amadou Diallo. Autour de la table, on notait la présence du président du comité d’organisation, Ousséni Ilboudo ; du vice-président, Justin Daboné ; ainsi que de Mounir Ky El Kara, Firmin Nongkouni et d’Apolline Ouédraogo, tous trois de l’Observateur.

Bernard Yabré Kaboré, Marcel Diessongo (commission technique), Sylvestre Zaré (mesureur international) et Alassane Neya, le directeur technique de la FBA, étaient aussi de la partie. Au cours de cette rencontre qui se voulait le lancement des préparatifs, il s’agissait de tirer les enseignements des deux dernières éditions et de poser les jalons d’une meilleure organisation de la troisième édition.

Cette année, et pour plus de professionnalisme dans l’organisation, l’implication de la fédération sera accrue et c’est elle, à titre d’exemple, qui sera désormais chargée d’acheminer les correspondances aux différentes fédérations étrangères en vue de la sélection des marathoniens. L’objectif des organisateurs est de faire du marathon Ouaga-Laye un grand meeting et une autre vitrine du Burkina, à l’image du FESPACO, du SIAO, de la SNC, etc. Il nous a paru nécessaire, pour des raisons d’ordre technique, de collaborer avec la FBA qui a d’ailleurs inscrit cette compétition dans son calendrier.

Comme l’an passé, on invitera deux athlètes par pays et un encadreur. Au niveau national, la compétition est ouverte à tout le monde et, dès maintenant, chacun peut commencer à se préparer. 42, 195 km, c’est, rappelons-le, la distance du marathon, qui est une discipline olympique. Et on ne prend pas le départ d’une telle course au pied levé. La préparation au marathon impose un entraînement régulier et rigoureux et l’alimentation y joue un rôle important.

Trois mois, c’est suffisant pour préparer le marathon Ouaga-Laye et ce n’est pas à la veille du combat qu’il faut harnacher son cheval. Avec les travaux qu’on constate actuellement dans la ville, le circuit de l’année dernière pourrait être légèrement modifié. Mais la distance restera la même. Le marathon Ouaga-Laye, c’est la fête de tout le monde et n’hésitez pas à venir vous inscrire le moment venu.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga