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Affaire TVZ Africa : Les deux versions

Publié le mardi 20 octobre 2009 à 03h56min

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Nous avons reçu, le jeudi 15 octobre dernier, une lettre ouverte du PDG de TVZ Africa, Moustapha Laabli Thiombiano, adressée à la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba, et portant sur la suspension de la nouvelle station.Au moment où nous nous apprêtions à publier l’écrit, nous est parvenu un communiqué de presse de l’instance de régulation relatif à la même affaire. En attendant de rencontrer les deux parties, voici leurs versions des faits.

Dans une lettre ouverte adressée à la présidente du Conseil supérieur de la communication, le promoteur de TVZ Africa s’indigne de la suspension de sa chaîne et assimile cette décision de l’instance de régulation à une peine de mort infligée à la liberté de la presse au Burkina Faso.

Monsieur Moustapha Laabli Thiombiano connaît très bien les raisons qui ont prévalu à la suspension de sa télévision. Mais, nous avons l’obligation de satisfaire au droit des citoyens d’être informés et de se faire une bonne religion sur la question. D’entrée de jeu, il faut indiquer que le Conseil supérieur de la communication entretient des relations cordiales avec les promoteurs de presse et n’a pas de problèmes particuliers avec monsieur Thiombiano.

Toutefois, suite à de nombreuses lacunes constatées dans le fonctionnement de la chaîne de télévision privée TVZ Africa depuis son lancement, le Conseil supérieur de la communication a invité son promoteur à suspendre les émissions de la chaîne jusqu’à nouvel ordre, le temps qu’il se conforme aux dispositions réglementaires.

Cette décision de l’instance de régulation de la communication est fondée sur plusieurs rapports techniques dont les contenus ont été portés à la connaissance de l’intéressé à travers des échanges téléphoniques et épistolaires.

En effet, le monitoring des programmes de la télévision TVZ Africa effectué dès son ouverture a révélé plusieurs manquements. On retiendra, entre autres, que :

• la chaîne diffuse sans une grille des programmes agréée par le CSC ; celle qui avait justifié, entre autres, l’octroi des fréquences n’a jamais été appliquée ;

• TVZ se comporte comme une antenne relais de France 24 avec 54, 70% de son volume journalier consacré à la synchronisation avec France 24 ;

• elle ne fait pas usage du pictogramme et ne filtre pas ses messages défilant sur l’écran.

Au regard de ce qui précède, une mise en demeure de se conformer aux exigences du cahier des charges et des misions a été adressée à Monsieur Thiombiano, par lettre de la présidente en date du 3 août 2009. Dans sa réponse, datée du 12 août 2009, le Président-Directeur Général de TVZ Africa a fait savoir qu’il était confronté à un problème technique lié au manque d’un câble de serveur qui l’empêchait de « commencer les vraies émissions de TVZ ».

En raison de la difficulté matérielle de la chaîne à exécuter correctement ses « vraies émissions » et vu l’importance que l’instance de régulation accorde aux programmes des médias, elle a été alors invitée le 26 août 2009 à suspendre ses émissions en attendant de réunir les conditions nécessaires à l’effectivité de sa grille de programme. Une levée exceptionnelle de la mesure fut autorisée téléphoniquement le 1er septembre par la présidente du CSC à l’occasion de la pluie diluvienne pour permettre à la chaîne de couvrir la catastrophe.

Par courrier daté du 8 septembre 2009, le promoteur réagissait à la lettre du 26 août en faisant parvenir au Conseil la grille des programmes de TVZ Africa, l’informant de l’arrêt momentané des programmes de la chaîne, et de leur reprise le lendemain 9 septembre 2009.

A l’examen de cette correspondance, les services techniques ont relevé à nouveau plusieurs insuffisances significatives : ce sont, entre autres, des incohérences dans l’articulation de la grille et des imprécisions dans l’intitulé de certaines émissions, objets de synchronisation ou de reproduction avec la chaîne de télévision France 24.

Fidèle à la démarche pédagogique, qui lui est très chère, la présidente a instruit ses services techniques de recevoir monsieur Thiombiano le 14 septembre 2009 au siège de l’institution. Ce qui fut fait. Y a-t-il meilleure manière de « conseiller un enfant, de l’éduquer avec amour et affection » ?

Après les échanges, l’intéressé a promis de prendre en compte les observations du CSC, à savoir, entre autres, la correction de la grille des programmes et l’explication du contenu de chaque émission.

Mais rien n’y fit ! Constatant la non-prise en compte des observations et l’obstination du P-DG de TVZ à continuer d’émettre sans tenir compte des principes en vigueur, le CSC s’est vu obligé de lui rappeler à nouveau que la nouvelle grille comportait toujours des lacunes sérieuses et qu’il considérait la mesure de suspension des émissions maintenue jusqu’à ce qu’il lui notifie la levée de la suspension au vu des correctifs éventuellement apportés.

En définitive, c’est dans l’intérêt du promoteur lui-même que ces mesures ont été prises. Il doit également se convaincre que les nombreuses réactions des professionnels et du grand public aux manquements graves, constatés aussi par le CSC, discréditent son initiative.

En outre, la mission première du Conseil supérieur de la communication est de travailler à l’élargissement des espaces de liberté et à la promotion d’une presse plurielle et responsable. Ce n’est donc pas de gaieté de cœur que cette décision de suspension de TVZ Africa a été prise. Mais il demeure capital de respecter les dispositions légales et réglementaires qui régissent le fonctionnement des médias dans notre pays.

Il appartient dès lors au premier responsable de TVZ Africa de se conformer à la rigueur des textes pour émettre librement comme toutes les autres chaînes qui composent le paysage audiovisuel national.

Simon Yaméogo

Département de la communication et des relations publiques


TVZ Africa

A Mme la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC),
Burkina Faso

Madame, Le CSC vient de faire une victime née étouffée ; TVZ Africa : la raison invoquée est d’expliquer le contenu de nos programmes. Madame, nous avons été très étonnés de n’avoir pas été sanctionnés de la même manière le 1er septembre, lors de la catastrophe qui a dévasté la ville de Ouagadougou, car ce jour-là, nous n’avons suivi aucun programme de la radio Horizon FM et vous ne l’avez pas fermée pour autant, nous avons plutôt reçu une gentille lettre de félicitations de votre part pour avoir utilisé notre radio pour informer en temps réel les populations de ce qui se passait sur le terrain. Je pense que grâce à cette initiative nous avons pu sauver des vies humaines.

Madame, le Conseil supérieur de la communication est le conseiller de la presse plurielle. On conseille un enfant, on ne le frappe pas. Au contraire, on l’éduque avec amour et affection.

Madame, vous nous avez demandé d’expliquer le contenu de nos programmes, ce que nous avons fait et déposé à votre présidence depuis trois semaines. Votre lettre de suspension nous a touchés profondément, quand on sait que l’attente a été longue pour TVZ Africa. Oui, Madame, quatorze ans que nous avons attendu cette autorisation. Votre prédécesseur, Son Excellence M. Luc Adolphe Tiao, a étudié avec lucidité le dossier de TVZ Africa et vous êtes arrivé et avez trouvé ce bonheur de la pluralité des médias au Burkina Faso. Dieu merci.

Votre lettre de suspension finit en ces termes : "la suspension de la fréquence est maintenue jusqu’à ce que le CSC décide autrement". Madame, pour combien de temps ?

Voyez-vous, sur nos écrans de TVZ Africa, il n’y a jamais eu d’images vulgaires ni de propos malsains, sinon vous nous auriez interpellés. Votre action pour nous est une détresse mentale, un véritable calvaire, voire une peine de mort de la liberté de la presse au Burkina Faso.

C’est un acte qui restera dans les archives du CSC comme un poignard dans le dos de la liberté de la presse et de la liberté d’expression du 21e siècle en lieu et place d’un bouquet de fleurs parce que vous êtes une femme éducatrice de l’humanité. Veuillez agréer, Madame la présidente du CSC, mon profond respect.

Moustapha Laabli Thiombiano

PDG/TVZ Africa

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Vos commentaires

  • Le 20 octobre 2009 à 06:30 En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Mustapha n’ a pas raison dans cette affaire.

  • Le 20 octobre 2009 à 07:36 En réponse à : Nul n est au dessus de la loi

    Une bonne fois pour toute, il faut faire comprendre a Mr Thiombiano qu il est un citoyen egal aux autres et il doit respecter la loi. Il a beau avoir des idees originales (pirogues, courses d anes, rallye moto...), il doit emettre selon un planning accepte. La CSC est obligee d avoir sa grille pour s assurer que TVZ ne diffusera pas par exemple des films erotiques a des heures matinales ou les enfants sont supposes regarder les dessins animes.

  • Le 20 octobre 2009 à 09:35 En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Encore Moustapha ! Que vient-il encore chercher dans le sérail ? Cet intrigant et hors la loi exagère. D’ailleurs il me fait penser à Saboteur : toujours à mettre tout le monde sur le dos.

  • Le 20 octobre 2009 à 10:11, par nongyele En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Vraiment c’est dans les pays comme les notres qu’on peut voire ces genres de décision, c’est vraiment une atteinte à la liberté. avec une chaine nationale comme la notre qui nous impose ses émissions bidons au moins avec TVZ on pouvait suivre l’actualité internationale. vivement que mme la présidente revienne sur cette décision absurde, signe de récul de l’information internationale. courage à tonton Moustapha

  • Le 20 octobre 2009 à 10:38, par Paris Rawa En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    De toute évidence, TVZ Africa a été utile pour informer la population lors de la catastrophe de l’inondation de la ville de Ouagadougou. C’est peut-être la preuve que c’est un instrument d’utilité publique qu’il faut préserver et l’aider à se parfaire. Ce qui suppose donc d’éviter toute décision pouvant conduire TVZ Africa à la faillite. Alors, j’ai eu question qui s’adresse au CSC et aux autorités politiques burkinabè. Ne peut-on pas trouver d’autres sanctions qui obligeraient le PDG de TVZ Africa à se conformer à la législation sans prendre le risque de tuer cet instrument d’utilité publique ? Tout le monde sait qu’il n’est pas facile d’entreprendre en Afrique et au Burkina en particulier. Peut-être faut-il davantage de patience à nos autorités pour permettre à ceux (surtout burkinabè) qui ont le courage de tenter de créer des entreprises chez nos de réussir. Les chinois par exemple doivent (en partie) leur développement technologique au fait que pendant un certains temps leurs autorités ont fermé les yeux sur la fabrication de produits illégaux (priraterie informatique, imitation et copies non autorisées...). Les américains et les russes ont réussi la conquête de l’espace en pillant les restes l’armée hitlérienne nazie (technologie de lancement des fusées, experts scientifiques militaires faits prisonniers, arsenaux et spécimens militaro-industriels saisis...).

    La loi (la légalité) est un garde-fou indispensable à la vie en société, mais parfois, il faut tolérer une certaine marge "raisonnable" de folie (une certaine dose d’illégalité) pour permettre de faire un bond en avant.

  • Le 20 octobre 2009 à 11:23, par ndi En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Ainsi va le Burkina.Au lieu de travailler a une presse equitable dans les media publiques, (que fait le CSC quand la presse publique est monopilisee par le partit etat ?)on s’acharne contre l’initiative.C’est pas juste mais ainsi est le Faso du 21 eme siecle. Prenez au moins l’exemple du Cameroon ou je peux a juste titre affirmer qu’il ya une presse plurielle et veritablement independante. Chacun paiera pour son silence ou compromission.

    Salut

  • Le 20 octobre 2009 à 12:11, par le fou En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    j’étais personnellement sceptique quant à la capacité de TVZ d’honorer ses engagements avec le CSC. et ce qui vient de se passer nous donne une belle illustration. pour celui qui se hasarde à aller souvent sur TVZ, il est sidéré de constater que les programmes ne suivent aucune logique, on zappe comme le plus souvent les enfants le font à la maison quand ils sont désoeuvrer et qu’ils s’ennuient devant la télé. un peu de respect pour nous téléspectateur, monsieur Thiombiano.

    • Le 31 octobre 2009 à 12:03, par JHON KOUGAR En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

      Je suis désolé par ta manière de voire les choses.Mr THIOMBIANO n’est qu’au debut de sa télé.Tu conviens avec moi que tout debut est difficile,de grâce laissez lui le temps de se corriger.Personnellement je suis contre la supression de cette telé car elle n’a jamais montrée des choses obscènes.Courage à toi dans ce pays les gens sont trop jaloux.Tu es un modèle de reussite pour nous les jeunes.

  • Le 20 octobre 2009 à 12:14 En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Il faut que Moustapha comprenne qu’il n’est pas au dessus de la loi. Il ya un cahier de charges qui a été defini ; si TVZ Africa ne respecte pas ce cahier de charges il est de bon aloi que le CSC suspende cette chaine. ça fait plus de 10 ans que Moustapha nous crie chaque jour qu’il veut créer une chaine de Tv digne de ce nom, qui montrera les réalités du Burkina Faso, de l’Afrique.Il crie à une injustice de la part de l’Etat qui ne veut pas lui donner l’autorisation. Mais j’avoue que je suis très déçu de TVZ Africa. Une chaine qui n’a pas de programme. On diffuse ce qu’on veut à n’importe quelle heure. Il ya souvent des émissions sans volume ou bien c’est des images avec un fond de musique qui n’a rien à voir avec l’émission. En somme c’était vraiment de la merde.Moustapha a déçu beaucoup de gens. Il a trop parler et voila on l’a vu au grand jour.TVZ n’avait pas d’émission si ce n’est que la diffusion de France 24. Le CSC a bien jouer son rôle. Parce que moi personnellement j’en voulais au CSC de n’est pas avoir fermer de sitôt cette chaine.Moustapha ne veut pas recruter des journalistes professionnels. 14 ans pour un projet de Télé et c’est ça le resultat. Des chaine comme Canal 3 ont innové et veulent même depasser notre chaine nationale et vous vous etes là avec des émissions bidons et vous ne vouler pas qu’on ferme. Je crois qu’il ya des gens qui attendent et qui veulent des autorisations. Félicitation à Tertus ZONGO, je sais qu’il (Moustapha) a tenter de négocier avec lui et certainement Tertus a refuser. Moustapha respectez le CDC et vous verrez que tout rentrera dans l’ordre. Par ailleurs je trouve que votre style (la lettre au CSC) est bacal pour quelqu’un qui se dit journaliste professionnel.

  • Le 20 octobre 2009 à 13:34, par Liberty En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Excellence PDG,
    le journalisme n’est pas du "copier/coller". Je ne crois pas que le CSC a particulièrement une dent comme le Laabli national. Pas compliqué de respecter le minimum tt de même PARDI !!!!!!!!!!!!

  • Le 20 octobre 2009 à 14:31, par cogito En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    J’ai toujours indexe la mauvaise gestion de cette station. D’ailleurs, quand on voit comment Laabli se donne le droit d’intrusion intempestive dans certaines emissions a horizon Fm, le desordre a tvz n’etait que previsible. Je me suis toujours demande si la gestion de cette station etait vraiment entre les mains de personnages "hurluberlu" ou de professionnels. Comment en effet comprendre que plus de 50% du programme soit en synchronisation avec france 24, un peu comme si une grille claire n’avait jamais ete elabore ! De l’amateurisme, ca sentait vraiment de l’amateurisme. Et quand a cette histoire de cable de serveur, qu’on arrete d’insulter l’intelligence collective. C’est des choses qu’on trouve parfaitement ici, et l’informaticien que je suis vous le confirme. Qu’il trouve une autre raison et arrete de crier a l’injustice. S’il lui manque des moyens, qu’il se repli en attendant des jours meilleurs. Desole pour les accents, mais j’utilise un clavier qwerty.

  • Le 20 octobre 2009 à 14:58, par Totoli En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Hèèè Lalbi ! revoit bien ton sable, on dirait qu’il ya du charbon dedans. Mais je vais t’aider. Pour que le CSC lève ta sanction, va vite chercher 19 crapauds vivants, 21 grénouilles décedées accidentellement et un panier de boucles d’oreilles et les remettre à ton Roi dont son grand père vit. Fait le vite, le CSC viendra chez toi, genouxpar terre et te demander pardon. Dimmpooté. (par ton sauveur).

  • Le 20 octobre 2009 à 15:09, par Totolitoto En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Hèèè Lalbi ! revoit bien ton sable, on dirait qu’il y a du charbon dedans. Pour que le CSC lève la sanction, cherche vite et avant mercredi à 00 heure 01 seconde : 19 crapauds vivants, 21 grénouilles décedées accidentellement et un panier de boucles d’oreilles, les transmettre à ton Roi par la foudre et ton Roi doit avoir son grand père vivant.Fait le vite, le CSC vient gchez toi, genouxpar terre pour te demander pardon. Dimpootè. (Par ton sauveur).

  • Le 20 octobre 2009 à 15:49, par lumiere En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    1 / il ne faut pas faire l’amalgamme entre un promoteur d’une chaine de tv et un journaliste. ( pour répondre au 1er post ). 2/ plus d’une decennie à lutter pour mettre en place une chaine de tv au burkina et encore ... Arretons de penser moi, je, lui et avancons dans la dimension où le principal élément serait le bénéfice apporté par telle ou telle initiative, avec quelle retombée sur l’emploi, l’éducation, la formation et j’en passe... Mustapha, le csc devrait dabord se pencher sur le contenu de certaines chaines payantes recu dans le territoire et ne cadrant pas pas du tout avec une quelconque moralité de nos pays... savent-ils seulement ce que c’est que le criptage... Exemple ; il est impossible de voir certains programmes diffusés par les chaines Africaines en Europe, ils sont simplement bloqués que vous payez ou pas...pendant ce temps l’Afrique recoit tous et n’importe quoi et embete de plus les idées emmergentes.

  • Le 20 octobre 2009 à 16:13, par T-laafia En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Bonjour. je pense tout simplement que ce qui manque à Monsieur Thiombiano, c’est l’honnêteté. sincèrement, pense-t-il vraiment qe certe merde qu’il diffusait à longueur de journées et de la façon la plus mécanique pouvait durer longtemps ? pas du tout ! il faut qu’il apprenne à être professionnel, autrment dit "s’organiser un peu". pour qu’un chaine TV puisse être viable, elle a besoin de bein plus que de l’arrgance de son initiateur. il devrait plutôt s’entourer de professionnels, ou laisser la chaine carrement entre des hommes et des femmes qui connaissent le travail. cet homme ne rien faire de grand si déjà il n’apprend pas à respecter ceux qui travaillent pour et avec lui !

  • Le 20 octobre 2009 à 17:02, par Artemis En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    C’est quand même curieux de votre part de publier en premier lieu un texte du CSA qui est une réponse à une lettre ouverte écrite par le DG de TVZ.
    Une telle mégarde conduirait tout de suite des esprits alertes à parler de manipulation...................

  • Le 20 octobre 2009 à 17:19, par SAAMTEEDO En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Tonton Moustapha soyez professionnel et reconnaissez vos torts. Je suis convaincu que Mme la Présidente du CSC est l’une des personnes les plus intègres dans son travail. SVP ne gattez pas le nom de Mme DAMIBA. Vivement que vous travailliez à ce que tout rentre dans l’ordre pour le bonheur de tous les Burkinabè........

  • Le 20 octobre 2009 à 23:21, par Scofield En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    Bien,mes chres amis
    Le problème qui se pose aujourd’hui avec TVZ Afrique n’est pas le non respect des caiers de charges mais plutôt,la féfinition du rôle du conseil supérier de l’information.
    Quelle est le rôle de CSC : elle conseille et accompagne les médias burkinabè dans le respect de la liberté d’expression,une loi democartique.
    TVZ est une chaine fragile mais qui grandira tres vite car elle est attendu dépuis 14 ans par le public burkinabè.
    Elle a sa tete un stratège de la television dont les talents ne sont plus à demontrer.
    Elle etouffera les autres médias pro-tonton car elle diffusera l’actualité du pays telle quelle est.
    Alors le CSC a jugé bon de ralentir son emergence.il veut l’empècher en lui mettant de batons dans les roues.
    Ce n’est pas digne d’une republique démocratique où on se permet de venter les éloges de la libertes de la presse.
    Bien de personnes crooiront que notre presse n’est pas libre ;et bien c’est sure maintenant qu’elle est pas libre
    Les raisons avancé par le CSC ne saurait tenir car les autres chaines diffusent des infos desiformant les gens.
    Je demande à la présidente du CSC de rendre la frequence à TVZ afin de garder le peu de respect qu’on lui accorde.

    • Le 27 octobre 2009 à 18:37, par Ming néré En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

      Je crois que tu raconte du n’importe quoi. Le PDG de TVZ ne doit pas ignorer que’ on ouvre une sattion parce qu’on a les moyens mais il faut savoir pourquoi on le fait. Comme on le dit ce n’st pas do copier - coller. Si tu n’as pas des journalistes compétents , ce n’est pas la peine de vouloir ouvrir un chaine. N’exagérons pas. Le PDG veut péter plus haut que son cu. Excusez moi l’expression mais depuis quand la poule rêve t-elle de pondre l’oeuf d’une poule ? De grâce Mouss mets de l’eau dans ton vin et respecte l’autorité.

  • Le 23 octobre 2009 à 13:26 En réponse à : Affaire TVZ Africa : Les deux versions

    je suis d’accord qu’on applique la loi avec tvz mais il faut qu’elle soit appliquée partout en toute équité.par exemple smtv a ces début tatonnait de la meme manière que tvz meme jusqua présent il tatonne mais madame la présidente au lieu de suspendre le médias est au contraire allé les rendre visite et les félécités. donc pas de deux pois deux mesures à moins quil est autre chose...

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