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Une lettre pour Laye : Vacances royales pour Gbagbo et Blaise

Publié le vendredi 21 août 2009 à 01h51min

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Dieu n’oublie jamais les siens. Voilà donc résumée la liesse dans laquelle baignent nos populations rurales depuis bientôt une semaine. Nos prières n’auront, en tout cas, pas été vaines ; c’est pourquoi je joins ma voix à celle de tous les parents du village qui rendent aujourd’hui grâce au ciel, duquel tombent sans cesse des cordes bienfaisantes en cette campagne agricole, que l’on croyait déjà perdue. L’espoir est encore permis, cher cousin, pourvu seulement que, d’ici là, Dame Pluie ne nous serve pas de caprices dont elle seule a le secret.

En attendant, les chiffres de la météorologie nationale sont parlants et, pour preuve, voyons très rapidement les relevés pluviométriques de la semaine du jeudi 13 au mercredi 19 août à travers nos différentes stations : Dori : 100,9 mm ; Ouahigouya : 81,7 mm ; Ouagadougou : 118,1 mm ; Dédougou : 76,2 mm ; Fada N’Gourma : 142,0 mm ; Bobo-Dioulasso : 75,9 mm ; Boromo : 75,5 mm ; Pô : 144, 0 mm ; Gaoua : 111,6 mm ; Bogandé : 60,3 mm.

Eh bien ! cher Wambi, plaise maintenant aux différents acteurs de se retrousser les manches pour réussir cette saison. Bien sûr, cela ne plaira pas aux spéculateurs et autres enchérisseurs qui n’attendent que la misère des populations pour faire fortune, mais tant pis.

Et sans attendre, cher cousin, je m’en voudrais de ne point manifester ma solidarité avec la communauté musulmane de notre pays qui entame, ce week-end, le jeûne du Ramadan. Solidarité dans la prière, le pardon, l’amour du prochain et assistance, aussi bien aux personnes malades qu’à celles qui tirent le diable par la queue.

Rassure El Hadj Mahama à Laye que le carton de sucre promis depuis des lustres atterrira très prochainement par l’un de ces cars en partance pour la région du Nord, bien que, déjà, il soit devenu une denrée rare du fait de la flambée des prix dictée par certains commerçants véreux. Puisse-t-il nous inclure dans ses prières tout au long de ce mois de pénitence, car même si nous n’empruntons pas la même voie, nous répondons tous du seul et même Dieu, le Tout-Puissant.

Et maintenant que je t’ouvre la page des nouvelles de la cité, dois-je te rappeler que depuis début août le gouvernement observe un service minimum du fait des congés annuels auxquels, bon an, mal an, chacun de ses membres a droit ? Avant d’aller souffler un peu du côté du royaume chérifien, le Premier ministre, Tertius Zongo, lui, s’offre une tournée de supervision de la campagne agricole dans nos différentes régions. C’est ainsi qu’après le Centre-Sud cette semaine, les 24 et 25 août il passera en revue toutes les exploitations agricoles des régions du Plateau-Central, du Centre-Est et de l’Est.

Quant au grand Sachem qui est rentré vendredi dernier de Brazzaville où il a assisté à l’investiture de son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, il est reparti dès le lendemain samedi 15 août, fête de l’Assomption, pour le Maroc, précisément à Casablanca où il est descendu au Barcelo Casablanca hôtel (4 étoiles), 139 Boulevard d’Anfa, Casa 20 000.

Bien entendu, Blaise Compaoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a choisi le royaume de Mohamed VI pour se requinquer avant les grands rendez-vous qui l’attendent au Faso, mais il pourrait mettre à profit ses vacances pour donner un coup de fouet à nos relations, puisque tu n’ignores pas que le Maroc et le Burkina entretiennent un partenariat gagnant-gagnant.

Et toujours en marge de ce séjour dans le royaume chérifien, les relations ivoiro-burkinabè pourraient s’inviter dans l’agenda de l’Enfant terrible de Ziniaré. Le locataire du palais de Kosyam y a, en effet, été précédé par son homologue du palais de Cocody, Koudou Laurent Gbagbo, arrivé, lui, le 11 août à Casablanca.

Selon l’hebdomadaire international Jeune Afrique dans sa dernière livraison, le président ivoirien sera reçu par le roi Mohamed VI ; après quoi, il fera un bilan de santé, comme tant d’autres, cher cousin. La présidentielle ivoirienne se profile à l’horizon, et nul doute que le facilitateur Blaise Compaoré aura des échanges y relatifs avec son beau-frère de la lagune Ebrié, en vue d’une issue heureuse pour toute la sous-région, ce, avant son retour de vacances le 23 ou le 24 août prochain.

Peut-être qu’à la rentrée des classes gouvernementales nous en saurons davantage. Mais, déjà, réjouissons-nous que nos gouvernants aient rompu avec cette tradition d’aller se prélasser en Hexagone, en Asie ou en Amérique, pendant que les électeurs mangent la vache enragée à Manga, à Boussé, à Koaramguel ou à Faramana. Tant mieux donc pour le Trésor public !

Dans cette attente donc, cher cousin, retour à ma dernière lettre où je te faisais état du coma dans lequel est plongé le projet du barrage de Samandéni. Occasion idoine pour le Mouvement Citoyen de veille sur les projets et programmes de l’ouest Burkina de s’adresser au Premier ministre. D’où la lettre suivante qui dénonce la mauvaise gestion au sein du projet Samandéni :

“Excellence Monsieur le Premier ministre,

Par la présente, nous faisons un ultime recours à vous pour que soient enrayés à jamais les cas de mal gouvernance financière dans les projets et programmes conçus pourtant pour le développement de notre cher pays et en particulier dans la région ouest que d’aucuns disent, à tort ou à raison, délaissée. De quoi s’agit-il ?

En effet, nous sommes une organisation de la société civile au niveau local à Bobo-Dioulasso et nous regroupons en notre sein de jeunes citoyens résolus et convaincus que le développement de l’Ouest ne se fera essentiellement que par les bras valides de ses propres fils, aidés en cela par le gouvernement que vous dirigez avec succès à travers des projets d’envergure et très ambitieux, en particulier le projet de Samendéni. Ce projet est l’espoir pour notre région de promouvoir le développement durable au niveau local.

1. Premier constat

Nous suivons depuis quelque temps le démarrage tardif de ce projet et nous avons cherché à comprendre les choses par nous-mêmes. Dans ce cadre, nous avons fait plusieurs investigations auprès des autorités locales et également auprès du projet. Quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons rencontré, pour la première fois, le coordonnateur dudit projet qui nous a confié qu’il n’avait jamais dirigé de projet et qu’il était à sa toute première expérience !

2. Deuxième constat

Nous voulons bien comprendre l’occupation du nouveau siège du projet (au secteur 5 de Bobo), aménagé en trois mois à coup d’une quarantaine de millions de F CFA (selon nos sources), soit l’équivalent du montant de la location annuelle de l’ancien immeuble ayant abrité le projet. Quel gâchis et quel manque à gagner pour ce projet à accouchement difficile ! La région de l’Ouest ne mérite pas cela, Excellence.

3. Troisième constat

Lors de nos multiples passages au projet, quand nous avons demandé à rencontrer le coordonnateur à maintes reprises, on nous a rétorqué qu’il était en mission à Ouaga et qu’il ne serait pas de retour avant une semaine ou dix jours, parfois vingt jours... Excellence, pourquoi tant de missions de longue durée ? S’il s’agit d’une gestion axée sur les résultats, nous souhaiterions prendre connaissance du contenu des rapports de missions de l’intéressé pour notre propre gouverne.

Si ces rapports n’existent pas, c’est aussi un cas de mauvaise gestion. Excellence Monsieur le Premier ministre, ces constats sont le point de nos investigations depuis cinq mois et nous constatons que les choses empirent et nos inquiétudes sont légitimes. Nous avons relancé déjà des structures de contrôle de l’Etat, mais il n’y a pas eu de réactions jusque-là, en tous cas, pas connues de nos membres.

Si nous avons saisi les médias, c’est que nous n’avons eu aucune suite, malgré les nombreuses interpellations de l’autorité supérieure de contrôle d’Etat, de la Cour des comptes ainsi que de l’Inspection du ministère en charge du projet. Qu’est-ce qu’on veut nous cacher ? Un chat n’est-il pas un chat ? Nous voulons croire. Excellence, vous avez notre ferme soutien pour débusquer les gestionnaires d’une certaine époque dans notre région, pour lutter contre la corruption et la gabegie sous toutes leurs formes”.

Pour le Mouvement,
le Coordonnateur régional
Basile Ouattara

Pour sûr, cher Wambi, ce projet qui avait pourtant suscité tant d’espoirs, on en entendra encore parler, pour peu que certaines langues veuillent se délier.

Et c’est le cas de le dire puisque la direction de la Communication et des Relations publiques de l’Assemblée nationale donne l’exemple, comme on le verra ci-après, en éclairant notre lanterne sur cette affaire de Radio du Parlement dont je t’avais parlé dans la même lettre du vendredi 14 août. Voici donc toute la vérité, selon Romain Auguste Bambara :

“Cher confrère et doyen,

Dans son édition n° 7445 du vendredi 14 au dimanche 16 août 2009, dans la rubrique une Lettre pour Laye, l’Observateur paalga s’interroge : “Verra-t-elle jamais le jour, cette radio du Parlement ?”, avant de développer un certain nombre de réflexions et de jugements libres. Pour les faits, vous voudrez bien retenir que le processus d’installation d’une radio à l’Assemblée a suivi toutes les formalités recommandées en la matière, dont l’étude technique, le dépôt des dossiers administratifs auprès du Conseil supérieur de la Communication pour l’obtention d’une fréquence, et la demande d’autorisation d’implanter un pylône auprès de la Direction générale de l’Aviation civile et de la Météorologie.

C’est à l’issue de ce parcours que contrat en bonne et due forme a été passé en février 2007 par les services de la questure du Parlement avec la société OTTINEX SENEGAL, sise les Almadies, B.P. 2905, 1524, Dakar Yoff, pour un montant total de 57 736 443 F CFA. Conformément aux clauses contractuelles, une première tranche de 34 641 865 F CFA, correspondant à 60% du montant total, a été versée à la signature de la convention pour une livraison ne dépassant pas le délai de 3 mois.

Du fait de la défaillance du fournisseur, et après plusieurs promesses non tenues de sa part, le président de l’Assemblée nationale a requis les services du Conseil de l’institution pour dénoncer la convention, et engager les procédures appropriées afin de la rétablir dans ses droits. OTTINEX SENEGAL étant basée à Dakar, la justice sénégalaise est en train de faire les diligences requises.

Voilà pour les faits. Il n’y a personne dans la toundra, bien au contraire ! Confraternellement”.
Romain Auguste Bambara
Directeur de la Communication
et des Relations publiques

Sans mettre en doute ces vérités du directeur de la Communication et des Relations publiques de l’Assemblée nationale, je ne puis que le remercier pour cet éclairage digne d’intérêt et souhaiter que, très bientôt, la Radio du Parlement puisse donner de la voix.

En cette saison pluvieuse, cher cousin, et maintenant que le ciel a ouvert ses vannes, bien des quartiers à Simonville sont devenus des mares urbaines, au grand bonheur des crapauds, moustiques et inconscients qui y déversent leurs ordures domestiques. En tout cas, les populations de Larlé et Ouidi, au secteur 10, n’ont pas fini de sonner la révolte que celles de Songnaaba, au 16, et de Kaar-paala, au 30, ont elles aussi commencé à donner de la voix.

Surtout le célèbre Kaar-paala, pour mille et une raisons, qui manque cruellement de voies praticables. Et pourtant, n’est-ce pas ce même quartier qui, depuis bien des années, est devenu un passage obligé pour nos proches en route pour l’au-delà ? Nous n’en dirons pas plus. Que le Conseil municipal se réveille ici et maintenant pour remplir son contrat avec les électeurs et avec nos morts, car on ne sait jamais !

Sur ce, cher cousin, voyons très rapidement ce que contient, cette semaine, le Carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

- Benja rompt avec la tradition !
Ainsi, dans la bourgade de Pabré on n’entendra plus parler de Dassandaaga, mais de Pugsandaaga. Ainsi en a voulu Benjamine Douamba, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, qui, à travers la coordination des femmes de Pabré, organise ce dimanche 23 août 2009 la Journée culturelle des Pabréennes. Un événement, sans doute, à ne manquer pour aucune raison. D’ailleurs, le patron, Anatole Désiré Douamba, maire de Pabré, et la marraine Khadi Ouédraogo, directrice commerciale de la société immobilière Azimmo, n’ont pas lésiné sur les moyens.

- En 2010, l’école primaire publique de Bissiga, dans la commune de Zitenga, province de l’Oubritenga, soufflera ses cinquante bougies. Aussi, pour fêter cet heureux anniversaire, tous les anciens élèves de ladite école et les ressortissants des villages environnants tiendront une assemblée générale préparatoire. Tous donc ce samedi 22 août 2009 à partir de 15h00 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO).

- En octobre prochain, Savane FM, la radio des nouvelles idées, célébrera ses dix ans d’existence. Une occasion pour Charlemagne Abissi, Zida Boubacar Sidnaaba et leur équipe de nous faire vivre, en une dizaine de jours, des moments émouvants. Alors, attachez bien vos ceintures, car ça risque d’exploser positivement avec cet alléchant programme où chacun trouvera son compte. Dès le lundi 5, et ce jusqu’au 14 octobre, un podium sera dressé à l’entrée de la station où, tous les soirs, se produiront des artistes.

Le lendemain, la même tribune sera transformée, le temps d’une soirée, en ring où des boxeurs amateurs se cogneront, sous l’œil d’un parrain arbitre, nous avons nommé Pascal Lilgomdé. Le 9, plus de 400 opérateurs économiques, tous grades confondus, se retrouveront au SIAO pour la “Nuit du partenaire”. Une opportunité offerte aux organisateurs pour dire merci à tous ceux qui les ont accompagnés tout au long de cette décennie.

Des attestations seront remises, sous la clameur d’orchestres modernes, à certains d’entre eux par... Ablassé Ouédraogo, le gendre négociateur de Madagascar qui, cette fois-ci, portera le manteau de parrain. Le 10, rendez-vous à la maison du Peuple avec le facilitateur Boureima Badini, qui quittera la Côte d’Ivoire pour cette cuvette artistique dans laquelle se mesureront, à la grande joie des amoureux, cinq troupes traditionnelles.

Et ce n’est pas tout, car, outre les autres nombreuses surprises qui vous attendent, deux matches de football inédits vous seront servis le 14, sur le terrain du Moogh-Naaba. Aux prises, dans un premier temps, les taximen contre la police municipale. Puis, les commerçants, conduits par le parrain de la cérémonie, Sayouba Sawadogo, DG de Sav. Or, croiseront les astuces, pardon les crampons, avec les douaniers. Vous voilà donc prévenus !

- Ainsi qu’on le susurre à Simonville, le lanterneau politique burkinabè s’enrichira très bientôt d’un nouveau parti qui n’est autre que celui des “Refondateurs”, qui viennent de divorcer d’avec le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP). Dans les tout prochains jours, pourrait alors se tenir le Congrès constitutif de la Convention nationale des patriotes Burkinabè (CNPB). Mais qui donc pour conduire la barque à bon port ? Mystère et boule de gomme.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 21 août 2009 à 17:16, par Pazabre En réponse à : Une lettre pour Laye : Vacances royales pour Gbagbo et Blaise

    Dites à benjamine que le terme dasaàga désigne les deux sexes de la tranche jeune de la population ( ne pas tenir compte du préf.dawa ou rawa) .Ici.ce sont les atours, la beauté,la coquetterie qu’il faut voir et non le sexe.En moore,en dehors du terme neere qui peut être utilisé pour désigner une femme belle ( pug neere ), mariée ou non, c’est le terme dasaàga ou rasaàga qui sied le mieux.Le dasaà daaga ou rasaà daaga est donc un marché organisé pour permettre à chacun de faire valoir sa beauté,celle de ses habits et autres atours (bracelets, dentition,pommade et de parfums utilisés .....) Pug saàga n’existe pas en moore. Prenez cela comme Homme dans le sens générique qui désigne l’espèce humaine.

  • Le 24 août 2009 à 01:30, par Pugnere En réponse à : Une lettre pour Laye : Vacances royales pour Gbagbo et Blaise

    C’est vrai votre argument est concevable mais pourquoi ne veut on pas permettre aux uns et aux autres de chercher à créer, à inover. Ah ! masculinité quand tu nous tiens !

  • Le 26 août 2009 à 18:53, par Alima En réponse à : Une lettre pour Laye : Vacances royales pour Gbagbo et Blaise

    C’est à ne pas y croire. On a laissé l’expertise burkinabé au profit de truants sans vergogne. Bien fait pour les dirrigeants de notre auguste asemblée. Cela dit pensez-vous vraiment qu’une radio fm pour l’Assemblée à une raison d’être ? je crois que non.On a l’impression que nous sommes en manque d’inspiration en matière de communication. Puis ce sera la télé de l’assemblée,et quoi d’autres. Cette radio difusera des programme limités qu’il va falloir encore vendre au radio communautaire pour rediffusion. Vraiment , si ce n’est trop tard M le président de l’assemblée, arrêtez SVP ce gachi. Dans tous les cas l’avenir nous dira sur l’utilité réelle d’un tel média. A moins que ce ne soit un investisment tremplin pour investir. Sait-on jamais le pays est devenu comme ça chacun ficelle et fait financer des projets pour mieux .... se sucrer ou sucre les autres.

  • Le 28 août 2009 à 02:59, par bou yalgda En réponse à : Une lettre pour Laye : Vacances royales pour Gbagbo et Blaise

    Toujours à propos de pugsandaaga initié depuis le mois de juin à Saaba, Benjamine et les siens ont raison de réitérer cet événement inédit. C’est pourtant simple à comprendre ! Une langue qui n’évolue pas se meurt. Les jeunes élocuteurs de mooré de Ouaga, de Bobo, de Kaya et de partout ne disent-ils pas "zoppa" pour désigner "zo ramba" ? Que les fémisistes ou féminisants parlent de "pougsanga" ou de "pougsandaaga" ou "pugsandaaga" est également une innovation linguistique qui marque la vitalité de cette langue. Vive le changement qui aère la vie et qui rapproche les hommes dynamiques !

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