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Une lettre pour Laye : Chaîne de solidarité pour le petit Robert

Publié le vendredi 26 juin 2009 à 01h38min

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Cher Wambi,

Dieu et les mâmes des ancêtres vont-ils entendre les supplications des populations, surtout celles de la masse silencieuse et paysanne ? On ose l’espérer, car, à l’évidence, la saison pluvieuse tarde à s’installer véritablement et chacun scrute avec anciété ce livre grand ouvert en permanence qu’est le ciel comme l’écrivait Albert Einstein. Un ciel, qui jusqu’à présent, ne fait tomber que quelques rares pluies ou crachins, le plus souvent accompagnés de vents violents.

Aura-t-on de bonnes récoltes cette année ? Telle est la question principale que se posent ces braves cultivateurs, sans oublier les autorités dont les débuts et fins de discours font toujours des clins d’œil à la saison hivernale. On a souvent ouï-dire que la moisson globale du Burkina ne serait pas bonne cette campagne. Pourtant, le 24 juin dernier lors d’une conférence de presse animée par les directeurs généraux de services techniques du ministère de l’Agriculture, il a été dit qu’il est attendu pour ladite campagne 5,2 millions de tonnes de céréales, ce qui serait une progression de 20% comparativement à la campagne écoulée. Finalement, on ne sait plus si oui ou non le spectre de la disette sera invisible dans les régions du pays avec toutes ces déclarations plus ou moins contradictoires.

En tout cas voici les relevés pluviométriques des aiguilleurs du ciel (ASECNA) pour la semaine du 18 au 24 juin 2009 dans les stations : Dori : 10 mm ; Ouahigouya : 9,3 mm ; Ouagadougou-aéro : 25,0 ; Dédougou : 35,5 ; Fada N’Gourma : 49,4 ; Bobo-Dioulasso : 32,7 ; Boromo : 38,5 ; Pô : 70,7. Comme on le constate, les données sont disparates et on espère que d’ici là les paysans seront en labours. Ce retard pluviométrique n’empêche pas la conjoncture politique de poursuivre son cours. La semaine écoulée fut celle des congrès (UPR et PARIS) et de l’AG constitutive du RDS. En ligne de mire, la présidentielle et ensuite, les municipales et les législatives.

S’il y a un congrès qui est très attendu, c’est bien celui du CDP. Après les conventions provinciales, le parti majoritaire s’apprête à tenir son plus grand jamboree politique selon ses textes : le Congrès, qui se déroulera les 23, 24 et 25 juillet 2009 à la maison du Peuple. 4 000 délégués venus des 4 coins du Biurkina et de la diaspora participeront à cette rencontre, dont le thème est : “Renforcement des capacités organisationnelles pour un Burkina Faso émergent”.

Cependant, bien d’observateurs ne se fient pas à ce thème- bateau, sachant bien que ce sont les prochaines joutes qui intéressent le CDP. D’abord la présidentielle. Même s’ils n’adoubent pas leur champion à cette occasion, ce sera sans doute lors d’un congrès extraordinaire courant 2010, que les ouailles de Roch Marc Christian Kaboré vont baliser le terrain. D’ailleurs deux commissions vont plancher sur deux thèmes qui sont les suivants :
- vie du parti et perspectives ;
- bilan de Blaise Compaoré, défis et perspectives.

En outre, des questions relatives à l’entrée ou la sortie de membres du Bureau politique national (BPN) seront examinées. On se rappelle que, lors de la Convention, le nombre de 500 a été ramené à 400. Sans oublier que certains cultivent le vœu secret d’intégrer le Bureau exécutif national (BEN), dont la trentaine de membres tiennent réellement le pouvoir décisionnel au sein du parti, certes en consultant toujours la pierre angulaire du CDP, Blaise Compaoré.

Enfin, d’autres problèmes et non des moindres seront sur le tapis : le remplacement ou du moins la confirmation ou non de commissaires intérimaires. Ainsi, dans la région de l’Est, Innocent Couldiaty qui assurait l’intérim de P. Enerst Yonli sera-t-il confirmé ? Même interrogation en ce qui concerne Fatou Diendéré au Nord, qui remplace de manière temporaire Salif Diallo, ou encore dans la boucle du Mouhoun ou Dieudonné Maurice Bonanet est aussi commissaire politique par intérim. Du reste, dans cette région, le nom de Bongnéssan Arsène Yé est aussi susurré.

Et, peut-être après ce congrès, à l’occasion duquel certaines choses vont s’éclaircir davantage, le grand horloger politique, qui va sans doute redemander les suffrages des Burkinabè pour rester encore 5 ans à Kosyam, va probablement inviter Tertius à mettre sur pied une autre équipe gouvernementale de combat, question d’avoir les hommes qu’il faut pour les éreintantes campagnes.

Au sujet du gouvernement, nombreuses sont les supputations sur les émoluments des ministres, du PM et du chef de l’Etat. Combien gagnent-ils au regard souvent de leur train de vie ?
En fait, il n’y a pas de secret, puisque leur rémunération est régie par le décret n°2008-891/PRE/PM/MEF du 31 décembre 2008. Ainsi, le président du Faso gagne mensuellement 1 672 000 FCFA et 750 000 FCFA d’indemnités.

Pour ce qui concerne le chef du gouvernement, les responsables d’institutions et les ministres, voici ce qu’ils gagnent : Pour compter du 1er janvier 2009, la rémunération du Premier ministre, des présidents d’institutions et des membres du gouvernement est fixée ainsi qu’il suit :

A - Premier ministre
Rémunération brute mensuelle : 833 000
Indemnité de représentation : 300 000
Indemnité de fonction : 175 000

B - Présidents d’institutions :
Rémunération brute mensuelle : 650 000
Indemnité de représentation : 250 000
Indemnité de fonction : 135 000
Indemnité de logement : 80 000
Indemnité compensatrice : 100 000 (eau, électricité, téléphone)

C - Membres du gouvernement Rémunération brute mensuelle : 650 000
Indemnité de représentation :
Ministre d’Etat : 250 000
Autres membres : 200 000
Indemnité de fonction : 125 000
Indemnité de logement : 80 000
Indemnité compensatrice : (eau, électricité, téléphone) : 100 000.

Article 2 : La rémunération ci-dessus fixée s’applique uniformément à toutes les hautes personnalités occupant, utilisant les mêmes fonctions quels que soient leur provenance professionnelle et le niveau de rémunération antérieurement acquis. Elle fera l’objet d’un contrat individuel entre l’Etat et chaque personnalité appelée aux hautes fonctions.

Article 3 : Eu égard à leurs fonctions particulières, seules ont droit à la gratuité des fournitures d’eau, d’électricité et de téléphone, les personnalités ci-après :
- Le Président du Faso ;
- le Premier ministre ;
- le président de l’Assemblée nationale ;
- le président du Conseil constitutionnel ;
- le Médiateur du Faso ;
- le président du Conseil économique et social ;
- le Grand Chancelier des Ordres burkinabè ;
- le président du Conseil supérieur de la communication.

Article 4 : Lorsque la personne avant sa nomination est employée dans une société d’Etat, une société d’économie mixte ou dans un établissement public de l’Etat, elle est d’office mise à la disposition de l’Etat et retrouve son emploi d’origine à la fin de sa fonction politique. Pendant toute la période de sa mise à disposition, l’organisme employeur continue de gérer la personne sur le plan administratif.

Article 5 : Le premier ministre, les présidents d’institutions et les membres du gouvernement conservent leur rémunération et leurs avantages pendant une période de six (06) mois après la fin de leur fonction politique, sauf si l’interruption est consécutive à une cause autre que la fin normale de la fonction.

Article 6 : Toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret sont abrogées. Article 7 : Le ministre de l’Economie et des Finances est chargé de l’exécution du présent décret.

Ouagadougou, le 31 décembre 2009

Le Président du Faso
Blaise Compaoré
Le Premier ministre
Tertius Zongo
Le ministre de l’Economie et des Finances
Lucien Marie Noël Bembamba

En tout cas ces rémunérations, c’est peu et beaucoup à la fois. Peu, car un ministre est très sollicité, surtout sous nos cieux, où quand on est invité à la table du seigneur de Ziniaré, vos camarades, parents et amis vous soumettent énormément de doléanes si fait qu’on s’en sort difficilement, or Dieu seul sait que certains avant d’être ministres avaient beaucoup de problèmes à résoudre.

Mais un ministre, même avec ce salaire, “ça compte énormément”, pour paraphraser Jean-François Copé, l’actuel président du groupe UMP à l’Assemblée nationale française, ancien ministre du Budget. Logé et blanchi, avec des frais d’électricité, d’eau et de téléphone payés par la République (même s’il y a un plafond), nos ministres ont le temps de voir venir. Et quand on est ministre, beaucoup de portes vous sont ouvertes, et nombreux sont ceux qui ne se privent pas de s’y engouffrer, puisque ça aide toujours.

De toute façon, en dépit de certaines dérogations et des comportements en trompe-l’œil, on sait qu’il y a des crésus au gouvernement, comparativement au niveau de vie du Burkina. Et puis, enfin, logez dans une masure, marchez en haillons,... si vous êtes riches, surtout dans un Burkina pays de savane, on vous voit. Encore que nos ministres ne s’en privent pas. Bref un ministre est un ministre et ce n’est pas sans raison que le jour du décagnotage est très redouté par les titulaires de strapontins. Cela signifie pertes de privilèges et d’influence. Cher Wambi, ainsi va le Faso et je l’invite à feuilleter à présent le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :

- Depuis un certain temps, l’avion présidentiel n’est plus visible dans le ciel burkinabè. Pour certains, le Boeing serait mis en location, pour d’autres, il serait en visite technique chez la reine Elizabeth. Selon des indiscrétions, la dernière source serait la bonne. Et Blaise attendrait son retour dans les tout prochains jours s’il ne l’a pas déjà reçu au moment où vous nous lisez. En attendant, on a vu le président du Faso, tant au Gabon lors des obsèques d’Omar Bongo Ondimba qu’au 36e Sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO le 22 juin à Abuja, à bord d’un Falcon 900.

Ce moyen de déplacement aérien qui relie Ouaga à la ville nigériane ci-dessus citée en une heure et demie, contrairement à la CASA de la Base aérienne qui en met trois, lui aurait été prêté par l’actuel occupant de l’Élysée, Nicolas Sarkozy. Un geste qui est diversement interprété, d’aucuns voyant en cela une approche des autorités françaises pour positionner au mieux le médiateur sous-régional comme leur principal interlocuteur dans la sous-région. Quoi qu’il en soit, pourvu que les populations burkinabè tirent des dividendes de cette amitié “sarko-blaisienne”.

- Dites aux Koudougoulais que vous n’appartenez pas au seul Boulkiemdé dès lors que vous êtes président de l’UNDD. Ainsi s’adressait un de ses amis à Me Hermann Yaméogo après être passé plusieurs fois à la ville MaClau sans pouvoir causer avec les occupants des lieux, permanemment en déplacement à Koudougou. En effet, depuis plus d’un mois, le mari de Marie Claude est invisible à Simonville où il ne fait, dans la plupart du temps, que des passages éclair. Que nous mijote-t-il encore, Monsieur Alternance, ou l’homme du Tékré ?

On est en droit de se le demander au regard des dernières indiscrétions qui nous sont parvenues : il aurait été entrevu dans un vol Air France en classe affaires le dimanche 21 juin à 21 heures. Et le lendemain à 1 9 h 30, il était déjà de retour. Moins donc d’une journée, ça suscite évidement des interrogations. Dans son entourage, on nous laisse entendre qu’il était parti régler une petite affaire. Une petite affaire qui a nécessité une telle dépense, il faut y croire. Mais comme le disait si bien feu son père, Monsieur Maurice Yaméogo, nous sommes en savane. Alors, tôt ou tard...

- Pour célébrer le quatrième anniversaire du pontificat de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, Son Eminence le Nonce apostolique présidera une messe solennelle à la Cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou le dimanche 28 juin 2009 à 9h. Après donc la messe canonique de prise de fonction comme métropolitain de l’archevêché de Ouagadougou par Mgr Philippe Ouédraogo, vous êtes tous invités à cette autre grande célébration du représentant papal au Burkina Faso, c’est-à-dire celle 4 ans de l’actuel patron de l’Eglise, à la grande Cathédrale de la capitale.

- Demain 27 juin 2009 à Pô dans la province du Nahouri, aura lieu le lancement de la Coupe de l’unité et de la fraternité de la région du Centre-Sud, dont le promoteur est Jean-Bertin Ouédraogo, coordonnateur du PST2 et coordonnateur régional du CDP de cette région. La finale aura lieu le 1er août à Manga.

- Grande effervescence également à Gonsé où le Naba Sanem fait son Yi Kinré ce samedi 27 juin à partir de 12h à sa résidence. Tous sont invités dans ce village situé sur la route de Fada N’Gourma, où le chef intégrera en fait sa maison de façon coutumière (Yi Kinré).

- Ce SOS pour un tensiomètre pour la maternité de l’hôpital Yalgado de Ouagadougou où dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 juin, on a remué ciel et terre mais pour retrouver en vain un tensiomètre. Or, il y avait des femmes qui faisaient des crises d’éclampsie et qui en avaient urgemment besoin.

- A propos de SOS il y en a un qui été entendu : en effet, ça promet pour le petit Robert. “350 000 FCFA pour sauver le petit Robert”, c’est le titre du SOS que nous avons lancé dans notre livraison du jeudi 25 juin 2009. Très tôt le matin, notre standard a été débordé d’appels d’âmes charitables pour s’enquérir de la situation du petit. Le portable de l’auteur de l’article et ceux de bien de ses confrères n’ont cessé de sonner à ce sujet.

Si certains ont voulu avoir le contact de la famille, d’autres ont spontanément déposé au siège du journal leurs contributions ; ce sont, entre autres, Assèta Yaméogo d’INOVA, 150 000 F ; Gambeta Nacro du Cabinet APIDON, 50 000 F ; le chauffeur d’un anonyme, 20 000 F ; Somanegdo Issa Sawadogo dit Issa Sondo, orpailleur dans le département de Mané (Sanmatenga), 50 000 F ; et de Mahmoud Jezzini, 100 000 F ; Ouédraogo Serges Nazaire, 10 000 F ; des travailleurs de l’Obs.....

Les internautes ne sont pas en reste avec la contribution de Saksida, 5 000 F et de Galdia, 5000 F. C’est donc au total 400 000 F que nous avons reçus dans la journée d’hier. Les travailleurs de la BRAKINA/SODIBO qui se sont cotisés ont promis leur contribution lundi 29 juin. Selon Noëlle Bouda/Tapsoba, mère du petit que nous avons jointe dans l’après-midi, certains donateurs lui ont donné rendez-vous aujourd’hui vendredi à l’hôpital Yalgado.

Au tour de 16 heures, le service social de l’hôpital Yalgado nous a demandé de dire aux parents du môme de prendre attache avec lui. Tout en remerciant ceux qui se sont déjà manifestés nous restons à la disposition des âmes sensibles qui voudraient le faire afin que le petit Robert recouvre la santé.Ne connaissant pas l’issue d’une telle intervention chirurgicale, aucune autre contribution ne serait de trop.

- Après le départ en mai 2009 du colonel Jeanine Jackson pour l’Iran, voici que le conseil des ministres en sa séance du mercredi 24 juin dernier a examiné, adopté et marqué son accord pour la nomination de madame Gayleatha Béatrice Brown pour la remplacer à l’ambassade d’Amérique chez nous. Spécialiste des questions du développement international, elle a travaillé pour l’USAID.

On la retrouvera ensuite à l’ambassade américaine à Paris, en charge des affaires économiques, puis ce sera Abidjan. Madame Brown, qui était précédemment au Bénin en qualité d’ambassadeur et qui parle parfaitement anglais, français et swahili, pourra, une fois à Ouagadougou, veiller à la bonne utilisation des Fonds américains dégagés dans le cadre du MCA. Hormis le Bénin et le Burkina, où elle s’apprête à déposer ses valises, elle a déjà servi en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Tanzanie et en Côte d’Ivoire.

- Dans les forêts classées, il est interdit de cultiver encore moins d’y faire paître des animaux. C’est clair et net. C’est pourquoi les gardes forestiers veillent au grain et n’entendent laisser personne violer ces espaces. Mais à l’est du Burkina, dans la forêt classée de Tandangou, des forestiers en patrouille sont tombés sur un groupe d’éleveurs qui, n’ignorant pas que la zone est classée, faisaient brouter leur troupeau. Les ayant identifiés, les forestiers sont allés les interpeller mais les éleveurs opposèrent une résistance au cours de laquelle ils blessèrent, aux moyens d’une machette, un garde forestier.

Ils réussirent, ces bergers, à retirer deux armes à nos forestiers. Alertée la police de la localité se mit à leur recherche et mit le grappin sur trois des cinq bouviers, qui restituèrent une arme, une kalachnikov ; deux des vachers sont toujours activement recherchés par les forces de sécurité ; les fuyards détiendraient probablement l’autre arme, un pistolet automatique (PA). Affaire donc à suivre.

- Samedi 27 juin 2009, 20h, salle des fêtes de Ouaga 2000 : soirée de gala de l’Association Cœur de femme dont l’objectif “est d’aider à relever les défis liés à la scolarisation des filles...”

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 26 juin 2009 à 12:17, par coubaya En réponse à : Une lettre pour Laye : Chaîne de solidarité pour le petit Robert

    Article 6 : Toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret sont abrogées. Article 7 : Le ministre de l’Economie et des Finances est chargé de l’exécution du présent décret.

    Ouagadougou, le 31 décembre 2009

    Le Président du Faso Blaise Compaoré Le Premier ministre Tertius Zongo Le ministre de l’Economie et des Finances Lucien Marie Noël Bembamba

    ESTCE YA PAS ERREUR DE DATE ?

    MERCI

  • Le 26 juin 2009 à 19:03, par dabson En réponse à : Une lettre pour Laye : Chaîne de solidarité pour le petit Robert

    MON FRERE,laisse la date et regarde le fond.
    Dans un pays pauvre(mème si son EXCELLENCE ZONGO
    le PM ne veut pas entendre ce qualificatif,)comme
    le notre,je trouve trop pesants ces salaires et indemnités
    pour le budget national.Un peu de sacrifices,beaucoup de modestie nous développerons la patrie.De toute façon la vie
    n’est plus chère au FASO.Ou bien mrs les dirigeants ?

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