Il est 7h 20 minutes à l’Ecole Nouvelle, siège des jurys 9 et 10, série D. Au secrétariat, le président du jury, le professeur Raguilnaba, répartit les enveloppes aux surveillants. Dès l’instant, chaque surveillant s’empresse de regagner sa salle. Quelque part dans la cour de l’établissement, des policiers veillent au grain.

A 7h 30 minutes, le coup de cloche donne le signal de la distribution des sujets de l’épreuve de français. « Dans ce centre, les difficultés sont mineures », a affirmé le premier responsable. Les surveillants sont au grand complet. Par contre, certains bancs sont vides. Des candidats sont absents. Combien sont-ils ?

Le président du centre attend de faire le point. Cette année selon lui, les consignes sont strictes. Les candidats doivent se séparer dès l’accès à la salle de sacs et téléphones cellulaires. « Un candidat pris en flagrant délit est systématiquement expulsé », renchérit le président des jurys 9 et 10. Au collège de l’Avenir, autre centre d’examen, un calme de cimetière règne en cette matinée. Les candidats sont en salle en pleine composition de l’épreuve de l’étude de cas (comptabilité). Ce centre abrite les jurys 7 et 8 de la série G2. Dans la cour, le président du centre, Jean Claude Dala fait la ronde. Là aussi, il n’ y a pas de difficultés majeures.

Il déplore une à trois absences par salle. Même réalité au lycée Ouezzin Coulibaly qui abrite le plus grand centre d’examen avec six jurys (2 jurys en série A et 4 en série D) regroupant 1 460 candidats. A 7h 30, a précisé le président du centre, Mohamoudou Traoré, à l’issue de la vérification des identités et l’installation des candidats, les choses sérieuses ont démarré avec les épreuves de philosophie et de français respectivement pour les deux séries.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya