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Une Lettre pour Laye : La fatwa de Naaba Tanga II

Publié le vendredi 8 mai 2009 à 04h32min

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Du sud vers le nord, les pique-bœufs ont déjà entamé leur voyage migratoire, comme pour nous annoncer l’imminence de la saison hivernale, qui, d’ailleurs, depuis quelques jours, s’installe lentement mais sûrement dans différentes régions de notre pays. Ainsi en est-il, par exemple, à Dédougou, Fada N’Gourma, Bobo-Dioulasso, Boromo, Pô, Gaoua et Bogandé où, dans la semaine du jeudi 30 avril au mercredi 6 mai 2009, l’on a enregistré, respectivement 0,2 mm ; 3,0 mm ; 1,1 mm ; 0.1 mm ; 24,9 ; 28,9 mm ; 0,2 mm d’eau.

Des précipitations qui, certes, ne sortent pas de l’ordinaire mais qui, en ce mois de mai, semblent de bon augure pour la campagne agricole 2009/2010.

En attendant, cher cousin, passé l’épiphénomène du déficit céréalier vécu dans certaines contrées, le département en charge de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques donne, ce vendredi 8 mai, le top de départ des journées de promotion de la technologie alimentaire du riz local. Ce sera au cours d’une cérémonie prévue à la maison du Peuple à partir de 10 h 00, rehaussée par la présence du Premier ministre, Tertius Zongo. Nul doute que de Saponé et de Koubri y accourront aussi bien des promoteurs que des consommateurs, par milliers, afin de concrétiser, à l’occasion, le jumelage tant attendu de ces deux jardins potagers de la capitale qui excellent dans l’agroalimentaire.

Date bien choisie, du fait que ces journées s’ouvrent à la veille de la reprise des activités commerciales à Rood Woko, dont la résurrection, tu t’en rappelles sans doute, date du 16 avril dernier. J’en connais, en tout cas, qui au village ne résisteront pas à la tentation d’être les témoins privilégiés de la réouverture effective du grand marché de Ouagadougou. Mais seras-tu seulement de la partie ?

Cher cousin, il y a quelque une quinzaine de jours, je t’avais annoncé son évacuation sanitaire sur les bords de la Seine, ainsi que son retour parmi les siens au Pays des hommes intègres. Hélas, mille fois hélas, cette semaine qui s’achève, comme tu le sais, aura été marquée par la disparition de Somda Nurukyor Claude, dont les initiales (SNC) correspondent curieusement à l’acronyme de la Semaine nationale de la culture, comme pour dire que l’homme disparu le 5 mai 2009 était prédestiné à la culture.

Ainsi, me revient-il, répondant à un message parvenu dans leurs boîtes électroniques le 5 mai à 20h 50, les enseignants, le ministre Joseph Paré en tête, se sont retrouvés nombreux le mercredi 6 mai 2009 à 9 heures à l’amphi II de l’université de Ouaga pour, comme le dit le message, « rendre les derniers hommages à l’illustre disparu dans l’amphi 2 de l’UFR/SH qui portera désormais son nom ».

Son cercueil est arrivé à l’université vers 9h 30 mn à bord d’un véhicule militaire. Il a été descendu et transporté à l’amphi par des hommes de tenue (militaires, gendarmes). La cérémonie a consisté en :
- un rappel de sa carrière universitaire par Dr Emmanuel Bandré, le directeur adjoint de l’UFR-SH, géographe de formation ;
- le mot de remerciement de la famille du défunt, prononcé par son grand frère Hien Fidèle, qui a promis d’éditer sa thèse ;
- et enfin le passage devant le cercueil des enseignants- chercheurs et des agents de l’administration.

Toutefois, à aucun moment, on n’a entendu le baptême de l’Amphi II comme annoncé dans le mail. Que s’est-il passé entre-temps ? Mystère et boule de gomme. Sauf erreur de ma part, c’est bien la première fois qu’une cérémonie de ce genre se déroule dans cette Amphi II, connu pour être celui des historiens. L’acte a été bien apprécié par la Communauté universitaire. Comme une cerise sur le gâteau, on aurait aimé :
- entendre un historien du département d’histoire ou du CNRST prendre la parole ;

- constater une haie d’étudiants en histoire formés entre le véhicule et l’Amphi ;
- voir ses collègues s’organiser pour transporter le cercueil jusqu’au corbillard, stationné à une vingtaine de mètres de l’amphi. Le caractère imprévisible et foudroyant de la mort laisse souvent peu de place à l’organisation parfaite de certaines cérémonies. Pour éviter certains impairs, il convient alors de concevoir plusieurs types de scénarios concernant ce genre d’événements, mais aussi et surtout de disposer d’une banque de données sur les enseignants.

Cher Wambi, c’est une lapalissade de le dire, le calme plat qui régnait sur la scène politique nationale a été brisé cette semaine par le Forum des citoyens de l’alternance, tenu du 1er au 3 mai sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). De l’avis général, l’on pourra tout reprocher à ce bébé de Zéphirin Diabré sauf que la montagne annoncée depuis janvier 2009 a accouché d’une souris. Morceau choisi : L’alternance démocratique souhaitée et ce réquisitoire sans concession contre le commandant du navire burkinabè, qui... navigue vers une monarchisation du pouvoir.
Quelle audace donc !

A ce que l’on dit, cher cousin, si les partis de l’opposition et les organisations de la société civile y ont répondu massivement, du côté du parti au pouvoir, le CDP, et de ceux de la mouvance présidentielle, l’offre aura été soigneusement déclinée. Même l’omniprésent Mahama Sawadogo, par ailleurs président du Groupe parlementaire CDP à l’Assemblée nationale, si prompt à se répandre dans les journaux sur les chiens écrasés de la cité, a fui le débat pour ressusciter une semaine plus tard à travers les médias, se demandant si l’alternance, à elle seule, peut conditionner la démocratie.

Alors que de la cime de l’Etat et du mégaparti un silence de mort règne sur les bords du Kadiogo, réponse sans surprise de Diemdioda Amadou Dicko et de la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B) qui, à travers une conférence de presse donnée mercredi dernier, prêchent à des convertis en déclarant que l’alternance se joue dans les urnes. Mais l’événement dans l’évènement aura été la réaction du premier concerné, Blaise Compaoré, sur « la chaîne du plaisir partagé », quand la question s’invita à lui au sortir de l’installation de la nouvelle assemblée du Conseil économique et social (CES) mercredi dernier.

De nombreux téléspectateurs ont semblé sentir un certain agacement du premier des Burkinabè, à en juger par la façon dont il a évacué les questions. Ce qui, cher Wambi, n’est pas sans conforter ceux qui, depuis que Diabré a entamé ses petits pas, se refusent à croire que l’initiative de l’enfant terrible de Gombousgou a été inspirée depuis le palais de Kosyam. Mais seront-ils un jour démentis ? Point besoin de s’élever pour voir ce qui vient devant soi. So, wait and see !

Le jeudi 30 avril 2009, le lycée mixte de Gounghin a vécu une psychose allant jusqu’à la fermeture, par ses responsables, dudit établissement. La raison : une trentaine d’élèves (toutes des filles) du 1er cycle s’étaient évanouies pour causes de crises d’asthme, d’hystérie ou cardiaques. Le phénomène a gagné d’autres établissements scolaires environnants. Ainsi, le collège Wend Manegda et le lycée Ridwane ont relevé des cas similaires, même si l’ampleur n’est pas à la hauteur de celle du lycée mixte. De l’avis des responsables de ces formations scolaires, mis à part les cas médicaux (crises cardiaques et d’asthme) dont souffraient certaines, le phénomène d’évanouissement serait principalement psychologique.

Si, au lycée mixte de Gounghin cela est lié à la crise pubertaire du fait des mauvaises notes en classe et à l’ombre des vacances scolaires, au collège Wend Manegda, cet état de fait serait lié à la chaleur. Au lycée Ridwane, c’est plutôt les épreuves de l’examen blanc qui ont fait paniquer certaines, entraînant l’évanouissement de celles-ci. Mais le constat général qu’on pourrait faire est que ce phénomène a touché ces trois établissements à la même période (dernière semaine du mois d’avril).

Dans l’optique de remonter le moral à ces élèves, les directeurs de ces lycées ont organisé des prières. C’est ainsi qu’au lycée mixte, dont le cas est sérieux vu le nombre d’évanouies, il est prévu une prière par chaque confession religieuse. Hier encore, une élève de la 1re dudit établissement était transportée d’urgence à l’infirmerie pour crise d’asthme. Le moins que l’on puisse dire est que les cours vont bon train dans ces établissements.

Après 2007, où il a remporté, au Cap (Afrique du Sud), le premier prix en catégorie francophone du concours CNN MULTICHOICE, ton neveu, Alain Zongo dit Saint Robespierre, est retenu cette année encore parmi les 26 finalistes de cette compétition annuelle qui récompense les meilleurs journalistes africains.

A Durban où est prévu, le 18 juillet prochain, la remise officielle des trophées aux lauréats, le grand reporter de l’Observateur paalga sera avec une consœur, Viviane Tiendrébéogo, nominée en catégorie télévision. Quand on sait que la compétition a mis aux prises plus de 800 candidats, il y a de quoi tirer son chapeau à nos deux finalistes qui, au-delà de leurs propres personnes, font honneur à toute la presse burkinabè, réputée pour ses brillantes participations à ce concours international. En effet, après Ouezzin Louis Oulon en 2005, ce sont Ramata Soré en 2006, Alain Saint Robespierre en 2007 et Issa Napon en 2008 qui sont montés sur la plus haute marche du podium.

Alors, croisons les doigts pour que la série vertueuse se poursuive. Maintenant que je m’en vais t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intégrante, cher cousin, je porte à ta connaissance cette autre confidence du Baloum Naaba Tanga II, ministre du Moog-Naaba. Laquelle confidence n’est pas sans concerner le village, Laye, où un frère de Naaba Tanga 1er avait déjà assuré pendant longtemps la régence. Lis donc :

« Son altesse royale, Baloum Naaba Tanga II de Ouagadougou, ministre de sa Majesté Moog-Naaba, a l’honneur d’informer les chefs coutumiers et les populations concernées de Ouagadougou que le sieur Ouédraogo Gomtinga André Hyppolite dit Kombi Naaba de Bilbaologo est relevé de ses fonctions pour compter du mercredi 29 avril 2009. En conséquence, tout acte répréhensible que cet individu poserait entamerait sa propre réputation. »

Fait à Ouagadougou, le 5 mai 2009 : Baloum Naaba Tanga II

Et que nous réserve donc notre bonne vieille, cher cousin ?

- Soupçonné d’avoir détourné une importante somme d’argent destinée à la construction d’un terrain à côté du palais royal de Naba Kiiba, roi du Yatenga, le président de l’USY, conseiller municipal du secteur 4 de Ouahigouya, a été arrêté le mardi 05 mai 2009 puis conduit à la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya. Entrepreneur de son état, Abdoulaye Sawadogo dit « Zamko », puisque c’est de lui qu’il s’agit, aurait, selon nos sources, reçu un chèque de plus d’une dizaine de millions venant de la présidence du Faso pour clôturer le terrain du roi du Yatenga.

Après qu’un long temps se soit écoulé sans que le travail ait débuté, une plainte a été finalement déposée contre lui. Appréhendé et gardé à vue à la gendarmerie de Ouahigouya au cours de la dernière semaine du mois d’avril 2009, il avait été libéré. Les choses sont allées vite contre le président de l’USY le mardi 05 mai 2009.

Ce serait à partir du palais de justice de Ouahigouya que l’intéressé a été conduit à la MACO. Ses protecteurs n’ont rien pu faire pour le sauver de cette humiliation. Parce qu’il est un militant influent du Congrès pour la démocratie et le progrès, beaucoup avaient cru que le problème serait géré dans sa famille politique. Ce n’est pas faute d’avoir tenté, mais l’affaire est corsée. Qui peut bien peser dans un problème entre la présidence du Faso et le palais royal de Ouahigouya ?

En plus de sa carapace politique, l’incarcéré a des racines solides dans le monde des opérateurs économiques. Il a été le chauffeur du richissime El hadj Ali Gourga, père de l’opérateur économique Mahamady Sawadogo dit Kadhafi. Si tout ce beau monde n’a rien pu faire pour lui, c’est que Zamko est dans une mauvaise passe, même s’il est présumé innocent jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit formellement établie à l’issue d’un procès équitable. Au moment même où je traçais ces lignes, cher Wambi, j’ai appris qu’il venait de recouvrer sa liberté dans la matinée de ce jeudi 07 mai 2009.

- « Mon école est catholique, je l’aime ». C’est sous ce thème que sera célébrée, le dimanche 10 mai 2009, la 10e journée nationale de l’enseignement catholique. Pour sûr, l’église Notre-Dame du Rosaire de Kolog-Naaba, qui abritera la messe solennelle, à partir de 9 h 00, refusera du monde.

- Plus les jours passent, plus le marathon international Ouaga-Laye de l’Observateur Paalga avance à grands pas. Les préparatifs vont bon train et il n’y a pas de doute que le 30 mai 2009, la course sera attrayante. Mercredi dernier, à la conférence de presse donnée par le Comité d’organisation, on a senti un certain engouement pour l’événement à travers la mobilisation des différents organes prêts à accompagner le journal.

Aujourd’hui, ils sont plus d’une centaine à s’être inscrits pour le départ. En tout cas, tout semble prêt sur le terrain pour permettre aux marathoniens de livrer bataille. Le circuit, rappelons-le, est de 42,195 km, et sur le parcours, des dispositions seront prises pour que les athlètes n’aient aucune peine à se ravitailler. A chaque 5 kilomètres, il y aura des tables sur lesquelles seront entreposées des bananes, des oranges et des sachets d’eau.

En plus de cela, des panneaux situeront chaque athlète sur le lieu où il se trouve. Les prix ayant été portés à la connaissance de tous, il va sans dire qu’à trois semaines de la course, on aura fini de régler les derniers repères au cours des entraînements. Le 22 mai, ce sera la fin des inscriptions, et il n’est pas encore tard pour ceux qui estiment qu’ils ont des talents à faire valoir.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 8 mai 2009 à 10:08 En réponse à : Une Lettre pour Laye : La fatwa de Naaba Tanga II

    Voilà à quoi ça sert de traiter des marchés de gré à gré... Tant pis pour toutes les parties !

  • Le 8 mai 2009 à 14:48 En réponse à : Une Lettre pour Laye : La fatwa de Naaba Tanga II

    Mon cher Passek Taalé, je comprends que, pour ne pas paraître "ridicule", tu tentes par des accrobaties maladroites à vouloir donner des explications rationnelles au phenomène d’évanouissment des filles, mais c’est trop léger. Pour être plus crédible, convaincs nous que la température dans le périmètre des lycées concernés par les évanouisements était plus élevée, ou différentes du reste de la ville de Ouaga qui abrite d’autres établissements scolaires. Aussi, en parlant de de crise pubertaire, ou je ne sais quoi, tenterais-tu de nous faire croire que c’est dans ces établissements seulement qu’il ya des ado ? Pourquoi cette crise sévit seulement à gounghin et pas à wemtenga ou à zogona ? Je ne comprends pas que, étant à Laye, à quelques encablures de ouaga, Passek Taalé ne sais que cette période d’examen ne l’est pas seulement pour les établissements scolaires cités, mais partout dans le pays.
    Donc, monsieur, si vous voulez nous convaincre avec des arguments "rationnels", remettez vous-y, c’est pas si convainquant que ça.
    Salut !

  • Le 9 mai 2009 à 13:11, par Ipse En réponse à : Une Lettre pour Laye : La fatwa de Naaba Tanga II

    Le terme"FATWA" me fait penser à une loi musulmane ; je ne savais pas que dans les pratiques traditionnelles des Moose,il y avait quelque chose qu’on appelait "Fatwa" et qui consiste pour un naaba de déposer un autre naaba de rang inférieur.Ensuite,à lire le contenu,le titre de l’article me paraît inapproprié parce que beaucoup d’événements relatés n’ont aucun rapport avec le titre en question.

    • Le 9 mai 2009 à 19:40, par Papa En réponse à : Une Lettre pour Laye : La fatwa de Naaba Tanga II

      Le mot "FATWA", même s’il est d’origine musulmane peut bien être utilisé pour illustrer les faits relatés sans qu’on ne cherche forcément à savoir si ce mot s’applique à des pratiques traditionnelles des Moose ou des Samo (pour ne prendre que ses deux cousins proches !). Autrement dit, s’accrocher à de telles considérations pourrait constituer de l’intolérance et une reculade pour l’espèce humaine qui, par nature est dynamique. Quant au titre de la rubrique,sachez que c’est une technique journalistique destinée à attirer l’attention des lecteurs.
      cordialement à vous !

  • Le 9 mai 2009 à 23:24, par Moussa En réponse à : Une Lettre pour Laye : Evanouissement collectif des filles

    Je constate avec tristesse que face a un probleme de sante, on ne voit ni le Ministere de la Sante, ni les medecins ou infirmiers s’exprimer. Aucun technicien de sante pour dire pourquoi ce phenomene d’evanouissement ’contamine’ d’autres etablissements. Personne pour meme dire que les medecins eux-memes ne comprennent pas le phenomene pour le moment...
    Les responsables des lycees posent leur diagnostics en disant que les filles se sont "évanouies pour causes de crises d’asthme, d’hystérie ou cardiaques" et ensuite proposent le traitement par des "seances de prieres" pour remonter le moral des eleves... Qu’en savent-ils ? C’est a se demander sur quelle planete vit notre pays le Burkina Faso !
    Un probleme aussi serieux se pose dans un lycee et aucune disposition n’est prise pour informer, expliquer et proteger la population. Faut-il des morts pour que l’Etat se reveille ?

  • Le 13 mai 2009 à 22:19, par koppa En réponse à : Une Lettre pour Laye : La fatwa de Naaba Tanga II

    Salut Ipse tu as raison car meme moi je me suis precipiter sur l article croyant decouvrir qiq chose en relation avec la dite fatwa mais prrrrrrrrrrrrrrrr

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