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Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

Publié le jeudi 23 avril 2009 à 03h16min

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Le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré a effectué ce mardi 21 avril 2009 à Conakry, une visite “d’amitié et de travail.” Une occasion pour le doyen des dirigeants ouest-africains d’échanger avec les nouvelles autorités guinéennes, notamment le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de l’Etat et président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) sur la situation politique de la Guinée-Conakry.

Il était exactement 10h02 mn quand l’avion du président Blaise Compaoré, parti de Ouagadougou à 8h13mn, s’est posé à l’aéroport international de Conakry Gbessia. A l’accueil de l’ancien commandant du Centre national d’entraînement commando de Pô (CNEC), un capitaine guinéen : Moussa Dadis Camara. Béret rouge bien incliné à gauche, impeccable tenue barriolée, pistolet automatique solidement noué à la cuisse droite, rangers luisants, regard vif et fixe derrière des lunettes solaires ; c’est par un garde-à-vous digne d’un jeune soldat d’une armée d’élite -qu’a certainement apprécié l’ancien commando des Forces armées burkinabè- que le capitaine Moussa Dadis Camara a accueilli le président Blaise Compaoré à sa descente d’avion.

Sa ration consommée, M. Compaoré et son hôte reçoivent les honneurs miliaires, suivent ensuite les salutations des membres militaires puis civils du nouveau régime en place en Guinée depuis Noël et enfin, du corps diplomatique accrédité sur place. Après avoir pris un bref bain de foule de ses compatriotes admis à l’aérport, M. Compaoré est conduit au salon d’honneur pour son premier tête-à-tête avec l’ancien “Monsieur carburant” de l’armée guinéenne.

“C’est avant tout une visite de partage car, nous devons au niveau du continent africain (et) des dirigeants s’ouvrir les uns aux autres afin de partager les expériences réciproques. Mais avant cela, je dirais que c’est avec plaisir que je suis là aujourd’hui pour porter au peuple guinéen, les sentiments fraternels et amicaux du peuple du Burkina Faso”, a déclaré Blaise Compaoré. Il a ajouté être venu “féliciter et encourager le président (Moussa) Dadis Camara pour la conduite exemplaire du processus de rétablissement de l’Etat de droit, sa consolidation à travers des actes, des mesures et des projets que nous soutenons et que la communauté internationale soutient”.

“Nous sommes tous conscients que seul un processus à la fois apaisé, ouvert et transparent permettra à la Guinée de rétablir les institutions républicaines dans la sérénité mais surtout dans toutes leur crédibilité et cela, pour conduire la Guinée vers des lendemains plus sûrs”, a poursuivi M. Compaoré. De tels propos tenus pendant une visite officielle d’un chef d’Etat comme le Burkinabè Blaise Compaoré dont on n’ignore pas la portée de la voix, ont plus que conforté les nouvelles autorités que les professionnels de la politique guinéenne voudraient voir quitter le pouvoir au plus tôt. Au lendemain de la mort du général-président Lansana Conté qui a régné pendant 24 ans sans partage à la suite du “père de l’indépendance” Ahmed Sékou Touré (1958-84), l’armée, sous la conduite du jeune officier, s’est emparée du pouvoir en décembre 2008 au grand dam des défenseurs de “l’orthodoxie démocratique” et des constitutionnalistes de tout bord qui s’attendaient-fort logiquement d’ailleurs- que ce soit le président de l’Assemblée nationale qui succédât au général.

Au bout de quelques heures de tergiversations, les militaires ont déclaré avoir pris le pouvoir. Ils ont présenté une direction politique, le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) constitué d’officiers généraux, de colonels, de capitaines notamment. Leur chef, Moussa Dadis Camara, 46 ans explique que la Guinée ne sera pas laissée entre les mains des “collabos” de l’ancien régime qui ont pillé le peuple et contribué à mainteneir le pays dans le trou de “l’obscurantisme”, de la pauvreté et du sous-développement économique. “Nous sommes en train d’emboîter le pas du président Blaise Compaoré par rapport à l’histoire, l’émancipation de la jeunesse, au processus du développement économique qu’il a enclenché qui a sorti le Burkina Faso de l’ornière.

Dans l’histoire, personne ne pouvait imaginer ni croire à ce qu’il a fait au Burkina Faso”, a déclaré le capitaine-président avant de faire le point de ses actions à la tête de l’Etat guinéen depuis exactement quatre mois. Un vértable programme politique !
“Le point qu’on peut faire (depuis la prise de pouvoir, (ndlr) c’est qu’il a été question de prendre le pouvoir en évitant le tribalisme, l’ethnocentrisme, le népotisme, le clientélisme, le favoritisme, le régionalisme, débarasser le peuple des vieux démons”, a dit le capitaine Camara.

“Il fallait aussi la lutte contre les grands détournements de deniers publics. Nous avons d’ailleurs enclenché des audits et essayer de revoir (...) les contrats qui ont été mal ficelés par les anciens chefs assoiffés de pouvoir et d’argent qui ne se sont pas souciés du peuple. Pour cela, il nous a fallu aussi une lutte à outrance contre les trafiquants de drogue, dans un courage et un sens patriotique parce que c’est la patrie ou la mort (nous vaincrons !, ndlr) comme on aimait souvent à le dire... (au Burkina Faso, ndlr)”.
“Il faut mettre l’économie sur les rails, ramener la quiétude sociale afin de promouvoir des élections libres et transparentes”, a indiqué le président du CNDD.

Le président Compaoré a traduit toute la disponibilité du Burkina Faso à accompagner la Guinée dans sa marche vers une démocratie véritable. “Nous sommes là pour à la fois encourager la Guinée et exprimer la disponibilité du Burkina Faso à partager avec les autorités et le président guinéen, toutes les communautés et composantes de la société, notre expérience du Burkina Faso afin que nous puissions ensemble cheminer solidairement”, a déclaré le président Compaoré.
D’ailleurs, il a été convenu d’imprimer “une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux Etats. Les deux chefs d’Etat ont notamment décidé de renforcer et de dynamiser les axes de coopération dans les domaines de l’éducation, de la culture, du sport, de l’agriculture et de l’élevage”.
A cet effet, le capitaine Dadis Camara et son hôte ont décidé de créer une “grande” commission mixte de coopération Burkina Faso-République de Guinée.

La Guinée, en révolution ?

La visite du président burkinabè est apparue en Guinée comme une onction pour les nouvelles autorités guinéennes au banc de la communauté internationale pour crime de “lèse-démocratie”.
Après les présidents Abdoulaye Wade (Sénégal), Amadou Toumani Touré (Mali), le guide libyen Mouammar Kadhafi, le président du Faso est le quatrième dirigeant africain à rencontrer le président du CNDD, commandant en chef des Forces armées guinéennes. Si l’on ôte de la liste le défunt président bissau-guinéen, Joao Bernardo “Nino” Vieira. Rien donc n’a été épargné pour rendre cet accueil des plus inoubliables possibles pour l’un des anciens responsables de la Révolution d’août 83. De l’aéroport de Gbessia à l’avenue Fidel Castro, femmes, hommes et surtout la jeunesse de Conakry sont sortis massivement applaudir Moussa Dadis Camara et son hôte.

Depuis leur véhicule de commandement, les deux dirigeants ont pendant plus de trois quarts d’heure, parcouru les principales artères de la capitale guinéenne sur une vingtaine de kilomètres, les abords bondés de monde, rappelant follement une fête d’indépendance ou une victoire d’une équipe nationale à la CAN (Coupe d’Afrique des Nations de football). Photos du président Compaoré, par-ci, posters géants du capitaine Camara, par-là, tout a été préparé pour rendre agréable et historique cette visite “d’amitié et de travail” visiblement muée en “visite d’Etat” si l’on s’en tient à la liesse populaire qui n’a faibli en aucun instant à l’arrivée comme au retour du président Compaoré. En effet, sur le chemin du retour, malgré le changement d’itinéraire, les Guinéens de Conakry sous un soleil de plomb, ont applaudi à tout rompre les dirigeants. En une journée, l’axe Conakry-Ouagadougou s’est “franchement” réchauffé et promet des relations diplomatiques intenses et dynamiques, faisant oublier les troubles années entre les deux pays du temps de Lansana Conté. “C’est une fierté de recevoir le président Compaoré ici.

On dit du Burkina Faso que c’est un pays pauvre mais très organisé”, déclare un journaliste d’une radio locale. Pour la plupart des hommes de presse, Moussa Dadis Camara peut aider les Guinéens par ses “idées révolutionnaires” à améliorer le quotidien de leur vie et amorcer une stabilité économique. Mais ceux-ci ne semblent pas cependant se faire à l’idée que le pensionnaire du Camp Alpha Yaya Diallo qui, par un coup de sang, veuille se maintenir au pouvoir à vie comme l’ont fait les deux premiers dirigeants qu’a connus la Guinée depuis son indépendance, un certain 28 septembre 1958. Le capitaine Moussa Dadis Camara dont certains discours, faits et gestes, manières de conduire les affaires publiques rappellent une certaine époque du Burkina Faso, serait-il l’homme qu’il faut pour ce pays ? L’histoire nous l’enseignera.

Romaric Ollo HIEN, Envoyé spécial à Conakry

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 23 avril 2009 à 04:14, par honore En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    c’est plutot Dadis qui devrait venir au Burkina apres avoir plaqué Blaise et sa suite. L’avenir nous dira ce que Blaise est allé chercher là bas

    • Le 26 avril 2009 à 16:46, par Soum Bila En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

      Blaise chez Dadis ou Dadis chez Blaise voici des occasions faciles pour tomber dans la critique facile. Le danger de la critique facile c’est comme dirait l’autre c’est qu’elle constitue une sorte d’opium du peuple.Arretons de critiquer pour critiquer proposons quelque chose , disons la verité aux voisins si d’aventure il l’ignorait. Dadis pouvait venir au faso pour voir ces freres burkinabé tout comme Blaise est allé en guinée pour voir ses parents guinéens. Dieu seul sait ce que chacun personnellement tirera de cette visite. Pour l’Afrique et pour nos peuples africains , tenons nous en donc la legalité et à la legitimité de cette visite. toute autre speculation peut relever de l’oisivété un autre opium du peuple.

  • Le 23 avril 2009 à 08:26 En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Pauvre peuple guinéen, j’ai peur pour l’avenir de votre pays si vos dirigeant prennent exemple sur les notres. Allez plutot prendre exemple sur le Mali !

  • Le 23 avril 2009 à 11:13 En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Ainsi donc le Burkina est un exemple de democratie. Les autorités de Guinée ont interêt à aller s’insperer ailleurs ou alors à moins de vouloir emboiter le pas.

  • Le 23 avril 2009 à 12:49 En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    La Guinée a trouvé un président qui pourrait mieux la conduire.
    Aux Guinéens proche de cet président de ne pas le trahir tout en le permettant de poursuivre ses action de bonne conduite.
    C’est un révolutionaire engagé.

  • Le 23 avril 2009 à 14:16 En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Comme l’a si bien dit le précédent intervenant, j’ai bien peur pour le peuple guinéen si leurs dirigeants actuels doivent s’inspirer de l’exemple d’un pays comme le Burkina. Je crois qu’il serait mieux pour Dadis de rendre le pouvoir au peuple par le biais d’élections libres et transprentes qu’il organisera le plus tôt possible, sans bien sûr être candidat lui-même.Je pense fermement que cela sera très salvateur pour son pays en même temps que ça donnera à lui-même Dadis une estime et une popularité jamais égalées en Guinée et même à travers le monde.Vu cette cote de popularité et de crédibilité, cette qualité d’homme de parole qu’il aura désormais comptabilisées, il pourra, s’il le désire, revenir au pouvoir avec encore beaucoup plus de force comme l’a su bien le faire ATT au Mali.Donc, mon cher Dadis, ouvre grands les yeux !

  • Le 23 avril 2009 à 15:35, par Fasobiga En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Je me joins à ceux qui disent que l’avenir nous dira ce que Blaise est allé faire en Guinée, à ceux aussi qui pensent qu’en matière de démocratie le Burkina n’a rien à apprendre à la Guinée. La démocratie au Burkina est dévoyée, minée.

    C’est bien si Blaise a conseillé à Dadis de ne pas suivre son exemple à lui au Burkina, ce qui m’étonnerait. Il suffit d’en juger par ce qui s’est passé au Togo avec Blaise soutenant Faure. D’ailleurs que devient la démocratie en Côte d’Ivoire depuis que Blaise et Gbagbo se sont ligués. C’est comme si on acceptait la compromission tant que l’on peut se prévaloir de quelques glorioles qui n’en sont pas au fond.

    Au contraire, si Dadis est capable de rester fidèle à ce qu’il a fait jusque-là et à ne pas tomber dans des travers, il donnera, lui, bientôt une leçon de démocratie au Burkina de Compaoré.

    Fasobiga, USA

  • Le 23 avril 2009 à 16:23, par Barbou En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Bonjour, moi je persiste à croire que c’est le journaliste qui a mal formuler le titre de l’article. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’efforts qui sont entrain d’être fait en matière de démocratie au Burkina mais nous sommes loin d’être une démocratie exemplaire. Bien le contraire je pense que nos voisins sont mieux placés (Ghana, Bénin etc). Je pense qu’il faut aller chercher les vrai raisons de cette visite ailleurs. peut être qu’il a été envoyé par ses paires pour convaincre Dadis de respecter sa parole.
    honneur à la patrie

  • Le 23 avril 2009 à 16:42, par Un burki en france En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    De quelle démocratie il s’agit ? ce qui se passe au burkina ? Là j’ai peur

  • Le 23 avril 2009 à 18:58, par Fasobiga En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    C’est la fin de l’article qui m’inquiète le plus ; il y a peut-être un signe que Blaise a encouragé Dadis à se présenter aux élections présidentielles (c.àd à garder le pouvoir) et que ce dernier va le faire. Je cite l’article :
    ""D’ailleurs, il a été convenu d’imprimer “une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux Etats. Les deux chefs d’Etat ont notamment décidé de renforcer et de dynamiser les axes de coopération dans les domaines de l’éducation, de la culture, du sport, de l’agriculture et de l’élevage”.
    A cet effet, le capitaine Dadis Camara et son hôte ont décidé de créer une “grande” commission mixte de coopération Burkina Faso-République de Guinée."

    Dadis n’a pas le temps de s’engager dans de tels programmes de coopération, sauf s’il à l’intention de ne pas rendre le pouvoir aux civils. Wait and see ! En tout cas j’espère me tromper.

    Fasobiga, USA

  • Le 23 avril 2009 à 22:01 En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Mr le conseiller et le grand résolveur de problèmes,laissez les autres et voyez le cas de votre pays.Les problèmes,il y en a trop.Les étudiants attendent toujours.

  • Le 23 avril 2009 à 22:20, par Compiss En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    La democratie n’existe pas ,c’est just mot dont chacun le comprend a sa maniere.c’est just comme l’amour.je suis donc fier de la democratie qui s’evit dans Mon pays .le Burkina

  • Le 23 avril 2009 à 23:30 En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Je pense que c’est une erreur politique que le president du faso se rende en guinee.

  • Le 23 avril 2009 à 23:55, par kingmeetrys En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Que les gens ne pensent pas a autre chose la ou virvolte les charognarts c’est que il y a une carcasse.Pensez y
    king meetrys dimitri

  • Le 24 avril 2009 à 12:14, par fasodé En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    J’ose croire que les nouvelles autorités guinéennes ont joué à la diplomatie pour ne pas vexer leur hôte. De mon point de vue l’ exemple du capitaine blaise compaoré ne doit servir aucunement de source d’inspiration à qui que ce soit encore moins pour qui aspire à la démocratie, la vraie. Si le capitaine Dadis Camara veut rester dans l’histoire, qu’il prenne l’exemple du mali avec ATT. Au cas où il ne sait pas ou il feint de savoir compaoré ne poursuit que ses propres intérêts et non ceux des burkinabè encore mois ceux des guinéens. L’avenir nous dira quels sont les desseins cachés que poursuivent le sieur compaoré surtout que le doute commence à se lever sur le fait qu’il soit mélangé dans la farine du tactico-politicien du palais de cocodi. En bon politicien stratégiste aussi, l’homme de Kossiam le blasco se cherche des arrières bases, et la Guinée en ces moments d’instabilité politique est une bonne proie surtout avec la mort de Conté que nul n’ignore était l’un des pires cauchemars du premier burkinabè. L’avenir nous dira plus sur ce qui se trouve derrière ce soi disant réchauffement des relations. Les guinéens ont intérêt à voir à la loupe toutes les missions de bons offices et de s’inspirer de bons exemples qui sont d’ailleurs légions pour leur propre bien et celui de la sous région.

  • Le 24 avril 2009 à 12:28 En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Pour ceux qui polemiquent à tout vent sur les relations entre Blaise et Dadis Camara c’est à se demander si deux Etats n’ont pas le droit de se frequenter ou d’améliorer leur relations.
    Que savez vous de l’espoir et de l’attente qu’ont les Guinéens à travers ce jeune capitaine ! Ce dernier a beau avoir des methodes cavalières mais où étaient tous ces détracteurs au moment où l’entourage du Président Condé pillait le pays ?
    Même la classe politique actuelle en guinée ce n’est pas évident qu’elle puisse imprimer un tel dynamisme à la Guinée.
    Certes Dadis Camara commet des erreurs dues à son inexpérience mais c’est sûr qu’au prix d’un bon coaching il recifirera le comportement.
    A mon avis il s’est précipité pour dire qu’il remettra le pouvoir avant la fin de l’année juste pour sastiffaire la cmmunauté internationale mais de grâce penser vous que l’état dant leuel se trouve ce pays on peut y effecuer des elections dans 6 mois ? NON !!! Ce sera le retour des vieux demons.

  • Le 28 avril 2009 à 23:04, par Un sénégalais En réponse à : Blaise Compaoré chez Moussa Dadis Camara : Ouagadougou propose son expérience démocratique à Conakry

    Blaise Compaoré a marqué son époque de telle sorte que Sarkozy n’aurait jamais osé soutenir au Burkina que l’Afrique n’est pas assez entré dans l’histoire.
    Sans lui qui aurait parlé de ce petit pays pauvre de cette Afrique de l’Ouest dont les Nigerians disaient qu’elle ne compte que deux pays : le Nigéria et la France.
    Burkina Faso triomphera

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