La journée du développement I organisée par l’UDEPES visait à promouvoir la bonne gestion du développement tant sur le plan économique, social que culturel et l’environnement de valeurs socioculturelles positives. Pour son président, M. Abdoul Aziz Nikièma, l’Université de Ouagadougou est le temple du savoir où l’élite intellectuelle future du Burkina se forme. Pour cela, l’université ne peut rester en marge de tout ce qui pourrait contribuer au développement du pays. Cette journée faite de conférence, d’exposé, de projection cinématographique a permis aux étudiants d’élargir leur culture intellectuelle sur des notions telles la prospective, élément essentiel dans tout développement.

Le thème : "Burkina 2025, une perspective de développement au Burkina Faso" développé par le parrain, M. Siguian Compaoré, a permis aux participants de cerner l’importance de la prospective. Pour ce dernier, la prospective est comparable à un véhicule dans son environnement. "Pour que le véhicule puisse circuler, il lui faut des phares puissants qui lui permettent de voir large, de voir loin, et donc de pouvoir projeter pour éviter les obstacles tout en regardant à gauche et à droite de sorte à savoir où l’on va".

L’exemple de la prospective Burkina 2025 montre ce que les Burkinabè voudraient que leur pays soit en 2025 et permet ainsi de voir quels sont les voies et moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce Burkina désiré.

Tous les intervenants de la journée ont salué une telle initiative de la part des étudiants. Les secrétaire exécutif du CAPES, M. Elie Justin Ouédraogo et le président de l’Université, M. Joseph Paré ont émis le voeu de voir cette dynamique de réflexion se poursuivre dans la société et que la discipline de la prospective puisse être véritablement intégrée dans les disciplines de l’Unité de recherche des sciences économique et de gestion (UFR/SEG).

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)