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Lutte contre la torture : "Juger oui, mais non la torture"

Publié le jeudi 1er juillet 2004 à 07h44min

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Du 29 au 3 juin 2004, la FIACAT ou Fédération internationale des ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) tient à Ouagadougou au Centre nationale polyvalent une rencontre sous-régionale ouest-africaine. Cette rencontre, dont l’ouverture a eu lieu le 29 juin, vise à faire connaître aux membres les instruments juridiques régionaux et internationaux de lutte contre la torture et à promouvoir cette lutte.

La torture est une pratique qui porte gravement atteinte aux droits et à la dignité de l’homme. La déclaration universelle des droits de l’Homme souligne avec force la reconnaissance des droits et de la dignité de l’homme, d’où l’adoption par les Nations unies des différentes conventions et chartes de protection des droits humains. Au sens religieux (chrétien), tous les hommes sont frères et se doivent de vivre dans le respect et l’amour des uns pour les autres.

Malheureusement comme l’a souligné le représentant du ministre de la Promotion des droits de l’Homme, M. Vincent Zakané, la torture "constitue une des formes d’atteinte aux droits humains les plus répandues à travers le monde". Seul Dieu sait le nombre de personnes à travers le monde qui ont été victimes ou qui subissent encore des pratiques déshumanisantes. Les chrétiens mobilisés au sein des ACAT luttent pour que cessent à jamais ces violences faites aux hommes, quels que soient la race ou le rang social auxquels ils appartiennent.

Cependant, leurs actions sont souvent limitées par de nombreuses difficultés dont essentiellement l’insuffisante connaissance des instruments juridiques de lutte contre la torture aux plans régional et international. Tels sont les raisons pour lesquelles la FIACAT a initié ce séminaire de formation.

Son caractère sous-régional fait comprendre, pour reprendre les mots de Madame Lucienne Zongo, membre du Bureau international de la FIACAT, "la nécessité de connaître les dispositifs légaux de nos pays respectifs, de les mettre en commun dans le cadre de la lutte pour l’abolition de la torture". Les participants sont venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Sénégal, du Togo, du Nier et de notre pays.

Le contenu global du séminaire

M. Jean-Baptiste Niyizurugero, responsable du Programme Afrique de l’Association pour la prévention de la torture APT (1) (partenaire de la FIACAT), expert-animateur du séminaire que nous avons rencontré après la cérémonie d’ouverture, nous en a expliqué le contenu global :

"Dans les premiers instants, nous allons éplucher et faire connaître aux membres des ACAT les dispositifs, sur le plan international, tels la Convention des Nations unies contre la torture, le protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture et ses mécanismes ; sur le plan régional et africain comme la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, etc., en vue de les appliquer au niveau national".

Nous allons examiner et voir comment ils fonctionnent, comment les utiliser et comment ils peuvent conseiller les victimes qui viennent vers eux. Ensuite nous verrons comment prévenir les tortures au moyen des visites des lieux de détentions qui sont les plus susceptibles d’être ceux de la torture.

Pour clore, nous allons voir comment rendre effectif le contenu de tous ces instruments aux niveaux local et international, voir ce que peuvent faire les acteurs des ACAT en tant que militants avec les institutions de leur pays, leurs gouvernements et avec les autres militants et les ONG.

A cette cérémonie d’ouverture on a noté la présence de certaines personnalités des institutions de défense de droits de l’Homme comme Halidou Ouédraogo, président de l’Union internationale des droits de l’Homme et des peuples, qui a salué la présente initiative et les actions menées par les ACAT du Burkina.

La torture est une pratique qui porte gravement atteinte aux droits et à la dignité de l’homme. La déclaration universelle des droits de l’Homme souligne avec force la reconnaissance des droits et de la dignité de l’homme, d’où l’adoption par les Nations unies des différentes conventions et chartes de protection des droits humains. Au sens religieux (chrétien), tous les hommes sont frères et se doivent de vivre dans le respect et l’amour des uns pour les autres.

Malheureusement comme l’a souligné le représentant du ministre de la Promotion des droits de l’Homme, M. Vincent Zakané, la torture "constitue une des formes d’atteinte aux droits humains les plus répandues à travers le monde". Seul Dieu sait le nombre de personnes à travers le monde qui ont été victimes ou qui subissent encore des pratiques déshumanisantes. Les chrétiens mobilisés au sein des ACAT luttent pour que cessent à jamais ces violences faites aux hommes, quels que soient la race ou le rang social auxquels ils appartiennent.

Cependant, leurs actions sont souvent limitées par de nombreuses difficultés dont essentiellement l’insuffisante connaissance des instruments juridiques de lutte contre la torture aux plans régional et international. Tels sont les raisons pour lesquelles la FIACAT a initié ce séminaire de formation.

Son caractère sous-régional fait comprendre, pour reprendre les mots de Madame Lucienne Zongo, membre du Bureau international de la FIACAT, "la nécessité de connaître les dispositifs légaux de nos pays respectifs, de les mettre en commun dans le cadre de la lutte pour l’abolition de la torture". Les participants sont venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Sénégal, du Togo, du Nier et de notre pays.

Le contenu global du séminaire

M. Jean-Baptiste Niyizurugero, responsable du Programme Afrique de l’Association pour la prévention de la torture APT (1) (partenaire de la FIACAT), expert-animateur du séminaire que nous avons rencontré après la cérémonie d’ouverture, nous en a expliqué le contenu global :

"Dans les premiers instants, nous allons éplucher et faire connaître aux membres des ACAT les dispositifs, sur le plan international, tels la Convention des Nations unies contre la torture, le protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture et ses mécanismes ; sur le plan régional et africain comme la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, etc., en vue de les appliquer au niveau national".

Nous allons examiner et voir comment ils fonctionnent, comment les utiliser et comment ils peuvent conseiller les victimes qui viennent vers eux. Ensuite nous verrons comment prévenir les tortures au moyen des visites des lieux de détentions qui sont les plus susceptibles d’être ceux de la torture.

Pour clore, nous allons voir comment rendre effectif le contenu de tous ces instruments aux niveaux local et international, voir ce que peuvent faire les acteurs des ACAT en tant que militants avec les institutions de leur pays, leurs gouvernements et avec les autres militants et les ONG.

A cette cérémonie d’ouverture on a noté la présence de certaines personnalités des institutions de défense de droits de l’Homme comme Halidou Ouédraogo, président de l’Union internationale des droits de l’Homme et des peuples, qui a salué la présente initiative et les actions menées par les ACAT du Burkina.

Jeanne Françoise Kaboré
L’Observateur Paalga

(1) APT : Association pour la prévention de la torture, créée en 1977 et basée en Suisse. Elle a œuvré beaucoup pour la reconnaissance et l’adoption des différentes chartes relatives à la protection des droits de l’homme.

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