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Réunion de l’UPDEA : Les distributeurs d’énergie électrique en conclave

Publié le vendredi 14 mars 2008 à 10h59min

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Ouagadougou abrite du 12 au 14 mars 2008 la quatrième réunion du comité scientifique de l’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d’énergie électrique d’Afrique (UPDEA). Au total quarante deux sociétés d’électricité africaines sont représentées aux trois journées d’échanges.

L’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d’énergie électrique (UPDEA) tient du 12 au 14 mars 2008 à Ouagadougou, la quatrième réunion de son comité technique. Une rencontre qui devra jeter les bases du 16e congrès de l’organisation qui aura lieu du 24 au 26 juin 2008 au Kenya. Les participants réunis en six comités d’études composant le comité devront proposer des pistes de solutions à même de résorber les difficultés multiformes auxquelles les sociétés font face quotidiennement, comme l’a indiqué Salif Kaboré, directeur général de la SONABEL : "Vous êtes nos experts, vous avez donc une maîtrise parfaite des atouts et des faiblesses du sous-secteur de l’électricité. De la pertinence de vos recommandations et suggestions, dépendra la qualité des décisions que le management de nos sociétés d’électricité prendra".

A l’heure de projets intégrateurs pour l’interconnexion électrique en Afrique, les électriciens africains sont à pied d’oeuvre pour relever de nombreux défis qui se posent au continent. Il s’agit entre autres choses, du projet INGA en République démocratique du Congo pour plus de 45 000 MW. En cette semaine, il est prévue une signature de protocole d’accord pour la réalisation de l’interconnexion INGA et CALABAR au Nigeria. Salif Kaboré a souhaité une mise en commun des ressources et infrastructures au plan énergétique en Afrique afin d’assurer l’accès durable des populations à une énergie en qualité et en qualité suffisantes. Un point l’honneur devra être mis également sur les coûts.

La réunion de Ouagadouguou a-t-on dit, se tient dans une conjoncture internationale marquée par l’instabilité constatée sur les marchés mondiaux des matières premières, la hausse vertigineuse des coûts des hydrocarbures. Le pétrole brut a été coté à 109 dollars US seulement le 11 mars 2008. Toutes choses dont l’incidence sur les marchés africains est assez perceptible au grand dam des consommateurs, clients qui font face à la question brûlante de la vie chère sur le continent. Le président du comité d’organisation, Arouna Diarra, a salué la forte mobilisation des responsables des sociétés d’électricité pour la présente rencontre.

Par Philippe BAMA

Le Pays

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