Dans le cadre de ses activités de promotion et de vulgarisation des droits humains, le MPDH, dont la mission est de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de promotion des droits humains, notamment à travers des actions d’information, de formation et de sensibilisation, s’est engagé depuis l’année dernière à doter les populations d’infrastructures devant leur permettre de mieux connaître leurs droits et devoirs.

Le programme d’actions élaboré à cet effet comporte plusieurs aspects au nombre desquels, l’éducation aux droits humains, qui constitue un axe prioritaire. C’est donc dans ce contexte que le premier centre d’information et de documentation s’ouvrait au grand public en juin 2003 à Ouagadougou. Un an après, le même type d’infrastructure sera inauguré à Bobo-Dioulasso.

Le nouveau centre, sis dans l’enceinte de la Direction régionale du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques et qui vient d’ouvrir ses portes, sera à n’en pas douter un passage obligé pour les chercheurs, enseignants, élèves et étudiants de la ville de Sya. Pour le secrétaire général de la province du Houet, ce centre, qui matérialise d’abord la délocalisation du département de la Promotion des droits humains constituera aussi un apport qualitatif qui va incontestablement améliorer l’offre de service public que les citoyens sont en droit d’attendre de l’Etat.

Ce constat des autorités provinciales a été approuvé par le secrétaire général du MPDH, monsieur Vincent Zakané, qui dira que la création et la mise en place des centres d’information et de documentation sur les droits humains dans les provinces vise non seulement à rapprocher le ministère des citoyens et à rendre visible son action, mais aussi et surtout, à rendre les droits humains accessibles à tous les citoyens.

Mieux connaître ses droits et devoirs

Les centres d’information et de documentation sur les droits humains constituent des antennes locales ou des cellules-relais du MPDH dans les provinces. Ils ont pour mission fondamentale d’informer les citoyens de leurs droits et devoirs et de les orienter quant à leurs préoccupations diverses en matière de droits humains et aux voies et moyens appropriés de protection de leurs droits. Et pour monsieur Vincent Zakané, le processus démocratique dans lequel notre pays s’est engagé depuis 1991 nécessite, pour son aboutissement, que chaque citoyen soit pleinement responsable, c’est-à-dire conscient de ses droits et devoirs, respectueux des valeurs républicaines et soucieux de contribuer au mieux à la construction de la société.

De ce point de vue, l’éducation aux droits humains, a-t-il ajouté, est la principale voie qui conduira à une situation durable de respect des droits humains. Le secrétaire général de la province a, pour sa part, invité l’ensemble des citoyens à fréquenter régulièrement ce centre mis à leur disposition. La cérémonie d’inauguration a pris fin par une remise de documents bilingues sur les droits humains aux autorités politiques, administratives, religieuses, coutumières ainsi qu’à des membres de la société civile.

L’Observateur Paalga