Le Pr Paré, président du comité d’organisation du colloque et tout son staff, ont rencontré le 23 mai dernier les journalistes à l’Université Ouagadougou. Il a été question des préparatifs du colloque international qui se tiendra du 1er au 4 juin prochain et des attentes de la communauté universitaire.

Le colloque se tient dans la perspective du Xe Sommet de la Francophonie prévu pour novembre 2004 à Ouagadougou. L’enjeu dudit colloque consistera, selon les autorités universitaires, à décliner les lignes de force du "développement durable" et en conséquence, à déterminer ce que devront être les priorités stratégiques de l’action francophone pour la prochaine décennie.

Cela représente la contribution des intellectuels à la réussite du Sommet de Ouagadougou. Le colloque placé sous le haut patronage du président du Faso sera présidé par le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli. Il sera organisé autour de cinq axes, à savoir : diversité linguistique et culturelle ; éducation, formation professionnelle et enseignement supérieur ; stratégies de développement durable ; technologies de l’information et de la communication et développement durable ; démocratie, Etat de droit et bonne gouvernance.

150 communications attendues

Il a été proposé pour ce colloque, environ cinq cents (500) projets de communication. Au final, ce sont cent cinquante (150) projets de communication dont six (6) du Burkina Faso qui ont été retenus pour les quatre jours que durera le colloque. Ceux jugés bon mais non retenus, feront l’objet d’affichage à l’Université de Ouagadougou. Une table ronde animée par des personnalités sera également consacrée à la problématique du financement d’actions du développement durable.

Le colloque qui regroupera cinq cents (500) participants dont les premiers responsables de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), les représentants de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), sera l’occasion d’élever Mme Michèle Gendreau Massaloux, recteur de l’AUF au rang de docteur Honoris Causa le 2 juin prochain.

Pour les autorités universitaires, ce colloque international devrait aboutir à la rédaction d’un document dénommé : "L’appel des intellectuels de Ouagadougou." Cet appel sera remis au président Blaise Compaoré qui le transmettra à ses homologues lors du Sommet de novembre prochain. "Nous ne pouvons pas influencer les décideurs mais nous pouvons les accompagner dans ce qu’ils font pour l’avancée de la cité. Et c’est ce que nous voulons faire par cet appel", a conclu le Pr Joseph Paré tout en souhaitant une large participation du monde universitaire

Enok KINDO

Sidwaya