LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Salif Kaboré, DG de la SONABEL : "Pas de baisse du coût du Kwh à court terme ..."

Publié le vendredi 14 mai 2004 à 08h47min

PARTAGER :                          

La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) enrégistre chaque année une forte demande en énergie électrique à Ouagadougou pendant les mois de mars, avril, mai. La difficulté de la société à satisfaire cette demande l’oblige souvent à choisir comme solution palliative le délestage.

Entouré de ses proches collaborateurs, dans une ambiance détendue, le directeur général de la SONABEL, M. Salif L. Kaboré évoque dans cette interview les grandes mesures prises pour mettre Ouagadougou à l’abri des délestages. La question de la privatisation de ladite société, l’électrification des villes de Pama, Toma, l’interconnexion et la construction de la nouvelle centrale de Ouahigouya sont aussi au menu de cette interview.

Sidwaya (S.) : Monsieur le directeur général, le conseil des ministres tenu le 1er décembre 2003 a examiné et adopté un rapport relatif à la gestion de la pointe de la demande d’électricité dans le centre régional de consommation de Ouagadougou en 2004. De quoi s’agit-il exactement ?

M. Salif Kaboré (S.K.) : Je voudrais tout juste dire que la question de la gestion de pointe est un problème récurrent. Depuis quelques années, le centre régional de consommation de Ouagadougou fait face à un déficit de capacité de production. Ce qui fait que chaque année, nous comptons quatre mois difficiles qui sont les mois de mars, avril, mai et peut-être le mois d’octobre.

Ce que nous appelons la pointe, c’est la période où la demande ne peut pas être satisfaite parce que notre offre est insuffisante. Pour gérer cette pointe, des mesures à l’interne sont prises pour entretenir les groupes afin de pouvoir intervenir pendant les quatre mois.

L’objectif de ces mesures est de mettre les clients à l’abri des désagréments.

Au niveau également du gouvernement, d’autres mesures en termes d’investissements sont prises pour qu’à l’avenir, ces quatre mois ne soient pas des mois difficiles pour notre société.

S. : Quelles sont ces mesures prises pour gérer la pointe ?

S.K. : Vous avez remarqué qu’il arrive parfois des coupures momentanées d’électricité mais qu’il n’y a plus de délestage comme ce que nous avions connu dans les années 1998-1999. Cela constitue la première mesure.

La deuxième mesure est que, lorsqu’il y a une panne, dans les trente (30), quarante (40) minutes qui suivent, cette panne soit résorbée. Cela veut dire que les techniciens travaillent jour et nuit à pouvoir intervenir.

Troisièmement, nous avons acquis l’année dernière un nouveau groupe qui est le G4 (groupe n° 4) de Kossodo comme nous l’appelons. Cette année, nous sommes en train d’installer un autre qui est le G5 de Kossodo. Avec le financement de la Banque mondiale, nous allons encore avoir quatorze (14) mégawatts (MW) à Kossodo.

Tout cela pour moderniser le parc de production de la SONABEL afin que les clients ne subissent plus des désagréments.

S. : Ouagadougou n’est pas le seul centre concerné par ce déficit. Il y a aussi Kaya, Tougan et surtout Ouahigouya qui attend sa nouvelle centrale. Que se passe-t-il exactement à propos de cet important investissement ?

S.K. : Non, je ne crois pas qu’il y a un problème d’électricité à Tougan. Nous avons plutôt quelques soucis à Ouahigouya, à Kaya et à Fada N’Gourma.

Et nous sommes en train de remédier à cela par la réalisation de deux postes à Kaya et à Fada et par la construction de la centrale de Ouahigouya n° 2 sur financement danois. Ce projet a connu quelques difficultés du fait de l’entreprise danoise qui a déclaré faillite. Mais grâce à la compréhension de la coopération danoise à travers le conseil d’administration de Danida et de Mme l’ambassadeur du Royaume du Danemark au Burkina Faso, une entreprise a été désignée et est actuellement sur le terrain. Nous osons croire que d’ici à la fin de l’année 2004, le problème de Ouahigouya sera totalement résolu.

S. : Un autre problème qui complique toujours la gestion de la pointe est celui relatif à la chute récurrente des pylônes de la ligne de haute tension Tenkodogo-Ouagadougou. Peut-on penser que les pylônes ne tomberont pas cette année ?

S.K. : Evidemment, la chute des pylônes a des répercussions sur les prestations. Comme vous le savez, en bonne saison de pluies, nous attendons 20 mégawatts des barrages de Bagré et de Kompienga.

Si du coup, ces 20 MW sortent de notre parc il est évident qu’on ne peut arriver à satisfaire la demande. Pour ce qui est de la chute des pylônes, il faut dire que ce n’est pas un phénomène nouveau.

Dans pratiquement tous les pays où on a de grands réseaux interconnectés, on a la plupart du temps, des chutes de pylônes. A notre niveau, les pylônes chutent pratiquement tous les ans et nous sommes en train de prendre des dispositions avec des partenaires techniques et financiers pour que ce problème n’arrive pas à l’avenir. Mais il reste entendu qu’à l’impossible, nul n’est tenu. Pour le cas de la ligne Tenkodogo-Ouagadougou, nous faisons face à des phénomènes climatiques très forts. Lorsqu’on veut construire une telle ligne, on fait des calculs techniques qui tiennent compte de la puissance du vent qu’on pourrait rencontrer. Mais ce sont des phénomènes qui ne sont pas maîtrisables totalement par l’homme.

Il peut arriver que les vents soient très violents et que les pylônes cèdent. Je pense qu’avec le grand renforcement que nous allons effectuer sur le tronçon Kompienga-Bagré-Ouaga, on pourrait à la limite un tant soit peu, éviter de tels désagréments. Et même s’ils surviennent, que la capacité de réaction de la SONABEL soit telle qu’on réduise significativement le délai d’intervention de nos techniciens.

S. : Mais pourquoi les chutes ont particulièrement lieu sur cette ligne chaque année ?

S.K. : Je ne pense pas que ce soit là-bas seulement.

Est-ce que vous êtes convaincu que nous n’avons pas de problèmes sur le tronçon ivoirien ? Même si nous n’avons pas de problème sur la partie du tronçon qui se trouve sur notre territoire, peut-être que sur l’autre partie du tronçon ivoirien, il y a des problèmes. Certains pays qui nous ont devancé dans les interconnexions comme le Niger ont connu ces mêmes types de problèmes. Depuis les années 80, le Niger est connecté au Nigeria. Ils ont connu des problèmes de chute de pylônes jusqu’à ce que sur le plan technique, ils arrivent à résoudre ce problème. Nous sommes obligés de passer par cette étape avant de trouver définitivement une solution. Il faut dire que Kompienga-Bagré-Ouaga était la première ligne d’interconnexion que nous avons réalisée au Burkina Faso. Ce qui pouvait peut-être expliquer cela.

S. : Est-ce que les pylônes ne sont de mauvaise qualité ?

S.K. : Pour l’histoire, le barrage de Bagré a été réalisé par la maîtrise d’ouvrage de Bagré, celui de Kompienga l’a été grâce à la maîtrise d’ouvrage de Kompienga. Ce sont donc deux ouvrages qui n’ont pas été réalisés par la SONABEL. Et quand on prend les calculs techniques qui ont été faits et le travail de cabinet d’expertise que nous avons sollicité, on remarque que les coefficients étaient bons. Mais, maintenant il nous appartient de les renforcer.

S. : L’interconnexion avec la Côte d’Ivoire était envisagée comme solution à moyen terme pour résorber le déficit chronique de production à Ouagadougou. Où en est-on aujourd’hui avec ce projet maintenant que le courant ivoirien est consommé à Bobo depuis 2001 ?

S.K. : Depuis avril 2001, l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire est une réalité. Malheureusement ou heureusement, cette interconnexion s’arrête à Bobo-Dioulasso. La ville de Bobo est donc alimentée depuis cette date par la Côte d’Ivoire. Depuis février 2003, nous avons de petites interconnexions avec le Ghana qui alimentent les villes de Pô et de Léo. Fort donc de cette expérience, je crois que le gouvernement du Burkina Faso est en train de réfléchir à la prolongation de la ligne d’interconnexion de Bobo-Dioulasso jusqu’à Ouagadougou pour renforcer davantage les capacités du centre régional de consommation de Ouagadougou à partir de l’énergie importée de Côte d’Ivoire. C’est un projet qui nous tient à cœur et sur lequel nous travaillons parce que c’est une des voies pour sécuriser la fourniture de notre pays en énergie électrique.

S. : Ce projet n’est-il pas fragilisé avec la crise ivoirienne ?

S.K. : Je ne crois pas que ce projet soit fragilisé par la crise ivoirienne. Depuis 2002, nous avons eu deux rencontres. La première date du 9 décembre 2002 avec l’ensemble des bailleurs de fonds, des partenaires techniques et financiers.

La dernière réunion s’est tenue le 28 mars 2004 avec également l’ensemble des partenaires techniques et financiers, la partie ivoirienne. Nous sommes sur le point de lancer l’appel d’offres.

Il y a quelques préalables à régler et après cela, nous lancerons l’appel d’offres pour la ligne Bobo-Ouaga.

S. : On voit par exemple à Banfora que vos installations techniques sont gardées par des hommes en uniforme. Cela ne témoigne-t-il pas d’une certaine méfiance dans les relations avec la Côte d’Ivoire ?

S.K. : Non, je ne pense pas que la présence d’agents de sécurité sur les sites de la SONABEL ait un rapport avec les relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. Ce sont des ouvrages qui coûtent très cher et qui ne peuvent pas être laissés à la portée de n’importe quel quidam. Voilà pourquoi nous estimons que ces postes, même en période de paix, doivent être gardés. Dans les autres pays du monde, personne ne peut accéder à des ouvrages de ce type sans une autorisation préalable.

S. : Il est question aujourd’hui de la privatisation de la SONABEL. Votre entreprise est-elle prête à cette opération de privatisation ?

S.K. : Le Burkina Faso à travers sa représentation nationale, a adopté une loi en juillet 2001 portant autorisation de privatisation de la SONABEL. Nous avançons donc inexorablement vers la privatisation.

Le gouvernement burkinabè, au conseil des ministres du 24 mars 2004 a pris une option qui consiste à créer ex nihilo une société de patrimoine et à transformer la SONABEL en société fermière avec la participation d’un partenaire stratégique privé de référence, des partenaires privés nationaux, l’Etat du Burkina Faso et les travailleurs de la SONABEL. Je pense qu’il y a une deuxième phase de concertation multipartite qui doit approfondir ces différentes options à partir d’un chronogramme qui sera arrêté bientôt et qui permettra de procéder à la privatisation de notre société.

S. : La privatisation ne va-t-elle par créer une détérioration du climat social au sein de la SONABEL ?

S.K. : Je crois que nous avons un dialogue franc avec tous les partenaires sociaux. Nous nous accordons pratiquement tous les mois et nous nous entendons sur l’essentiel, c’est-à-dire la sauvegarde de l’outil de production de la SONABEL.

S. : Privatisation rime souvent avec augmentation des tarifs, va-t-on assister à une hausse des tarifs après la privatisation ?

S.K. : Le gestionnaire de la SONABEL que je suis actuellement, ne peut pas répondre à cette question. Vous parlez d’un schéma de gestion qui va intervenir dans quelques années. Et à ce niveau, je pense qu’il y a des acteurs mieux placés que moi qui vont, en son temps réfléchir sur ce problème. On va mettre en place un organe de régulation et d’autres structures qui seront chapeautés par le gouvernement et j’estime que c’est dans ce cadre que ce débat doit être mené.

S. : Mais l’opinion peut s’inquiéter. Certains parlent d’une hausse de 28 % du kilowattheure (Kwh). Le directeur général que vous êtes confirme-t-il cette rumeur ?

S.K. : Moi je n’ai pas ce chiffre. Je ne sais pas qui vous l’a communiqué. Je sais qu’il y a des discussions qui ont été menées, des pourcentages ont été avancés. Mais comme vous le savez, ce sont des questions de gestion qui relèvent du pouvoir des autorités. On peut ne pas augmenter de 28 % qui, du reste, n’est pas le bon taux. L’Etat peut prendre des mesures pour stabiliser le tarif tout en favorisant la santé financière de notre société.

S. : Voulez-vous dire qu’il n’y aura pas d’augmentation de tarifs ?

S.K. : Je ne peux pas répondre à cette question parce qu’une étude tarifaire est en train d’être menée. Cette étude a connu beaucoup de retard suite à la défaillance d’un cabinet que nous avions désigné. Des financements nous ont permis de revoir un autre cabinet qui va travailler sur cette étude tarifaire à court terme et qui va tracer les grands axes de réflexion au niveau du gouvernement pour ce volet.

S. : Peut-on s’attendre tout de même à une régression du coût du Kwh ?

S.K. : Je parle du court et du très moyen terme. Il faut dire que nous sommes dans une période d’investissement. Nous avons un programme très lourd d’investissement et n’oublions pas que depuis 1994, le prix du kwh n’a pas bougé. En outre, il y a une qualité de service qu’il faut rendre aux clients que vous et moi nous sommes, donc je ne pense pas qu’il puisse y avoir à très court terme, une baisse du coût du kwh.

S. : Qu’en est-il du coût des branchements électriques qui semblent décourager les futurs abonnés ?

S.K. : Les prix des branchements ont été fixés depuis 1999. Depuis cette date, nous n’avons pas connu de hausse au niveau des tarifs de branchement. Si vous prenez un taux d’inflation de 3 %, vous conviendrez avec moi qu’il devrait y avoir des ajustements. Mais la SONABEL fait des efforts à travers des branchements forfaitaires que nous réalisons pour nos clients.

En outre, nous organisons des semaines de promotion au cours desquelles des faveurs sont accordées à nos futurs abonnés de se raccorder sur le réseau. Nous avons comme objectifs d’augmenter le nombre des abonnés de la SONABEL et des efforts vont être faits bientôt en vue de voir les possibilités de réduction de ces coûts de branchement pour permettre l’accessibilité des populations à l’électricité.

S. : La SONABEL engage souvent des actions vigoureuses contre les fraudeurs d’électricité. Au fait quand dit-on qu’un usager a fraudé ?

S.K. : La fraude est une plaie pour notre société, surtout pour un pays en développement. Il y a fraude lorsque quelqu’un à travers ses installations arrive à avoir l’électricité sans être appréhendé par notre système de facturation. On entend aussi par fraude lorsque quelqu’un après s’être abonné directement à la SONABEL se transforme en commerçant d’électricité (donner par exemple l’électricité à son voisin). Ce phénomène a pris un essor au Burkina.

Nous avons alors mis en place une cellule qui combat de façon vigoureuse, cette mauvaise pratique. Si on n’y prend pas garde, une partie de notre chiffre d’affaires va fondre à cause de ces pratiques.

Je lance un appel à l’ensemble des abonnés de la SONABEL à nous saisir, si des cas de fraude sont constatés quelque part dans notre réseau.

S. : Le comité dont vous parlez, a-t-il déjà produit des résultats ?

S.K. : Par exemple en 2002, nous avons appréhendé 139 cas de fraude et environ 110 cas en 2003. Ces abonnés ont donc été pénalisés. Contrairement à ce qu’on dit, il n’y a pas de "grosses légumes" intouchables. Tous les clients sont logés à la même enseigne.

Il y a même un abonné qui a payé une pénalité de 25 millions de nos francs. Il n’existe pas à ma connaissance, des abonnés qui sont exemptés de la facturation à la SONABEL.

S. : Où est-on avec l’électrification de la ville de Pama que trouvent les lignes haute tension ?

S.K. : Le problème de Pama a été plusieurs fois évoqué. On a dit que Pama est traversé par les lignes de Kompienga, mais n’a pas d’électricité. Au niveau du conseil d’administration de la SONABEL, des engagements formels ont été pris et aujourd’hui tous les appels d’offres ont été lancés.

Les marchés sont aussi attribués. Nous pensons que d’ici à quelques mois, Pama aura l’électricité de la SONABEL.

Je pense que le premier trimestre de 2005 reste la période indiquée. Mais au préalable, la ville de Toma pourrait être électrifiée d’ici à décembre 2004. Les installations sont en cours.

S. : Il y a quelques années, les impayés de l’Etat et ses démembrements remontaient à plus de dix milliards de francs. L’Etat n’est-il pas un mauvais client ?

S.K. : Je suis formel, l’Etat est un très bon client. Le pouvoir public honore ses engagements, nous n’avons aucune difficulté avec les factures de l’Etat.

S. : Nous vous savons très engagé du côté de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO). Est-ce que souvent votre cœur balance entre l’EFO et l’AS-SONABEL ?

S.K. : Pourquoi voulez-vous que mon cœur balance. Je suis à 200 % EFO et à 100 % AS-SONABEL (rire).

Quand l’EFO joue contre l’AS-SONABEL, je suis étoile, je pense que le PCA de l’AS-SONABEL ici présent, ne m’en voudra pas ...

S. : Comment l’AS-SONABEL est-elle financée ?

S.K. : L’AS-SONABEL a comme sponsor principal, la SONABEL. Nous ne sommes pas le seul sponsor de ce club. Beaucoup de structures gravitent autour de ce club pour apporter leur modeste contribution. Chaque année un budget est proposé à la SONABEL par le CA du club. Lorsque ce budget est adopté par le CA de la SONABEL nous dégageons le montant arrêté.

S. : Cela fait plus de 15 ans que l’AS-SONABEL a tenté en vain de monter en 1re division. Depuis votre arrivée le club est en D1. C’est votre touche particulière ?

S.K. : Je n’ai aucune emprise sur la gestion quotidienne de ce club. Je crois qu’en décembre 2000, l’ensemble des travailleurs de la SONABEL à travers une Assemblée générale ont confié la gestion de ce club à Appolinaire S. Ky notre directeur de la production et du transport.

Il a mis en place une équipe qui se reconnaît dans ce club et travaille pour son essor.

S. : Vous êtes conseiller technique à la Fédération burkinabè de football (FBF).

Il semble que vous pesez lourd plus que les membres ?

S.K. : J’ai été nommé à la FBF comme conseiller technique. Il y a des moments où je donne mon point de vue sur certains aspects liés au football.

Il y a également des moments où j’accompagne le président de la FBF dans certaines missions.

Je ne pense pas être un poids lourd de la fédération.

Ce sont des mauvaises langues qui le disent. Nous sommes quatre conseillers à la Fédération et je pense que nous faisons notre travail.

S. : Y aurait-il un dernier aspect sur lequel vous souhaiteriez intervenir ?

S.K. : Je voudrais juste lancer un appel aux abonnés de la SONABEL à travers tout le pays pour qu’ensemble ils nous aident à gérer notre société. Il peut arriver des fois que des pannes surviennent dans certaines zones et pour lesquelles nous ne sommes pas informés. Je voudrais donc que lorsque ces pannes arrivent que l’on puisse nous appeler. Nous avons mis en place un numéro qui est le 80 00 11 30. C’est un numéro gratuit sur lequel on peut nous joindre afin que les équipes de dépannage qui travaillent permanemment puissent intervenir.

Je voudrais aussi ajouter que lorsque des problèmes surviennent et qui ne sont pas remontés au niveau de la direction générale de la SONABEL, que les clients puissent nous informer à travers les boîtes à suggestions mises en place dans les différents guichets de la SONABEL. Nous sommes au service du client et quand celui-ci n’est pas satisfait à la SONABEL, du Directeur général, au gardien, nous ne sommes pas contents. Nous sommes à la disposition des clients 24 h/24 pour les servir.

Entretien réalisé par Emmanuel BOUDA et Enok KINDO

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)