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UCOBAM : Après l’épisode du détournement, le duel avec "l’Etat ?"

Publié le jeudi 13 mai 2004 à 09h15min

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Il est parvenu à Kantigui qu’après avoir été mis à genou par une série de détournements et de malversations, l’UCOBAM serait aujourd’hui confrontée à un sérieux problème avec les ministères de l’Agriculture et du Commerce.

Notamment, au sujet de ses chambres froides. Car tandis que l’UCOBAM voudrait faire prévaloir ses droits d’appartenance (privé) sur ses chambres froides, les deux ministères qui auraient un grand projet de relance du secteur des fruits et légumes, voudraient les utiliser dans le cadre des différentes stratégies qu’ils veulent mettre en œuvre à cet effet. Que nenni, répondent les membres de l’UCOBAM qui affirment, avec des documents à l’appui, que les chambres froides situées dans la zone aéroportuaire de Ouagadougou sont leur propriété privée et non une propriété de l’Etat burkinabè !

D’ailleurs, le dernier conseil d’administration de l’UCOBAM s’est longuement penché sur la question.

En tout cas, Kantigui constate, au regard de certains faits et gestes au ministère de l’Agriculture comme celui du Commerce, que "les antagonismes" au sujet de l’UCOBAM et de ses chambres froides sont tels que l’on pourrait très vite aboutir à un imbroglio juridique, si les uns et les autres ne mettent pas de l’eau dans leur vin. D’autant plus qu’un arrangement entre les ministères de l’Agriculture et du Commerce qui ont besoin des services de ces chambres froides afin de promouvoir le secteur des fruits et légumes, et l’UCOBAM qui, pour des questions de survie ne peut accepter se passer de sa poule aux œufs d’or, est possible.

A l’heure où Kantigui a ouï dire que des machines ont été commandées et devraient bientôt être à Ouagadougou, "au profit" des chambres froides de l’UCOBAM, la question mérite d’être suivie de très près... Pour sa part, Kantigui mène l’enquête.

* Université de Ouagadougou : les mérites du professeur Augustin Loada

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point... A cette lapalissade, le professeur Augustin Loada de l’Université de Ouagadougou semble en être l’un des abonnés les plus fidèles. Jeune professeur d’université, celui-ci est agrégé et dirige avec brio le CGD (Centre pour la gouvernance démocratique), etc.

Mieux, Kantigui constate que dès qu’il a pris cette année, les rênes de l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP), il n’a pas arrêté d’apporter des innovations fort saluées par les observateurs de la communauté universitaire. Au rang de ces innovations méritantes, la création, avec l’appui du professeur Filiga Michel Sawadogo, d’une école doctorale. En droit privé des affaires, option droit privé fondamental et en droit public et sciences politiques avec une option en sciences politiques et une autre en droit public fondamental. Cette école doctorale a d’ailleurs suscité un énorme intérêt à telle enseigne qu’au recrutement de la première promotion des futurs doctorants de cette école, des centaines de Burkinabè se sont montrés fort intéressés.

Mais à l’arrivée, seuls quelques personnes ont été retenues, au titre de l’année universitaire 2003-2004. Le programme des enseignements que Kantigui a d’ailleurs aperçu est digne d’intérêt.

Voilà qui, parole de Kantigui, mérite d’être salué à sa juste valeur, d’autant plus qu’une nouvelle génération de Burkinabè auront la chance de bénéficier, in situ, de cet excellent manuel de formation doctorale qui fait la fierté de l’Université de Ouagadougou et du Burkina. Et qui plus est, suscite l’intérêt voire la convoitise de certains pays.

* Sidwaya bientôt en justice, Me Appolinaire Kyélem réclame 55 millions de FCFA pour "diffamation"

Cette semaine, Kantigui a été ampliataire d’une citation à comparaître émanant de maître Appolinaire Kyélem, enjoignant au directeur de publication du quotidien Sidwaya ainsi qu’à deux de ses journalistes de comparaître devant le Tribunal correctionnel de Ouagadougou. Cela, pour répondre (le jeudi 17 juin 2004 à 8 heures) selon la citation, du "délit de diffamation", en vertu de l’article 109 de la loi 56-93 ADP du 30 décembre 1993, portant code de l’information au Burkina Faso. Il vous souviendra que lors du jugement de l’affaire "Ouali Diapagri Luther et douze autres", votre quotidien avait relevé ce qui lui paraissait comme des "manques" de la part de certains avocats dans la défense de leurs clients. Sidwaya s’était notamment appesanti sur l’attitude de maître Appolinaire Kyélem qui avait demandé la requalification des faits reprochés à son client, au grand dam de ce dernier qui s’était démarqué de cette démarche. Estimant son honneur et sa crédibilité mis en cause, maître Kyélem veut donc demander réparation de ce préjudice et pour ce faire, demande de "condamner solidairement les Editions Sidwaya, Michel Ouédraogo, Boubakar Sy, Alassane Karama", à lui payer la somme de 55 000 000 millions de FCFA nonobstant la publication de la décision à intervenir dans tous les quotidiens et hebdomadaires paraissant à Ouagadougou. Kantigui tout en se déclarant solidaire de ses confrères, relatera en temps opportun et dans le détail les péripéties de cette affaire. Une affaire qui prouve que la liberté de presse n’est pas à l’abri de certaines personnes, si tant est que maître Kyélem n’avait pas épuisé les voies de règlement amiables de cette affaire. Affaire à suivre donc.

* Un club de Toast masters à Ouagadougou

Toast masters international est le principal mouvement ayant comme mission de faire de la communication orale une réalité. Grâce à ses clubs, Toast masters international aide hommes et femmes à apprendre l’art de parler, d’écouter et de penser, connaissance essentielle à la réalisation de leur plein potentiel.

Kantigui constate qu’un club a vu le jour à Ouagadougou et dont la remise de charte aura lieu samedi 15 mai 2004 à l’Eau-vive. Dans un contexte où l’art de communiquer oralement n’est pas toujours la chose la mieux partagée chez les Burkinabè, Kantigui espère que ce club portera des fruits. Ils sont nombreux encore nos leaders qui ne savent pas exprimer leurs idées, influencer, se faire écouter et comprendre. Kantigui aimerait en tout cas, s’engager dans ce club dont les programmes de formation visent à développer les capacités de communication et de leadership.

* Des prix aux DCPM

Kantigui constate que les professionnels de la communication qui exercent dans les départements ministériels comme Directeurs de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) ne sont pas encore pris en compte par les prix Galian. Cependant, Kantigui a été heureux d’apprendre que dans le cadre de la réalisation des sites Web ministériels et sous l’égide de la DELGI, certains de ces DCPM ont reçu le 22 avril dernier, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum national sur les NTIC présidé par le Premier ministre, des prix d’encouragement d’un montant de 300 000 FCFA chacun.

- Le prix de la "complétude" a été décerné à Aboubacar Sy, DCPM du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique dont le site (www.messrs.gov.bf) a été jugé par le jury contenir les informations les plus pertinentes et complètes au regard des objectifs poursuivis ;

- le prix du "style" a été attribué à Pierre Waongo, DCPM du ministère de l’Information dont le site (www.information.gov.bf) a été jugé contenir les textes les mieux rédigés ;

- le prix de "l’Information du citoyen" est revenu au chargé du site du secrétariat général du gouvernement dont le site (www.sggem.gov.bf) a été jugé contenir les informations les plus pertinentes pour les citoyens.

* A chaque "école", son anniversaire

Kantigui constate que l’année 2004 sonne le printemps des anniversaires des établissements d’enseignement. Après le lycée Ouezzin Coulibaly, le lycée Nelson Mandela et j’en passe, Kantigui apprend que les anciens élèves de l’école primaire publique A de Djibo doivent se retrouver le dimanche 16 mai prochain à 10 heures à la medersa de Hamdallaye au secteur 10 de Ouagadougou pour une assemblée générale en vue des préparatifs du 70e anniversaire de ladite école.

* Halidou Ouédraogo : "Je n’ai pas changé de position"

La presse nationale, notamment notre confrère l’Observateur paalga, a cité ces derniers jours, les propos de Halidou Ouédraogo qui, contrairement à ses compagnons de lutte du Collectif, soutient que Blaise Compaoré peut être candidat à la prochaine présidentielle. Changement de position ? Se demande la presse. Pas du tout, répond Halidou Ouédraogo qui clame que telle a toujours été sa position, d’ailleurs il l’avait révélé à Sidwaya.

En tournée actuellement en France sur invitation de ses partenaires, Halidou Ouédraogo a accordé une interview le week-end dernier, à nos confrères de Lefaso.net où il fait un tour d’horizon de la situation nationale et affirme que les polémiques sur la candidature de Blaise Compaoré ou la révision du code électoral sont de faux débats, car, dit-il, il revient à chaque force politique de se donner les moyens de conquérir le pouvoir d’Etat, en fonction des règles du jeu.

Interview à lire très bientôt.

* Un compte d’épargne pour les orphelins de Yaya Popsy Diallo

Kantigui a toujours le cœur meurtri par la disparition tragique de Yaya Popsy Diallo, un promoteur culturel qui a beaucoup donné pour le monde de la culture. Après avoir manifesté leur compassion au moment du décès à la famille éplorée, Kantigui a appris que des amis du défunt ont eu l’ingénieuse idée d’ouvrir un compte d’épargne à la SONAPOST pour préserver l’avenir de ses deux enfants (9 et 8 ans). Par cette initiative, ceux-ci comptent non seulement aider à assurer la scolarité de ses enfants, mais également à permettre à sa famille de toujours disposer de son loyer sis aux 1200 logements.

Kantigui formule le vœu que de telles initiatives fassent tache d’huile.

* Coup d’essai, coup de maître...

La première édition de la Coupe de la fraternité et de la solidarité du député Blaise Lambert Kyélem dont le dénouement a eu lieu le 1er mai dernier à Koupéla, continue à alimenter les causeries dans certains milieux dans cette ville aux cailloux blancs. Les uns et les autres s’étonnent toujours du succès de cette coupe : une édition patronnée par le président de l’Assemblée nationale et parrainée par sa Majesté Naba Yemdé de Koupéla 18 équipes engagées (sur les 19 équipes que comptent les 9 départements et les 10 secteurs de deux communes) aucun incident signalé tout au long des compétitions, une finale en apothéose en présence de tous les élus de la province ainsi que d’illustres personnalités.

Toute chose qui fait dire à plus d’un que "cette coupe constitue simplement un point d’honneur pour la province".

* Une lauréate de musique traditionnelle aux portes d’une carrière internationale

A peine la Semaine nationale de la culture terminée, Kantigui a ouï dire que l’une des lauréates serait sur le point d’être promue par Radio France internationale (RFI). Il s’agirait de l’artiste Abibou Sawadogo, une originaire de Kaya qui a été lauréate de la musique traditionnelle à la SNC 2004. Il s’ouvre peut-être par là, une grande carrière internationale pour cette artiste de la musique traditionnelle pleine de talent.

* Encore une augmentation du prix d’essence

Kantigui a été surpris de constater mardi, en allant prendre du carburant que les prix venaient de subir une hausse de 7 à 12 FCFA selon le produit. Une mesure qui a surpris apparemment les pompistes qui avaient de la peine à convaincre les clients.

Pourquoi la décision n’a-t-elle pas été rendue publique et où vont les surplus collectés puisque les stocks dataient par endroits de la veille ? Kantigui aimerait en tout cas comprendre, car 7 à 12 FCFA par litre, ça donne beaucoup de millions au bout du compte.

* Un bureau provisoire pour les commerçants de Tenkodogo

Kantigui a été informé par un communiqué de presse émanant de l’Association des commerçants et assimilés de Tenkodogo (ACAT) de la mise en place du nouveau bureau exécutif provisoire serait dirigé par El Hadj Sanoussa Kéré.

Il compte vingt deux (22) membres dont trois femmes. Aux côtés de cette équipe, travailleront trois commissaires aux comptes et trois (3) présidents d’honneur. Kantigui a également appris de ce communiqué, que l’ancien bureau de l’ACAT installé il y a une quinzaine d’années et présidée par Inoussa Oubda a été démis de ses fonctions pour avoir refusé d’honorer le rendez-vous du 8 mars 2004 avec sa Majesté le Naga Saga de Tenkodogo.

Ce rendez-vous visait à recueillir les conseils de sa Majesté pour une sortie de crise née de la volonté des autorités communales de délocaliser le marché actuel.

Kantigui en appelle au bon sens de la population de Tenkodogo pour un solutionnement heureux de cette crise. Car on n’a jamais résolu un problème dans la divergence.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 17 septembre 2014 à 15:38, par awuve kokou mawuli En réponse à : UCOBAM : Après l’épisode du détournement, le duel avec "l’Etat ?"

    pour moi rien de politique en effet moi je suis fournisseur d’ananas et papaye solo au Togo en grande quantité par semaine et jaimerais tisser une relation commerciale avec vous pour vous livrez chaque fois que vous aurez besoin de ces fruits.

  • Le 17 septembre 2014 à 15:53, par awuve kokou mawuli En réponse à : UCOBAM : Après l’épisode du détournement, le duel avec "l’Etat ?"

    moi votre politique ne me regarde pas ; je suis fournisseur des fruits au TOGO (ananas frais de braza ,papaye solo .....) et j’aimerais tisser un relation commerciale avec vous pour vous livrez ces fruits chaque fois que vous auriez besoin

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