"Depuis la signature, le 12 décembre 2002 du protocole d’accord entre les Commissions de CEDEAO et le Fonds africain de développement (Groupe de la BAD/pour le financement de l’étude de faisabilité, la longue gestation des activités y relative était en passe de donner des inquiétudes aux acteurs et aux partenaires du secteur des transports, regroupés dans la sous région Ouest Africaine".

Tels sont les propos du ministre des Transports, Gilbert Noël Ouédraogo, à l’occasion de l’ouverture du séminaire d’information sur l’état d’avancement du projet de construction de réseau ferré dans les pays de la CEDEAO. Cela, pour souligner la nécessité pour les acteurs d’être informés sur le contenu de l’étude de faisabilité et surtout de pouvoir soumettre leurs attentes et leurs suggestions aux autorités.

C’est pourquoi le ministre des transports, a salué la commission de la CEDEAO qui, à travers l’organisation de ce séminaire, va permettre aux acteurs burkinabè d’apporter leur contribution à la réalisation du projet d’intégration économique des pays membres à travers l’interconnexion des infrastructures ferroviaires. Toute chose qui permettra à l’Afrique de l’Ouest de s’ingérer dans le nouvel ordre mondial qu’impose la globalisation.

L’étude de faisabilité pour l’interconnexion des réseaux ferrés dans les pays membres de la CEDEAO a été décidée lors de la réunion des directeurs généraux des chemins de fer tenue à Abuja au Nigéria en février 2000. C’est au cours de cette réunion que la BAD s’est engagée à accompagner la CEDEAO dans sa démarche avec le financement de l’étude de faisabilité qui s’élève à 3,31 millions de dollars.

A ce jour, d’importantes phases du projet d’interconnexion ont été franchies. Toutefois, le plus gros reste à venir. L’étude de faisabilité terminée, il reste à réunir les financements nécessaires, pour réaliser cet ambitieux projet, espoir des populations ouest-africaines.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya