"L’eau potable peut se révéler dangereuse à la consommation si tous les critères de soin et d’hygiène ne sont pas respectés lors de sa collecte et de son transport". A elle seule, cette déclaration de la représentante de la direction du CREPA, Flora Karambiri, suffit à situer toute la problématique des 4 sessions de formation qui se sont tenues du 8 mai au 1er juin 2007.

L’objectif affiché était, de ce fait, de permettre aux vendeurs d’eau dans les quartiers périphériques, d’améliorer la qualité de leurs services, contribuant ainsi à la bonne santé des populations. Dans cette perspective, Flora Karambiri a demandé aux stagiaires de démultiplier les connaissances acquises pour être dans leurs familles et dans leurs quartiers "de véritables agents d’hygiène et de santé communautaire."

Satisfaction également du côté de la mairie de Ouagadougou. Selon son secrétaire général, Victorien Bonou, l’entreprise est louable et s’inscrit en droite ligne de leur raison d’être. Enfin le représentant de l’ONU-Habitat, Daouda Maïga, a indiqué que l’objectif poursuivi à leur niveau est de réduire de moitié les gens n’ayant pas accès à l’eau et à l’assainissement d’ici 2015.

Propos de stagiaires

1 - Mme Elise Somda, gérante d’une fontaine au secteur 21 :

"Cette formation a été bénéfique pour nous. Nous avons appris à entretenir les bornes-fontaines et surtout à mieux les gérer économiquement. A ce propos, nous avons eu des échanges avec la caisse populaire. Avec l’ONEA, nous avons eu d’autres informations sur la manière de relever les index. En tout cas déjà, il y a un grand changement à mon niveau."

2 - Sidi Karambiri, gérant de fontaine au secteur 17 :
"Nous avons appris comment entretenir la propreté autour de la fontaine. La formation nous donne l’opportunité de sensibiliser nos voisins et nos clients sur l’hygiène des récipients. Ce travail se fera également avec les pousse-poussiers."

Par D. Parfait SILGA

Le Pays