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1er salon PROFINE -PME/PMI : un cadre pour la réalisation des projets

Publié le mercredi 28 avril 2004 à 11h26min

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La première édition du salon pour la promotion du financement des projets de PME/PMI (PROFINE PME/PMI) a ouverte ses portes le mardi 27 avril 2004 sur le site du SIAO et se poursuivra jusqu’au 30 du même mois. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur général de la Promotion du secteur privé, Lassina Ki.

L’Association INITEX (initiative, entreprenariat et export) en partenariat avec ADOP (Appui direct aux opérateurs privés) offre un cadre d’épanouissement du secteur privé à travers l’organisation du premier salon Profine-PME/PMI. En effet, du 27 au 30 avril 2004, les promoteurs de projets, les institutions d’appui et les institutions financières se découvriront à travers les différents échanges en vue de s’offrir des partenaires sincères et durables.

Le président de l’Association INITEX et coordonnateur technique du salon, Ahadi Ouali, a relevé dans son allocution d’ouverture que les petites entreprises sont souvent assimilées dans nos Etats africains à de l’informel. Ce manque de considération se double d’embûches qui jalonnent le parcours des promoteurs.

Ce sont le manque de connaissances élémentaires pour monter un projet, la méconnaissance des institutions d’appui et la demande de garantie de la part des institutions financières. Pour M. Ouali, ce salon se veut un cadre dynamique qui va créer une synergie entre les acteurs du secteur privé pour l’éclosion de véritables petites et moyennes entreprises ou industries (PME/PMI) modernes et productives pour un développement durable au Burkina.

L’Etat doit faire plus

Le coordonnateur de cette rencontre reconnaît les efforts de l’Etat dans la promotion du secteur privé mais il estime que d’autres pas restent à franchir pour appuyer les jeunes entrepreneurs, par la création d’un système de garantie ainsi que des centres de formation en entreprenariat dans nos provinces.

La coordonnatrice d’ADOP, Mme Christine Kaboré, dans son allocution, a rappelé une des missions de son institution qui est de faciliter l’accès au crédit formel des institutions bancaires, des établissements financiers et institutions de microfinance. C’est dans ce sens qu’elle a salué l’initiative de l’INITEX qui, selon elle, consiste à mettre sur une même plateforme les offreurs de produits financiers (institutions financières) et de produit non financiers, (structures d’appui et facilitateurs d’accès au crédit) et les demandeurs de ces produits que sont les PME/PMI.

Mme Kaboré s’est dit prête à œuvrer à l’établissement de ces relations d’affaires et à leur consolidation. C’est ainsi que son institution s’engage à accompagner la décentralisation du salon, sa professionnalisation, son institutionnalisation et son ouverture à d’autres partenaires (assurances, institutions sous-régionales, bailleurs de fonds, investissements institutionnels...).

Le directeur général de la promotion du secteur privé, Lassina Ki, est revenu dans son allocution d’ouverture sur les efforts du gouvernement pour la promotion du secteur privé, dont le maillon important est les PME/PMI qui contribuent pour 20% au produit intérieur brut.

Il a cité entre autres initiatives, la Direction générale de la promotion du secteur privé (DGSP), l’Office national du commerce extérieur, la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat, le Conseil burkinabè des chargeurs et la révision du Code des investissements. Toutefois, il reconnaît que la problématique du financement du secteur privé et des PME/PMI reste une préoccupation majeure. Il a en effet salué la tenue de ce salon qui, pour lui, est un cadre de rencontres et d’échanges qu’il convient de pérenniser.

En tant qu’elles concourent à l’accroissement de la richesse nationale et à la résorption du chômage, les PME/PMI doivent être soutenues par toutes les entreprises citoyennes. C’est dans ce sens qu’il faudrait saluer la BCB (Banque commerciale du Burkina) qui a accordé une oreille attentive à ce rendez-vous du donner et du recevoir pour la réalisation des projets, qu’ils soient "bancables" ou non.

Abdou Karim Sawadogo
L’Observateur

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