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45e Journée panafricaine de la femme : Les femmes entrepreneurs partagent leurs expériences

Publié le mercredi 1er août 2007 à 07h48min

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Le ministère de la Promotion de la femme en partenariat avec l’Organisation panafricaine des femmes (OPF), a commémoré la 45e Journée panafricaine de la femme les 30 et 31 juillet 2007, à la Maison de la femme de Ouagadougou.

Une exposition-vente voire une mini-rue marchande et un panel des femmes entrepreneurs ont marqué le début des activités de la 45e Journée panafricaine de la femme, à la Maison de la femme de Ouagadougou, le 30 juillet 2007.

Au plan national, le gouvernement burkinabè a choisi de célébrer ladite journée sous le thème : "La promotion de l’entrepreneuriat féminin, un atout majeur dans le processus d’intégration africaine". Ce thème, selon le ministre de la Promotion de la femme, Mme Céline Yoda/Konkobo, s’intègre dans les multiples facettes de la problématique de la promotion des femmes dans une perspective régionale.

Dans cette logique, le département en charge de la Promotion de la femme a organisé un panel, le 30 juillet 2007, pour des échanges interactifs entre les opérateurs économiques et leurs collaborateurs. "Au vu du programme du panel, je reste confiante que la qualité des participantes et participants, l’apport des personnes-ressources sur les différentes questions permettront de dégager les acquis, les obstacles et d’envisager des solutions pour la promotion de la femme au Burkina Faso dans ces domaines", a dit le ministre. Elle a visité l’exposition- vente présentant l’expertise des femmes dans les différents domaines d’activités : des pagnes tissés, des sacs tricotés, de la pierre taillée concassée ou réduite en poudre, des effets d’habillement, des produits divers, des articles de ménage, etc.

Pendant que l’exposition se tenait dans la cour de la Maison de la femme, les femmes entrepreneurs, tous domaines d’activité confondus ont partagé leurs expériences, par des témoignages, le 30 juillet 2007. C’était des femmes, chefs d’entreprise de la sous-région ouest-africaine. Elles interviennent dans les domaines du bâtiment, du transport, de la restauration, de l’imprimerie, de l’esthétique, du cuir etc.

Pour la circonstance, elles ont été assistées par des représentants de l’Office national du commerce extérieur (ONAC) et de la Maison de l’entreprise, entre autres, venus également partager leurs expériences avec les femmes chefs d’entreprise. Cette rencontre leur a permis d’examiner la problématique de la promotion de la femme, à travers son rôle et ses conditions de vie, en vue de trouver les solutions adéquates à leur bien-être socioéconomique.

L’entrepreunariat féminin, un défi à relever

"L’Organisation panafricaine de la femme (OPF) est le symbole de l’engagement des femmes africainse à lutter pour leur libération politique, économique et sociale, la cohésion et l’unité africaine", a expliqué la présidente de l’OPF-section du Burkina, Mme Kadjatou Korsaga. Elle a souligné que l’intégration permet aux entreprises de bénéficier d’économies d’échelle pour améliorer leur niveau de compétitivité.

Toutefois, elle est un défi pour les entreprises qui sont désormais confrontées aux dures règles de la concurrence. Les femmes entrepreneurs sont présentes dans plusieurs domaines de la vie économique tels l’agroalimentaire, l’agro- industrie, la confection, le bâtiment et le commerce général.

De l’avis de Mme Korsaga, les activités qu’elles mènent leur permettent de subvenir à leurs besoins économiques et de contribuer au développement de leur pays. Cependant, "dans la plupart des pays leurs potentiel n’est pas exploité de manière optimale", a-t-elle déploré. Elle estime que le faible niveau des actrices, l’insuffisance des équipements, de formation, les difficultés d’accès à l’information, aux ressources financières et aux marchés, les péseanteurs socioculturels discriminatoires et le manque de confiance en soi justifient l’état embryonnaire de l’entrepreneuriat féminin.

Le représentant du maire de la commune de Ouagadougou, Jean Christophe Ilboudo, a salué le courage, l’ardeur au travail et le sens de l’organisation dont les femmes font preuve.

Il a particulièrement, félicité les femmes de la Brigade verte de la ville de Ouagadougou pour avoir reçu le prix Dubaï International des meilleurs pratiques pour l’amélioration du cadre de vie d’un montant de trente mille dollars US, soit quinze millions de francs CFA environ.

Aimé Florentine KABORE

Sidwaya

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