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Enseignement technique et professionnel au secondaire : Mettre de l’ordre dans la maison

Publié le mercredi 4 octobre 2006 à 06h40min

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Le séminaire de formation sur la revalorisation du métier de l’Enseignement technique et professionnel au secondaire a fermé ses portes le samedi 30 septembre 2006 à Ouagadougou. La trentaine d’enseignants regagnent leurs services respectifs avec le sentiment d’être mieux outillés en la matière.

Cinq jours de travaux ont sanctionné le séminaire national des enseignants dont l’objectif est de revaloriser le métier de l’Enseignement secondaire, technique et professionnel (ESTP).

En effet, le métier de l’ESTP souffre d’un certain nombre de dysfonctionnements préjudiciables à la qualité de l’enseignementet aux résultats des élèves en classed’examens. Les enseignants vont aux examens sans toujours parler le même langage si bien qu’ils n’offrent pas les mêmes chances de réussite aux élèves durant les évaluations finales. Selon le professeur de secrétariat bureautique de la direction générale de l’ESTP, M. Jonas Sawadogo : « il y a un manque d’harmonisation, d’adaptation au niveau du contenu des programmes. Chaque enseignant y va de son interprétation personnelle sans concertation aucune avec des collègues si bien que les chances de réussite des élèves à l’examen en prennent un sérieux coup ».

Ainsi, le séminaire a permis aux trente (30) participants de se pencher sur les divergences et de proposer des solutions au ministère chargé de l’ESTP. Au nombre de ces solutions figurent l’harmonisation générale et l’application concertée du contenu des différents programmes, l’augmentation du capital humain et l’acquisition de matériel de travail.

Le conseiller technique, Malick Traoré, représentant le ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et professionnel, a noté la disponibilité de son département à œuvrer à la mise en œuvre des résolutions des participants. Aussi M. Traoré a laissé entendre que « des efforts seront faits du côté du ministère afin de rehausser le nombre des enseignants mais aussi leur niveau ».

Abdoul Rasmané ZONGO (Stagiaire)

Sidwaya

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