La sortie a concerné trois villes françaises : Paris, Strasbourg et Metz. Première du genre pour l’artiste, c’est sur invitation de Fulgence Compaoré reggaeman et djembéfola burkinabè installé à Paris que cette sortie a été organisée. Mais l’initiative est de l’Association Béo-nooma basée à Paris.

Côté spectacles, le programme était riche en titres : "J’ai chanté trois (03) titres connus du public burkinabè. Il s’agit de "Waari, Politique et Tounga". "Que ce soit à Paris, à Saint-Memdé, à Strasbourg où à Metz, le public français n’a pas marchandé son déplacement" nous confie-t-il et d’ajouter que ce fut une belle expérience pour lui.

Comme il le constate lui-même, les musiciens burkinabè ne font pas trop de sorties. Alors qu’à travers la musique on fait connaître notre culture et, au-delà, notre pays. "En Europe c’est pas l’album qui fait vivre l’artiste. L’expérience que je retiens de cette sortie c’est que c’est par le live que les artistes-musiciens européens arrivent à se forger une grande renommée au-delà de leurs frontières".

Là, ce n’est plus l’émotion mais c’est vraiment l’expérience qui parle. En effet, en France et dans les trois villes où il a fait des prestations, il l’a fait en live accompagné par l’orchestre "Nong-taaba percussion" de Fulgence Compaoré. "Ça n’a rien à voir avec les play-back qu’on nous fait exécuter souvent lors de nos concerts".

A ce titre, l’initiative de Fulgence d’inviter souvent de jeunes artistes burkinabè pour des prestations en live en France est à louer et à encourager. "J’apprécie vraiment". Rhîme Massa est actuellement en studio pour son 4e album après les trois premiers "Femme stérile", "Environnement" et "La loi du Kharma".

En attendant de commenter sur les prochains titres de l’album, c’est comme l’homme lui-même le souligne "je laisse toujours le public juger l’artiste". Et pour la sortie de l’opus c’est encore "une surprise".

Christophe Tougri (Stagiaire)

L’Observateur